Lolita Pille

Livre lu il y a plus de 10 ans, prêtée par une copine de Lycée, pour situer le contexte. SPOIL.



Le style est particulier, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans; Mais ce qui fait la force de bouquin c'est sa fin, qui rend la (parfois pénible) lecture des 90 premiers pourcents du livre valable.

A l'instar d'un "Shutter Island", on le reprend avec plaisir une seconde fois pour comprendre des détails qui nous avaient semblés anodins ou incongrus en première lecture.



Rien que pour le twist, 3.5 c'est honnête.

Ce livre est celui d'une pétasse arrogante et méprisante. Et si vous trouvez mon langage choquant ou cru, alors n'ouvrez pas ce livre au style d'écriture vraiment déroutant.

Mais Hell, ladite pétasse arrogante est aussi une jeune fille bourrée de souffrance. On pourrait croire qu'elle a tout pour être heureuse, puisque chez elle l'argent coule à flots. Elle fait ce qu'elle veut, quand elle veut, avec qui elle veut, se moquant bien des classes "inférieures". Mais voilà ... l'argent ne fait pas le bonheur, et l'argent de papa/maman ne comblera jamais leur absence.

Le sujet traité ici est la jeunesse dorée parisienne et ses excès en tout genre mais surtout la vie de Hell qui se retrouve dans une boucle suicidaire. Le sexe, la coke et la vie démesurée sont son quotidien. On traverse avec elle une vie qui d'apparence à tout pour plaire, de l'argent, des vêtements de marques, des amis, des sorties dans les meilleures boîtes de la ville... et pourtant derrière tout cela se cache une réelle douleur, la solitude, l'incompréhension, la folie, la perte de soi. Hell est touchante de vérité et Lolita Pille à réussi a trouver les mots pour explique cette débauche sans tomber le dramatique et l’irréel. Je ne vous conseille pas de voir le film, il ne dépeint pas la beauté du livre.
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il y a longtemps que j'ai lu ce livbre, mais je me souviens que je l'avais adorée

Ce livre est le premier que j'ai dans la catégorie drame avec drogue, il m'a touché d'une façon incroyable. Cela ma lancé dans des lectures tel que "l'herbe bleu" ou encore "Moi, Christiane F., 13 ans , droguée, prostituée", et d'approfondir le style dramatique autre que dans des films.



Le style d'écriture est magnifique et très crue ce que j'aime, il n'y a pas de faux semblant pas d'hypocrisie de la part des personnages principal comme dirait l’auteur "Désillusionnée avant l'âge, je dégueule sur la facticité des sentiments" la phrase qui ma le plus marqué.



L'histoire d'amour au centre du livre est hard, j'entend par là qu'elle est cruelle, honnête, pleine de drogue et d'argent. Mais surtout ce livre parle de la fin d'une histoire, d'une histoire d'amour, d'une vie, d'un amour, d'un couple, d'une volonté de vivre.



C'est un livre à lire et relire, des phrases à garder à pousser à la réflexion, une beauté caché sous un tas de parole crue, de drogue, d'alcool et de fête.



Je vous souhaite une bonne lecture et vous le conseille grandement.
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Un sommet de mes lectures adolescentes.

Hell est un personnage insupportable, méprisant, écrasant; ne glorifiant que la richesse. Son seul objectif dans la vie : se trouver un homme riche, pour dilapider une autre fortune que celle de ses parents. Elle sort, boit et couche plus que de raisons, cherchant sans cesse la mise en danger. La narration a la première personne joue sur ce côté "pauvre petite fille riche", et nous la fait détester autant qu'adorer, nous poussant presque à ressentir une forme d'envie ... Pour mieux la détruire à la fin.

On peut aimer ce livre comme on peut foncièrement et profondément le détester, mais il faut reconnaître un certain talent à l'auteure pour avoir si bien traduit la fougue de cette histoire.

Un livre que je n'ai pas réussi à terminer.. Une déception alors que les deux autres livres de Lolita Pille font parti de mes livres préférés.

Je dois dire que malgré une intrigue surprenante, le style de l'auteure m'a totalement prise au dépourvu. Dès le départ, ses longues phrases répétitives m'ont déstabilisées. Et cela se poursuit ensuite avec une narration décousue et provocante où j'ai eu tendance à me perdre. Malgré la longueur du récit, il m'a fallu beaucoup de volonté pour parvenir à le terminer le livre, ne parvenant pas à m'imprégner de la plume de l'auteure. En dépit des retours positifs sur cet ouvrage, ce n'est pas un récit qui restera longtemps dans ma mémoire.
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Hell, 18 ans, est insupportable et m'a mis une claque. Ce livre est aussi fulgurant qu'une ligne de coke. Et pour cause ! Critique de la jeunesse dorée, de la consommation dépravée, histoire d'amour désespérée, Hell aurait pu être un roman pour adolescentes, c'est loupé : ce livre secoue. Du Beigbeder speedé.

Après avoir lu Hell qui me déçut grandement avec cette vision de la décadence bourgeoise des jeunes comme une fatalité irreversible .....Bubble gum est un roman plus subtil qui encore une fois dénonce cette société artificielle gangrenait par l'argent et l 'apparence ....Même si certains passages sont ennuyants ....La folie douce de ces deux héros donnent de l'élan à cette histoire au final surprenant ....J 'ai beaucoup aimé le chapitre Intermission d'un monde qui nous ressemble au destin incroyablement noir et fantaisiste

Lolita Pille gravite toujours autour de l'argent de l'ennui des vies déchirées par un pouvoir qui décline l'être humain ....La télé devient une distraction de con par des cons regardé par des cons .....Les rêves deviennent des armes de non droit pour les assouvir à tous prix malgré les choix et les conséquences...Tout est sali,noir,le beau est une ombre .la célébrité est un suicide à long terme.la vie est sans gout juste dégueulasse.....

