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Critiques de Laëtitia Danae (399)
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Rozenn, tome 1

J'ai adoré !



Après la déception qu'avait été la Cité de Laiton, j'en attendais beaucoup de Rozenn et j'ai été embarquée dès le tome 1 (j'ai pas encore lu le tome 2 mais ça ne saurait tarder !). Je l'ai dévoré sans effort, je me suis attachée à Rozenn (le personnage principal, donc) et j'ai adoré la suivre, elle et ses soeurs, dans le bourbier politique des dagnirs.



Alors c'est un brin politique mais c'est très très accessible, ça donne énormément de consistance à l'histoire et ça rend les enjeux bien plus dramatiques (en plus d'évoquer plein de questions intéressantes). L'asservissement des djinns par les dagnirs, par exemple, évoque un tas de choses peu agréables de notre Histoire sans que ça en devienne pesant (de mon point de vue). Et surtout, ça rend Rozenn très intéressante à suivre : son engagement pour les siens est archi crédible et prenant à suivre, d'autant plus quand elle décide de devenir maîtresse de ses actions et de plus subir les décisions de son père.



On sent la romance arriver et y'a déjà dans le tome 1 des scènes qui en sont : c'est bien amené et on a hâte de voir comment tout va évoluer.

Je n'ai absolument pas vu arriver la fin du tome 1, mais un conseil : ayez le tome 2 sous la main !



Cerise sur le gâteau, c'est très bien écrit, le world-building est riche sans être nébuleux (donc rien que pour ces 2 points là, j'ai trouvé Rozenn plus abouti que La Cité de Laiton), donc vraiment on rentre dedans super facilement et les ambiances sont archi immersives.



Bref, un excellent tome 1, et pour l'instant ma fantasy SWANA préférée !
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Rozenn - Intégrale

Un univers inspiré de la mythologie de la péninsule arabique, avec ses djinns et son décor des mille et une nuits, j'étais carrément partant ! Le contexte est à la fois très connu par chez nous en surface mais pas du tout usité ou à peine, ce qui en fait donc une valeur sûre de l'exotisme et une terre à découvrir.

Ben non en fait. Ça reste juste un décor de surface pour te fourguer une histoire déjà lue et relue mille fois. Symptomatique d'une frange de la littérature de l'imaginaire, la plus superficielle, celle qui n'a rien à dire qui n'ait déjà été dit en mieux. Mélange de fantasy, dystopie, romance, qui parfois donne quelque chose d'intéressant, porteur d'un regard novateur et rafraîchissant (i.e. Ashlon), mais qui se contente le plus souvent de raconter de gentilles histoires sans profondeur et ne propose au final qu'un gloubiboulga barbant (i.e. Rozenn).

Deux tomes pour ça…

Deux peuples ennemis que tout oppose de façon manichéenne, monolithique, sans nuance. Original... ou pas. Mais alors pas du tout. L'écriture des personnages et de leurs relations est de la même eau, avec des schémas hyper classiques du type le bon p'tit gars™ qu'a tout pour lui mais qui laisse indifférente l'héroïne rebelle et immature™ qui lui préfère le bad boy détestable mais beau™. Plus l'univers prometteur qui se borne à un décor de façade sans rien derrière. Plus l'intrigue prévisible. Plus une histoire de révolte qui promettait de l'action et du dynamisme mais qui se perd en sous-intrigues de romance sur le mode “je t'aime moi non plus”, donc interminables, pleines de longueurs, redites et allers-retours. Plus un récit qui ne te met pas dedans, avec ses discours rapportés au lieu de dialogues dynamiques et des événements tout autant rapportés après coup ou de loin, expédiés par une narration qui a des airs de voix-off et oublie le principe immersif du show, don't tell. Plus les longueurs dues aux chamailleries à répétition entre des personnages adultes en théorie mais avec cinq ans d'âge mental dans leur comportement. Plus, plus, plus, plus et ça finit par faire moins.

Tout est vu et revu, cette histoire n'apporte rien d'autre que le regret d'avoir mis le nez dedans.
Lien : https://unkapart.fr/critique..
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Rozenn, tome 1

J’ai eu la chance de découvrir Rozenn avant sa sortie officielle de septembre 2018, grâce au calendrier de l’Avent Plume Blanche. Il est donc dans ma PAL depuis décembre et j’ai eu, ce mois-ci, une subite envie de l’en sortir. La faute, principalement, aux avis que je vois passer régulièrement sur Facebook. Mes attentes étaient donc plutôt élevées en débutant cette lecture et je dois avouer que j’ai été comblée.

L’univers imaginé par l’auteure m’a totalement subjuguée, notamment car elle ne s’est pas arrêté pas au moment présent mais a mis en place tout une Histoire pour les peuples des Djinns et des Dagnirs. Histoire que nous découvrons pas bribes, à chaque début de chapitre, sous la forme d’extraits de livres d’histoire, de journaux ou autres ouvrages. Histoire qui nous donne juste envie d’en apprendre encore plus sur le passés des deux peuples. Le récit de Laëtitia Danae est original puisqu’il met en scène des créatures sur lesquelles je n’ai pour ainsi dire pas encore lu d’histoire. Enfin, les personnages viennent rajouter encore plus de charme à cet ensemble.

