Larry Tremblay

Une histoire d’un pays en guerre, du DÉSONNHEUR des hommes qui tentent d’expliquer l’inexplicable, trouver des raisons pour tuer et justifier le sang verser. Les jumeaux Aziz et Amed sont identiques. Ils grandissent au milieu des oranges que cultive leur père, avec la menace de mourir à tout instant. C’est ce qui est arrivé à leur grands-parents dans la maison voisine, pulvérisés par une attaque d’obus qui proviendrait apparemment de l’autre côté de la montagne. Hors les jumeaux connaissent cette montagne comme leur poche! Soulayed, le chef militaire despotique, crie vengeance et « propose » au père des 2 enfants d’envoyer en mission kamikaze un de ses jumeaux. Car après tout, il a la chance d’avoir 2 fils! Car après tout, il lui resterait un survivant! Le père choisi Amed, pour une question d’éthique tordue, car Aziz est porteur d’une maladie incurable et condamné à mourir. Le sacrifice se doit d’être un véritable sacrifice! La mère des petits, dans son cœur, refuse et convainc Amed, le bien portant, de changer de place avec Aziz. Mais il n’aura pas à parler à son frère puisque celui a appris, lors d’un séjour à l’hôpital, sa mort prochaine qu’on lui cachait scrupuleusement. C’est lui qui se livrera volontairement pour porter la ceinture d’explosif et vivre une mort glorieuse! Les 2 frères complotent pour changer d’identité dans le dos du père. Lorsque Soulayed revient chercher le « fils prodige » qui bientôt s’envolera dans la gloire de Dieu (!), c’est Aziz, le malade, qui part sous le nom d’Amed. Mais pour le jumeau « restant » la vérité ne peut rester cacher très longtemps. La véritable nature du sacrifice non plus! Et Soulayed un monstre inhumain rempli de préjugés, qui joue avec les peurs et les terreurs d’un peuple à bout de souffle!

Il s’agit d’un roman bouleversant. Je le conseille à ceux qui aiment les drames ou les faits vécus.

j'ai trouvé ce livre très émouvant.l'histoire se passe dans un pays en guerre;peut-être la palestine.

un couple avec deux jumeaux garçons et un ""ami"" vient en chercher un comme kamikase pour soi-disant détruire un campement de militaires ennemis.

le père en choisit un mais la mère demande à son fils de laisser partir l'autre qui est condamné par la médecine.choix cruel.

très bien écrit,douloureux et je dirais incompréhensible de la part d'un père qui sacrifie un enfant pour quelques billets.

L'art, ce double de la réalité, où l'on veut dans le faux, approcher de la vérité, le théâtre comme champ de bataille, la bataille comme théâtre. Avec L'orangeraie, Larry Tremblay nous donne un roman qu'il faut lire... deux fois plutôt qu'une.
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