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Critiques de Laura Zuccheri (61)
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Tex : Romanzi a Fumetti. 16, Pearl

Pearl.

Pearl Hart, adolescente romantique douée au tir, quitte son Ontario natal pour tenter sa chance en Arizona mais seule sa beauté est monnayable dans le monde rude de l'Ouest. Elle décide de s'associer à un jeune homme, joueur et joli cœur, pour détrousser les diligences. Pearl déclenche les foudres de la loi et sa tête est mise à prix.

Autant l'avouer d'emblée, Mauro Boselli a raté son sujet et c'est rarissime chez ce scénariste chevronné. L'album est centré sur la jeune femme et sa vie est presque une non aventure. Les rangers sont relégués dans les marges du récit. Le dessin de Laura Zuccheri est lui aussi un peu fadouille. En multipliant les cases, elle émiette le récit et réduit une épopée en poses et en minauderies. L'album cartonné en couleur se lit mais il n'a pas la même saveur que d'habitude.
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Tex Color. T. 21, La gazza ladra

La pie voleuse.

La Nouvelle-Orléans et sa fête du Mardi-gras concentre toutes les excentricités. Ses chars géants décorés sont difficiles à manœuvrer. La foule en liesse avance masquée. Kit Willer, piégé par la "Pie voleuse", Lorelai Winter, une jeune et ravissante femme dénuée de tout scrupule, atteint la ville par le fleuve, bien décidé à solder les comptes. Son père, Tex Willer et son ami Kit Carson arrivent dans la cité francophone par la voie terrestre. Les rangers pistent un dangereux psychopathe, charmeur, dévaliseur et tueur à l'arme blanche. Possesseur d'un collier de grande valeur, l'assassin cherche à le négocier et il attire l'attention de la Pie voleuse. Tout ce petit monde doit fatalement entrer en collision.

Le Tex couleur propose une histoire complète plutôt bien affûtée, riche en action et en rebondissements. Dans une foule bariolée, débridée et travestie, les malfrats et les tueurs ont les coudées franches. Si Kit Willer est un chat, souple et rusé, son père vient clore la partition d'une main ferme et définitive. Lorelai est attachante et agaçante. Même piégée, son culot la sort de situations extrêmes. Laura Zuccheri a déjà eu les honneurs de la maison en dessinant le Tex Speciale grand format. Elle récidive pour le Tex bisannuel en couleur. Dans une écurie de mustangs alpha, virils dessinateurs musculeux, elle apporte une finesse dans son jeu de hachures et une touche de sensualité dans la délicatesse des visages qui font vibrer autrement le récit.
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Retour sur Belzagor, tome 2

Eddie revient sur la planète Belzagor qu'il a du quitter precipitamment aprés une catastrophe sur un barrage qui lui avait été confié. Il a du laisser sa femme et surtout ses illusions, Revenu pour conduire un coupe de chercheurs vers une mystérieuse céremonie de Renaissance des habitants de la planète, il y retrouve son ex femme qui s'est marié avec Kurtz, toxico et magouilleur, son ex chef qu'il avait dénoncé. Malgré des avis péremptoires sur les populations intelligentes qu'il juge mal et avec condescendance, il arrive à discuter avec certains d'entre eux, et c'est ainsi qu'il va pouvoir mener le Dorothy et Sam vers les rites promis non sans embarquer dans cette histoire son ex femme et Kurtz, personnage qui reste répugnant. Histoire plus profonde qu'il n'y parait, qui traite de ce qui fait qu'un être est considéré comme supérieur à l'animal, sur le fait qu'un homme, aussi buté soit il, peut changer et évoluer en bien ou en mal.

De la science fiction intelligente, allié à un graphisme un peu rigide mais parfaitement adapté.

A lire.

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Retour sur Belzagor, tome 1

💫 Ayant adoré la série "Les Mondes d'Aldébaran" de Léo, je me suis intéressée à ce diptyque de BD. J'ai adoré le graphisme qui est exotique, les illustrations sont magnifiques. Il s'agit d'une adaptation d'un chef-d'œuvre de la science-fiction et plus précisément de planet opéra "Les Profondeurs de la terre", de l'écrivain multi-primé Robert Silverberg.