Les personnages: si j’en ai adoré certains et j’ai été insupportée par d’autres, mais je suppose que c’était le but recherché par l’auteure. J’y reviendrai plus tard, je voudrais d’abord me concentrer sur l’intrigue. Comme d’habitude, les éditions Plume Blanche sont toujours très succinctes en terme de résumé. Contrairement à certains résumés qui dévoilent trop l’intrigue, ici, le strict minimum, pas grand chose à nous mettre sous la dent pour se faire une idée du contenu. Rozenn (du nom de l’héroïne, l’une des princesses Djinns) est un très bon tome introductif qui entre dès le départ dans le vif du sujet : de l’action donc, dès les premières pages. Avant de débuter la lecture, nous avons droit à une petite présentation des personnages par famille, ce qui peut être très utile par la suite car ils sont nombreux ! Puis, nous cavalons directement au côté des trois sœurs : Odeleen, Rozenn et Daire qui cherchent à échapper à un mariage arrangé avec les princes d’un peuple ennemi. L’écriture et les descriptions de Laëtitia sont parfaites et nous permettent de nous projeter totalement dans son univers ; tout au long du récit, on arrive à se représenter sans mal les paysages et lieux visités. On a vraiment l’impression d’y être et cela rend le récit d’autant plus addictif. Au-delà de l’aspect mariage, qui est mis en avant dans le résumé, c’est une machination de grande ampleur qui est à l’œuvre dans Rozenn ; et la jeune-fille n’est pas au bout de ses découvertes. Donc oui il y a de la romance dans l’air - rencontre entre des jeunes-gens à marier - mais il y a aussi tout un aspect de jeu de pouvoir, de lutte pour la libération des Djinns, un côté enquête avec Rozenn qui cherche à découvrir ce qu’il se passe au palais et comment sont traités les Djinns libres, et un pan du récit est également consacré à l’évolution du lien entre les trois sœurs.

La totalité du roman est restituée du point de vue de Rozenn. C’est une jeune Djinn téméraire, qui se soucie du devenir de son peuple, sans pour autant vouloir sacrifier son propre avenir dans un mariage qu’elle n’a pas choisi ; pourtant, au fil de ses découvertes, elle pourrait être amenée à revoir son jugement. Rozenn est fière, ne se prête pas volontiers aux règles de bonne conduite et reste entière dans son comportement. L’œil aux aguets, elle n’accorde pas sa confiance rapidement et tente de comprendre les intentions cachées du Sultan. J'ai totalement adhéré à son personnage, me révoltant en même temps qu'elle, allant jusqu'à ressentir ses émotions par moment. J’ai également beaucoup apprécié Odeleen, la grande sœur qui ne laisse pas voir ses sentiments, à l’écoute et soucieuse des autres, à l’inverse de Rozenn, dès le départ elle est prête à se sacrifier pour le bien de son peuple, faisant fi de ses sentiments (existants ou non) pour un certain prince Djinn. Elle est douce et tempérée, un pilier sur lequel s’appuyer mais nous la verrons de moins en moins au fil du récit, à mesure qu’elle sombre dans une vaine recherche et que Rozenn progresse dans son enquête. Quant à Daire, autant dire qu’elle m’a insupportée au plus haut point. La petite fille ingrate ! Certes elle est jeune (16 ans) et pour elle, se retrouver au milieu de richesse et entourée de beaux garçons est comme vivre un rêve éveillé. Pour autant, son comportement vis-à-vis de ses sœurs, et notamment Rozenn m’a choquée. Alors que les 3 filles étaient très proches, c’est un climat de rivalité qui s’installe dans l’esprit de Daire qui papillonne entre les princes et ne voit pas plus loin que le bout de son nez. La faute, peut-être, à ses sœurs qui n’essaient pas de lui ouvrir les yeux, mais qui sait comment elle aurait réagi ! Dans la famille Djinn, on découvre également les enfants Sohan et Roya. Même si on ne les voit que très peu, ils sont le "retournement de situation" sur la fin du roman, venant ajouter une difficulté à la situation déjà délicate. J’ai développé une antipathie très forte vis-à-vis de Cece, la superbe Djinn qui ne semble pas avoir grand-chose dans la cervelle et entretient des rapports conflictuels avec Rozenn. Quant à Ishmir, le grand frère protecteur, ami de toujours, il me plait beaucoup !

Dans la famille Dagnir, ce sont les sultans et leur trois fils qui sont au premier plan. La sultane est tout simplement détestable mais ne cache pas ses intentions, contrairement à son mari qui semble agir en douce, et avoir une intention cachée à chacune de ses actions ; c’est d’ailleurs ce qui tente de démêler Rozenn. Quant aux trois fils, on peut dire qu’ils sont charmants ! J’avoue avoir une petite préférence pour l’aîné, Callum (le côté mauvais garçon ? bouillonnant ?) dont les joutes verbales avec Rozenn sont piquantes. Il me parait complexe et j'ai envie d'en découvrir plus sur lui, en espérant ne pas avoir imaginé le côté "profond" et ne pas être déçue. Cameron, le cadet est doux, attentif, un peu gendre parfait quoi et Cayden, s’il semble un allié sur le début, il disparait somme toute assez vite de l’équation.

