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Critiques de Laura Berg (23)
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Marie Curie

Marrant ! Si on se contente du dessin, il y a de quoi être déçu au premier abord : du crayonné plutôt enfantin, des couleurs posées vite fait, des bulles écrites style manuscrit. Pourtant il se dégage à la lecture de cette bd un charme incontestable qui contraste avec son sujet parfois assez dur et le rend accessible même aux enfants. Marie se raconte, comme elle le ferait au cours d’une conférence.



J’ai dit « assez dur » car la première partie de la vie de Maria Sklodowska est loin d’être une sinécure. Elle vit dans une Pologne dominée par le grand voisin Russe qui cherche à effacer sa culture au profit de la sienne propre. Les Polonais fiers de leur pays ont développé une sorte de résistance passive, avec des écoles clandestines d’Histoire et de littérature polonaises. Cela se double d’un combat féministe avec des universités volantes où les femmes parviennent à un haut niveau d’éducation à condition de ne pas se faire prendre. Ce sentiment patriotique polonais m’avait déjà frappé chez Frédéric Chopin. Ajoutez à cela les épidémies qui se succèdent, vous avez un tableau de la vie difficile de Marie et sa famille.



Pourtant la description n’est ni amère ni particulièrement triste. La chaleur du foyer familial réchauffe tout. Marie passe plusieurs en tant que gouvernante chez des bourgeois aisés afin de payer à sa sœur des études de médecine en France. Sa sœur lui retourne l’ascenseur en facilitant sa propre installation à Paris.



Puis c’est la rencontre avec Pierre Curie et leur collaboration. A ma grande joie, la partie scientifique n’est pas négligée par la bd et entre dans le détail. Je me suis vu replongé dans la pièce « Les palmes de M. Schutz » de Jean-Noël Fenwick. C’est terriblement fascinant de voir ce que ces deux chercheurs arrivent à tirer des faibles moyens à leur disposition. Pierre Curie prend même des risques inconsidérés en testant sur lui-même une solution à base de radium.

J’ai beaucoup apprécié la cérémonie du prix Nobel et l’avertissement clamé par Pierre Curie lors de son discours : « On peut se demander si l’humanité a avantage à connaître les secrets de la nature, si elle est mûre pour en profiter ou si cette connaissance ne lui sera pas nuisible ». Ma réponse serait « les deux mon général » : la découverte de la radioactivité est un profit à court terme, et une épée de Damoclès au-dessus de l’existence de toute vie sur Terre à moyen terme.



Je ressors de cette biographie dessinée plein d’admiration pour cette femme qui a mérité dix fois sa place au Panthéon. Merci à petitsoleil de me l’avoir fait découvrir.

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Marie Curie

Un beau roman graphique sur Marie Curie.

L'originalité de cette BD au dessin simple est de commencer très tôt, et d'évoquer longuement l'enfance et l'éducation atypiques de la petite Maria, et sa jeunesse polonaise, bien avant qu'elle vienne en France et devienne Marie Curie.



Née dans un pays bien particulier, la Pologne sous influence russe, dans une famille éclairée de Varsovie, Maria connaîtra la joie de vivre dans une famille nombreuse, mais aussi la maladie et le deuil, car sa mère et ses sœurs sont atteintes de tuberculose.

Très vive et intelligente, cultivée, elle devra d'abord commencer sa vie professionnelle très modestement. Placée comme gouvernante et institutrice à domicile, au service d'une famille, elle peut aider financièrement sa sœur Bronia. Bronia qui devient médecin à Paris, et qui l'invite ensuite à la rejoindre en France ... Maria va devenir Marie Curie ...



Les naissances des filles, Irène et Eve, sont évoquées, ainsi que leur enfance . Comme beaucoup de mamans, Marie note avec plaisir et précision tout progrès de sa fille aînée ... Suit l'évocation de la brillante carrière scientifique du couple, les prix Nobel ... le deuil qui frappe Marie ...



