Larry Tremblay

« L’impureté » est le quatrième roman de Larry Tremblay, auteur québécois, publié aux Editions Alto. La pureté est-elle nécessairement destinée à être souillée ? Trois histoires imbriquées dans une mise en abîme vertigineuse constituent la matière de cet ouvrage dense, intense, dont les thèmes principaux – l’amour, la fidélité, le deuil, la création littéraire – résonnent en écho jusqu’aux toutes dernières pages.

Suite au décès accidentel de son épouse Alice, romancière à succès, Antoine est complètement désorienté. Lui reviennent en mémoire des images de son passé, sa rencontre avec Alice, son amitié avec le singulier Félix, ses souvenirs de lecture (il a été ‘ébloui’ par ‘Mémoires d’une jeune fille rangée’)…Une journaliste, Claire Langlois, le contacte pour prendre des photos de leur appartement ; son fils, Jonathan, a besoin de le voir – et puis il n’a toujours pas lu le dernier livre de la défunte, ‘Un cœur pur’…

La construction de ce court roman (environ 150 pages) est d’une efficacité remarquable, la mécanique diabolique venant s’ajuster de façon spectaculaire à la toute fin du récit. J’ai trouvé intéressant que Larry Tremblay tisse des liens entre des éléments de fiction et des évènements réels (l’immolation du moine Thic Quang Duc en 1963, le glissement de terrain à Saint-Jean-Vianney en 1971) – montrant ainsi l’impact inattendu que peut avoir l’actualité sur les destins individuels. Placés sous le signe du deuil, et de la trahison, les différents récits, peuplés de personnages ambigüs, à mi-chemin entre le bien et le mal, la vie et la mort, ont tous une tonalité automnale, nostalgique. On est à l’heure des bilans, des regrets, et peut-être des règlements de compte – à moins qu’il ne soit trop tard. Voici donc un livre troublant, émouvant, intrigant, voire même légèrement angoissant ! Pour la suite, cliquez sur le lien !
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une bombe vient bouleverser la vie des jumeaux de 9 ans, Amed et Aziz, tuant leurs grands parents. En vengeance, un des chefs de la région demande au père de désigner lequel de ses fils deviendra une bombe humaine. Il choisit Amed, Aziz étant gravement malade et destiné à mourir et "il faut donner à Dieu ce qu'il y a de meilleur". Mais la mère demande à Amed de changer de rôle avec son frère. une histoire poignante de mensonge, d'enfance sacrifiée, de culpabilité, de re-création par le biais de l'art. Aucun nom géographique, tellement l'histoire peut concerner de nombreux pays dans le monde.

Oh, voici un livre très intéressant qui force à la réflexion.

L’imagination est une force, mais une force mal maîtrisée peut amener quelques soucis.

Et c’est ce qui arrive ici à Marco...

Ce dernier inquiète ses parents avec son micro invisible et ses reportages inventés.

Il ne pense plus qu'à ça, n'en dort plus la nuit...

Il y a toujours une histoire à raconter, n'est-ce-pas ?

On appréciera dans ce livre les illustrations même si elles sont en noir et blanc.

Celles-ci rendent le personnage de Marco attendrissant.

Elles sont soignées et ne sont pas trop caricaturales.

L’histoire est un brin absurde, car elle traite de l’imaginaire chez l’enfant, mais au fond, l'histoire est poignante.

Les enfants se posent tellement de questions et, les adultes font souvent preuve de maladresse dans leur réponse.

L’histoire se veut ainsi humoristique, mais je l’ai trouvé empreinte de gravité pour ma part.

Elle est aussi bien écrite et les enfants pourront la lire…

Mais en comprendront-ils le sens profond ?

À méditer…

Un bon livre qui mérite une profonde réflexion donc.
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Voilà un livre qui me laisse encore bien perplexe plusieurs mois après l'avoir terminé. Difficile de dire si j'ai aimé ou pas... en tout cas, je n'ai pas été autant "enthousiasmée" (façon de parler, vu le thème !) que je l'espérais. L'écriture de l'auteur est belle, pleine de sensibilité, presque poétique alors que le thème ne l'est pas du tout. Cette opposition entre la poésie de l'écriture et l'horreur de l'histoire racontée est justement le point fort de ce roman. Mais si j'ai bien aimé la première partie du livre, je n'ai par contre pas accroché du tout avec la partie "théâtre" qui, à mon sens, n'apporte rien au récit. J’aurais préféré que l'auteur continue sur la même lignée.... Bien sur, il est touchant de par son thème et le fait qu'il s'agisse d'enfants, mais j'ai trouvé que c'était de l'émotion un peu trop "facile" et que le sujet de fond n'était finalement pas suffisamment approfondi. C'est donc une lecture en demi-teinte pour moi....