D’autres personnages, plus discrets et au comportement plutôt ambigu pourraient également vous surprendre. La fin du roman est juste explosive, nous apportant quelques réponses au passage, gommant certains personnages de l’action à venir et ne nous laissant que le choix d’attendre les précommandes avec impatience !

Un magnifique premier tome, aussi bien du point de vue de l’histoire et des personnages que de l’objet livre lui-même ; car si j’ai oublié de vous en parler, le livre est superbe : des dessins sur chaque angles, des débuts de chapitre travaillés et une très belle illustration de couverture. Plutôt introductif, il ne manque pourtant pas d’action et j’ai hâte de découvrir ce que l’auteure nous réserve pour la suite. Sinon il se passe vraiment beaucoup de choses dans ce tome, mais je ne voulais pas trop en dévoiler, mon avis omet donc pas mal de points !


Lien : https://sawisa.wixsite.com/y..
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Fleurs d'Oko, tome 1

“Fleurs d’Oko” est le premier tome d’une duologie de fantasy signée Laëtitia Danae, avec une magnifique couverture réalisée par la talentueuse Tiphs. Ce roman nous entraîne dans un univers fantasy inspiré des contes africains de l’Empire Mandingue qui m’a captivé dès les premières pages. J’ai suivi avec passion les aventures d’Oko, une jeune femme qui fuit son passé douloureux et qui possède le don de parler le Langage des fleurs.



Dans le royaume de Sangaré, Oko, notre héroïne, est confrontée à une vie difficile sous la tutelle tyrannique de sa tante, Mama Zayenda. Pour échapper à ce traitement cruel, elle décide de s’enfuir et de tenter sa chance auprès du grand sorcier Soumaoro. Son objectif est de trouver sa place dans un monde où la magie est traditionnellement réservée aux hommes. En rejoignant un groupe d’aspirants, Oko devra maîtriser les différentes magies ancestrales lors d’une compétition impitoyable. Au-delà de sa lutte pour la liberté, elle devra faire face à des intrigues, des complots et des épreuves qui mettront à l’épreuve son courage et sa détermination.



“Fleurs d’Oko” m’a immédiatement captivé par son cadre africain magnifiquement décrit. La plume de Laëtitia Danae nous transporte dans un monde riche en traditions, en coutumes et en paysages envoûtants. L’autrice parvient à créer une atmosphère immersive qui donne vie à chaque page du récit.



Le personnage d’Oko est remarquablement développé. Son désir de fuir l’oppression et de trouver sa place dans le monde de la magie où les femmes sont souvent marginalisées est un thème central de l’histoire. Sa détermination à gagner la compétition sans tricher est admirable. J’ai également été touché par sa fidélité envers ses amis et sa propre intégrité, même si cela lui cause des problèmes. Son parcours est empreint de courage et d’émancipation, ce qui en fait un personnage attachant et inspirant.



Tout au long de l’histoire, la menace imminente de la “brousse” ajoute une tension palpable et m’a maintenu en suspens. Oko est prête à affronter tous les défis et à se battre pour gagner, tout en restant fidèle à ses valeurs.



Dans l’univers de la fantasy, “Fleurs d’Oko” se distingue par sa fusion unique de la magie, des aventures et des complots dans un cadre africain envoûtant. Les amateurs de fantasy trouveront dans ce livre une histoire captivante qui explore des thèmes tels que la quête d’émancipation, l’amitié, l’intégrité et les mystères de la magie.



En conclusion, “Fleurs d’Oko” est une histoire passionnante qui nous plonge dans un univers fantasy africain riche et fascinant, inspiré des contes de l’Empire Mandingue. Laëtitia Danae nous offre une histoire d’aventures, de courage et d’émancipation à travers le personnage d’Oko. La plume de Laëtitia Danae m’a séduit et m’a permis de m’attacher aux personnages et à leurs histoires. L’intrigue bien construite et les rebondissements inattendus ont maintenu mon intérêt tout au long de ma lecture. Je recommande vivement “Fleurs d’Oko” aux amateurs de fantasy en quête d’une aventure palpitante, de personnages attachants et d’un univers exotique.



Grâce à NetGalley et aux éditions Hachette, j’ai eu la chance de pouvoir découvrir ce fabuleux roman qui avait attiré mon attention en tant que finaliste du PLIB 2022. Un grand merci à eux pour cette opportunité !



#FleursdOko

#NetGalleyFrance
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Rozenn, tome 2

Après un premier tome plus qu'agréable et étonnant, ce second se révèle être encore meilleur ! Nous retrouvons les mêmes personnages qui m'avaient fait une très bonne impression, notamment les frères qui sont vraiment chouettes. Nos deux protagonistes sont géniaux, honnêtement je ne m'attendais pas à ce que la romance soit aussi réussie, et je me suis bien trompée. C'est une évolution réfléchie, des mots doux, un rapprochement, des preuves...J'adore. Et l'action qui s'y mêle : un régal. On est tenu en haleine, on ne s'ennuie pas et on est toujours en immersion. La plume est toujours aussi fluide et entraînante, je n'ai pas vu passer ces 500 pages.