Un livre qui donne envie d'en lire d'autres de la même collection "Grands destins de femmes"
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Marie Curie

Qu'est-ce que j'aime cette collection qui met des femmes fortes en lumière, des femmes de tout horizons , émancipées et à la destinée exceptionnelle ? Un concept génial pour faire connaissance avec les plus grandes femmes dans des domaines différents, le fait que ce soit en BD est très ludique et attirant. Ici on suit l'histoire de Marie Curie dès son enfance en Pologne jusqu'au destin que l'on connaît. Issue d'une famille nombreuses elle est au -dessus du lot et dotée d'une grande intelligence. On la verra grandir, évoluer et on prendra part à la naissance du couple légendaire qu'elle forma avec Pierre Curie, la naissance de ses deux filles et les recherches.



Un livre passionnant sur une femme passionnante qui n'est pas que scientifique elle est aussi profondément humaniste et c'est ce qui ressort dans toutes les BD de cette collection d'ailleurs , toutes les femmes évoquées sont avant tout humaines et humanistes. On s'aperçoit qu'avec son mari ils avaient confiance en la recherche et en ce qu'en feront les hommes., peut-être un peu trop idéalistes.



Elle peut être lue par des adolescents , il est essentiel qu'ils connaissent d'autres figures que celles plutôt affligeantes qu'on leur propose actuellement et puis au moment où l'on parle d'intégration et de patriotisme Marie Curie en est un très bel exemple.



VERDICT



Un livre à offrir à vos ados et à s'offrir . Superbe
Lien : https://revezlivres.wordpres..
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Milady la nuit

Paul et Cyril font la connaissance de Milady dans un bar à hôtesses. Le Champagne et les hommes défilent. Auprès de Paul et Cyril, deux amis, Milady semble trouver refuge et un semblant d'équilibre paraît s'établir entre eux. Difficile de se fondre dans la banalité lorsque sa vie est à la marge.

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Je retiens de cette lecture deux perceptions principales :



- une grande douceur liée à une fluidité du récit et au caractère des personnages alors que paradoxalement, ils n'ont pas grand-chose de lisse.

Une vision circulaire de toutes les relations qui existent entre tous les personnages. Malgré des trahisons, déceptions, le ton paraît velouté. Quoiqu'il y ait des drames, des déceptions ou trahisons, cette lecture reste "feutrée".



- une vision très cinématographique de tout ce que j'ai lu. J'avais un film sous les yeux du début à la fin. Les images, plans et scènes étaient sous mes yeux. Manifeste, dès le début de la lecture.



J'ai beaucoup aimé les rares phrases parsemées qui laissent présager une tournure dans les évènements.

La page 146 est la plus belle ; j'ai eu les larmes aux yeux en la lisant.



Vous l'avez compris. Une très belle lecture pour moi. ❤️❤️❤️❤️



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Marie Curie

Quand on évoque à Marie Curie on pense aux sciences, à l'émancipation des femmes et à la France. Son nom est attachée à ses deux prix Nobel de chimie et au fait qu'elle fut la première femme à entrer au Panthéon pour ses mérites.

Mais ce n'est pas le parti pris des auteurs de cette biographie en bande dessinée.



Laura Berg et Stéphane Soularue se sont associés pour raconter la jeunesse de Maria Sklodowska et le début de ses recherches, dans cette belle collection Destins de femmes des éditions Naïve.

Ils mettent en avant son attachement à la Pologne et son enfance à Varsovie, alors sous domination russe, à la fin du 19ème siècle. Elevée dans une famille unie et érudite, elle rêve de faire ses études à Paris après avoir travaillé comme gouvernante. Elle réalisera ce rêve en 1891 et rencontrera Pierre Curie et c'est à Paris que ses recherches aboutiront à la découverte de nouveaux métaux : le polonium puis le radium.

Le choix des auteurs est donc de présenter son enfance en Pologne et sa jeunesse en France. C'est une tranche de vie entre deux pays aimés et un homme avec qui elle va partager sa passion pour la chimie, avec qui elle aura deux filles, mais qui mourra prématurément.



