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Critiques de Linda Olsson (48)
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L'enfant au bout de la plage

Marion vit en Nouvelle-Zélande. Elle vit seule, sur une plage après avoir exercé ses activités de médecin. Elle a tout quitté en Angleterre pour venir vivre là-bas après un mariage qui avait duré 9 ans et une espérance d'enfant qui ne s'est pas annoncé.

Elle rencontre un garçonnet maltraité, Ika. Elle le recueille mais pourra-t-elle arriver à le garder? Grâce au petit garçon, elle noue des liens avec son lointain voisin George.

Parallèlement et en italique, Marion nous livre son passé dramatique d'enfant, du temps où elle s'appelait Marianne et vivait à Stockholm.

En commençant le livre, j'ai eu peur d'avoir affaire à un récit descriptif et banal mais très vite, le ton a changé avec du suspense et de l'émotion dans le passé et dans le présent.

Pendant la lecture, j'ai pensé que pour apprécier, il fallait être attiré par la sensibilité enfantine , par la relation profonde qui peut unir un adulte à un enfant.

Ce ne sera sûrement pas le dernier livre que je lirai de Linda Olsson. Le style est très beau et doit beaucoup à la qualité de son traducteur ( Pierre Brévignon).
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Au premier chant du merle

Un roman qui aborde tout simplement le sujet de la solitude. Qu'elle soit volontaire ou dû à un handicap ou un accident de la vie, beaucoup de gens vivent une forme de solitude. Ils s'enferment chez eux ou dans un mutisme avec leurs douleurs et leurs souffrances.



Linda Olsson nous raconte ici la rencontre de trois solitaires, qui vont réapprendre à découvrir le bonheur tout simple d'être ensemble. Redécouvrir des choses simples, qui permettent le partage et d'ouvrir son attention à l'autre.

Une belle lecture pleine de poésie qui même si elle débute de façon un peu tristounette, gagne en optimisme et en sentiments heureux tout au long de la lecture. Une petite histoire, comme il y en a sûrement beaucoup autour de nous, sans que nous le sachions. Une lecture qui aborde le passé et ses blessures, mais aussi les sentiments simples mais tellement enrichissants. Une très jolie histoire, qui mérite d'être découverte.

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L'enfant au bout de la plage

Plage... le mot plage dans le titre....L'enfant au bout de la plage de Linda Olsson . Double découverte une auteure Linda Olssen suédoise de naissance, néozélandaise d'adoption et son roman original, émouvant et fort bien écrit.

Marion, Marianne, vit dans une maison isolée sur une plage non loin de Hamilton. Un jour alors qu'elle est en quête de bois flotté pour ses prochaines sculptures elle trouve un enfant allongé sur le sable. Petit à petit ils vont s'apprivoiser mutuellement .

Ce roman m' a beaucoup touché. Il nous parle avec empathie de tous ces enfants maltraités, traumatisés , de leur parcours vers l'âge adulte.

J'ai aimé le regard que l'auteure porte sur Ika et sur Marianne, les souvenirs vont faire resurgir les évènements sans à priori ni jugement.

Un roman puissant , un décor idyllique, publié aux éditions de l'Archipel .
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Astrid et Veronika

Astrid est septuagénaire, Veronika a trente ans. Elles pourraient être mère et fille, grand-mère et petite-fille. Elles s'apprivoisent le temps d'un printemps et d'un été. Chacune a vécu un drame, de ceux qui peuvent vous briser à tout jamais. Astrid s'est murée dans sa solitude, elle a construit sa prison plus sûrement que ceux qui lui ont volé sa vie ; elle en avait les clefs, elle ne les a pas utilisées : « Longtemps, j'ai trouvé un certain réconfort dans le fait de n'avoir rien ni personne. »

Pour elle, il semble tard pour redémarrer, mais Veronika a l'avenir devant elle, comme on dit. Grâce à leurs échanges pudiques et respectueux, ces deux femmes vont se réouvrir à la vie, à l'amour de soi et des autres... « Je n'ai jamais parlé à personne de cette nuit, dit-elle. Jamais. Et maintenant que j'entends mes propres paroles, je me rends compte qu'elles me racontent une histoire différente de celle que j'ai portée durant toutes ces années [...] si nous arrivons à trouver les mots, et à trouver quelqu'un à qui les dire, nous pouvons peut-être voir les choses autrement. Mais je n'avais pas les mots. Et je n'avais personne. »