Enfin bref : plein de bonnes choses qui font réellement de cette duologie une petite pépite !
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Rozenn, tome 1

C'est la première fantaisie orientale que je lis / écoute et j'ai été agréablement surprise! Au début, j'ai commencé ce tome sans trop en savoir. Je me suis dit qu'un peu de diversité me ferait du bien et donc je me suis lancé en écoute test sur audible. Je ne le regrette pas du tout! Elle m'a permise de m'évader face à une seconde lecture papier qui, elle, me met au bord de la panne de lecture ^^'.

Enfin soit, je vais commencer le tome 2 sans tarder maintenant!
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Que la mort soit douce

Je dévore chaque livre de Laetitia Danae. Je trouve qu’elle a une plume fluide et nous rentrons à chaque fois rapidement dans ses histoires.



Que la mort soit douce, est dans la même lignée. Nous commençons l’histoire par un entretien de Santa Muerte, puis nous re-basculons dans le monde normal et suivons la vie de Katell. Son enfance rapidement, son adolescence et nous nous arrêtons sur sa 17eme année. Katell a toujours vu les fantômes, elle vit avec eux, surtout celui de son petit frère. Mais Katell va mourir, et elle a le choix, mourir définitivement ou mourir et devenir une Santa Muerte. Evidemment tout ne se déroule pas comme prévu dans l’autre monde et un vaste complot se profile.



Je me suis lancée guider par la plume de l’autrice dans ce roman, on y voit dans la première partie du livre une Katell très humaine, sensible, empathique, gentille, discrète, timide. Dans la deuxième partie, elle est devenue une Santa Muerte et son comportement à changé, elle est devenue plus agressive, déterminée, obstinée, et désagréable, voir même des fois puérils. Elle m’a pas mal agacée, alors que dans la première partie, c’était un personnage agréable. On sent le changement d’atmosphère et son statut qu’elle accepte avec difficulté.



La trame de ce premier tome est assez classique et on devine où nous allons, mais cela ne m’a pas tant dérangée que cela, les éléments s’emboîtent parfaitement, les personnages intéressants et l’univers captivant. Cela m’a vraiment donné envie de me renseigner sur les Santa Muerte et toute la culture associée.



La dernière partie du livre m’a captivé et m’a tenue en haleine on sent le combat des différents peuples et castes qui habitent ce monde invisible aux yeux des humains et je suis vraiment curieuse de la suite !




Lien : https://aurenardlitteraire.w..
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Rozenn, tome 1

J'ai passé un bon moment. On embarque très rapidement dans le monde de Rozenn, les descriptions sont fines. Aucun problème pour s'imaginer ce monde magique et complexe.



Ayant vu bon nombre de critiques positives et ayant été happée par la couverture de ce livre, il me semblait évident que c'était une lecture à lire !

Même si dans l'ensemble j'ai trouvé la trame bonne, avec tous ces secrets bien gardés, ces complots et ces supercheries, je m'attendais à beaucoup plus de rebondissements et de fourberies. Je ne pas si c'est parce que les personnages sont enfermés dans ce ''palais'' qui rend l'histoire parfois redondante, mais pour moi, il manquait de l'action, des éléments pertubateurs.



J'ai beaucoup aimé le personnage de Rozenn, avec lequel j'ai retrouvé de grande ressemblance avec moi. Elle est têtue, sarcastique, à du caractère et ne souhaite pas perdre la face devant qui que ce soit. C'est un personnage complet.

Je dirais de même pour Cameron, qui a sûrement été un des personnages que j'ai le plus apprécié. Sa gentillesse et sa sincérité m'ont touchées.

Mention détestable pour la petite soeur de Odeleen et Rozenn. Imbue d'elle même, bête, complètement ravagée par ''l'amour'' quitte à vouloir une liaison avec tous les fils du sultan... et j'en passe. Elle a vraiment une araignée au plafond.



Dans l'ensemble c'est un bon livre, il est juste dommage d'avoir eu beaucoup trop d'attente de ma part.
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Rozenn, tome 2

Un deuxième tome addictif et plus sombre.

Il est temps pour Rozenn de libérer son peuple et de se débarrasser de son entrave.

L'intrigue est bien menée, Rozenn est une jeune femme intelligente et j'aime lorsqu'elle tient tête avec finesse.Il y a de l'action, une légère romance, le récit comporte des ingrédients intéressants tels que la différence de sang entre Djinn et Dagnir, la magie des artefacts, le pouvoir des Djinn, une ambiance orientale qui font de ce roman une très bonne lecture.
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Rozenn, tome 1

J'ai beaucoup aimé l'univers de ce 1er tome. Je l'ai trouvé plutôt original et bien exploité.



Evidemment, j'ai apprécié le caractère fort et rebelle de Rozenn et la complicité qu'elle a avec sa soeur Odeleen, même si elle est plus discrète. J'ai eu un peu plus de mal avec Daire qui est clairement une gamine capricieuse.



J'aurais voulu en savoir un peu plus sur les princes Dagnir.