💫 Consciente que le roman est certainement beaucoup plus riche au niveau du scénario, j'ai néanmoins adoré découvrir cette adaptation en BD. Elle traite de sujets très intéressants dont le racisme, la colonisation et la décolonisation, le mythe de la jeunesse éternelle et bien sûr de l'écologie.



💫 Nous commençons la découverte de cette BD avec l'arrivée de Edmund Gunderson, jeune homme de 21 ans, sur la terre de Holman. Il est envoyé par l'administration Terrienne comme nouvel adjoint du commandant Jeff Kurtz. Sa première mission consiste à récupérer le venin d'un Naggiar. C'est une substance qui régénère les tissus humains. Jeff Kurtz dit Kurtz le Cinglé qui n'est autre qu'un colon raciste, à l'habitude d'en boire pour se mettre en transe.



💫 Dix-huit années se sont écoulées et nous entrons au cœur de l'histoire. En effet, nous apprenons que la terre de Holman a été rendue aux autochtones et a repris son ancien nom, Belzagor. L' histoire se déroule donc dans une atmosphère post-colonial où les espèces se sont rapprochées pour vivre en harmonie. Il s'agit des Nildorors et des Sulidorors. Les Nildorors sont d'énormes pachydermes herbivores, pacifiques et très tolérants tandis que les Sulidorors sont des bipèdes rouges carnivores avec de longs bras démesurés.



💫 Lors de la décolonisation, l'ancien colonisateur, Edmund Gunderson avait donc dû quitter l'éxoplanète. Il est de retour après huit années d'absence avec ses nombreux préjugés d'époque sur les espèces locales, accompagné du couple de scientifique-biologiste Sam et Dorothy Wingate. Leur mission secrète et illégale est de rejoindre le pays des Brumes pour assister à un rituel... la cérémonie de la Renaissance.



💫 Edmund Gunderson va y retrouver son ancien amour, Seena Royce, qui est désormais mariée avec son ennemi, Kurtz.



💫 L'histoire est agrémentée de flash-back qui permet d'étoffer l'intrigue. Nous nous retrouvons plongés dans un monde inconnu peuplé de créatures aussi terrifiantes qu'intelligentes. J'ai adhéré totalement à l'univers de Robert Silverberg. Ce premier opus a attisé ma curiosité pour la suite de l'histoire.



💫 A suivre...



Mély 🪐
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Les épées de verre, tome 2 : Ilango

Dans un monde où le soleil s’éteint lentement, Yama et Miklos tentent de rassembler les quatre épées de verre qui devraient mettre fin au dérèglement climatique. Devenue une guerrière redoutable suite à l’apprentissage de l’art du combat que lui a délivré Miklos, Yama se sent fin prête à affronter Orland, le mercenaire à l’origine de la destruction de son village. Pour ce faire, la jeune femme et ses compagnons se rendent à la mégapole de Karelane, où Orland est devenu chef de la milice. Coincés dans les faubourg marécageux de la cité, au milieu d’une population de misérables venus chercher refuge aux abords de la ville, ils tentent de pénétrer à l’intérieur de la forteresse.



Avec Ilango, le duo 100% féminin, composé de Sylviane Corgiat (Lune d’ombre et Elias le maudit) au scénario et de Laura Zuccheri au dessin, poursuit cette saga qui puise dans les classiques du genre héroïc-fantasy. Les éléments qui composent la quête vengeresse de cette jeune héroïne, seule à pouvoir sauver le monde de l’apocalypse, sont certes assez convenus, mais les péripéties de cette fille au caractère bien trempé sont intéressantes à suivre et le contexte pré-apocalyptique du récit est parfaitement exploité.



Alors que des flashbacks réguliers pimentaient encore le tome précédent, ce deuxième volet se veut plus linéaire et prend tout son temps pour faire découvrir la ville de Keralane et lier les destins de Yama et Ilango. Proposant un monde toujours aussi cohérent, une intrigue tout à fait maîtrisée, des personnages très attachants et un bestiaire animalier digne des Mondes d’Aldébaran de Léo, le récit demeure captivant et est à nouveau pourvu d’une dernière vignette surprenante, qui offre des possibilités de développement intéressantes à l’intrigue.