L'auteur, Linda Olsson, est née à Stockholm en 1948. Elle a vécu en Suède jusqu'en 1990 avant de s'installer en Nouvelle-Zélande. De fait, on reconnaît bien la touche nordique dans ce joli roman doux, sage, simple et lent. Par son cadre : importance des saisons, des paysages, de la végétation, de l'intérieur douillet d'une maison l'hiver. Et par le style. Cette belle histoire nous parle avec finesse de deuil, de solitude, de haine, de résilience, et nous livre un beau message de courage et d'espoir : « Vivez, Veronika ! Prenez des risques ! C'est là tout le sens de la vie. Nous devons chacun chercher notre bonheur. Personne n'a jamais vécu notre vie, il n'y a pas de règles. Fiez-vous à votre instinct. » Je ne suis pas friande de ce genre de sentence dans les romans, mais sous la plume de Linda Olsson, je ne trouve pas ça gnangnan.
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Au premier chant du merle

Au premier chant du merle Otto sait que le printemps est là..Il l'attend chaque année, alors partager ce moment à nul autre pareil avec Elisabeth sa nouvelle voisine est un pur bonheur.

Otto a pris sous son aile Elias, un dessinateur hors pair, et si le désarroi d'Elisabeth la fait ressembler à un oiseau aux ailes brisées il met tout en oeuvre pour lui réapprendre à voler. Il n'y a pas d'âge pour enfin vivre ...

Linda Olsson sait elle aussi peindre, sa plume se prête à l'art délicat de créer des personnages aussi vrais que vrais. Je me suis attachée à ce trio . Otto n'est plus tout jeune mais qu'importe il se sent jeune et Elias a besoin de lui comme un fils a besoin d'un père. Elisabeth a peur , peur des autres, peur de recommencer à vivre...

Ce roman nous parle de solitude, de vies brisées mais surtout et encore d'amour, à donner, à recevoir, à partager.

J'ai avec beaucoup de plaisir retrouver la plume élégante de Linda Olsson, la sobriété de ses mots qui ne donnent que plus de force à ses propos.
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Astrid et Veronika

Deux femmes vont s'unir par leur passé respectif et pouvoir l'évoquer entre elles pour parvenir peu à peu à un équilibre intérieur.

Un livre fort par sa simplicité à toucher l'ultra-sensibilité des êtres dans ce qu'il y a de plus douloureux à vivre.

J'en garderai un souvenir impérissable.
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Astrid et Veronika

Des femmes blessées , qui par souffrance s'enferment dans la solitude... Que ce soit pas le Personnage d'Astrid ou celui de Véronika, la solitude, le manque d'aimer , est bien présent. Puis ces deux femmes, vont petit à petit renaitre, la fin sera l'aboutissement pour une et le nouveau départ pour l'autre.

Ce livre lu très rapidement, donne de l'espoir. L'amour ne se perd pas.
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Au premier chant du merle

Elisabeth a quelque chose de brisée en elle. Un chagrin tellement fort qu'elle se replie sur elle même, dans le noir de ce petit appartement de Stockholm. Elle ne sort pas, ne mange quasiment pas, et refuse de répondre à la sonnette. Pourtant un jour son voisin insiste et lui parle à travers la fente de la boite aux lettres. Ce sera le point de départ, ce sera cette voix anonyme qui fera peu à peu revenir l'espoir et tout simplement la vie dans le cœur d'Elisabeth.



Se livre va nous raconter la vie de trois solitaires qui font apprendre à se connaitre et à partager. Il y a Elisabeth, la femme aux ailes brisées qui ne veut plus ressentir l'espoir de peur de souffrir. Il y a Elias, artiste dyslexique qui rêve sa vie en peinture. Et Otto le libraire à la retraite qui regrette une vie dénuée de passion.

En lisant la 4e de couverture, on s'attend à une histoire un peu bisounours. Légère et rose. De celles qui sont belles et font sourire mais qui restent des bluettes superficielles. Le début en prenait la chemin. Et puis jai eu la surprise de découvrir autre chose. Il y a à travers les lignes des choses beaucoup plus profondes, des interrogations et des réflexions sur le sens de la vie. Nos personnages se posent beaucoup de questions : l'amour, l'amitié, l'espoir, le chagrin...

L'atmosphère reste toujours un peu suspendue, dans l'attente. Souvent triste mais avec une note d'espoir, comme si l'on savait que ça ne pouvait qu'aller mieux tout de même.

