Lee Martin

Katie Mackey, 9 ans, ne rentre pas de la bibliothèque. La petite fille qui était partie rendre ses livres a disparu. Sa disparition sème le trouble dans la petite ville où elle vit, ce drame bouscule tout le monde que ce soit sa famille, son professeur ou encore les voisins, chacun est marqué par cet événement à sa façon. La vérité n'a jamais été faite sur cet événement d'un soir d'été et lorsque trente ans plus tard certains se décident à parler, le voile se lève peu à peu sur cette affaire. Manipulations et mensonges sont au cœur de cette terrible histoire sous forme de confession.



Attirée par la couverture, mais aussi par son résumé, Cet été là était aussi la découverte surprise de l'intensité de l'écriture de Lee Martin.



Qu'ils soient le frère de Katie, son professeur ou encore un des voisins, chacun va livrer une part de son histoire personnelle qui a eu lieu cet été-là. Chacun se livre au fil des chapitres, chaque chapitre est mené par la voix d'un personnage. Au sein d'une petite communauté de l'Indiana, ce drame a eu des répercussions sur bon nombre de vies.



Le lecteur est véritablement interpellé au début du livre, il est prévenu même. Mr Dees, une des voix principales de ce livre, annonce même un peu les choses. Accrochez-vous, le voile va être levé, mais ne sera pas sans nous écorcher au passage.



Tout au long de la lecture, on ressent un certain malaise. Malais dû aux personnages, on hésite entre les apprécier ou s'en méfier à chaque instant, malaise à propos des événements qui se déroulent, mais aussi malaise d'en savoir plus sur chacun d'eux. La multitude des personnages est assez déroutante au début, mais une fois qu'on situe bien chacun d'eux, on apprend à les connaître, mais surtout à connaître leur vrai visage, celui qu'il ne montre pas aux autres. Le lecteur lui sait tout d'eux.



L'auteur propose aussi une réflexion sur la nature humaine, sur la profondeur de ses sentiments, profondeur décuplée quand ceux-ci sont également cachés de tous. Ça nous saisit, ça nous perturbe même d'être face à cela. Une véritable noirceur de l'être humain est ainsi aussi exposée aux yeux du lecteur.



Lee Martin avec Cet été là propose un roman noir réussi et très bien construit ! Un livre qui perturbe du début à la fin, aussi bien par l'environnement de son histoire, que par ses personnages ou son intrigue. Le lecteur est partagé tout au fil des pages, on a eu peu l'impression que l'auteur se joue un peu de nous malgré le dénouement qu'on imagine hélas, mais on aime ça.



Même si j'ai été un peu déroutée au début par ce roman à multiples voix, je dois avouer que Lee Martin a réussi aussi bien à me dérouter, me déranger même un peu dans certaines situations, mais a surtout réussi à m'emmener dans son intrigue jusqu'à la fin. C'est un vrai roman noir qui saisit le lecteur dans son histoire et on ne le relâche qu'en le refermant après l'avoir lu d'une traite.



Cet été là de Lee Martin est disponible aux Éditions Sonatine.


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Superbe roman polyphonique



Mon avis :



La bonne idée de ce roman est la narration, polyphonique car il y a une alternance dans les récits des personnages, mais également temporelle puisque nous évoluons entre "Cet été là" et plusieurs décennies après. Et la crème de la crème, ce que j'aime absolument, le fait de briser le quatrième mur puisque les protagonistes s'adressent à nous. Comme si nous étions alors un enquêteur qui cherche à savoir ce qu'il s'est passé ce soir là. Cela permet une immersion instantanée.



L'auteur nous propose une psychologie implacable en nous impliquant, les personnages nous semblent plus familiers. Ils nous racontent et nous demandent de les croire. Lee Martin nous impose comme spectateur privilégié et confident.



Comme souvent dans le genre et en particulier chez Sonatine, le rythme est plutôt lent. Mais n'allez pas y voir un reproche, bien au contraire. Ce sont des récits à atmosphère, une certaine ambiance s'installe afin de mieux alourdir les sensations, l'angoisse de la révélation. Ce genre d'histoire se déguste pour en apprécier toute la substance.