La plume de l'auteure est fluide et je me suis laissée emportée par l'histoire pleine de magie et de secrets qui font froid dans le dos. J'ai hâte de lire la suite.
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Que la mort soit douce

Depuis la trilogie Lune Pourpre, Laëtitia Danae est devenue, pour moi, une autrice à suivre. Rozenn n'a fait que confirmer cela. Aussi, en attendant le tome 2 en poche, j'ai été ravie d'apprendre la sortie de cette nouvelle saga fin août ! Il était donc inévitable que je le lise malgré un prix un peu élevé...



Que la mort soit douce est un récit, cette fois, fantastique. On retrouve Katell, une jeune fille de notre monde qui peut voir les fantômes depuis toujours. Elle vivait une enfance plutôt paisible, jusqu'à la mort de son père. Finis les moments joyeux, sa mère ne lui porte pas vraiment d'intérêt, elle pense qu'elle est folle parce que Katell voit des fantômes. le plus souvent droguée aux médicaments, cette femme dépérit lentement. Elle a accueilli chez elle la cousine de Katell, Aurora, qui est une véritable peste ! Katell passe donc la plupart de son temps entre son seul ami, l'école et les brimades chez elle. Assez déprimant donc. Mais un jour, des phénomènes étranges se passent, elle voit des faucheurs. de plus en plus isolée et perdue, elle finit par mourir pour renaître en tant que Santa Muerte, sa véritable forme, une sorte de grande faucheuse qui donne la mort aux humains en faisant respecter l'équilibre entre la vie et la mort. S'en suivent alors des événements qui vont chambouler totalement cet équilibre : quelqu'un les manipule pour détruire la Villasanta de l'intérieur...



J'ai eu un peu de mal à entrer dans le livre, le début est un peu long bien qu'il permette de mieux connaître et apprécier Katell. Une fois devenue Santa Muerte, les choses deviennent beaucoup plus intéressantes !



L'autrice fait la part belle aux femmes. Ce sont elles qui dirigent l'organisation de la Villasanta, elle sont fortes et ne ménagent pas leurs efforts. Inspirées des mythes mexicains, les Santa Muerte ont le visage bariolé en fonction de leur puissance, et la couronne de fleurs sur leurs têtes note leur grade. Puissantes et rares, elles sont respectées et craintes par tous.



Si Katell paraît faible au début du roman, il n'en est rien par la suite. Dernière arrivée à la Villasanta, elle a plusieurs siècles de retard pour être au même niveau que ses soeurs. Ambitieuse, elle travaille alors plus que de raison pour surpasser ses soeurs. J'ai beaucoup aimé cette héroïne vénère, en compétition avec tout le monde, avec une petite dose de malchance qui la met dans des situations un peu absurdes.



On retrouve des thèmes récurrents aux œuvres de l'autrice, comme les personnages déracinés, obligés de tout quitter, une héroïne forte ou bien une organisation complexe et un complot politique. Vers le milieu, il m'a été impossible d'arrêter de lire. Les événements montent en intensité et s'enchaînent rapidement jusqu'à un final surprenant ! Mais je pense qu'on a encore rien vu, car il n'y a pas l'ombre d'un antagoniste pour l'instant.



Il me tarde tellement de lire la suite, ce final est si frustrant. J'ai beaucoup aimé ce premier tome qui promet une belle saga épique et original avec des personnages forts, attachants et un récit bien mené et haletant ! 🙂
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Que la mort soit douce

Ce nouveau roman de Laetitia Danae, je l’attendais impatiemment parce que j’ai adoré le diptyque consacré à Rozenn. Dès que j’ai pu le commander, je ne m’en suis pas privée et une fois de plus, je ne suis pas déçue par l’objet livre qui est superbe à tous points de vue : la couverture est très belle, et les illustrations qui parsèment le roman créent un leitmotiv intéressant.



Que la mort soit douce nous amène à suivre Katell, une jeune fille qui voit les fantômes depuis son plus jeune âge… ce qui lui a valu bien des déboires. Mais sa vie bascule du jour au lendemain, car un destin de Santa Muerte l’attend, et une chose est sûre, ce ne sera pas de tout repos non plus!



Cela a été un plaisir de retrouver la plume de Laetitia Danae : le récit est fluide et coule entre nos doigts sans que nous ne puissions cesser de lire. La lecture ne rencontre aucun obstacle, les chapitres sont relativement courts, rythmés et entretiennent l’appétit du lecteur. Les têtes de chapitre avec le dessin de Santa Muerte et les citations permettent aussi de nous interpeller sur le fonctionnement de Villasanta, sur ses règles ou sur les ressentis des différentes Santas. Chaque élément revêt un sens certain à un moment du livre, et il m’est arrivé de revenir en arrière pour relire une citation à la lumière d’événements récents et cela m’a permis à chaque fois de mieux en comprendre le sens. Toute la structure narrative permet donc de captiver : le début qui ressemble à une scène de tribunal, la bascule vers le passé et la vie de mortelle de Katell, les alternances entre passé et présent. L’ensemble est véritablement efficace et participe du plaisir de lire.



