Léon Tolstoï

J'ai été agréablement surprise au début de ma lecture car je m'attendais à un style d'écriture plus complexe. Cependant, le rythme est trop lent pour moi, il m'a été difficile de le finir. J'ai trouvé les passages sur l'agriculture et la politique russes trop longs.

Je me suis davantage attachée aux personnages secondaires que principaux. C'est quand même intéressant de découvrir la société russe d'autrefois et le rôle, la place de la femme.

En résumé, je suis contente de l'avoir découvert, pour ma culture, mais ce n'est pas vraiment mon style.

Je n'ai pas lu le livre à proprement dit mais je l'ai écouté. C'est une autre façon de vivre le livre que de l'écouter à condition qu'il soit bien conté. J'ai beaucoup aimé le style de Tolstoï, la période romantique dans toute sa splendeur. On s'attache à Anna et à Lévine. Deux destins opposés un tragique un autre dans la révélation.

J'ai été plongée dans leur univers et dans la Russie impériale du 19ème.

Un régal!

Fresque de la Russie de la fin du XIXe d'abord, vue à travers sa noblesse, tiraillée entre modernisme et tradition, entre volonté nouvelle de s'européiser et influence slavophile qui veut une Russie tournée vers elle et ses valeurs propres. Et c'est par les yeux de cette noblesse qu'on découvre la vie du peuple russe, composé encore par une écrasante majorité de paysans pauvres à la vie bien rustique, si loin des considérations philosophiques d'une élite qui croit ses convictions universelles.

Cela faisait longtemps que ce roman était dans la liste de mes livres à lire, c'est enfin chose faite.

Pas mécontente de l'avoir fini, d'autant qu'il m'a paru parfois un peu long.

Même si le personnage principal est Anna Karénine, j'ai apprécié de suivre l'histoire de Lévine, voire peut-être même préféré !!

J'ai trouvé certaines longueurs notamment sur les questions de politique et même philosophique et cela m'a perdu à plusieurs moments.

J'ai trouvé le personnage d'Anna assez impressionnant et je comprends l'engouement pour ce roman, même si pour moi ce n'est finalement pas à ce point.

Je viens de terminer Anna Karenine et mon dieu quel chef d'oeuvre ! Quelle merveille ! Je pense que c'est probablement le plus beau roman que j'aie jamais lu.



Tolstoï nous dévoile une compréhension et une analyse fine de la psychologie de l'humain et nous emporte dans son oeuvre magistrale avec des personnages auxquels on s'attache rapidement.



L'écriture est magnifique et aussi d'une incroyable modernité. Il faut quand même du temps pour lire cette œuvre de plus de mille pages mais je ne saurais que trop vous la conseiller tant elle est belle !

Tout à déjà été dit sur ce chef d’œuvre de la littérature russe.

Un gros livre qui peut faire un peu peur. Mais une fois que l'on y entre, on est happé par la vie de ces personnages qui nous font vivre cette Russie mythique. Tolstoï avec brio, nous dépeint ces personnages heureux et malheureux.

Au delà de la passion amoureuse entre Anna et le comte Wronsky, qui va être la trame principale de cette histoire, j'ai surtout aimé la description de la bonne société russe de l'époque.



Autres temps, autres moeurs, faisait pas bon être une femme en tout cas à la fin du 19ème siècle dans cette bonne société russe. Et certains des personnages parlent justement du droit des femmes dans ce roman fleuve. Çà fait froid dans le dos parfois...



J'avais adoré Guerre et Paix dans ma jeunesse, je referme ce livre avec bonheur également. La plume de Tolstoï m'a encore une fois embarquée loin, loin, de mes petites préoccupations.

Il y a tout dans Anna Karénine. Parce que Tolstoï réussit à parler de l'Absolu sans jamais le nommer, en le distillant derrière les lignes avec une finesse de colosse. À tel point qu'on se demande s'il l'a vraiment fait exprès, ou si le génie réside au final dans les creux qu'il laisse le lecteur combler.



Mention spéciale à la préface de Louis Pauwels, qui raconte comment Tolstoï s'est mis à détester son roman (et l'art en général) après sa fameuse crise mystique. Et comment, au crépuscule de sa vie, il répond à l'écrivain Elpatievsky qui lui donne son âge : "Quarante-huit ans ! Le meilleur moment !". Et après un long silence : "J'écrivais Anna Karénine."

Un classique, pour lequel ma petite critique paraîtra bien faible. Le titre me laissait supposer qu'il ne s'agissait que d'une histoire d'amour contrariée par les normes de l'époque. Le livre est toutefois bien plus profond. Les histoires s'entremêlent, et on y retrouve différents thèmes chers à Tolstoï : outre la condition féminine, le sort des paysans est largement abordé. Les personnages sont profonds et complexes, l'intrigue est bien construite et le roman est prenant.