Au final c'est une belle atmosphère, un beau roman. Même si j'avoue que les questionnements philosophiques sur la vie ne me semblent appréciable qu' à petite dose, et que donc certains passages m'ont lassés.

J'ai été un peu surprise par la fin aussi. L'auteur lance des indices qu'elle ne termine pas; laissant aux lecteurs le soin de les interpréter. Pour en faire une fin ouverte? Pour que chaque lecteur comprenne ce qu'il veut. En fait je trouve ça agaçant! Par ce que du coup j'ai l'impression de ne pas savoir, qu'on nous laisse en plan avec nos incertitudes!! Comme si le livre n'était pas achevé...
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Astrid et Veronika

Veronika Bergman , une trentenaire, choisit de s'isoler quelque temps en Nouvelle Zélande pour écrire son livre tranquillement. Elle fait la connaissance de sa voisine Astrid Mattson, qu'au village tout le monde décrit comme froide et sauvage. Les deux femmes vont peu à peu s'échanger des confidences sur leurs vies. Astrid a perdu très tôt sa mère et a vécu avec un père qui abusait d'elle puis s'est mariée contre sa volonté avec Anders, un homme froid qui ne lui a pas témoigné d'amour. Elle a eu une petite fille Sara mais elle l'a étouffée pour des raisons inconnues. Son mari, en maison de retraite, décède et c'est un soulagement pour elle de dire adieu à cet homme qu'elle n'aimait pas. Veronika elle, était très amoureuse de James, un néo zélandais pour qui elle a tout quitté. Malheureusement celui ci s'est noyé en mer en faisant du surf et la jeune femme ne s'en est jamais remise. Les deux femmes se libèrent ainsi de leur passé et deviennent amies malgré leur différence d'âge. A la mort d'Astrid c'est Veronika qui hérite de la maison et de tous les souvenirs qui y sont attachés.

J'avais beaucoup aimé la couverture de ce roman et la 4ème de couverture m'avait touchée... j'attendais donc une belle surprise de ce livre mais j'avoue être restée sur ma faim. Je n'ai pas ressenti de fortes émotions à la lecture, même si les confidences échangées sont parfois très fortes, mystérieusement. J'ai été aussi dérangée par le récit de la mort du bébé pour des raisons que le lecteur ne connait pas. Dommage, ç'aurait pu être un vrai coup de coeur....
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Astrid et Veronika

Veronika, auteure, recherche le calme pour trouver l'inspiration. Elle se réfugie dans une maison retirée. Elle fera la connaissance de sa voisine, Astrid, une vieille dame solitaire, que les villageois appellent "la sorcière". Petit à petit, ces deux femmes font connaissances. Les souvenirs refont surface ...



J'ai repéré ce roman chez Ingrid et MyaRosa, puis je l'ai trouvé dans une foire aux livres, je n'ai donc pas pu résister. De plus, cette magnifique couverture ne pouvait me laisser indifférente !



Aux lecteurs et lectrices qui aiment l'action et que ça bouge dans tous les sens, passez votre chemin ! Car ici, le rythme est assez lent ! Mais ici, la lenteur n'est pas un problème, au contraire elle illustre à merveille l'ambiance de ce roman. La solitude et les souvenirs qui affluent sont bien mis en avant par un rythme assez lent, un style qui prend son temps pour laisser le lecteur s'imprégner de cette atmosphère.



Nous faisons la connaissance de deux personnages féminins très différents : une romancière de trente ans et une vieille ermite. Le destin fera qu'elles apprendront à se connaître, qu'elle se fréquenteront régulièrement au travers de balades ou de diners. Petit à petit, les moments de solitude se fissurent et les souvenirs remontent à la surface. Elle s'apprivoisent l'une et l'autre et elles en ressortiront forcément grandies.



Vous l'aurez compris, c'est un roman qui s'apprécie à sa juste valeur, un roman qui ne se dévore pas mais qui se lit petit à petit, comme les confidences dévoilées par les deux protagonistes. D'ailleurs, il y a de belles réflexions sur la vie et sur les choix parfois difficiles que nous devons prendre.



Bref, un joli roman sur la mémoire, la solitude et les souvenirs.


Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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Astrid et Veronika

Une romancière de trente ans, de retour dans son pays natal, se lie d'amitié avec une octogénaire vivant en quasi-ermite à l'orée d'un village suédois.