L’univers créé par l’autrice est saisissant. J’ai adoré la manière dont elle se saisit de choses classiques (les fantômes, les Vagabonds, les esprits frappeurs…) pour densifier l’ensemble avec toute une série d’éléments. Des démons nommés Orbs apparaissent donc et peuvent être capturés et apprivoisés, les Santas Muerte, semeuses de Mort, ont un pendant : les Semeurs de Vie ; des Ankous et des Faucheuses existent aussi, une hiérarchie est mise en place au sein de Villasanta et un classement les départage, le passage entre le monde des humains et celui des Santas Muerte se fait au moyen de Passeurs, des Vivants en lien étroit avec la mort… Ce sont autant d’éléments qui rendent cet univers tangible et crédible. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé que la manière de devenir une Santa Muerte soit expliquée : au lieu de le présenter comme un passage évident vers un rôle cruel, on nous le montre comme un destin rare et fragile, et les cas de conscience générés par cette nouvelle vie se profilent. Ainsi, en perdant leur statut de Vivantes, les élues au rôle de Santas ne perdent pas pour autant leur humanité. J’ai aimé cette dynamique à la fois féminine et humaine.



Katell est une héroïne touchante : adolescente rejetée pour sa différence, en souffrance aussi, elle ne s’épanouit pas vraiment dans sa nouvelle vie. Par contre, elle accepte son destin avec un courage certain et ne se décourage jamais face à l’adversité, c’est une tête brûlée qui nous fait sourire par son entêtement. Les rivalités entre elle et d’autres Santas sont intéressantes et pimentent le récit.



Si je dois émettre un petit bémol, je dirais que certains passages relèvent de choses un peu plus courantes : les rivalités entre cousines, l’une populaire et l’autre marginalisée ; le/la meilleur(e) ami(e) pour qui l’on a un béguin – que l’on admet ou non; le couple dans lequel s’engage la cousine de Katell une fois adulte ; l’identité des propriétaires de la maison où Katell devenue Santa Muerte va enquêter… ce sont des petits détails qui ne m’ont pas surprise, mais qui sont malgré tout efficaces et pertinents dans le récit. Cela ne dépare pas et finalement, surprise ou pas, ce n’est pas très grave car le plaisir de lire est bien là. D’ailleurs, le récit se termine sur un point de tension… et j’ai hâte d’en savoir plus.



Ainsi, Que la mort soit douce est un excellent récit de fantasy. Il y a exactement ce qu’il faut pour poser les bases d’un univers fabuleux sans nous lasser, tout en nous apportant la dose d’aventures et d’explications nécessaires pour nous entraîner dans une course poursuite avec la Mort. Un complot se dessine sans que nous ne puissions savoir qui tire les ficelles. Autant dire que cela donne envie d’avoir le tome 2! Ce roman est donc parfait : à lire sans modération!
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Rozenn, tome 1

Mon avis lecture : ce livre est parfait lorsque l’univers de « Mille et une nuits » et « Aladin » vous fascinent ! Les contes merveilleux, la magie, l’ambiance orientale, la noblesse, la luxure, et la beauté sont présents dans ce premier roman sans oublier la petite touche de rivalité, de méfiance et de complot qui va à la perfection dans ce genre de récit. Lorsque j’ai vu le mot « Djinn » dans le résumé, je m’attendais à voir des voleurs d’âmes sans scrupule qui plongent leurs victimes dans un état comateux afin de se nourrir de leur sang, des créatures tout a fait malfaisantes. Mais ce n’est pas ça que nous retrouvons dans ce livre, bien au contraire, ce sont des créatures mythiques aux multiples aspects et pouvoirs où tout se tient dans leur fluide magique. Des tapis volants, des guerriers aguerris, des goules aux apparences trompeuses etc… C’est vraiment un univers magique sans limite qui nous est offert et j’ai totalement adhéré au concept et adoré le découvrir ! Je suis d’ailleurs pressée de me procurer la suite en septembre ! Le seul petit bémol dans ce livre sont les erreurs de certains mots employés tels que « Il au lieu de Elle » ou encore « Et au lieu de Ou » et inversement ainsi que des tirés placés en plein milieu des mots qui n’en avaient pas besoin. Néanmoins ces petits détails ne m’empêcheront pas de continuer à découvrir la plume de cette auteure que je trouve somptueuse à tous les niveaux !
Lien : https://celinedhkroniqueuse...
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Rozenn, tome 1

Nous débutons dans le récit avec la fugue de trois sœurs vers l'inconnu et loin de l'environnement rassurant de la Bulle. Ces trois jeunes filles sont des descendantes de djinns intouchables. Leurs pouvoirs et le fluide qui circule dans leurs veines est convoité, jalousé par des castes qui recherchent pouvoir et magie. Nous allons donc les suivre dans leur périple et à la découverte d'un monde de complots, de manigances et autres petits arrangements avec la liberté. Ce que je retiens de ce livre...



...c'est qu'il frôle le coup de coeur en raison de sa non finitude que j'attendrais (bien malgré moi) avec patience et grande envie de retrouver les personnages que l'auteure a su nous attacher si ce n'est au corps, c'est au coeur, sans nulle entrave.
Lien : http://chrisbookine.blogspot..
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Rozenn, tome 1

Halala ce livre ! Que vous dire à part que cette lecture n'est que la troisième et que j'ai autant adoré que ma toute première découverte, sinon plus. Bien sûr, je savais ce qui allait se passer, néanmoins, ce premier tome est indubitablement un coup de coeur !