Au niveau du graphisme, le travail de Laura Zuccheri demeure remarquable, surtout qu’elle signe ici sa première saga. Ce séjour dans la cité de Keralane permet également à l’artiste italienne de proposer des architectures fourmillantes de détails et de superbes vues de ce décor plus urbain, entouré de terres régulièrement inondées.



Bref, un traitement graphique somptueux et un scénario qui s’accompagne certes d’un sentiment de déjà-vu, mais qui séduit néanmoins de la première à la dernière page.
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Les épées de verre, tome 1 : Yama

Avec Sylviane Corgiat au scénario et Laura Zuccheri au dessin, cette nouvelle saga des Humanoïdes Associés est 100% féminine et c’est assez rare pour le souligner.



Le scénario puise dans les classiques du genre héroïc-fantasy et livre la quête de vengeance d’une jeune héroïne qui est la seule à pouvoir sauver le monde de l’apocalypse. Tout y est : la jeune fille qui veut venger la mort de ses parents, le maître qui lui apprend à se battre, l’épée légendaire aux pouvoirs surprenants digne d’Excalibur et un peuple opprimé par un tyran sans pitié. Alors oui, tous ces ingrédients sont assez convenus, mais les péripéties de Yama (l’héroïne qui donne son nom au titre de ce premier volet) sont intéressantes à suivre, la lecture est très fluide et l’intrigue parfaitement maitrisée. Les personnages sont très attachants, le bestiaire animalier est digne des mondes d’Aldébaran et les flashbacks qui lèvent le voile sur le passé de Miklos ajoutent beaucoup de piment au récit.



Mais il y a surtout le splendide graphisme de Laura Zuccheri. Le travail de l’artiste italienne est absolument remarquable, surtout qu’il s’agit ici de son premier ouvrage. Forza Italia !



Bref, un traitement graphique somptueux et un scénario, certes convenu, mais qui séduit de la première à la dernière page.

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Les épées de verre - Intégrale

Les épées de verre reflètent parfaitement le type d'histoire d'héroïc fantasy que j'aime bien lire. La particularité qui fait que cette série semble sortir du lot malgré un scénario assez banal est la qualité du dessin qui verse dans l'élégance. C'est purement époustouflant notamment au niveau des couleurs qui donnent de la profondeur aux décors et mettent en avant les personnages. Par exemple, nous savons que le visage est la partie la plus expressive du corps humain. La réussite de tout personnage se mesure à l'habileté déployée par la dessinatrice pour rendre le visage vivant. Or, en l'espèce, c'est un succès incontestable.



La puissance d'inspiration, le dessin dynamique et la fluidité de la mise en cases contribuent fortement à la réussite de cette série déjà très remarquée par les vrais bdphiles. Celle-ci semble apporter un souffle nouveau par son graphisme somptueux et ses cadrages audacieux. On espère juste que le scénario restera cohérent et montera peut-être d'un cran au prochain tome. Il y a des choses si prévisibles qui se profilent à l'horizon. Gageons que l'auteur nous réserve quelques surprises.



Le second tome confirme la bonne impression laissée dans le premier chapitre. On regrettera simplement un écart de parution de près de 2 ans ce qui est actuellement énorme pour suivre une histoire. Le récit se concentre autour d’une ville au pied d’un gigantesque marais. Il y a un changement complet d’ambiance après la forêt. Il est dommage que le méchant soit réellement très vilain alors qu’il a été jadis le meilleur ami du gentil de l’histoire. Ce n’est guère crédible. Un peu moins de manichéisme aurait été souhaitable. Cela aurait donné une certaine épaisseur au personnage. Pour le reste, il n’y a pas une réelle avancée de l’histoire mais cela demeure assez passionnant pour continuer l’aventure.



Le troisième tome ne tient pas toutes ses promesses quant à l'affrontement concernant notre héroïne avec celui qui a tué son père. A la fin de cet avant-dernier tome, on se retrouve avec deux épées sur quatre et le monde qui reste à sauver. Bref, on attend de voir ce que va donner le final. L'univers créé reste toujours d'une beauté époustouflante et le plaisir est toujours présent.