Mais que s'est-il passé lors de ce fameux été ? Katie Mackey, 9 ans, a disparu alors qu'elle se rendait à la bibliothèque pour rendre ses livres. Seule sa bicyclette est retrouvée. Son frère se sent coupable, le professeur particulier cacherait-il quelques secrets honteux ? Les voisins sont soupçonnés parce qu'ils ont toujours été étranges, différents, miséreux et certainement envieux. Tout le monde semble coupable quand les souvenirs sont évoqués, qui ment et pourquoi ? Où se trouve donc la petite fille ?



Défi Lecture 2017, catégorie 80 : un livre écrit à la deuxième personne, où l'auteur s'adresse directement à nous.
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Un faits divers, des témoignages, des faits (connus ou reconstitués) et de fil en aiguille la vérité qui refait surface. J’aime beaucoup ce concept de roman choral qui permet au lecteur de jouer les apprentis journalistes (ou apprentis détectives selon ses ambitions). Une forme (et un fond) qui n’est pas sans me rappeler le roman Qui ? de Jacques Expert, construit sur le même principe et déjà publié par Sonatine.



La principale difficulté, pour l’auteur qui veut se lancer dans ce genre de roman, consiste à affecter un style distinct à chacun des intervenants afin que l’on puisse les identifier sans forcément avoir besoin de se référer au nom du chapitre. C’est malheureusement là que le bât blesse avec Cet Eté-Là, et ce sera certainement mon seul reproche, le style (efficace et concis) est trop uniforme, on a du mal à s’identifier aux personnages, un peu comme si c’était une seule et même personne qui nous relatait les événements…



Bon ça c’est fait. Une fois n’est pas coutume j’ai commencé par souligner le point négatif, sans doute parce que je tiens à tempérer mon reproche. En effet l’attribution d’un style propre à chaque intervenant eut été un plus plutôt qu’un point réellement négatif. Cela ne m’a nullement empêché de prendre beaucoup de plaisir à lire ce bouquin et de me sentir en totale immersion dans l’intrigue.



Les principaux intervenants sont au nombre de trois : M. Dees, un enseignant solitaire qui donnait des cours d’été à Katie, Gilley, le frère aîné de Katie et Clare, une veuve qui a par la suite épousé le principal suspect du crime.



Chacun se livre au lecteur, s’adressant directement à lui, comme s’il était dans votre salon, évoquant non seulement ses souvenirs mais aussi ses états d’âmes. A ce titre on peut souligner un gros travail de l’auteur sur la psychologie de ses personnages, ce qui vient en partie contrebalancer l’absence de style personnalisé.



L’intrigue est bien construite même si l’on ne peut pas vraiment dire que l’on ait le droit à d’énormes surprises au fil des révélations ; on supposait beaucoup sans toutefois avoir une idée précise du déroulement des événements. Ca n’en reste pas moins un récit addictif qui se lit quasiment d’une traite (malheureusement les obligations professionnelles et personnelles ne permettent pas toujours ce genre d’immersion intégrale).



Nul doute qu’au fil des pages vous serez projeté à Tower Hills dans les années 70, nul doute que vous aussi aurez envie de comprendre ce qui est arrivé à Katie…
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J’ai commencé ce roman les yeux fermés, comme c’est le cas pour tous les romans édités par Sonatine qui se retrouvent entre mes mains. Cet été-là nous fait revivre les instants qui ont précédé et suivi la mystérieuse disparition d’une petite fille de 9 ans dans les années 70.

Mon avis : Ce n’est pas une histoire qui m’a fait vibrer ou frissonner mais elle a le mérite d’être assez captivante. Il y a ce mystère de la disparition de Katie qu’il nous faut à tout prix comprendre et élucider. Tout le roman est construit sur les souvenirs des personnages et leur personnalité. On se rend vite compte que les apparences jouent un rôle important. Et alors on a encore plus envie de savoir ce qui est arrivé à Katie, on veut faire tomber les masques et comprendre qui dit la vérité et qui ment. C’est une narration très intéressante, l’alternance des narrateurs est bien amenée, on ne perd pas le fil.