La guerre entre dans la vie d'Amed et Aziz, jumeaux de 9 ans. Un chef de région demande à leur père de sacrifier un de ses fils à la cause.

Texte actuel qui fait penser aux tragédies grecques anciennes.Beau sujet , très belle écriture, poétique.

Une claque. Non, plutôt un uppercut. KO debout. La lecture de ce roman ne pourra laisser insensible. Un dilemme cruel (lequel de ses enfants choisir pour venger son peuple ?), un cadre géographique épuré et anonyme (même si l'on devine le conflit concerné) et une tension continue participent à cette émotion particulière que transmet le récit aussi poétique que froidement réaliste.

Prix des libraires du québec et Prix littéraire des collégiens.

Roman d'une grande force!

Un livre qui fait cruellement écho à l'actualité du monde et encore plus à celle des pays en guerre. Cette histoire nous démontre le pouvoir que des fanatiques exercent auprès des familles dans le désarroi, l'embrigadement, l'aveuglement...



Un père qui doit choisir entre ses fils jumeaux lequel devra aller au devant de la mort, pour se faire exploser au milieu des ennemis, sa mission venger son peuple et mourir en martyr à seulement 9 ans. Amed ou Aziz un dilemme que ces deux enfants vont gérer entre eux malgré la décision de leur père, un choix qui sera lourd de conséquences et qui marquera à jamais la vie de celui qui restera. De surprise en surprise les pages défilent, d'horreur en horreur la vérité finit par éclater..



Lorsque les frontières de l'enfance rencontrent celles de l'horreur, il n'y a pas de mot juste à part de la rancœur vis à vis de ces monstres capables de tout pour arriver à leur fin. Larry Tremblay signe ici un roman fort, trash, poignant, saisissant, il retourne et marque mais il est avant tout criant de vérité, ce n'est malheureusement pas qu'une histoire...


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Une histoire très émouvante et poignante.

Comment la guerre détruit la tranquille vie d'une famille dans une belle orangeraie fleurant bon la douceur.

Ainsi s'ensuit suite à une bombe tuant leurs grands-parents, un choix très très difficile pour deux jumeaux de choisir l'un des deux pour devenir un martyr, en se faisant exploser chez celui que l'on croit ennemi.

Cependant, qui est vraiment l'ennemi, le chef de tribu, ou ceux de l'autre côté de la montagne, soi-même face à ce qu'on nous demande de faire ?

Quel est le futur pour celui qui reste, quelles seront ses séquelles psychologiques?

Voici les thèmes de réflexion de ce court roman, qui nous remue et nous fait réfléchir à l'atrocité de la guerre.


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Un petit roman aux retournements inattendus. Une belle densité dans la cruauté des personnages, l'injustice et le courage des uns et des autres, en proie à leur culpabilité, à leurs doutes, à leurs "pourquoi"...

Ca rappelle combien l'éducation est un rempart possible à la manipulation, à l'endoctrinement. Ca rappelle que le poids des armes, du mensonge, de la manipulation sont souvent plus forts que la raison et le bon sens.

Ca me rappelle la chanson de Georges Brassens "Mourir pour des idées" ...



"Des idées réclamant le fameux sacrifice

Les sectes de tout poil en offrent des séquelles

Et la question se pose aux victimes novices

Mourir pour des idées, c'est bien beau mais lesquelles ?

Et comme toutes sont entre elles ressemblantes

Quand il les voit venir, avec leur gros drapeau

Le sage, en hésitant, tourne autour du tombeau

Mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente

D'accord, mais de mort lente



Encor s'il suffisait de quelques hécatombes

Pour qu'enfin tout changeât, qu'enfin tout s'arrangeât

Depuis tant de "grands soirs" que tant de têtes tombent

Au paradis sur terre on y serait déjà

Mais l'âge d'or sans cesse est remis aux calendes

Les dieux ont toujours soif, n'en ont jamais assez

Et c'est la mort, la mort toujours recommencée

Mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente

D'accord, mais de mort lente"

Avec ce genre de roman qui a tous les éléments pour me plaire (sa taille, son style, son sujet, ses prix et distinctions) j’avais peur d’être comme pris en otage émotionnellement par l’auteur Larry Tremblay. Mais cela n’est pas arriver et c’est tant mieux.