Le dernier tome nous entraîne dans un autre univers proche de la forêt ainsi que celui du monde des glaces. Il restait deux épées à trouver. L'histoire s'accélère. On voit apparaître le rival de Miklos dans les derniers rebondissements. Le visuel reste toujours de toute beauté avec des planches époustouflantes. Une mention spéciale également pour les couleurs. Le final sera un peu surprenant mais dans le bon sens du terme car c'est la hauteur de nos attentes. J'ai véritablement aimé cette saga d'héroïc fantasy.



Note Dessin: 4.5/5 - Note Scénario: 3.5/5 - Note Globale: 4/5
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Retour sur Belzagor, tome 1

J'ai franchement bien aimé ce retour sur Belzagor qui nous entraîne aux confis de la galaxie dans un monde ayant subi une décolonisation avec un anti-héros en quête de rédemption après une lourde faute commise que l'on ignore encore.



On retrouve la dessinatrice de l'excellente série "Les Epées de verre" ainsi que le scénariste de la série "Mille Visages" ou "Mandalay" qui m'avait bien plu. Je perçois une certaine maturité dans le graphisme mais également dans le récit. C'est une aventure qui se rapproche beaucoup des mondes d'Aldebaran de Léo grâce aux bestiaires. Il y a également un côté assez exotique qui assure un dépaysement garantie. Les auteurs ont véritablement bien assuré dans leur domaine respectif.



Les thèmes sont connus (préjugés raciaux, décolonisation, écologie...) mais c'est traité de manière assez efficace. Par ailleurs, il y a un déroulé des faits assez dynamique qui fait que l'on ne s'ennuie pas une seule minute dans cette faune et flore assez riche.



Je serai en tout cas le premier aviseur à décerner le 4 étoiles bien mérité et évidemment, cela n'engage que moi. Oui, c'est de la très bonne science-fiction adapté d'un chef d'oeuvre encore américain. On en redemande !



Suite au second tome



Mon impression première se confirme suite à un tome qui fait la part belle à un rite assez monstrueux dans tous les sens du terme. Cette fois-ci, on va réellement découvrir les secrets de cette planète avec ces deux races d'autochtones assez étranges. La science-fiction retrouve ses lettres de noblesse avec un récit plus intelligent qu'il n'y paraît sur fond de découverte d'un nouveau monde.
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Les épées de verre, tome 1 : Yama

Offre de lecture gratuite via BDFugue. Le graphisme de cette BD est sublime, j'ai eu parfois l'impression de voir un film d'animation avec les différents plans quand Yama court dans la forêt. Une BD fantasy avec un scénario classique mais si bien réalisé que le classique est mis de côté. J'ai été conquise par cette belle lecture et ai hâte de me trouver la suite dans les mois à venir :)
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Les épées de verre, tome 1 : Yama

Lu en ligne grâce à BD Fugue et son opération “Journal des Confinés”.

Un album de science-fiction médiévale qui est le premier d'une série de 4. Comme d'habitude, le premier tome sert à mettre en place l'époque, les personnages, l'intrigue et ne se termine que sur un point d'interrogation…

C'est plutôt bien dessiné, le scénario peine à se délier mais d'emblée l'héroïne ”Yama” est attachante. Caractère bien trempé elle fait penser à “Mulan” et n'aura de cesse que de venger la mort de son père et l'enlèvement de sa mère. On pensera aussi aux premiers tomes de la saga ”La Quête de l'oiseau du temps”, mais avec un dessin plus léger aux couleurs moins chargées. Jolie découverte pour un large public.
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Les épées de verre, tome 1 : Yama

Premier tome très réussi qui me donne envie de lire la suite.

L'histoire peut paraître classique de prime abord (une orpheline qui cherche à se venger) mais j'ai trouvé le thème écologique très intéressant et bien amené.



Et puis le graphisme est à tomber par terre ! Les personnages sont beaux _ Miklos et Orland sont des petits canons dignes d'un blockbusters américains _ et les décors fourmillent de détails.

Je me suis régalée !
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Retour sur Belzagor, tome 1

BD offerte à ma moitié pour son anniversaire par moi-même. Echec cuisant.



Je l'avais oubliée jusqu'à ce qu'elle s'en serve de tapis de souris pour le télétravail.



Pourquoi ce recyclage?

Mon épouse n'est pas une cause perdue pour la SF... elle sait l'apprécier surtout en BD. Exemple: Le style du Cycle de Cyann de Bourgeon.

