Citations de Linwood Barclay (794)
Il lui sourit, mais ses yeux paraissaient éteints.
Le mariage n’est pas qu’une question d’amour. C’est important au début, mais au bout d’un moment, c’est le quotidien qu’il faut assumer.
Keisha sourit. Pas trop. Elle voila son sourire d’une pointe de tristesse.
Tu sais comme moi ce qui s'est sans doute passé, le rembarra Marcia. Il s'est soûlé, ou drogué, ou il s'est mis en ménage avec une salope quelque part, ou, très probablement, tout ça à la fois. (p.9)
Il ressemblait à un homme des cavernes essayant de comprendre comment prendre des photos avec un smartphone.
Alors que je regarde par la fenêtre au-dessus de l'évier , je vois deux voitures descendre de la colline et freiner brusquement dans un crissement de graviers .
Oh non ! s'exclame Charlene .Encore un de ces maudits rats des champs !
Elle désigne une petite souris grise qui court le long d'une plinthe .
Nicole a l'adresse. On l'a briefée. Elle a une photo. Grande, longs cheveux bruns. La cible sera là. Allison Fitch. Elle partage un appartement avec une amie, mais cette dernière travaille la journée. Allison travaille dans un bar la nuit et dort pendant la journée.
_ Votre frère vous fait confiance. C'est un atout. Les gens atteints de schizophrénie perdent souvent confiance en ceux qui leur sont le plus proches. Ils ont peur de tout le monde [...]
Au moment de quitter le centre commercial, je ne les ai toujours pas repérés. Mes paumes sont si moites qu'elles glissent sur le volant et je sens la transpiration couler sur mon front.Au feu rouge, je dois me décider : tourner à droite ou tourner à gauche.Un choix impossible !
C'était parfait. Au début. C'est si bien d'avoir un homme à la maison, de tendre le bras et de sentir quelqu'un dans le lit à ses côtés, de se bousculer dans la cuisine, de se pelotonner sur le canapé pour regarder la télé.
La question sous-jacente était ou elle avait dejeuné, si elle avait rejoint quelqu'un.
- Principalement j'ai été à la banque ou ici, repondit-elle. Ensuite, j'ai fait deux, trois courses après l'avoir vu, et j'ai pris la pizza sur le chemin du retour.
Je n'avais pas la tête au dîner.
Et s’il lui fallait un moment avant de trouver un travail honnête, elle pourrait toujours, temporairement – pas pour toujours, bien sûr –, dire la bonne aventure de temps à autre. Faire un thème astral.
Si elle se trouvait vraiment à court d’argent, aider quelqu’un à entrer en contact avec un cher disparu.
Ou même avec quelqu’un dont on serait sans nouvelles.
Dire aux gens ce qu’ils avaient envie d’entendre.
Leur donner de l’espoir.
Il faut bien qu’une fille gagne sa vie.
C’est de l’argent. L’argent c’est de l’argent. Tous les billets se ressemblent.
Quand on vivait avec elle, il ne fallait s’étonner de rien. Toutes sortes de gens bizarres passaient à la maison, pour s’entendre dire par Keisha qu’ils devaient quitter leurs boulots ou se marier, ou bien qu’elle essaie d’entrer en contact avec leurs chats morts afin qu’ils puissent leur dire bonjour par son truchement, pour eux, les foutaises qui lui passaient par la tête, c’était des paroles d’évangile. Et, de temps à autre, quand un gamin se faisait enlever, ou qu’un malade d’Alzheimer s’échappait de la maison de santé, des parents angoissés – du moins ceux qui gobaient les absurdités susmentionnées – demandaient conseil à Keisha.
Le mariage n’est pas qu’une question d’amour. C’est important au début, mais au bout d’un moment, c’est le quotidien qu’il faut assumer.
— Médium. Pour moi, c’est totalement bidon.
— Je me heurte très souvent à ce genre de réaction. Il serait peut-être préférable que je mette juste le mot « consultante », mais ce serait donner une représentation erronée du type de services que je fournis.
Les couvre-feux étaient faits pour être violés. Les privations de sortie n’avaient aucun effet quand vous pouviez ouvrir la fenêtre de votre chambre.
Quand on était une fille, il fallait bien gagner sa vie. Si rien ne se présentait bientôt, elle devrait refaire des ménages, et elle n’avait pas envie de se tamponner à nouveau ces riches garces de Darien, qui faisaient une attaque quand elles rentraient chez elles et trouvaient un Cheerio ramolli dans la bonde de l’évier.
Une bonne action ne reste jamais impunie.