Douloureuse rencontre entre deux femmes qui au fil du temps vont se parler avec une inimaginable sincérité des drames de leurs vies respectives..
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Astrid et Veronika

Une jolie histoire d'amitié entre une jeune femme de trente ans et sa voisine Astrid âgée de quatre vingt ans... elles vont se découvrir et peu a peu se dévoiler leurs vies et leurs secrets. Beaucoup d'émotion et de ressenti dans ce livre. L'auteur nous plonge dans l'ambiance particulière de ce tout petit hameau de Suède isolé avec une nature un peu sauvage et des plaisirs simples partages par les deux femmes. C'est une lecture reposante, un peu triste toutefois...
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Astrid et Veronika

Veronika part s'installer dans une maison au fin fond de la campagne suédoise pendant l'hiver. Sa voisin est une vieille femme qu vit recluse et dont tout le monde lui dit de se méfier. Petit à petit, la jeune femme et la vieille femme vont se rencontrer, se parler, s'apprivoiser, se confier au fil des saisons, des rites de la nature. L'amitié va permettre à chacune de se délester de ses peines et de sa souffrance.

Un joli roman sur l'apprivoisement, celui de l'autre, celui de nos peurs, sur l'amitié, sur le temps qui passe, le passé que l'on désire enfouir et qui ne vous lâche pas.

Ce n'est pas un grand livre mais il est plein de délicatesse, de légèreté, de pudeur et il laisse son empreinte.
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Astrid et Veronika

Astrid et Veronika est un livre qui me laisse un sentiment étrange. J'ai eu l'impression de lire un livre...académique, sans vraiment d'âme ou de passion malgré ce que l'histoire nous raconte.



Astrid est une vieille femme qui vit seule dans une maison isolée, dans une région isolée de Suède. Arrive un jour, Veronika, sa nouvelle voisine venue de Nouvelle-Zélande, une jeune femme qui semble être venu ici dans le but de se retrouver. Toutes les deux ont vécu des événements qui brisent une vie mais ensemble, elles vont réussir à surmonter leur passé respectif.



Perso, je n'ai pas du tout accroché à l'histoire. Je n'ai pas aimé Astrid qui a eu une vie spéciale, certes, mais dont je n'accepte pas les actes... Veronika m'a plus touchée à la limite, mais là aussi, sans grande conviction...La fin du roman est évidente, dès le début je me suis attendue à quelque chose de ce goût là. Alors oui, l'amitié qui se lie entre ses deux femmes est belle mais je dois avoir un cœur qui se durcit avec le temps qui passe.

Personnellement, j'ai eu l'impression que l'auteur s'attachait plus aux descriptions de la nature et des évènements plutôt qu'aux sentiments et ses personnages eux-mêmes. Je ne sais pas trop comment l'expliquer mais du coup, pour moi, ça a enlevé l'âme des personnages et donc du roman. De plus, je pensais m'évader un peu dans un pays pour moi inconnu, mais là encore, bizarrement, je suis bien restée chez moi...



Enfin ceci n'est que mon avis et je vous invite à le lire par vous-même afin de vous faire votre propre idée !



Challenge ABC 2014/2015 15/26

Challenge Petits Plaisirs 2014/2015 4
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Au premier chant du merle

J'avais vu passer ce roman il y a quelques temps sur Babelio, et je l'avais noté en pense-bête. Et puis je l'ai trouvé la semaine dernière dans une foire aux livres et je me suis dit pourquoi pas.



Je ressors finalement mitigée de ma lecture. On s'attache aux personnages, mais il reste des zones d'ombres qui ne sont pas résolues et qui personnellement m'ont frustré.
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L'enfant au bout de la plage

Marion, la cinquantaine vit seule dans sa maison au bord de la plage, en Nouvelle-Zélande. Tous les jeudis, elle retrouve sur la plage, un petit garçon sauvage prénommé Ika. Petit à petit, ils s'apprivoisent l'un l'autre. Cela permet également à Marion de se souvenir du passé...



Après avoir apprécié "Astrid & Veronika" de la même auteure il y a peu, les éditions L'Archipel me proposent de découvrir son dernier roman : "L'enfant au bout de la plage". Je n'ai pas pu refusé et me voici embarqué dans le style si particulier de Linda Olsson.



Je dois dire que j'ai énormément apprécié cette lecture, bien plus que "Astrid & Veronika". Tout d'abord, le style est plus rythmé dans celui-ci. Cela est dû au différent retour entre présent et passé.