Bref, disposant d'un choix limité ici, je me suis rabattu sur l'objet dénoncé un peu trop rapidement



Si vous prenez en référence l'absolu, ce n'est pas mauvais mais guère mieux.

On parle juste là du ventre mou de la production BD. Le dessin est correct, le scénar est habituel... les nénettes ont des beaux nénés et les sortent pleine case. Les mecs ont pas de nénés alors bon évidemment...

Y a un semblant de message politique, le racisme, l'impérialisme et blablabla mais ça vous empêchera pas de reprendre deux fois des pâtes.



C'est une BD qu' au pire tu empruntes à la Blibli municipale parce que si tu l'achètes tu la reliras pas ou alors t'en feras un tapis de
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Les épées de verre, tome 1 : Yama

Yama, vit heureuse avec ses parents jusqu'au jour où une épée de verre tombe du ciel et s'enfonce dans le rocher sacré de sa tribu. Son père, chef du village y voit un signe et essaie de convaincre les habitants qu'il est temps de se révolter contre Orland, guerrier sanguinaire qui pille leurs terres et viole leur femme. En vain ... Quand Orland réclame la femme du chef et que ce dernier refuse d'obéir, les villageois, par peur de représailles le tuent et livre ensuite la mère de Yama.

La fillette n'a plus qu'un seul choix : la fuite. Elle est recueillie par Miklos, un homme vivant reclus dans la forêt. Il lui apprend à se battre, afin qu'elle puisse assouvir sa vengeance en prenant l'épée et tuant Orland. le temps passe, Yama grandit.

Mais le soleil se meurt, les bouleversements climatiques en attestent. Il faut agir. Yama parvient à récupérer l'épée de verre ...

L'histoire est simple et plutôt classique. Le graphisme est délicat.

Très sympathique dans l'ensemble. J'ai envie de découvrir la suite des aventures de Yama et Miklos.



Challenge multi-auteures SFFF 2020
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Retour sur Belzagor, tome 2

Le second tome du diptyque « retour sur Belzagor » ne va pas me faire revoir à la hausse cette adaptation du roman de Silverberg « les profondeurs de la terre ». Au contraire, ce 2ème volet confirme la piètre opinion que j’ai de cette B.D. J’ai lu et adoré le roman de Silverberg que j’ai trouvé à la fois divertissant et intelligent, une belle variation sur le « cœur des ténèbres » de Conrad. Dans ce récit initiatique aux personnages parfaitement caractérisés l’aventure exotique ne prenait jamais le pas sur le propos fort et subtil. Je n’ai rien retrouvé de cela ici. Sans doute est-on plus susceptible d’apprécier cette B.D si on n’a pas lu « les profondeurs de la terre », ma vision est sans doute biaisée. Mais c’est comme ça, je n’ai pas pu m’empêcher de faire la comparaison avec le texte d’origine. Et ça n’est vraiment pas à l’avantage de ce diptyque B.D.

Ceci étant dit, je pense que ma mauvaise appréciation ne vient pas seulement de la comparaison avec le Silverberg. Le problème n’est pas vraiment que je n’ai pas reconnu les personnages, c’est plutôt qu’ils sont caractérisés sans finesse et manquent cruellement d’épaisseur. C’est particulièrement criant concernant le personnage de Gundersen dont on perçoit à peine l’arc transformationnel. Pour que l’évolution du personnage soit mieux traitée, il aurait fallu faire des choix narratifs plus pertinents. Plutôt que de s’appesantir sur les problèmes de couples des personnages, il aurait fallu mettre en avant la relation entre Gundersen et le Nildoror qui le porte lors de l’expédition. Ici, cet aspect est totalement expédié.



J’ai donc été très déçue par cette B.D. A partir d’un matériau en or, les auteurs proposent un récit dénué de toute profondeur, vidé de tout sens. Je vous conseille plutôt de lire le très beau roman de Silverberg ainsi que, évidemment, celui de Conrad qui est carrément obligatoire.

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Retour sur Belzagor, tome 1

Il y a quelques mois, j’ai lu « les profondeurs de la terre » de Silverberg que j’ai adoré. Savoir que ce roman avait été adapté en B.D a tout de suite éveillé ma curiosité. L’univers créé par Silverberg, si foisonnant, était propice à une belle mise en images. A l’issue de la lecture du 1er tome, je suis un peu dubitative.