Je dois reconnaître que j'ai une petite préférence pour la Guerre et la Paix, car la question de la guerre me tient plus à coeur que la vie des grandes familles de Saint Petersbourg, qui est également traité dans la Guerre et la Paix. Toutefois, les personnages sont décrits avec un grand réalisme, s'enferment dans des tourments terribles. Le triangle amoureux Vronski-Anna-Karénine est particulièrement bien rendu. Le personnage de Levine n'est pas dépourvu d'intérêt.

"Tout le monde ignore que pendant huit ans il a opprimé ma vie, qu'il a étouffé tout ce qui palpitait en moi, que pas une seule fois il ne s'est dit que j'étais une femme vivante et que j'avais besoin d'amour."

Ce roman m'a profondément marqué mais j'ignore encore à quel point.

C'est un bijou. ❤

J'ai lu Anna Karénine d'une traite ! Quelle merveille à tous les niveaux : sujet de l'histoire, personnages, écriture si magnifique de Tolstoï. Quel beau voyage dans l'espace et le temps, quelle puissance des mots. Encore un classique que je lirai et relirai, et inciterai à lire !

Moins "nunuche" que Madame Bovary, les deux héroines se rejoignent par le caractère fatal de leur passion amoureuse.

Pour continuer la comparaison, je dirais que l'analyse de Tolstoi sur le fonctionnement d'un couple est bien plus riche que celle de Flaubert, car le ménage "Anna et Alexis Karenine" n'est pas le seul mis en scène dans le récit.

De la même manière, ma balance penche aussi du côté de Anna Karenine pour ce qui est de la psychologie de l'épouse infidèle.

Reste la langue. Je ne suis pas à même de juger exactement de la qualité de celle de Tolstoi, mais pour moi les deux romans possèdent d'indéniables qualités littéraires.

Une oeuvre célèbre qui mérite largement son succès : l'histoire malheureuse d'une femme pourtant brillante et jolie, mais qui a le malheur de vivre dans une société étriquée qui enfermait les gens, et le sexe féminin en premier lieu, dans un carcan asphyxiant.

La plume est belle et Anna est terriblement attachante.

De la très bonne littérature, style vivant encore actuel (caractéristique de la littérature russe). A moins d'avoir l'âme résolument romantique, je trouve qu'à notre époque cette œuvre se perçoit davantage comme une étude socio-historique de l'aristocratie russe.

J'avoue que je me suis un peu lassé vers la fin.



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Que dire sur ce livre, si ce n'est qu'il est magnifique ? J'avais aimé l'histoire d'Emma Bovary, j'ai adoré celle d'Anna Karénine. La plume est plus qu'agréable, l'histoire passionnante. Ne vous inquiétez pas des 985 pages de récit, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde ! Un vrai chef d'oeuvre !

Splendide roman et douloureuse histoire que celle d’une femme éprise.

Tout a déjà été dit donc inutile d’en rajouter au risque d’être ennuyeuse.

C’est un magnifique livre classique de la littérature.

A lire absolument.

Merci à Tolstoï pour cette œuvre sublime.

Un roman d’un peu plus de 1000 pages, mais dont la lecture nous happe d’un bout à l’autre. Certes, la plupart des actions et rebondissements ne ressemblent en rien à un film d’action, mais la plume est belle et décrit avec beaucoup de soin la noblesse russe, ses mœurs, sa vision de l’amour ainsi que les paysages et villes de l’époque… L’intrigue existe, bien évidement, mais à mon sens, c’est la beauté du texte qui prime. La fin du chapitre 7 est particulièrement bien écrite et vous laissera sans doute sans voix.

Impossible pour moi de rentrer dans l'histoire.



C'est un pavé certes mais il y a surtout des longueurs interminables !



Plus de 100 pages avant que la fameuse Anna n'apparaisse dans le livre, c'est beaucoup trop. Jusque là, on a tout un tas d'informations sur divers personnages. On est noyé et la répétition des prénoms et noms de familles des personnages rendent la lecture beaucoup plus lourde.



Bref, un abandon pour moi.

Ce qui impressionne le plus, dans ce chef d’œuvre, ce n’est pas la maîtrise formelle, la sublime réalité des personnages, la peinture passionnante d’une société, la philosophie brillante qui s’en dégage.

Ce qui est fascinant, dans ce livre, c’est cette magie étrange qui continue de faire vivre les personnages dans nos pensées, dans nos rêves, dans notre âme, bien après qu’on en ait achevé la lecture. ´