Côté personnages, j’ai trouvé qu’on était plutôt bien servi. Ils sont crédibles dans leurs attitudes et leurs réactions. Marqués par leur statut social, leur passé, leurs pulsions secrètes, je les ai trouvés riches et complexes. Heureusement, l’alternance des points de vue permet justement de tous bien les cerner. On comprends la psychologie de chaque personnage quand il est amené à nous livrer ses souvenirs et états d’âme et, en miroir, on perçoit ce que les autres personnages pensent d’eux. Le personnage de Henry Dees, le professeur particulier de Katie est un délicieux rappel à Humbert Humbert dans Lolita. C’est de loin le personnage fort du livre. Celui autour de qui tout gravite et prend un sens.
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J'ai beaucoup aimé ce polar, un peu différent des autres. Une petite fille a disparu, que lui est-il arrivé? C'est petit à petit, à travers les ressentis des divers personnages, leurs secrets, leurs peurs, leurs culpabilités, que l'on va s'acheminer sur la résolution de cette disparition.

Ce livre est très bien écrit et nous fait partager les pensées les plus intimes des différents protagonistes.

Mais qui est réellement le coupable : celui qui a tué, celui qui sait qu'il aurait pu empêcher cette abomination, l'enchaînement des événements ? A vous d'y réfléchir et de vous faire votre opinion.

Retour de ma lecture « cet été-la » de Lee Martin aux @editions1018 premier roman thriller de l’auteur.

J’ai apprécié la façon dont il est écrit et raconte sous forme de témoignage. Qu’est devenue la petite Kathie 9 ans disparue un 5 juillet en ramenenant ses livres à la bibliothèque? Chaque personnage raconte ce qu’il s’est passé, ce qu’il sait de ce jour. J’ai aimé la façon dont l’auteur nous mène sur différentes pistes pour garder le suspense jusqu’au bout même si certains éléments sont devinés.

Par contre trop de longueurs pour moi et un manque de suspense et de rebondissements. Un peu trop d’ennui pour moi. Mais une lecture agréable cependant

Savez-vous ce qui s'est passé Cet été là? Alors que les plus jeunes laissaient leur entrain marquer les rues de la petite ville, les plus vieux baissaient leur rythme de vie sous les effets de le chaleur qui battait son plein à cette saison. Des années après, les esprits sont encore marqués par Cet été là. Ce n'est pas les températures qui ont marqué les habitants mais un drame impossible à oublier.



La disparition d'une petite fille.



Kathy Mackey est une petite fille de 9 ans qui mène une vie heureuse auprès de ses parents Junior et Pattie et de son grand frère Gilley. Alors qu'elle chevauchait son nouveau vélo pour aller rendre des livres à la bibliothèque, elle a disparue sans laisser de traces. Seul son vélo déraillé a été retrouvé non loin du lieu culturel.



Alors que dans un autre thriller, les voix des enquêteurs auraient pris la tête de l'histoire, Lee Martin a donné la parole aux habitants de la ville, au professeur de mathématiques de Kathy, son frère et à la femme du ( présumé ) coupable.



L'auteur a donné à son histoire un plan très large de la situation en détaillant l'environnement dans lequel vivait la victime, en dépeignant ses attitudes de petite fille pour resserrer petit à petit l'étau autour de la vérité.



Les différents témoignages livrent peu à peu la triste vérité sur le drame que constitue la disparition de Kathy. Quand les voix des narrateurs vont laisser les souvenirs affleurer à la surface, la cruelle réalité va alors exploser au grand jour, laissant les acteurs du drame à nu.



Une fois dépossédés de leur manteau de cachotteries et d'hypocrisie ( envers eux même et les autres ), il ne va rester des témoins qu'une coquille brute qui ne retient rien des émotions qu'ils cachaient savamment derrière leurs armures.