J'ai trouvé très intéressant le fait que Laura Berg et Stéphane Soularue mettent un point d'honneur à raconter que la découverte de la radioactivité en tant que phénomène physique a été faite par deux humanistes.



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Milady la nuit

Paul et Cyril amis depuis le lycée échouent dans un bar à hôtesses où ils rencontrent Marie Hortense le jour Milady la nuit, Ils font très vite faire une sorte de ménage à trois, ou va-t-elle les entraîner ?



Cela ne commençait pas si mal, deux hommes qui rencontrent Milady pour une aventure a trois, mais le récit s'est enlisé.



Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, Paul et Cyril, on ne sait pas trop ce qu'ils veulent exactement ce qu'ils font, pour moi pas assez de profondeur, et vraiment pas assez développer, on survole leurs personnalités.



Quand a Milady, je l'aimais bien au début, mais on a l'impression qu'elle joue avec les deux autres, et puis on ne comprend pas tout.



Une chose que j'ai appréciée cependant, je ne peux pas le nier c'est la fin ce genre ce retournement de situation qui arrive enfin.



J'ai trouvé ce récit trop nébuleux, obscure et imprécis après probablement je suis passée à côté de cette lecture, je n'ai peut-être pas compris ou l'autrice as voulu en venir.



Je me suis aussi beaucoup ennuyée, j'avoue que j'ai failli l'abandonner, pour lire 172 pages, j'ai mis 4 jours, ceci prouve que ce livre m'as pas du tout plu.



Malheureusement, on ne peut pas tout aimer, il y a parfois des lectures cela ne passe pas, mais suis sûr que d'autres lecteurs et lectrices aimeront ce livre, simplement ce récit n'était pas fait pour moi.
Lien : https://www.nathlivres.fr/l/..
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Milady la nuit

Drôle de drame et drôle de dame ... 1 femme (Marie Hortense dite Milady) et deux hommes Paul et Cyril dont l'un des deux a une partie du corps brûlé et abîmé après avoir été coincé dans un incendie que les compères avaient allumé conjointement lorsqu'ils étaient plus jeunes.

Un roman étrange : l'impression d'être dans un film de Godard à mi chemin entre "A bout de souffle" et "Le mépris". Milady est une jeune femme perdue, comme Paul et Cyril toujours entre deux mensonges, deux magouilles, deux séductions. Comme le personnage de Milady de Winter, elle sera la femme fatale, mais aussi la femme trompée, la vénéneuse et finira de la même façon : morte jeune.

J'ai trouvé ce court texte, habité d'un style bien particulier, désenchanté et en même poétique. Merci à l'Editeur Serge Safran et à Babelio pour cet ovni littéraire.
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Milady la nuit

Les hôtesses de la nuit possèdent cette propension à faire fantasmer les mâles. Des créatures qui s’offrent aux paumes si affinités, mais dont le rôle vise à faire consommer une clientèle en la maintenant le plus longtemps possible dans des bars spécialisés. Lors d’une virée pas comme les autres, Cyril et Paul, deux copains de lycée, se retrouvent face à la séduisante Milady, alias Marie-Hortense le jour. Une vraie vamp ! Elle accepte de s’installer chez eux, profite du luxe qui lui est offert, trouve ses repères et se laisse séduire par l’un des garçons. Du moins, c’est ainsi que tous deux voient la situation. Puis, sans crier gare, elle se volatilise en emportant une partie de leurs avoirs. Pourquoi ? Ils décident de retrouver sa trace, afin d’obtenir des explications. Ils atterrissent en Bretagne, où elle vit avec Armand, un client fortuné. Sont-ils prêts à tout pardonner et à reprendre leur ménage à trois. Puis, le souhaite-t-elle ?
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Second portrait d'Irena

Darius est photographe. Son sujet principal est une jeune femme, Irena. Des photos d’elle, il en a des cartons complets depuis ses seize ans. Au début du livre, c’est encore elle qu’il photographie juste avant qu’elle ne quitte Paris pour retourner en Pologne.

Darius veut l’oublier, il fait le vide. Mais lorsqu’il doit retourner à Poznan quatorze ans plus tard pour la succession de Zagraw, un vieil ami de sa mère, il sait qu’il va retrouver le seul amour de sa vie, Irena.

