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Citations de Liu Cixin (445)


Mon garçon rappelle-toi bien : la guerre exige la victoire, pas des héros.
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Vraiment une belle découverte.
Une fois passée le vocabulaire scientifique (qui peut nous perdre au début), l'univers inventé par l'auteur est vite compréhensible.
C'est toujours intéressant lorsque l'auteur rattache sa fiction à l'histoire, lorsqu'elle est ancrée dans une certaine réalité.

La fin du premier tome laisse songeur, j'ai passé la soirée à m'imaginer la présence de protons extraterrestres sur Terre tel qu'imaginé. Ça fait froid dans le dos.

Depuis quelques années, peut-être par fainéantise, je passe à côté des livres qui font l'objet d'une adaptation (sans jamais regarder l'adaptation en plus 😏).
Je me dis toujours que je pourrais découvrir l'histoire sans pour autant la lire et je finis par passer complètement à côté. Grâce à mon club de lecture et les bons conseils, j'ai peu découvrir cet univers.

J'ai hâte de poursuivre cette saga.
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C’est un match de rugby à l’échelle de l’univers. Les joueurs sont les trois soleils, et le ballon, c’est notre planète.
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En Chine, toutes les pensées libres et contestataires, après avoir pris leur envol, finissent toutes un jour ou l’autre par s’écraser sur le sol, car la gravité de la réalité est trop lourde.
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Frustrant, anti climatique au possible, l'ère de la supernova possède une mélancolie un peu abrupte et étrange à appréhender. L'action est suivie de loin, de très loin, et le lecteur peine à s'impliquer.
L'aspect scientifique est évidemment plus qu'intéressant mais il m'a réellement manqué un côté humain pour donner corps au roman et aux différentes implications lancées.

Dommage !
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Cette longue nuit a duré quarante-huit ans. La civilisation n 137 a été complètement décimée par le froid. Avant sa chute, cette civilisation avez atteint la période des Royaumes Combattants.
Mais les graines de la civilisation ont survécu et une nouvelle civilisation germera des ruines du monde si imprévisible des Trois Corps. Nous vous invitons à vous reconnecter dans le futur.
Avant de quitter le jeu, Wang Miao observa une dernière fois les trois étoiles volantes. Elles paraissaient s’entortiller les unes autour des autres, comme si elles entamaient dans les profondeurs de l’univers une danse aux secrets connus d’elles seules.
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— Pourquoi était-il nécessaire de venir en Orient pour construire un ordinateur ?

Von Neumann et Newton échangèrent un regard surpris :

— Un ordinateur ? Vous voulez dire une machine à calculer ? Est-ce qu’un tel outil existe ?

— Vous ne connaissez pas les ordinateurs ? Mais comment comptez-vous vous y prendre pour effectuer ce nombre incroyable de calculs ?

Von Neumann regarda Wang Miao les yeux écarquillés, comme s’il ne comprenait pas du tout sa question :

— Comment ? Mais avec des hommes bien sûr ! Dans ce monde, qui d’autre pourrait bien faire des calculs ?

— Mais vous avez dit à l’instant que même si vous arriviez à réunir tous les mathématiciens du monde, ils n’y parviendraient pas.