La disparition de la jeune Kathy va marquer les esprits des habitants, mais pour le lecteur elle n'est qu'un noyau dur autour duquel gravite une galerie de personnages on ne peut plus humain avec leurs qualités et leurs défauts qui (sur)vivent tant bien que mal selon les cartes qui leur ont été distribuées à leur début dans le monde.



Déroutante, cette lecture m'a tenue en haleine pendant quelques heures palpitantes. Je ne savais pas où voulait nous mener Lee Martin jusqu'à ce qu'il se décide à faire comprendre à ses lecteurs que le cœur de l'histoire n'est pas le drame mais ce que le commun des mortels est capable de faire dans certaines situations. Ce qui est difficile à admettre, c'est que cette révélation est presque plus révoltante que le mystère qui entoure Kathy.



Cet été là est un roman noir qui m'a fait sortir de ma zone de confort. J'ai progressé dans ma lecture à l'aveugle et j'ai trouvé ça plutôt appréciable même si ma préférence va aux thrillers où le mystère qui entoure une enquête ne cesse de s'épaissir avant un dénouement qui laisse ses lecteurs hors d'haleine.



Les surprises que nous réservent la littérature peuvent avoir bien des qualificatifs. Cette fois, elle a été déstabilisante...
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Cet-été là, ce roman noir polyphonique aux critiques les plus élogieuses !

Si je m'attendais à ça... Bouleversant !



"La bibliothèque est ouverte jusqu'à 19h" ce sont les derniers mots de Katie 9 ans.

Cet été-là elle ne rentrera pas.

Quatre voix. Gilley, Henry Dees, Raymond R et sa femme Clare.

Tous auront une part de responsabilité, en tout cas c'est ce qu'ils disent ou ce qu'ils pensent.

L'enquête est la grande absente de ce roman dramatique,

Les événements, et leurs rapports avec Katie sont racontés par 4 voix, avec un style assez narratif, et sans trop d'actions.

Et oui je vais oser le dire...quelques digressions qui pourront ennuyer certains mais qui ne m'ont en aucun cas gênée puisqu'elles auront malgré tout, toutes leur importance pour bien saisir la face sombre et la part d' introspection de ces quatre voix.

Je dirais même qu'elles ont été nécessaires pour l'intérêt grandissant que j'ai porté à l'histoire.

La culpabilité, la solitude, la confusion. Trois mots pour qualifier ce roman d'une grande intensité littéraire.

J'ai adoré ce roman où tout n'est ni noir ni blanc, la complexité des sentiments humains est très présente, comment juger et sur quoi se baser ?

Les apparences ne sont que....des apparences.



Je crois que c'est la première fois ou alors ca fait bien longtemps qu'un roman sur cette thématique ne m'avait pas autant achevée, et mis en pièces tout ce que j'avais pu ressentir et entrapercevoir.

J'ai douté, j'ai soupçonné, mais je n'ai pas vu venir ce dénouement ! Bouleversant ! Tant par la révélation que par la réflexion et la confusion des sentiments que cela engendre.

Cet-été là fera partie de ces histoires dramatiques les plus marquantes que j'ai eu à lire !
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Pour moi le coupable n’est pas le pauvre bougre qui a tout raté, bien évidemment. Un bon polar sur la manipulation et la lâcheté. Des secrets bien gardés, des choses que l’on tait dans cette toute petite ville où chacun s’évertue à paraitre conforme aux yeux des voisins. Très sympa de faire parler les individus chacun son tour, j’aime aussi quand M. Dees interpelle directement le lecteur. Une bonne histoire bien écrite.

Un bon thriller de plage et d’été. Assez frais par rapport aux thrillers glauques auxquels je suis habituée. Un roman qui change par son format polyphonique et sa multitude de personnages qui racontent un à un comment ils ont vécu Cet été-là et la disparition de la petite Katie Mackey.



