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Citations de Larry Correia (127)


- Ce ne serait pas convenable que le président d'une multinationale s'en aille combattre le mal... Voyons... Je pourrais porter un déguisement quand je me consacre à mes devoirs de chevaliers. Un masque, par exemple...
- C'est sans doute l'idée la plus inepte que j'ai jamais entendue !
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Personne ne l'avait encore vue, mais elle se lassait d'écouter ces abrutis. Elle leva donc son fusil et le pointa sur le plus proche. Elle n'avait pas beaucoup réfléchi à ce qu'elle ferait. Pour tuer les gens, elle était très douée, mais eux détenaient des informations susceptibles de blanchir ses amis. Les abattre, surtout le gros, était donc hors de question.
- Les mains en l'air ! cria-t-elle. C'était ce qu'on disait dans les feuilletons radiophoniques sur les cow-boys quand on capturait des hors-la-loi, et ça lui paraissait approprié.
Mais ce fut bien moins efficace qu'à la radio.
- Voyageuse ! cria Carr. Dix hommes décidèrent de lui tirer dessus.
Faye pressa la détente. Elle était si proche de sa cible que les chevrotines ne se séparèrent même pas et firent un gros trou dans le premier bonhomme. Elle voyagea jusqu'à l'autre bout de la pièce et en tua un second avant qu'eux aient pu brûler une seule cartouche, et encore : en direction du coin qu'elle avait déjà quitté. Elle fila sur le côté en écrasant la détente de son automatique ; dès qu'ils la mirent en joue, sa carte mentale la prévint du danger, et elle voyagea pour se mettre à l'abri. Les balles fendirent l'espace sans la toucher, brisèrent des vitres et rebondirent sur des objets métalliques.
Faye se jeta sous un bureau et attendit que ses adversaires fassent le travail à sa place. Nerveux, gênés par la fumée et les lumières clignotantes, leur imagination faisait naître un peu partout des tueuses aux yeux gris et ils tiraient sur tout ce qui bougeait, c'est-à-dire leurs collègues. Souriante, Faye dégagea des cartouches de sa ceinture et les fourra dans son fusil. Elle adorait son travail. (p. 452-453)
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- Je vois. Ecoute, je pense que, demain, on aura une journée chargée. Tâche de te reposer.
Facile à dire pour Heinrich, qui avait appris à dormir perché au bord des toits ou allongé dans des gouttières afin d'échapper aux zombies. Francis, lui, préférait un bon lit moelleux. Pour lui, vivre à la dure, c'était prendre une chambre dans un hôtel trois étoiles. (p.421)
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J'ai tué beaucoup de Mexicains ; je ne sais pas combien, car souvent je ne comptais pas. Certains ne méritaient pas qu'on les compte. Ils avaient attaqué mon campement, tué ma vieille mère, ma jeune épouse et mes trois enfants. Les Mexicains ont payé de leur vie leur cruauté. J'ai franchi les murailles de leur fort pour faire couler leur sang endormi. Leurs balles me traversaient comme si j'étais un nuage. Ils me traitaient de fantôme, mais j'étais vivant. C'était la vengeance, pas la mort, qui avait changé mon corps.

Geronimo,
Ma vie : autobiographie de Geronimo, 1905. (p.399)
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Comme toujours, ses cauchemars étaient peuplés de zombies.

Ses souvenirs le hanteraient à jamais. La folie finissait toujours par engloutir les morts, par les transformer en monstres qu'animaient seules une douleur éternelle et une faim insatiable. Il rêvait de courses poursuites dans les décombres des ruelles ou des immeubles, de cachettes au fond des égouts, de brefs sommes perché sur des rebords exigus que les morts-vivants ne pouvaient approcher sans le réveiller. S'il ne faisait pas attention, il serait réveillé par des dents plantées dans sa chair.

Pour survivre dans la Cité morte, un enfant devait se montrer malin. Rapide à prendre une décision, encore plus rapide à agir. Mais il fallait aussi de la sagesse, parce que, dans l'enfer pourrissant qu'était devenue Berlin, la moindre erreur signifiait la mort. Seul au milieu de ses ennemis, mais l'esprit en éveil, il avait grandi dans cette fosse immonde. Parmi les prisonniers du mur de Berlin, les plus malins seuls survivaient, et le plus grand compliment qui avait cours était "survivant".

