Citations de Laura Trompette (297)
Ce qui me desespere avec les antiquités, c est qu' elles ont le même principal défaut que les mioches: elles fourrent constamment leur nez ou leurs doigts partout. Il faut qu'elles touchent, il faut qu' elles sentent, il faut qu' elles se mêlent de la vie des autres. Parce qu' elles, elles savent mieux, vous comprenez. Elles ont tout vu, tout vécu et tout appris.
Elle gémit. Elle me défait de mon boxer et saisit mon sexe d'une main humide.
Cette nuit, qui ne fait que commencer, nous promet déjà l'ivresse.
Elle a dit que j'avais raison, qu'elle ne devait être le pantin de personne, qu'elle ne devait plus espérer que quelqu'un tire des fils, même imaginaires. Elle ne veut plus être tiraillée entre celle qu'elle a été et celle qu'elle aimerait devenir : elle préfère agir.
Merci, sincèrement. C'est rare les gens qui font attention à la peine des autres.
Nous, le couple que nos amis appellent "idéal" sans avoir la moindre idée de son essence réel. Ils ne voient tous que les branches fleuries en été mais ne connaissent pas ce qui coule dans le tronc, de la cime au pivot.
- Ah te voila enfin , Alice . Tu a vu l'heure ? me jette mon frère
- Oh, arrete un peu. . . À t'entendre on dirait que j'ai fait la grasse matinée !
-Ben , il est 7h05 ! Avale ton petit déjeuner et rejoins-nous à l'étable , intervient mon père .
Ce qui me ronge c’est le train-train, dont je me sens esclave. Trois matinées de marché les mardis, mercredis et samedis, trois jours complets de travail à la ferme, un jour de repos dédié à mes activités, essentiellement virtuelles. Alors, pour lutter contre la routine et les vagues à l’âme, je m’autorise des pauses. Réconfort et dépaysement au programme.
On ne peut pas crier famine aux heures de repas et espérer un festin si on n’a pas contribué à remplir le réfrigérateur.
Il faut se tourner vers le soleil pour que l'ombre soit derrière
Mourir au cœur de la vie, avec délicatesse. Eteindre la douleur au moment opportun. Avoir le choix, le contrôle de l’interrupteur.
Tout le monde devrait mourir ainsi. Entourée d’amour, sous un ciel clément, dans un jardin, avec un petit singe qui traîne pas loin. Mourir au cœur de la vie, avec délicatesse. Éteindre la douleur au moment opportun. Avoir le choix, le contrôle de l’interrupteur.
Elle l'a appris, l'existence est mouvement ou contemplation. Et si le décor ne se prête à aucune évasion, c'est à l'intérieur de soi qu'il faut puiser les ressources. Si elle est impuissante face à une situation, elle doit mettre son énergie ailleurs. Bien sûr, parfois ou souvent, elle sombre. La spirale noire a le pouvoir de l'aspirer des heures ou des jours entiers. Et puis, elle se relève.
Le passé, que l'on doit traîner en soi, ne nous définit pas. Le déterminisme est l'argument des lâches.
L’impuissance est le pire des sentiments.
La tristesse, poussée à l’extrême, peut réveiller des choses que le corps garde en sommeil
PROLOGUE
IL EST 7HEURES EN TANZANIE.Le soleil levant jette sa lumière dorée sur les prairies humides et les troupeaux encadrés par de jeunes Maasaï.Les femmes sont coiffées des seaux encore vides et les écoliers bordent les routes. ( Page 13).
L'amour, en tout temps et en tout lieu, a toujours été une sève communicative. Il a un don pour- même par procuration- panser les plaies d'un cœur qui se croyait atrophié.
Au cœur des sujets de fond, une vérité demeure : l'ego de l'homme est incommensurable.
Toi tu me plais. Parce que tu es un ours, parce que tu es sauvage. Parce que tu te bats pour ce en quoi tu crois. Parce que tu ne ressembles à personne. Parce que soit tu n’aimes pas, soit tu aimes inconditionnellement.
S’ils n’apprennent pas à vivre en bonne intelligence ensemble, l’homme souffrira, et l’animal, progressivement, disparaîtra.