— C’est pourquoi nous ne ferons pas appel à des mathématiciens, mais à des gens du peuple ! À des travailleurs ordinaires ! Mais il nous en faut beaucoup, au moins trente millions ! Nous ferons des mathématiques en nous fondant sur la tactique militaire de la marée humaine !
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Si je suis aussi calme, c’est peut-être parce que je suis une femme, peut-être que je connais mieux qu’un homme la puissance de la vie. Quand une femme devient mère, elle voit sa vie se poursuivre avec ses enfants. Elle comprend que le dieu de la Mort n’est pas si terrible, qu’elle peut lui résister.
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Il n'éprouvait aucun intérêt pour les oeuvres mais l'admirait, elle, au milieu de cet univers artistique, de ces murs couverts de peintures à l'huile figurant des dieux grecs aux silhouettes harmonieuses, des anges et des vierges immaculées qui, comme lui, contemplaient depuis les quatre coins de la pièce la beauté de cette jeune femme. Elle était comme cette pyramide étincelante au centre de la cour qui avait fini par se fondre dans l'atmosphères artistique de son environnement et dont l'absence aurait inévitablement provoqué un manque. Luo Ji s'enivrait de cette vision onirique, laissant le temps s'égrener au ralenti.
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Quelle est ta saison préférée ?
- L'automne. - Pourquoi pas le printemps ?
- Le printemps... Trop de sentiments se bousculent. C'est éprouvant.
L'automne c'est très bien.
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- Alors la littérature est quelque chose d’obsessionnel ?
- C’était au moins le cas pour Shakespeare, Balzac ou Tolstoï. Les classiques qu’ils ont créés sont nés de leurs utérus mental. Mais les écrivains d’aujourd’hui ont perdu ce pouvoir de création, leurs esprits ne donnent plus naissance qu’à des fragments désagrégés, à des fœtus difformes dont les vies éphémères ne sont que des spasmes obscurs et irrationnels…..
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Sur l'image, il remarqua une ligne blanche qui, observée de plus près, se révéla en fait être une suite de chiffres : 1200:00:00 Une autre suite apparaissait sur la deuxième photo. 1199:49:33
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Il considérait que la révolution technologique était une maladie des sociétés humaines. Il comparait la prolifération des technologies à une propagation rapide de cellules cancéreuses causant l'extinction de tout nutriment organique, la destruction des organes, et en définitive la mort des organismes hôtes.
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P. 181
Ce qu'effleuraient ses mains fines ne semblait pas être des accessoires pour le thé mais quelque chose de beaucoup plus doux, de la soie, de la brume, ou bien ... du temps. Oui, elle caressait le temps, et dans ses mains celui-ci devenait souple, satiné. Il glissait avec la même lenteur que les volutes de nuages au milieu des bosquets de bambous.
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Si l’on se penchait sur le passé récent, la découverte de l’état de forêt sombre de l’Univers avait représenté un choc terrible pour toutes les religions et en particulier le christianisme … quand ils prirent connaissance de l’existence de la civilisation trisolarienne, les chrétiens comprirent aussitôt qu’il n’y avait jamais eu de place pour eux dans le jardin de l’Eden, car pas une seule fois ils n’avaient été mentionnés dans la Genèse. … Tout à coup les gens prirent conscience que coexistaient au sein de l’Univers un nombre incroyable de communautés intelligentes. Et si chaque civilisation avait son Adam et son Eve, la population du jardin d’éden serait à peu près aussi nombreuse que la population de la terre.
Mais pendant les calamités de la Grande Migration, on avait assisté à la renaissance des religions. … Lors de ces crises, les fidèles avaient prié en masse, et c’était leurs prières qui selon eux, leur avait finalement accordé le salut divin, bien que les croyants débattent encore du rôle joué par Dieu dans toute cette affaire.
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L'assaut de l'Union rouge contre le quartier général de la brigade du 28 Avril durait déjà depuis deux jours. Tout autour de l'édifice, les drapeaux de la brigade claquaient au vent, telles des torches attendant d'être ravivées. (p. 9)
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"Le vide n'est pas le néant, le vide est une forme d'existence. Tu dois te remplir de cette existence du vide."
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L’ultime métamorphose de toute civilisation intelligente consiste à devenir aussi grande que ses pensées. (p. 927)
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Mes enfants, votre aïeul doit-il vraiment vous envoyer dans un lieu où la nuit est éternelle ?
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L’humanité ne saurait jamais atteindre une véritable conscience morale, de la même manière que l’homme ne pouvait s’élever du sol en tirant sur ses propres cheveux….
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Normandie : 1870

"Pendant plusieurs jours de suite des lambeaux d’armée en déroute avaient traversé la ville. Ce n’était point de la troupe, mais des hordes débandées. Les hommes avaient la barbe longue et sale, des uniformes en guenilles, et ils avançaient d’une allure molle, sans drapeau, sans régiment. […] Les Prussiens allaient entrer dans Rouen, disait-on." [...] Il y avait cependant quelque chose dans l'air, quelque chose de subtil et d'inconnu, une atmosphère étrangère intolérable, comme une odeur répandue, l'odeur de l'invasion. Elle emplissait les demeures et les places publiques, changeait le goût des aliments, donnait l'impression d'être en voyage, très loin, chez des tribus barbares et dangereuses." La débandade de l'armée française, l'occupation prussienne en Normandie, le cortège des horreurs de la guerre de 1870 servent de motif à de nombreux contes et nouvelles de Maupassant où sa férocité s'exerce avec maestria dans la plus connue et réussie de toutes dont le titre est le sobriquet de l'héroïne principale : "Boule de Suif". Mais quel est l'état-civil de Boule de suif dans le récit ? 👩‍🦰👩‍🦰👩‍🦰

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Thèmes : guerre , Guerre franco-allemande (1870-1871) , littérature , nouvelles réalistes , contesCréer un quiz sur cet auteur

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