Heinrich Koenig, indéniablement, était un survivant. (p.172-173)
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- J'ai fait la guerre, tu sais. Dans l'AEF. Dan aussi. Mais nous étions officiers d'état-major. C'est là que nous avons connu Pershing. Ce devait être bien pire pour vous, dans les Premiers volontaires.
Sullivan reprit la flasque. Ca devenait moins imbuvable. "Pour les autres, je ne peux rien dire, mais dans les Premiers... Gazés, brûlés, bombardés, attaqués par des démons, des zombies... Seigneur, des zombies en vagues incessantes. On dormait dans la boue, on vivait dans la boue, on tuait dans la boue, on se les gelait dans la boue. On crevait dans la boue. Puis on a eu droit à la plus grande bataille de l'histoire. Actifs contre actifs, flingues, couteaux, dents. Le ciel en feu, des flots de sang jusqu'à la taille, pendant des jours entiers. On a tué un million d'Allemands. On a rasé Berlin de la carte avec un rayon de paix. Tout ça pour un dollar vingt-cinq par jour. Quelle aubaine." (p.122-123)
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L'eau de Floride avait un arrière-goût de marigot. Francis jeta un regard noir au gobelet mais, même en se concentrant, il n'arrivait pas à le transformer en alcool délicieusement abrutissant. Il n'avait qu'un pouvoir de télékinésie. Une seule personne au monde avait jamais eu le pouvoir de transformer l'eau en vin. (p.50)
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- [...] Et qui combat la magie quand elle devient mauvaise ?
- En gros, c'est ça.
- Définissez "mauvaise".
- Ca se passe de définition, s'exclama Garrett.
- Dan, ce que l'un appelle "mal", un autre l'appelle "politique". (p.169)
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S'ils ont arrêté de le couvrir de médailles, c'est qu'il n'y avait plus de place sur son uniforme, et tu as vu qu'il est plutôt large. (p.109)
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- Je crève de faim. Il y aurait moyen que vous allongiez de quoi faire servir deux steaks ?
- Bien sûr, répondit Garrett. Je... Je croyais que vous voudriez d'abord apprendre ce qui se passe.
Sullivan fit la grimace. Son estomac grondait. Consommer une aussi grande quantité de pouvoir lui donnait toujours une faim de loup. De plus, avec le sang qu'il avait perdu...
- Vous, vous parlez. Moi je mange. (p.151-152)
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L'embargo imposé par le gouvernement interdisait la vente de superscience à l'Imperium, mais les lois, aux yeux de Cornelius Gould Stuyvesant, ne servaient qu'à forcer les pauvres à rester dans le rang. Lui, il agissait à sa guise, mais en secret, de manière à s'épargner les pinaillages des crétins. (p.126)
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- Je me demande ce que Sullivan a fait pour les contrarier.
- Je ne sais pas. Mais j'ai l'impression qu'il a souvent cet effet-là sur les gens. (p.109)
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De toute façon, si on lui interdisait le Lewis, il lui restait le .45 automatique sur sa hanche. La magie, c'était bien beau, mais des tas de problèmes se résolvaient quand même à l'ancienne, et Jake avait l'esprit pratique. (p.34)
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- Si je vous comprends bien, quand ce sortilège-ci s'approche d'un annuleur …
- Il se produit une libération d'énergie considérable. Bien supérieure à ce que la structure interaccomodatrive peut …
- Boum ?
Fuller soupira, atterré. Oui, Boum.
- Gros ou petit ? Grenade à main ou rayon de paix ?
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Faye usually kept a packet of matches in her pocket. Unlike many of her associates, she didn't smoke, but you never knew when you might need to set something on fire.

She pushed up all garbage into one corner, found a piece of old newspaper and struck the match. The trash pile quickly caught as she walked back into the sunshine.
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A quoi bon être riche si on ne pouvait se permettre quelques caprices ?
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La patrouille ne vit rien venir.
Sullivan avait été soldat. Il savait l’effet que le froid et la monotonie pouvait produire, et l’hiver dans une tranchée en France, c’était un paradis tropical par rapport à cet environnement affreux. L’endurance et l’entraînement n’y changeait rien. Personne ne pouvait surveiller le néant durant des heures en conservant sa vivacité d’esprit. Protéger un objet dont personne ne connaissait la nature, et qui n’intéressait personne, ça finissait par lasser. Mêmes chez des soldats de l’Imperium, des fanatiques prêts à obéir aveuglément, le froid et l’ennui finissaient par user le sens du devoir. Ça vous abattait, vous n’accomplissiez plus vos patrouilles que par soumission à vos supérieurs, et encore : vous attendiez que ça passe en vous gelant les fesses, vous plongiez le regard dans l’immensité glacée jusqu’à ce qu’il soit l’heure de rentrer.
Jusqu’à la nuit où un ours polaire vous dévorait tout cru.
Sullivan se figea en voyant le monstre blanc avancer dans la neige. Malgré la tempête magique, il faisait bien trop clair pour milieu de la nuit ; néanmoins, il ne repéra l’animal qu’une fois celui-ci tout près de lui, alors que Lance ne visait pas la discrétion. Le mufle de l’ours dégoulinait de rouge, et son poil était marbré de rose.
- Je les ai eus. Si tu avais vu leurs tronches ! dit l’animal d’un ton anormalement guilleret – non que Sullivan eût l’habitude de discuter avec un ours.
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- Je me considère plutôt comme le concepteur des agglomérations concertées de l’avenir.
- Naturellement. Vous êtes un visionnaire dit-on. C’était la version polie de : « Vous êtes un collectiviste intransigeant persuadé que je dois donner le plus clair de ma fortune à l’Etat sous prétexte de progrès. »
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"L'intégrité tensionnelle, que je préfère appeler tensiogrité, est un principe de relattion structurelle selon laquelle la forme structurelle est garantie par des caractéristiques tensionnelles de fermitude finie et de continuité complète du système, et non par les caractéristiques connexes de discontinuités exclusivement locales. L'annuleur fonctionne grâce à la tensiogrité. Le pouvoir, qui lui-même opère en tant que construction géométrique omni-simultanéé, est chassé de la zone d'influence sphéroïde lors de l'activation de l'appareil.
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Sam Cowley portait un costume bas de gamme mais son Thomson 1928 était parfaitement entretenu. Sullivan le savait: ce type avait le sens des prioritées.
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