L’aspect visuel n’est pas déplaisant, certaines images sont assez belles mais je n’ai pas retrouvé l’impression de luxuriance, parfois oppressante, ressentie lors de la lecture du roman. Mais ce qui me laisse le plus sur ma faim, c’est le scénario. Je n’ai pas vraiment retrouvé le récit de Silverberg dans ce 1er volet de « retour sur Belzagor ». Je n’ai pas reconnu les personnages, ni Gundersen, ni Kurtz, ni Seena ne correspondent à l’idée que j’avais gardé d’eux. Le récit m’a semblé dénué de propos, on perd ici la richesse du roman. Il m’a semblé lire un simple divertissement exotique, rien de plus, contrairement au roman de Silverberg qui développait un propos intéressant et humaniste derrière le planet opera. Je n’ai pas retrouvé l’aspect voyage initiatique du récit qui semble ici juste une suite de péripéties. D’ailleurs, alors que « les profondeurs de la terre » était un hommage assumé au « cœur des ténèbres » de Conrad, dans « retour sur Belzagor » je n’ai pas retrouvé ce cousinage avec le chef d’œuvre de Conrad. Ceci explique peut-être le manque de profondeur de ce 1er volet.



Je vais tout de même lire le second tome de ce diptyque mais je dois dire que pour le moment je trouve cette adaptation un peu faiblarde.



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Tex, tome 34 : Doc !

Doc !

Reprenant la légende de ‘Doc’ Holliday (1851-1887), dentiste catarrheux, joueur invétéré et pistoléro emporté, le talentueux scénariste Mauro Boselli introduit habilement l’intervention des rangers Tex Willer et Kit Carson dans l’histoire mythique de l’Ouest américain. La dessinatrice italienne Laura Zuccheri (née en 1971), davantage connue en France pour la série « Retour sur Belzagor », peintre et illustratrice hors pair, s’attelle avec aisance et fluidité à la lourde charge consistant à poursuivre la saga de Tex Willer sans mollir ni faillir. Au vu des 240 pages grand format du Tex Spécial, tant attendu chaque année par les aficionados, le pari est réussi.

Dans le village fantôme de Trail’s End, au Nouveau-Mexique, débarquent trois cowboys promptement expédiés ad patres malgré leurs airs de durs à cuire et de pistoléros aguerris. Le leader du trio, Harry Vaughn va être torturé à mort avec des instruments de dentiste par un mystérieux tortionnaire. Appelés en renfort par le shérif local, Tex Willer et Kit Carson relèvent les traces du carnage. Tex reconstitue à partir des indices le déroulement du drame qui semble accuser Doc Holliday, dentiste de profession qui a participé à la fusillade d'O.K. Corral en compagnie du marshal Wyatt Earp, à Tombstone, en Arizona où le gang des cowboys a été décimé. Se sachant sur la sellette, Doc Holliday prend la poudre d’escampette, délaissant son amante Kate Elder bien décidée à collaborer avec les rangers afin de retrouver Holliday en espérant l’innocenter et le sauver des griffes du gang des cowboys et d’un tireur d’élite infaillible armé d’une winchester longue portée.

La difficulté scénaristique consiste à mêler la fiction à la légende. En se focalisant sur Doc Holliday, les rangers se trouvent rejetés dans l’ombre du récit. Ce n’est que dans les soixante dernières pages quand Tex Willer, Kit Carson et Doc Holliday se rencontrent enfin que l’histoire prend totalement corps, entraînant les personnages dans un déroulement commun, recentré et explosif. La dessinatrice a parfaitement intégré le cahier des charges de la série, se permettant d’ajouter une charge sensuelle dans la représentation de Kate Elder, du trop rarement vu dans la série.
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Retour sur Belzagor, tome 2

J'ai bien aimé la conclusion de cette histoire même si certains points ne surprennent pas vraiment. Et en premier lieu, le quatuor amoureux formé de Gundie, des deux scientifiques et de Seena, tout cela au rythme du repenti du lieutenant, dont on découvre l'histoire et pourquoi il court tant après sa rédemption. On en apprend également plus sur cette cérémonie de la renaissance, et particulièrement, on assiste au rit de purge qui se révèle autre que ce qu'on pouvait imaginer.