Ces retrouvailles, il les craint autant qu’il les espère. Le premier contact avec son pays lui donne une impression de saleté, de froid.

" En quatorze ans, j’étais retourné trois fois en Pologne, et j’en gardais le même souvenir, vague, alcoolisé. L’odeur du brûlé dans les rues de Poznan, le crissement des tramways. La neige noire qui s’entasse dans le caniveau et le froid qui s’infiltre sous les portes, sous les vêtements."

Il retrouve sa famille et cette maison qui a gardé l’habitude d’être ouverte à tous, vestige de cette époque où il fallait remplir la maison pour éviter le réquisitionnent. En cette période de Noël, les gens y viennent pour faire la fête. Dans cette foule et ce flou, Darius ne voit pourtant qu’une seule personne, Irena. Toujours aussi belle,aussi libre, aussi désirable.

Il ne peut s’empêcher de serrer une nouvelle fois ce corps, la fixer encore sur la pellicule. Son image, il sait que c’est la seule chose qu’il pourra garder d’elle.

En photographe, l’auteur parvient aussi avec des mots à donner une aura au personnage d’Irena. Elle est à la fois sensuelle, attirante et vénéneuse.

L’ambiance extérieure de ce pays froid longtemps soumis aux interdictions du régime communiste et de cette maison chaleureuse et accueillante donnent un cadre intéressant à cette histoire d’amour manqué.

Tous les personnages principaux ( Darius et Irena) ou secondaires ( Haruko la locataire asiatique, Mikolaj l’oncle, Malgorza la mère ou le disparu Zagraw) ont une personnalité touchante avec à la fois une force de caractère et une certaine fragilité.

Avec des mots simples, l’auteur nous donne un très beau regard sur un amour, une famille, un pays que Darius a fui mais qu’il porte encore en son âme.
Lien : http://surlaroutedejostein.w..
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Milady la nuit

Deux hommes que tout sépare, malgré leur amitié qui date de très longtemps. Une femme qui appartient au monde de la nuit. Le décor est planté. Paul, en amoureux transi, est très attentionné. Tandis que Cyril ne s’embarrasse pas de protocole pour mettre la mystérieuse milady dans son lit. Trois personnages. Trois personnalités hautes en couleurs.



C’est l’histoire de trois personnes qui ont été brisées par la vie, qui tentent malgré tout de s’en sortir. Leur rencontre était plus qu’hypotétique. Le hasard de la vie. Chacun vit ses propres rêves, ses propres illusions bien qu’ils soient toujours ensemble. De quoi vivent-ils? Quels sont leurs projets? Eux-mêmes ne semblent pas le savoir. Ils sont en dilettante jusqu’à leur rencontre avec Armand. Leur vie bascule. Doucement mais sûrement. Comment en parler aux gendarmes? Comment leur dire que chacun s’est laissé bercer par ses illusions au point de n’avoir rien vu venir? Comment leur dire que la situation les dépasse?



Les faits sont superbement relatés. Le lecteur se laisse emporter dans la vie de chacun des personnages. Ces derniers ont un caractère bien affirmé. Le lecteur est emporté par toutes les émotions que fait naitre le récit. Au point d’être aussi perdus que les héros quand le sort s’acharnera à les briser. Une fois le roman refermé, l’on se prend à rêver à la suite pour les personnages. Seront-ils enfin maîtres de leur destin?
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Marie Curie

Coup de coeur pour les illustrations de cet album, crayonnées et colorées ! Je ne savais pas grand chose sur Marie Curie, et j'ai beaucoup aimé la découvrir ainsi. La BD va à l'essentiel. Les visages sont très expressifs, les planches, de vraies petites oeuvres d'art. Cela m'a vraiment donné envie de me pencher sur la collection « Grands Destins de Femmes », à laquelle elle appartient.
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Marie Curie

L’ensemble est intéressant, cohérent, facile d’accès, notamment par le dessin tout en légèreté et couleurs douces de Stéphane Soularue, qui donne des ailes à une biographie qui aurait pu être laborieuse.
Lien : http://www.bodoi.info/marie-..
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Marie Curie

Après Hannah Arendt et Maria Sibylla Merian, les éditions Naïve poursuivent la mise en avant et en couleur de la vie des grandes figures féminines historiques. Cette nouvelle sortie concerne donc Marie Curie.