Prix des libraires du Québec 2014 et Prix littéraire des collégiens 2015, Larry Tremblay séduit.



Dans un style simple, allégé, épuré, L’orangeraie, pour une grande partie, est un conte, une fable touchante. L’absence de marqueur temporel et géographique confère à l’histoire un niveau qui touche à l’universel. Sans jugement, l’auteur nous raconte ce moment de poésie tragique, ces moments où la fatalité s’abat sur les personnages, ces moments où chacun embrasse son destin et tisse son propre drame.



Et j’ai aimé me trouver dans ce lieu hors du temps, parmi la magie d’une orangeraie en plein désert. J’ai aimé la relation de ces 2 frères jumeaux. J’ai aimé la neutralité de Larry Tremblay jusqu’à cette rupture dans la narration.

La suite à lire sur le blog…
Lien : http://livrepoche.fr/l-orang..

Que des éloges à son propos. Il était vanté, félicité. Il était applaudi pour le flot d’émotions qu’il imposait. J’espérais donc beaucoup en le lisant. Malheureusement pour moi, c’est, comme souvent, la déception. Je suis déçue, en effet, par sa très grande simplicité, sa décevante facilité. J’ai eu l’impression, en lisant ce roman, que l’auteur ne faisait autre chose que se prélasser dans une tragédie qui allait forcément faire pleurer dans les chaumières. Avec une telle histoire, un tel événement, beaucoup ne peuvent que s’émouvoir et verser des larmes. Et les autres? Celles et ceux qui, pour une raison ou une autre, n’ont pas pleurer, que leur restent-ils? Rien pour ma part. Il n’y a rien dans l’écriture, dans le style, dans la façon de raconter qui auraient pu me faire crier au génie. Il n’y avait pour moi aucune émotion, juste une triste histoire que l’auteur n’a pas su me raconter. C’était, pour moi, assez froid et superficiel. Dommage d’être passée à côté de ce roman que beaucoup ont aimé.
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Bouleversant ! Une histoire qui vous marque. Cette histoire est difficile à oublier. Bravo à Larry Tremblay pour son talent.

Petit roman, d'une facilité à lire puisque je l'ai dévoré en un jour. La complicité et l'amour de jumeaux dont la vie les amènera à prendre une décision cruelle et irréversible en temps de guerre.

Un roman absolument époustouflant tant par le sujet traité sans jugement, ce qui est un tour de force, que par les émotions qui s'en dégage. A lire absolument !
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Une écriture aussi sobre que convaincante, des images puissantes, un livre essentiel.
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Lu en 2021. Un roman bouleversant, aussi poétique que révoltant.

Un récit sur la destinée tragique de deux frères jumeaux, dont l'un sera sacrifiée sur l'autel du fanatisme et de l'intégrisme religieux (terrorisme). Une plume qui m'a beaucoup plu !

Beckettiens sur les bords, parfois détestables et souvent attachants, les vieillards sont à l’heure des bilans. Apprivoisant leur propre finalité en une soixantaine de pages d’abord cocasses, puis fort émouvantes, ils traduisent le déclin du corps et de l’esprit, les regrets et les remords, le désir de mourir et la soif de vivre.
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L'idée de personnifier une machine, qu'elle ait un coeur et une sensibilité me semblait très bonne mais ce livre est affreusement triste ! Je suis libraire et je ne peux pas conseiller ce livre. La mort est omniprésente sans pour autant être amenée habilement. Il est aussi important d'en parler avec les enfants, sans aucun doute, mais là, je dois dire que j'ai trouvé ça glauque...

29. L’orangeraie - Larry tremblay - l’histoire bouleversante de deux frères jumeaux dont la vie bascule après le bombardement de la maison de leurs grands-parents. Un homme viendra les solliciter pour réclamer vengeance pour le sang versé. Il leur proposera le plus grand des sacrifices. La guerre laissera de lourdes traces, et sèmera la division… autant chez les morts que chez les vivants.



- j’ai trouvé cette histoire réellement bouleversante. La situation des deux frères qui décident qui sera « sacrifié » est tellement triste. La guerre est cruelle.