Rozenn, Daire et Odeleen sont des Djinns. Durant de longues années, leur peuple a souffert de la domination des dagnirs, leur ennemis de toujours. Même si l'esclavage a été aboli, la liberté n'est pas toujours acquise pour certains d'entre eux. Et si... Une alliance entre Dagnirs et Djinns permettait de tirer un trait sur un douloureux passé ?



En réalité, je pourrai très bien arrêter ma chronique ici. Pourquoi? Parce que je n'ai pas envie d'en dire trop, j'ai vraiment l'envie que vous découvriez ce roman par vous-mêmes. Mais bon... Je vais quand même vous en parler parce que... je ne peux pas m'en empêcher.



Alors que Rozenn vit dans la Bulle, la ville des derniers Djinns libres, elle surprend une conversation qu'elle n'aurait pas dû entendre et surtout qui va changer irrémédiablement sa vie. Les rois Dagnirs et Djinns on décidé d'unir les princes et princesses des deux tribus, afin de trouver un terrain d'entente. Une décision qui n'est clairement pas du goût de Rozenn, qui n'a pourtant pas son mot à dire.



La voilà, en compagnie de ses sœurs, transportée au royaume des Dagnirs, leurs plus grands ennemis. Là-bas, elles devront, au terme de rendez-vous, s'unir à l'un des trois princes, pour enfin trouver une paix entre ces deux peuples. Mais est-ce réellement possible? Et surtout, Rozenn va-t-elle de laisser faire ?



Vous n'imaginez pas à quel point j'ai envie de vous décortiquer de À à Z ce merveilleux roman. Cela ne m'arrive pas souvent, mais quand c'est le cas, vous pouvez être sûrs de découvrir ce roman les yeux fermés. Il y aurait tellement de choses à dire sur ce premier tome, mais j'ai aussi envie d'en dire le minimum, pour que vous compreniez par vous-mêmes la qualité et la plume extraordinaire que nous offre l'auteure. C'est une histoire atypique, avec des personnages hauts en couleurs et une intrigue qui tient en haleine du début à la fin.



Vous allez vous attacher à Rozenn, qui n'a pas la langue dans sa poche ; à Odeleen, sa grande sœur qui est la sagesse incarnée ; à Callum, le rustre en personne mais qui saura vous montrer à quel point il peut tout aussi bien être attachant. Et au contraire, vous allez vous agacer de Daire, la plus jeune des sœurs, qui est encore trop insouciante pour comprendre les réels tenants et aboutissants de ce "partenariat" ; de la mère des princes, qui mériterait des claques et aussi de vivre en pleine nature sans tout le faste avec lequel elle vit depuis des décennies ; son mari, qui est un manipulateur hors paire.



Laetitia Danaé manie les mots avec poésie et justesse. Pour avoir eu la chance de l'avoir suivie pendant l'écriture de ce premier tome, je peux vous confirmer qu'elle l'a écrit avec naturel. Que tout ce qu'elle nous montre s'est fait naturellement. C'est comme si elle avait été, le temps de l'écriture, Rozenn. Qu'elle avait elle-même vécu tout ce Je Rozenn a vu et découvert. Et je peux vous dire que ça rend le livre encore plus prenant. Ça ajoute une dimension particulière.​



​En résumé, et je crois que vous l'avez compris, je ne peux que vous conseiller ce livre, cette duologie qui vous fera voyager et découvrir un monde si peu d'écrit en littérature, ce qui la rend si unique en son genre. Avec une plume poétique et incisive, Laetitia Danaé nous transporte dans son univers si bien calculé, si bien mené et dont on garde un souvenir impérissable. Partez vous aussi à la rencontre de Rozenn et de son caractère impétueux mais tellement attachant ! Quant à moi, j'attends avec grande impatience le tome 2 !



SORTIE EN SEPTEMBRE 2018 !
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Fleurs d'Oko, tome 2

Un coup de coeur pour ce 2e tome ! Cela avait déjà été le cas avec le 1er et pourtant c’était mal parti au tout début. J’ai découvert cette histoire (mais je connaissais déjà l’autrice) grâce à @leplib dans sa 1re version mais il ne me tentait pas trop. Je ne suis pas super attirée par tout ce qui touche au continent africain mais comme il fallait le lire, j’ai tenté. J’ai lâché après le 1er chapitre parce que je sentais que ça n’allait pas mais je l’ai repris après et là ça été une très très belle surprise. Puis quand je l’ai redécouvert dans la nouvelle version de Hachette, ça été un coup de coeur ! Donc j’avais hâte de découvrir la suite.