Petite biographie rapide : née Maria Salomea Sklodowska à Varsovie le 7 novembre 1867. Elle grandit dans ce qui sera plus tard la Pologne mais fait encore à cette époque partie intégrante de l’empire russe. C’est donc sous le joug russe et la peur de la répression qu’elle reçoit l’éducation russe et parallèlement l’éducation polonaise grâce à des professeurs et des parents qui lui transmettront la fibre patriotique qui ne la quittera jamais et la volonté de s’émanciper par le savoir.



En 1891, elle rejoindra sa sœur à Paris pour poursuivre ses études de physique à la Sorbonne. En 1893 elle décroche sa licence mais hésite à rentrer en Pologne. En 1894 elle rencontre Pierre Curie qui la convainc de rester définitivement en France. Ils poursuivent ensemble leurs recherches et leur vie personnelle. La première sera couronnée d’un prix Nobel en 1911 (puis un deuxième, fait unique pour une femme ! et ce ne fut pas chose gagnée d’avance puisque pour le premier prix Nobel, c’est son mari Pierre qui a du écrire au Prix pour demander à ce que sa femme soit pleinement associée au prix qui lui était d’abord décerné individuellement) et la seconde par un mariage et deux naissances. Marie Curie mourra en 1934 des suites d’une leucémie consécutive aux nombreuses expositions aux radiations auxquelles Marie Curie a soumis son corps au cours de ses recherches.



Ce qui ressort de cette bande dessinée (et qu’on d’ailleurs voulu mettre en avant les auteurs, force est donc de constater leur pleine réussite) n’est pas le souhait de mettre en avant une figure féministe même si certains faits de vie auraient pu inciter les auteurs à le faire mais bien le côté profondément humaniste que Marie Curie partageait d’ailleurs avec son mari. Les auteurs reprennent d’ailleurs un extrait d’un discours de Pierre Curie au cours duquel il s’interroge sur l’utilisation de leurs découvertes mais se déclare pleinement confiant en l’homme qui saura en tirer le meilleur (la suite prouvera que l’homme est capable de tirer le meilleur comme le pire de toutes les situations).



Les auteurs soulignent aussi l’activisme de Marie Curie pendant la première guerre mondiale qui aura mis en place des services de radiologie mobiles, qui aura participé à la formation des médecins du front pour qui la radiologie n’était pas quelque chose de commun.



Marie Curie brille particulièrement pour son patriotisme (que ce soit vis-à-vis de son pays natal ou de son pays d’adoption), son enthousiasme, sa passion, son humanité et son humanisme, sa foi dans la recherche.



Une collection Naïve de grande tenue dont la qualité et l’intérêt ne se dément pas de parution en parution.


Lien : http://wp.me/p2X8E2-we
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Marie Curie

Une bande-dessinée très bien documentée et équilibrée qui nous fait découvrir une femme de sciences, certes, qui s’est toujours laissée porter par sa soif de découvertes jusqu’à être la grande scientifique que l’on connaît, mais on découvre également une Marie Curie, double patriote, mère et épouse hors pair.


Lien : http://blogleslecturesduchat..
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Marie Curie

Une BD à lire assurément et à mettre entre les mains de vos gamins, elle devrait trôner en bonne place dans tous les CDI et les bibliothèques.





lire la chronique sur le blog:
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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Milady la nuit

Laura Berg signe un roman à multiples embranchements, qui accumule les références et qui, fort vite, trouve sa vitesse de croisière. Faut-il être sincère lorsqu’on affirme aimer, la passion est-elle synonyme de raison ou de déraison ? Enfin, sans s’en rendre vraiment compte, la belle voleuse les entraine dans un trafic d’œuvres d’art. Bien mal acquis … La fin de leur histoire ne correspond pas forcément au dicton et n’est pas forcément celle attendue !
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Milady la nuit

Merci encore à l'opération masse critique pour ce livre que je n'aurai surement pas lu par un autre biais.