En effet, le présent nous montre la relation si particulière qui lie petit à petit Marion et Ika. Le passé lui, nous plonge dans les différents souvenirs de Marion, autrefois appelé Marianne. J'ai beaucoup aimé ces flash-back. Cela permet au lecteur de se donner une idée plus précise du personnage de Marion/Marianne. Il faut dire que sa vie n'a pas été de tout repos et qu'elle a du traverser de multiples épreuves. Peu à peu, le lecteur se construit une image bien précise de Marion/Marianne, grâce à ces courts souvenirs qu'elle nous laisse entrevoir.



Concernant Ika, nous apprenons à le connaitre à travers les yeux de Marion, mais aussi ceux de George, le voisin qui va beaucoup les aider. Ika est un garçon souffrant d'un leger autisme, qui ne se laisse pas facilement approcher et qui pourtant, va s'accrocher rapidement à Marion. On assiste à cette relation naissante si particulière qu'il n'y a que le style de Linda Olsson pour la mettre en place ! Rien de malsaint, rassurez-vous, mais une envie de bien faire et d'aider son prochain.



Tout est décrit en douceur et énormément de réflexions sur la vie, les souvenirs, le passé, nous sont données. On apprécie cette lecture que l'on déguste lentement, mais qui sans s'en rendre compte, vous font tourner les pages plus vite les unes que les autres. Un peu comme Marion et Ika, nous avançons dans la lecture, comme ils avancent dans la vie !

De plus, c'est un roman assez court (275 pages) donc n'oubliez pas de prendre le temps de savourer votre lecture !



Bref, un très beau roman à découvrir !!!


Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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Astrid et Veronika

Magnifique évocation de ces si rares amitiés d'un écart de 50 ans. Un roman du silence et de l'attention aux petits rien et des détails évocateurs qui font la vie. Peu à peu les deux femmes parlent de leurs vies et de tranches de vie qu'elles pensaient avoir oubliées. Une grande force et une sensibilité très belle. A conseiller.
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L'enfant au bout de la plage

Un livre très beau dans lequel tout se croise. Marianne/marion, quinquagénaire à l'enfance dramatique, un petit garçon présentant des signes autistiques, un homme bouleversé par la mort de sa femme. et pourtant , ces trois êtres arrivent , après un long processus, à vivre en osmose. Un livre plein d'espoir , très bien écrit, très bien traduit, plein de douceur dans son écriture malgré des descriptions difficiles. J'ai aimé la sagesse, l'extrême sensibilité de l'auteur, la profondeur de ses personnages, la ténacité qu'elle a dû déployer pour tant les façonner. Très subtilement, elle nous parle de la maltraitance, des violences conjugales, du deuil, des liens fraternels, du placement des enfants, de la difficulté d'être étranger sans verser une seule fois dans le pathos. Un livre qui , par ses descriptions détaillées et magnifiques, nous transporte tantôt dans en Suède tantôt dans Auckland.

Un auteur que j'ai envie de davantage connaître, une lecture que je recommande vivement
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Astrid et Veronika

Le roman se déroule essentiellement en Suède avec quelques passages en Nouvelle Zélande. Astrid, vieille dame solitaire et qualifiée de sorcière dans le voisinage vit recluse dans sa maison lorsqu'une jeune femme Veronika aménage pour un temps dans la maison d'en face.

Après quelques semaines d'observation, les deux femmes vont commencer à s’apprivoiser et sortir progressivement de leur silence. Au fil du roman, chacune va raconter les blessures de son passé et grâce à cette relation, reprendre goût à la vie.

Cela manque un peu de rythme mais ces longs échanges montrent la construction d'une belle amitié. J'ai trouvé la fin particulièrement réussie.

Cependant certains échanges m'ont dérangé, le mystère autour de la mort de la fille d'Astrid, la manière dont deux personnes aussi différentes vont se livrer qui me parait peu crédible. Cela dit c'est peut-être mon côté "ours" qui s'exprime !!

Lu dans le cadre du challenge multi- défis 2019 sur l'item : un roman avec deux prénoms dans le titre.
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Au premier chant du merle

Un livre qui m'a beaucoup plus pour son côté psychologique, les personnages sont attachants, on a envie de les serrer dans les bras et de discuter avec eux!

J'ai aussi aimé le suspens quant à Elizabeth et le pourquoi de son isolement.

Par contre, je n'ai pas apprécié la fin trop ouverte à mon goût.
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