Malheureusement, la recette n’a pas fonctionné sur moi. J’ai bien aimé le début du roman, la mise en place des personnages principaux et cette narration plutôt inhabituelle. Le suspense monte… et s’arrête. J’ai vu la fin venir trop tôt. Je suis allée jusqu’au bout pour confirmer mon intuition et pour voir où l’auteur voulait aller.



L’écriture est fluide, agréable. Il y a quelques détails qui augmentent le réalisme, des descriptions d’odeurs, de sons, de sensations.



Le cuir de sa ceinture et de son holster craquant tandis qu’il faisait un pas en arrière.

Je me suis vue dans cette petite ville des Etats-Unis des années 60 à chercher Katie et son vélo, dans la moiteur de l’été à suivre les témoignages des voisins, parents, proches de Katie, à découvrir la vérité de ce sombre été. Lentement par contre (et lassée quand le holster a craqué et grincé pour la 5eme fois dans le récit :D)



Résultat plutôt décevant mais une écriture agréable et rapide à lire.
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Cet été là est une plongée dans l'Amérique profonde, dans ces petites villes où tout le monde se connait, dans la lutte des classes.



Une petite fille de 9 ans qui disparait, un prof aux tendances condamnables pour beaucoup, un homme qui n'a jamais trouvé sa place et se shoote.



Cet été là est digne de Mystic River. J'y ai retrouvé la même ambiance.



Sous forme de témoignage, l'histoire nous est relatée, à chaud et avec le recul des ans, par des protagonistes qui ont tout vécu, rendant le tout crédible, au point que l’on croit à des faits réels.



A lire d'urgence.


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Années 70 : Katie, 9 ans, disparaît.



Trente ans après, quatre des protagonistes reviennent tour à tour sur le fameux soir et racontent. Mélancolie, solitude, amour et désir…Autant de raisons de voir ou de ne pas voir, de dire ou de ne pas dire la vérité.



Ce roman, axé sur la psychologie des êtres et leur complexité, nous met face à des personnages qui peuvent tous être coupable. Une atmosphère pesante et malsaine qui déroute autant qu’elle fascine.

Brillant !

Un roman noir. La noirceur des âmes de cette ville où chacun a quelque chose à cacher : des regrets, des remords, des fantasmes, des addictions et surtout la solitude.

Katie disparaît. Chacun raconte sa version des jours qui précédent et qui suivent cette disparition. La chaîne de la responsabilité des uns et des autres à un niveau plus ou moins grave. Et si ...

L'auteur analyse tellement finement chaque personnage qu'on finit par si ce n'est leur pardonner du moins les comprendre.

Un bon roman noir.

Il s'agit de la disparition d'une petite fille de 9 ans dans une petite ville américaine.

Que s'est-il passé ?

Y a t-il un ou plusieurs coupables ?

Ce roman nous rappelle que nous sommes responsables de que nous faisons mais aussi de ce que nous ne faisons pas, dans certaines circonstances ...

A conseiller …

Je suis un peu mitigée suite à le lecture de ce bouquin. Il s'agit un peu de mélange de genres, l'histoire en elle-même fait penser à un thriller mais le rythme du livre n'est pas vraiment haletant. L'histoire s'écoule calmement, l'écriture est plutôt raffinée.

Je ne dirais pas que j'ai passé un mauvais moment mais que je me suis un peu ennuyée parfois.

D'un autre côté, ce rythme nous permet de prendre le temps de capter l'atmosphère, la psychologie des personnages et les subtilités des récits.

Il faut également noter l'originalité de la forme, le fait de donner la parole à chacun des personnages. Cette approche est un peu déstabilisante au départ mais on entre rapidement dans le jeu.

L’auteur nous présente plusieurs points de vue d’un crime ayant eu lieu 30 ans auparavant. Un seul personnage s’adresse au lecteur : un professeur de mathématique. Ce personnage perturbe le lecteur, c’est lui qui nous raconte les événements mais peut-on lui faire confiance ? Est-ce qu’il nous dit toute la vérité sur le meurtre de Kathy et son implication ?