C'est un court roman qui met en scène trois personnages, un peu à la manière d'un triangle amoureux. Le début était plutôt prometteur, deux amis qui rencontre dans un bar à hôtesse la jeune Milady, personnage assez versatile et mystérieuse. Paul en tombe amoureux , mais d'un amour platonique, on se demande si il n’aime pas plutôt les hommes mais cela reste flou... comme bien d'autres choses dans ce roman. Cyril couche avec elle, et avec d'autres ... ils font ménages à trois , enfin à cela y ressemble...

C'est un peu le problème dans ce récit... aucune certitudes, l'auteur plonge le lecteur dans une atmosphère de Paris nocturne, il raconte les rendez-vous, les rencontres mais cela manque d'une accroche concrète... il y a comme un air désabusé, nostalgique ,un peu poétique qui imprègne tout le livre, mais pas vraiment d'histoire... c’est pas mal mais ça manque de substance et de quelque chose qui tient le lecteur en haleine.

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Marie Curie

Je connaissais déjà un peu plus la vie de Marie Curie, alors cette BD ne m'a pas apporté beaucoup de nouvelles connaissances. Néanmoins, j'ai passé un très bon moment de lecture. J'ai aimé la façon dont l'autrice relate le combat de Marie pour pouvoir faire des études supérieures, car c'était loin d'être gagné d'avance. J'approuve bien sûr l'honnêteté intellectuelle de son époux, qui au lieu de s'accaparer le prix Nobel, s'est battue pour que le travail de Marie soit reconnu à sa juste valeur. Cette soif d'apprendre, ce besoin d'en savoir toujours plus, a guidé Marie tout au long de sa vie, et cela au dépend de sa santé ! Scientifique, savante, épouse, mère, Marie Curie fut une femme accomplie, qui changea le cours de l'histoire par son intelligence vive et sa pugnacité.



Par ailleurs, dans cette BD, j'ai trouvé les dessins très justes, avec une espèce de sauvagerie et de naturel qui s'accorde bien au personnage. Décidément j'aime beaucoup ce format des éditions Naïve !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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La photo à petit pas

J'apprécie beaucoup les livres jeunesses car les informations sont expliquées de façon à être compréhensible et simple. C'est le cas ici également. On retrouve par conséquent, une grosse police d'écriture, beaucoup d'espace, une variation entre écriture normale et grasse, changement dans les couleurs de texte et des illustrations.



Un chapitre pour deux pages, alors les informations doivent être synthétiques et claires. Je trouve que Laura Berg a fait un bon choix d'informations pour une cible de lecteur à partir de 6 ans. Les dessins pleins d'innocence de Vincent Bergier sont totalement cohérent avec l'histoire racontée. J'adore les petits clins d'oeil au sujet. Par exemple, le dessin sur la couverture donne beaucoup d'informations sur les sujets qui vont être abordé. Sur les usages de la photographie, il y a les photos de scène de crimes sur le dessins. On peut voir un couteau, une arme à feu, une chaussure à talon, une chaussure de ville et une basket toute seule, une chaussette célibataire, des lunettes cassées, des traces de pas vers la fenêtre condamné... Que cela peut-il caché? Faut-il faire appel aux Experts? Mais n'utilisent-ils pas des appareils photos pour scènes de crimes et preuves?



J'ai même appris quelques petites choses comme le fait que Kodak a commercialisé ces premiers appareils au 19ème siècle. Comme quoi, il n'y a pas d'âge pour apprendre des choses.



Un livre assez sympathique aussi bien dans le fond que dans la forme qui devrait plaire aux enfants pour aiguiser leur curiosité. En plus, si la présentation leur plait, vous pourrez continuer la collection.
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Second portrait d'Irena

Histoire d'amour impossible qui se déroule à Paris puis en Pologne
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