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Citations de Larry Watson (73)


A la campagne, je pouvais tout simplement être, me sentir moi-même, déterminé, calme, sûr de moi, ce dont j'étais bien incapable quand je fréquentais l'école ou n'importe quelle autre communauté humaine qui faisait de moi un garçon faible, écartelé.
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Mon Dieu, ce que mon père pouvait maudire le vent, lui. "C'est ça, enlève la bonne terre et donne-la au Dakota du Sud !"
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Je ressentis soudain une grande distance entre nous, comme si chacun, à cet instant, se tenait seul sur son carré de linoléum , à mille lieues des autres. Trop éloignés pour sauter d'île en île, il fallait nous contenter du regard que l'in pouvait porter sur l'autre comme ma mère e faisait alors avec mon père.
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Comme Daisy tenait les fenêtres et les rideaux clos pour se protéger de la chaleur du jour, la maison McAuley était sombre et sentait le renfermé. Il y régnait d'ailleurs une odeur étrange, comme si Daisy y avait fait cuire un légume dont personne n'aurait jamais entendu parler.
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Quand on voit les deux hommes côte à côte, il est évident que George Blackledge est plus vieux que Jack Nevelsen, mais la ressemblance est telle qu’ils pourraient être père et fils. Est-ce que c’est d’être shérif qui confère cet air distant et rongé par les soucis, ou est-ce que ce sont les gens de cette partie du monde qui n’élisent à ce poste que des hommes qui ont cette allure ?
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Jusqu'à aujourd'hui, je ne peux entendre les mots "en attendant la notification au parent le plus proche", sans me représenter quelqu'un, quelqu'un comme mon père, en train de transporter une corbeille chargée de chagrin en cherchant l'endroit où la déposer. Et dire que j'ai longtemps pensé que le plus dur de son travail était de faire face à de dangereux criminels...p85
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Je savais sans qu'on ait eu besoin de me le dire, comme l'air qu'on respire, que l'université n'était pas faite pour les Indiens. p24
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Il m'arrivait de pouvoir rester assis pendant une heure, au bord de la rivière, sans souhaiter d'autres conversation que le murmure régulier de l'eau.
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A la campagne, je pouvais tout simplement être, me sentir moi-même, déterminé, calme, s^r de moi, ce dont j'étais bien incapable quand je fréquentais l'école ou n'importe quelle communauté humaine qui faisait de moi un garçon faible, écartelé. p21
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Outre ces difficultés que j'éprouvais à me sentir bien dans la ville, situation courante pour un jeune garçon, un problème, bien personnel celui-là, me tracassait ; je n'arrivais pas à comprendre comment s'articulait la vie urbaine.J'avais le sentiment qu'il existait un secret permettant de vivre agréablement et sans souci au sein d'une communauté et que ce savoir ésotérique m'échappait complètement. J'avais dû sécher les cours où l'on expliquait comment se sentir à l'aise à l'école, dans les magasins, les cafés, entre jeunes ou avec les adultes[...]Au lieu d'attribuer ce manque de sociabilité à ma timidité, je condamnais la vie urbaine et m'efforçais d'y échapper aussi souvent que possible. p20
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Je crois que j'aspirais surtout à être considéré comme un adulte, à pouvoir écouter mes parents discuter de l'affaire en ma présence, à ce qu'on ne me demande plus de m'éloigner, à ne plus avoir à constater qu'on se taisait à mon approche ou, pire encore, qu'on parlait en langage codé, comme si j'étais un bébé qu'on pouvait tenir dans l'ignorance en épelant les mots en sa présence.
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Les péchés, les crimes ne doivent pas rester impunis.
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C'est ainsi que la vérité m'apparut. Oncle Frank était le frère de mon père et mon père le connaissait aussi bien que n'importe quel autre homme ou femme. Et mon père savait qu'il était coupable.
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" – Il y a chez nous une jeune fille indienne qui est malade, Franck. Gail voudrait savoir si tu peux passer. Il y a autre chose, Franck, cette fille n’a pas envie de te voir. Elle affirme qu’elle n’a pas besoin de docteur… Je suppose qu’elle n’en a jamais vu et qu’elle a toujours été soignée par le guérisseur de sa tribu.
Je ne me rendais pas compte si mon père était sérieux ou s’il plaisantait.
Il raccrocha.
– Franck dit qu’il fera peut-être une petite danse autour du lit et que, si ça ne donne rien, il ira même jusqu’à jouer du tambour…"
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Peut-être ne nous aimait-on pas toujours. Peut-être mon grand-père avait-il racheté pour une bouchée de pain un ranch qui avait été saisi ou bien avait-il laissé paître son troupeau sur les terres d’un voisin. Peut-être mon père avait-il envoyé le frère ou le cousin d’un tel ou de tel autre au pénitencier d’Etat. Peut-être étions-nous simplement trop riches pour cette région déshéritée, ingrate. Quoi qu’il en soit, on nous respectait. Nous constituions l’aristocratie de Mercer County ou ce qui lui en tenait lieu. Je n’ai jamais cherché consciemment à me prévaloir de mon nom, mais je savais qu’il me conférait un crédit que je n’avais pas à conquérir.
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Mon père détestait tellement les disputes qu'il faisait volontiers des promesses ou des suggestions comme celle-ci pour nous remonter le moral. Malheureusement il était bien rare qu'elles se réalisent.
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Je savais sans qu'on ait eu besoin de me le dire, comme l'air qu'on respire, que l'université n'était pas faite pour les Indiens. Pendant la guerre, Ronnie avait servi dans l'infanterie. Assez bon pour l'armée mais pas assez pour l'université !
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Je sentais le poisson et je ne pouvais pas m'empêcher d'y penser. C'était pour ça que je ne me trouvais pas à l'aise dans cette pièce, c'était à cause de ça et non en raison du secret que je détenais, de la terrible découverte que j'avais faite...
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Un jour, comme il faisait la queue pour payer ses achats, Julian surprit une conversation entre un vieil homme aux jambes arquées et à la peau tannée et deux jeunes cow-boys.
— On m’amène donc ce cheval avec deux marques, disait le vieil homme. J’ai su alors ce qui m’attendait. Je le selle et le monte. Il reste immobile, de marbre. Puis comme je vais pour l’éperonner, il renverse brutalement la tête et je la prends en pleine figure. Il me casse le nez, et je me retrouve les quatre fers en l’air. « Que quelqu’un me donne une cravache ! », dis-je, et par Dieu, je lui ai fait mettre genou à terre.
Si tel était le châtiment pour un nez cassé, Julian se demanda ce qu’il en serait dans le Montana pour la mort d’un homme.
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Montana 1948
Larry WATSON

David était un jeune garçon de 12 ans quand une terrible affaire familiale s’est produite.
A l’époque son père Wesley était le shérif du village succédant à son grand-père.
Son oncle Frank était lui le médecin de ce village partagé entre américains blancs et indiens.
Et Marie était une jeune indienne employée par les parents de David.
Cet été là Frank a commis un crime que la conscience de Wesley ne pouvait laisser impuni.
Au risque de voir cette famille détruite...
David s’est alors beaucoup intéressé aux questions de justice et liens du sang.
Devenu adulte il raconte à sa femme ce terrible été.

Un très bon roman !
Je l’ai dévoré en une journée et le récit fait par le jeune David est vraiment prenant.
Des questions se posent évidemment...
Du genre qu’aurais-je fait moi à leur place
#gallmeisterforever
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