J'ai par contre noter une qualité moindre des graphismes. Le travail de Laura Zuccheri est moins détaillé, plus brouillon, moins achevé, bref beaucoup moins beau et précis que dans le tome 1. Là où son coup de crayon m'avait séduit, ici il m'a presque déçu, au point de me demander si elle n'a pas bâclé ce tome 2... Côté décor, je ne retrouve pas cet exotisme qui m'avait tant plus et qui faisait la richesse et le charme du tome 1.

Mais finalement, je vais m'intéresser de près au roman de Robert Silverberg, Les profondeurs de la terre, dont cette bd est une adaptation.
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Retour sur Belzagor, tome 1

La première chose qui m'a agréablement surpris est la qualité des graphismes de Laura Zuccheri, qui m'ont rappelé le style de Léo. Les détails sont fascinants de justesse, et la diversité des décors, et des personnages, lui permet de créer un monde plein, cohérent et exotique. je ne sais si cela respecte ou non l'oeuvre originale, mais en soir les dessins se suffisant à eux mêmes.

Côté histoire, je ne sais non plus si elle reste fidèle ou non à l'oeuvre originale de Silverberg, que je ne connais pas, mais il semble qu'on soit dans une eouvre de sf colonialiste, puisqu'on y découvre une planète et ses indigènes ( un peu comme dans l'oeuvre de Léo ( je suis désolé pour la comparaison, c'est tout ce que j'ai en magasin!) mais contrairement à lui, l'accent n'est pas mis sur les dangers que représentent la planète. Au contraire, l'histoire s'accentue sur un certain rituel de la renaissance auquel un couple de scientifiques s'intéresse de près. Nous suivons donc les pas de Gundersen, un lieutenant ayant vécu des choses étranges avant leur arrivée. Le récit se resserre également sur un quatuor amoureux, qui permet à l'auteure graphique de s'en donner à coeur joie sur les scènes de nu, et qui doit apporter un plus à l'histoire, mais semble ici déjà s'enliser dans des sentiers rabattus mille fois.

Au final, pour moi cela fut une agréable lecture, je suis assez friand de tout cet exotisme qui se dégage et qui est ici superbement bien rendu par les graphismes, et j'attends donc de lire la suite et fin pour me faire un avis plus précis...
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Retour sur Belzagor, tome 2

Retour sur Belzagor est une bande dessinée adaptée du roman de Robert Silverberg « Les profondeurs de la terre » que j'ai lu l'année dernière.



Après avoir terminé ce deuxième tome, je me suis précipitée sur le roman pour le relire dans les grandes lignes. Je l'ai refermé soulagée : non, je n'ai pas avalé de venin de serpent à mon insu. Je n'ai pas souffert d'hallucinations!



J'ai déjà lu beaucoup de romans de Silverberg et il n'est pas avare de passages olé-olé mais ici c'était un peu exagéré et hors de propos (cela ne figure même pas dans le roman).



Les personnages de Kurtz et de Cullen ont été “fusionnés”, soit. Ce qui m'a le plus choquée c'est



Le coeur du roman c'est Gundersen et la découverte de la planète Holman (ou Belzagor), cette adaptation BD est trop axée sur les personnages secondaires.



En conclusion, si cette bande dessinée pouvait donner envie aux gens de lire le roman ce serait déjà pas mal. Pour ma part, je suis plutôt déçue.







Challenge BD 2019

Robert Silverberg : le club
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Retour sur Belzagor, tome 1

Retour sur Belzagor est une bande dessinée adaptée du roman de Robert Silverberg « Les profondeurs de la terre » que j’ai lu l’année dernière.



Je me suis sentie un peu perdue dans l’adaptation… mais peut-être une fois que j’aurai lu le deuxième tome que j’aurai une meilleure vue d’ensemble pour me faire une idée plus précise ?



C’est marrant, j’ai trouvé que Kurtz ressemblait à Silverberg jeune.



Sinon, j’aime beaucoup les graphismes qui montrent les paysages de la planète.



J’avais vraiment beaucoup aimé le personnage de Gundersen dans le roman, ici je n’ai pas eu l’impression de le retrouver.



A suivre…





Challenge BD 2019

Robert Silverberg : le club
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