Crépuscule Ville a été une grande déception dans ma bibliothèque. Je l'ai acheté dès sa sortie chez Grasset et cela fait moins d'un an que je l'ai fini. Une histoire en longueur, où l'on ne comprend pas tout. Un défaitisme et un cynisme omniprésent.

Il faut s'accrocher, c'est vrai qu'à la fin on s'ennuie moins qu'au début, mais même avec ça, une fois le livre posé, on ne meurt pas d'envie de lire la suite.



A chacun de se faire son avis, bien sûr, je n'en suis pas au point de le déconseiller.

Je l'ai lu il y a déjà quelques temps, mais j'ai le souvenir de quelque chose de décapant!

La longueur et le style d'écriture accélère le récit, ce qui fait qu'il se lit facilement d'une traite. Cette vitesse accentue la pénétration du malaise dans la lecture. On finit triste et mélancolique d'une vie qu'on a pas vécue mais qui fait échos à ce qu'on croit avoir vécu. Superbe. Un poème de 155 pages. Vivifiant comme le "j'emmerde" du film "La 25ème heure". On y voit la belle absurdité de la vie comptée par Irvine Welsh, mais à la française. Désormais culte pour moi.

"Hell" est incontestablement l'un de mes livres préférés, si pas le préféré.

C'est clair, Lolita Pille, on aime ou on déteste. C'est cru, provocant, sulfureux, trash, vulgaire, et surtout atrocement réaliste. Et j'adore ça. J'adore cette façon dont l'auteur s'exprime sans limite ni retenue. Certains diront qu'il s'agit de vulgarité gratuite, et ils ont peut-être raison. Mais c'est là justement que le livre se démarque des autres, c'est que l'auteur se dévoile de façon tout à fait authentique, sans fioritures ni hypocrisies, elle dit les choses telles qu'elles sont, sans vouloir "emballer" la vérité. C'est juste, c'est dit avec trivialité mais c'est en plus si bien tourné dans la vulgarité, les mots sont justes, exprimés avec une telle précision. Jamais une prose ne fut aussi belle et exacte tout en étant aussi crue et vulgaire à certains moments.



Notons également que les personnages sont bouleversants, justement de par leurs défauts et leurs maladresses, par leur iditoterie aussi. Aussi par cette façon de se complaire dans leurs propres déboires, dans leur vie remplie de faste et pourtant si fade. Et par dessus- tout, bouleversants de lucidité.

J'ai lu ce livre il y a dix ans quand j'étais dans ma période soupe de livres. Vous savez, les premiers Beigbeder, ceux de Rey, de Despentes et à sa sauce, Houellebecq.



Bref, collection j'ai lu mais ne me suis pas arrêté; En fait c'est là que j'ai commencé à voir que je pouvais avoir autant d'aventures que dans ces lectures parigothismes. Et quitte à aller chercher de ces histoires, j'ai trouvé mon bonheur outre-atlantique. Pour un temps, entre Augusten Burroughs, William du même nom, ou Bret Easton Ellis, Tom Sharpe ou même si je suis un peu moins Charles Bukowski.

Dérangeant, vulgaire, sombre, brutal, provocant et injuste mais tellement, tellement réaliste.

Une histoire assez prenante et de bonnes idées. Toutefois, je pense que pour apprécier complètement un livre j'ai besoin de m'attacher aux personnages, ce qui n'a, ici, pas du tout été le cas.

En bref, un roman de « chick-lit trash » bien pensé mais peut-être un peu trop simple et qui demanderait à s'étoffer un peu plus dans l'histoire d'amour ratée : le moment clé du livre qui met du temps à s'installer et se termine trop rapidement...
Lien : http://riz-deux-zzz.over-blo..

Comment peut-on être aussi désabusé à 18 ans ? Le fric corrompt tout, même la jeunesse. Hell c’est d’abord la description sans concessions d’un monde bouffi pour l’argent, le luxe et les excès. Un monde qui attire mais qui brule les ailes de tous ceux qui s’en approchent de trop près. Cet aspect du roman est très réussi même si répétition des marques de luxe énumérées devient un peu lourdingue à la longue. Ensuite, il y a l’héroïne. Ella qui se transforme en Hell. Là c’est plus compliqué pour moi. On n’a rien en commun. Différence d’âge, milieu social, difficile de m’identifier à cette gamine en crise qui semble déjà perdu avant même d’avoir atteint la majorité. Difficile de comprendre la démission de tous ses parents qui confondent pognon et amour parental. Par moments J’ai quand même été touché par le mal de vivre et la détresse de cette jeunesse dorée et à d’autres moments, j’ai franchement trouvé qu’ils aimaient beaucoup se regarder le nombril et qu’ils en faisaient des tonnes pour être malheureux. C’est quand même en fin de compte l’empathie qui a pris le pas sur le côté « détestables enfants gâtés » et comme c’est bien écrit et que le tout se lit d’une traite assez rapidement, je dirais que mon impression générale reste au final plutôt positive.

Pas le meilleur roman du genre, mais l'auteur arrive néanmoins à rendre une atmosphère particulière.

Côté intrigue c'est très spécial et ne marchera pas sur tout le monde, j'ai du faire des efforts pour rester à 100% dedans tout le long.



Mais l'auteur change de genre, et c'était un beau pari