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Citations de Lauren DeStefano (191)


Une fois le dîner enfin terminé, je reste alanguie sur mon lit, en chemise de nuit blanche, pendant que Deirdre masse mes pieds endoloris. Je suis trop épuisée pour lui dire d’arrêter, et c’est très relaxant. Elle est agenouillée à côté de moi, si légère qu’elle s’enfonce à peine dans mon édredon moelleux.
Je m’allonge sur le ventre, m’agrippant à un oreiller, et elle s’attaque à mes mollets ; c’est exactement ce qu’il me faut après toutes ces heures passées sur des talons hauts. Elle a également allumé des bougies, qui font flotter dans la chambre une odeur chaude de fleurs inconnues. Je suis si détendue que je laisse échapper ces paroles sans me soucier de l’effet produit :
— Alors, comment ça se passe, la nuit de noces ? Il nous fait défiler pour en choisir une ? Il nous assomme au gaz soporifique et nous fourre toutes les trois dans son lit ?
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Je laisse courir mon imagination, même si je sais que c'est une erreur. Il n'est pas de s'appesantir sur ce qu'on aura jamais. Le temps est trop précieux.
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Il n'y a rien là-dehors, Rhine. Pas de monde. Seulement de l'eau, emplie de choses mortes. Pourquoi essayer de remplir un espace vide?
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Les hommes mettront le prix pour voir ce qu'ils n'ont pas le droit de toucher.
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_ As-tu apporté son repas à Cecily? demandé-je alors qu'il dispose le plateau sur mes genoux.
Le fait que je reste clouée au lit limite les occasions de nous voir. Je ne peux pas l'accompagner quand il repart travailler, ou passer un moment avec lui au jardin.
_ Oui, marmonne-t-il. Elle m'a jeté un saucier à la tête.
_ Pas possible, dis-je en riant malgré moi.
_ Elle voulait ses pommes de terre frites, et non bouillies. Elle vise drôlement bien, pour quelqu'un dans son état.
Le ton ironique de la dernière phrase ne m'a pas échappé. Nous savons tous que Cecily n'a rien de la petite chose fragile que décrivent Linden et Vaughn.
_ Elle est d'une humeur charmante, poursuit-il.
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J’avais oublié à quel point le monde peut se montrer cruel. Chaotique et dangereux.
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L’existence dorée d’une épouse d’homme riche ne manque pas d’attrait ; j’en sais quelque chose. Pourtant, même Cecily, après en avoir rêvé toute son enfance, avait accusé le coup. Ce mariage avait un arrière-goût de désespoir, il donnait l’impression d’un rêve dont on n’arrivait pas à émerger. Le sentiment tenace que ma vie, aussi impeccable que les belles robes que Deirdre laissait sur mon divan, ne m’appartenait plus.
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La culpabilité forme une boule compacte qui vient me lester l’estomac.
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Je me rends compte à quel point j’avais besoin de vider mon sac au moment où les paroles sortent de ma bouche. Puis elles s’attardent, comme figées, et je suis prise d’une envie irrépressible de m’en éloigner. De laisser la réalité derrière moi. Car si je n’ai aucune prise sur cette réalité, je n’ai pas davantage envie de la regarder en face.
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Tu tiens tellement à voir mourir l’espèce humaine que dame Nature a exaucé ton souhait.
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L’amour est une chose naturelle. Même l’espèce humaine n’a plus rien de naturel. Nous sommes de pâles copies mourantes.
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Pour elle, ce manoir est une maison des rêves. Personne n’a le droit d’y souffrir. Tout doit demeurer parfait jusqu’à la fin des temps.
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Une partie de moi est prise de pitié pour lui, mais la haine qui m’habite est
plus forte encore. De la haine pour cette maison, pour les coups de feu qui hantent mes cauchemars. Pourquoi chercherais-je à le consoler ? Parce que j’ai la blondeur de sa défunte épouse ? Moi aussi, j’ai perdu des gens que j’aimais. Et qui se propose de me réconforter ?
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Même une première épouse, une favorite, est un article jetable.
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Sa verve ordinaire semble éteinte, et sa voix se perd comme un courant d’air. On croirait voir un oiseau sauvage qu’on a mis en cage, et qui constate sa captivité avec une telle stupeur que cet enfermement ne lui pèse pas tellement.
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L’automne a toujours été ma saison préférée. C’est l’heure où la nature brille de ses derniers feux, où l’on dirait que ses efforts ont été préservés pour ce finale grandiose.
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Mon ravisseur me serre contre lui, et je m’endors, bercée par le son de sa respiration.
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" - ' Vrai ' est un gros mot, ici. "
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" J'ai toujours été fascinée par l'océan, par le fait qu'en crevant sa surface, on tutoie l'éternité, et qu'il fait le tour du monde pour revenir à son point de départ "
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Oui, je veux être moi même. Rhine Ellery. Soeur, fille. Mais parfois c'est trop douleureux."
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