Ce qui est perturbant également dans cette lecture, c’est que l’auteur s’attarde réellement sur toutes les petites choses, les petits détails qui ont mené Kathy vers son tueur à ce moment précis. Chaque personnage se posant la fameuse question : Et si … ?

Le roman commence quelques heures avant l’événement et on va suivre les recherches et les différentes pistes. Le fait que le récit soit donné par différents personnages donne un côté un peu décousu à l’histoire, au temps de l’histoire. Mais on ne lâche jamais l’essentiel, ce qui réunit tous les protagonistes, la disparition de la jeune Kathy.

On se sent vraiment au coeur de cette petite ville en apparence sans histoire dans les années 70. Chaque personnage dévoile une part terriblement sombre à cause de ce drame. Ils sont bien nuancés et ne deviennent pas des personnages types de romans policiers.
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Dans une petite bourgade de l'Indiana les Mackey forment une petite famille vivant correctement, là où la pauvreté étreint bon nombre de personnes. Après être partie en vélo ramener des livres à la bibliothèque, la petite Katie disparaît laissant son vélo à la chaîne déraillée contre un réverbère. L'émotion s'empare de la communauté, qui met tout en œuvre pour la retrouver au plus vite. Mais la faune humaine habitant ce coin reculé recèle des individus cachant bien des secrets; la vérité pourra t'elle y éclore?

Ce roman, très addictif, s'intéresse aux âmes faibles, à ces choix que l'on fait ou que l'on s'abstient de faire, à l'aveuglement qui parfois est séduisant, confortable d'invoquer. Il y est aussi question d'amour et de ses diverses conjugaisons. Les personnages y sont bien décrits, la forme chorale, chapitre après chapitre, permettant de bien s'immerger dans la psychologie de chacun d'eux et d'être témoin de leurs états d'âme; c'est d'ailleurs un grand délice que de progressivement entrer dans la tête des personnages principaux, qui se trouvent, couche après couche, pelés comme des oignons. La forme qui adopte celle de la confession implique explicitement le lecteur qui s'en retrouve que plus émotionnellement lié, voir complice.

Le scénario manque d’originalité, et demande une différenciation que je n’ai pas retrouvée. Le démarrage est long, trop long. Les personnages sont sans empathie. La mère de la petite fille disparue n’a pratiquement aucune existence dans cette histoire alors que son rôle est central. Les alternances temporelles n’apportent aucun éclaircissement à l’enquête. Les dialogues restent grossiers, rendant la lecture confuse. L’écriture de Lee Martin est trop simple.

Je ne garderai pas en mémoire ce roman.
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Je ne dois pas être en veine ces temps-ci. Encore un roman que j'ai abandonné en cours de route...J'ai pourtant trouvé un début accrocheur, très accrocheur et puis les comportements des personnages m'ont fait me perdre. Alors, je le garde, pour une prochaine fois, pour une autre saison...

Suivant !

Aux États Unis, dans les années 70, Katie, une petite fille de 9 ans disparait. 30 ans plus tard, les proches de Katie reviennent sur les faits, dont Mr Dees qui est prêt à révéler toute la vérité à propos de la petite Katie.



Une couverture très belle et une quatrième de couverture qui donne très envie de découvrir le livre. J’aime beaucoup les thrillers psychologiques et il me tardait de découvrir celui-ci. Surtout quand j’ai vu le nombre de bonnes critiques qu’il avait.



Dès le début de l’histoire nous suivons plusieurs personnages. Tour à tour, ils parlent de Katie et racontent leurs versions de l’histoire. Au fur et à mesure que la lecture avance, nous découvrons la vérité et le véritable coupable.



L’histoire aurait pu être très intéressante, mais malheureusement je n’ai pas été convaincue par ma lecture. J’ai trouvé l’histoire vraiment très longue à démarrer, beaucoup trop de passages inutiles à mes yeux et j’ai eu énormément de mal à rentrer dans l’histoire. Je n’aime pas abandonner un livre, je l’ai donc lu jusqu’à la dernière page mais j’ai du me forcer pour le terminer.