J’étais bien attachée à Oko et les autres personnages, ça n’a fait que se renforcer avec ce tome. J’ai aussi beaucoup aimé en découvrir de nouveaux surtout Sounigé. Cette première partie à Merveille était très belle je trouve et porteuse de jolis messages. Entre temps Malaïka qui se retrouve sans Oko, a dû se débrouiller et c’est là qu’on voit son évolution. Par contre, j’ai été vraiment horrifié de découvrir ce qui se cachait derrière la belle apparence d’un personnage… Je vois trop le positif et donc je ne me rends jamais compte de la noirceur de certains personnages.



Les contes sont toujours un fil rouge dans cette histoire. Les chants des griottes, les croyances, les histoires racontées, … On ressent toute la culture africaine derrière, cela nous permet d’être encore plus ancré dans le roman. J’ai adoré toutes ces parties de l’histoire. Assez marrant quand on sait que c’est quelque chose qui ne m’attirait pas à la base. En tout cas, j’ai adoré tout ce que l’autrice en a fait.



L’histoire est prenante. On a envie de savoir si Oko va réussir à maitriser les 4 magies. En plus, après son passage à Merveille, beaucoup de choses ont changé. Je ne pensais pas qu’il y aurait autant de révélations dans la dernière partie en tout cas et puis je n’étais pas prête du tout. Les choses s’enchainent à un moment et ne vous fiez pas à l’air tout gentil et sage de @laetitiadanae, elle cache bien son jeu. J’ai fini l’histoire bouleversée et j’ai eu du mal à m’en remettre. J’avais la sensation d’être perdue mais je la trouve très sympa et ça change !
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Rozenn, tome 2

Suite et fin de l'histoire de Rozenn. Les deux tomes s'enchainent sans interruption et c'est un régal. Cetome est aussi captivant que le précédent. On suit les combats de Rozenn pour changer le destin des djinns mais aussi ses amours compliquées, sans jamais tomber dans la mièvrerie, ouf!. Tous les personnages sont intéressants et l'hitoire nous emporte. Une saga à dévorer sans attendre.
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Que la mort soit douce

Je lis de moins en moins d'urban fantasy parce que je n'en apprécie plus spécialement les codes et je dois avouer que sans la promotion numérique de l'op all star je n'aurais probablement pas laissé sa chance à ce livre, ce qui aurait été dommage car j'ai passé un bon moment.



Katell voit les fantômes depuis toujours. Quand elle arrive à ses dix-sept ans, elle meurt et devient une Santa Muerte... Hélas quelqu'un est bien décidé à foutre le bordel dans l'organisation bien huilée de la mort comme de la vie.



Le roman se divise en plusieurs parties où on apprend à connaître l'héroïne dans sa première vie puis au sein du monde des Santas. L'autrice réussit à créer un personnage intéressant ainsi qu'un univers à la fois classique et original. Elle exploite le folklore de la mort au sens large et se le réapproprie d'une manière efficace tout en préservant l'équilibre entre la narration à la première personne et l'intrigue.



Entre la première vie et la seconde le ton est assez différent mais la transition s'effectue sans soucis même si j'ai préféré la Katell du début. De nouveaux personnages arrivent ensuite, issus du monde des Santas et majoritairement féminines, qui sont aussi intéressantes et au sujet desquelles on a envie d'en savoir plus. Quand les ennuis arrivent, on se met à soupçonner tout le monde et si j'échaffaude des théories en lisant, alors c'est déjà gagné...



Les pages se tournent toutes seules, c'est un divertissement efficace qui fait le job et donne envie de découvrir le second tome, ce que je vais m'empresser de faire.
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Rozenn, tome 1

Rozenn, princesse djinn au caractère bien trempé, découvre le monde extérieur lorsque le sultan Dagnir, l'invite elle et ses sœurs à rencontrer ses fils en vue d'un mariage. Loin de la "Bulle", elle comprend que son peuple est loin d'être libre, contraint de céder son fluide pour un peu de sécurité. Magie et intrigues amoureuses sont au cœur de ce premier tome plein de rebondissements. Je me suis laissée prendre dans cette histoire riche en personnages et en mystères. Un très bon roman.
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Rozenn, tome 1

Honnêtement je suis extrêmement étonnée, et en bien !, pas cette lecture. En empruntant cette trilogie, je m'attendais à ne pas du tout adhérer à l'univers oriental, dont je suis déjà passée à côté pour "La Cité de Laiton". Mais honnêtement, non, au contraire je me suis plongée dedans. Par la suite, je n'avais pas compris que nous ferons face à trois frères et trois sœurs...Ce n'est pas intéressant lorsque chacune finit avec un frère. Mais encore là, ce n'est pas le cas et j'en suis ravie. Enfin, j'avais peur du triangle amoureux (peut-on dire un carré vu qu'il y a trois frères ??) et encore une fois, il faut d'ailleurs que je cesse d'avoir peur de cette trope, c'était réussi et pas du tout agaçant.

La plume est plus que qualitative et j'ai beaucoup aimé les petites en-têtes de chapitres, qui sont fort intéressantes.

L'héroïne est tout aussi réussie que le reste : douce mais tenace, fragile mais puissante. Elle allie de nombreuses qualités qui me plaisent et n'est pas tombée dans les clichés qui ne sont pas du tout agréables à lire.

Une duologie qui se révèle beaucoup plus prometteuse que prévu : je me plonge dans le second tome avec hâte !
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