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Critiques de Lord Dunsany (49)
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La fille du roi des elfes

Mythe Fondateur



Imaginez un monde, à la croisée du fantastique et de la fantasy… Imaginez-lui une silhouette d’épopée médiévale, des airs de romance, et une allure de conte allégorique. Vous y êtes ? Vous venez de faire vos premiers pas au Pays des Elfes, tel que le décrit Dunsany dans ce livre.



Ancêtre de la fantasy actuelle publié en 1924, bien avant le Seigneur des anneaux et les grandes sagas des Royaumes Oubliés, la Fille du Roi des Elfes dessine d’une plume légère les contours de ce genre devenu aujourd’hui populaire, sans pour autant en éprouver les limites. La magie n’y est pas omniprésente, elle fait l’objet d’une quête faite d’errances et de doutes, les combats et aventures tiennent plus de l’ordre du rite que la bataille sanglante, et les personnages sont moins héroïques que symboliques…



Ce qui fait la beauté de ce récit, ce n’est pas la perfection de son genre : au contraire, ce sont tous les prémices inspirés que l’on y sent en devenir et qui forment cette écriture presque naïve propre à tous les mythes fondateurs. La Fille du Roi des Elfes n’est pas le roman de fantasy absolu, mais c’est celui qui leur ouvrira la voie à tous.



Si l’on retrouve les grandes lignes du style de Dunsany dans ce livre, notamment les épithètes et les descriptions oniriques, on découvrira aussi un style plus simple et plus aéré que celui des contes qui ont fait la renommée de l’auteur dans la décennie précédant la publication de ce livre.

On a déjà affaire ici à une œuvre de la maturité, dont le format, un roman, nécessitait une lecture plus fluide qu’auparavant : Dunsany révèle ici sa grande maîtrise littéraire, derrière un esprit fécond et une imagination à la richesse presque légendaire.



Amateurs de fantasy ou simples lecteurs fatigués, cet ouvrage vous portera aux confins de nos contrées familières : libre à vous, ensuite, de choisir de quelle côté de la frontière vous resterez.

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La fille du roi des elfes

Dernièrement je me suis inscrite à un MOOC sur la fantasy, et bien entendu ma PAL a fait un bon considérable.

Me voici donc partie à la découverte de Lord Dunsanny (Edward Moreton Drax PLUNKETT (1878-1957), plus connu sous son titre de Lord DUNSANY)  à travers « La fille du roi des elfes » conte fantastique préfigurant la fantasy en y associant à la fois la notion de conte merveilleux et de fantasy épique.

Ce roman fut écrit en 1924 par Lord Dunsanny et il est considéré comme un des premiers romans de fantasy.

Pour ma part, j'ai pris grand plaisir à découvrir ce genre de conte merveilleux, qui préfigure les personnages de la fantasy, le roi des elfes, les licornes, les trolls, le petit peuple, etc. Ainsi que la description du monde enchanté du roi des elfes.

Lord Dunsanny emploi un schéma narratif, très peu de dialogues, en cela on retrouve le conte, mais je trouve qu'il y a un charme à cette prose fleurie et contemplative, pleine de descriptions de l'élément animal et végétal de la nature des deux bords, réel et pays féerique.

Un conte que j'ai beaucoup apprécié et aussi belle découverte d'un auteur qui influença aussi bien J.R.R. Tolkien que HP Lovecraft par son expression littéraire et fantastique.

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La fille du roi des elfes

Dans un monde parallèle, c'est ce livre-ci, plutôt que Le Seigneur des Anneaux, qui a engendré toute la fantasy et inspiré d'innombrables auteurs. Ce n'est pas le cas, mais qu'il est agréable de se plonger dans ce classique de la fantasy, ce chef-d'oeuvre du genre, pierre angulaire un peu méconnue de tout un pan de la littérature de l'imaginaire, à la fois onirique et impertinente, épique et acidulée.
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La fille du roi des elfes

Il est toujours bon de se tourner vers les fondamentaux, c'est pourquoi ma curiosité est allée vers un texte étant considéré comme l'un des premiers romans de Fantasy, édité avant même que le genre soit nommé ainsi ! [...]

Ce roman, La Fille du roi des elfes, écrit en 1924, se situe entre le conte merveilleux et la fantasy épique. Il est réputé comme étant son chef-d'oeuvre, et après avoir lu que tout amateur de fantasy se devait de le posséder dans sa bibliothèque, je n'avais plus qu'à obtempérer docilement ;)

[...]

Oubliez la traditionnelle phrase « Ils se marièrent et vécurent heureux », ce qui nous est conté ici est ce qui vient ensuite...

Dunsany raconte ce qui se passe APRÈS le mariage entre un mortel rattaché aux choses de la terre, et une princesse fille du Roi des Elfes, immortelle et issue du Royaume Enchanté.



La prose est poétique et nous emmène sur des chemins contemplatifs mettant à l'honneur la nature dans toute sa splendeur et diversité. Celle-ci est mise en scène en grande pompe si j'ose dire, et témoigne de la place d'honneur que veut lui donner l'auteur.

Dunsany y restitue l'imprégnation des collines et pâturages de l'Irlande de son enfance et de leur atmosphère légendaire. L'enchantement et la musique de l'antique Tara n'est jamais très loin dans cette histoire merveilleuse.



Lord Dunsany était un chasseur passionné, et cela se ressent énormément dans cette histoire. Les (trop longuets à mon goût) passages de chasse à la Licorne, frénésie du chasseur avec ses chiens lancés à la poursuite de leur proie, trahissent de l'enthousiasme de l'auteur pour cette activité. J'avoue qu'ils m'ont rebuté, laissant mon attention se relâcher plus d'une fois.



En revanche, j'ai apprécié sa façon de décrire les terres imaginaires du Royaume enchanté, de matérialiser sa frontière avec la terre des hommes, et de la faire refluer lorsque le prince cherche à retrouver Lirazel retournée chez son père.

Le franchissement entre les deux mondes est au coeur du récit, l'un étant figé dans une immobilité perpétuelle, tandis que dans l'autre, le temps s'écoule inexorablement.

L'arrivée de la magie dans le monde des humains met en lumière tout le talent de Dunsany pour nous parler des esprits magiques et des êtres fantastiques ! Cette histoire est digne des meilleurs contes classiques pour enfants, mais dans un style, et parfois même avec une certaine emphase réservés aux adultes qui n'enlèvent rien à son côté fabuleux.



Je mentirais si je disais que je me suis laissée emporter par ce roman ! L'écriture est trop lyrique, le style un peu vieillot et contemplatif en comparaison de la Fantasy tonitruante d'aujourd'hui. Certains passages ont laissé poindre l'ennui, je l'avoue... Mais je ne regrette en rien cette découverte qui m'a plongée à la source de la Fantasy, et qui détient cette aura féerique des textes fondateurs étant à l'origine de ce genre que j'aime tant !!!

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Le Dernier Livre des merveilles

Le fantastique et la littérature irlandaise forment un ensemble parfait, l'imagination du second trouvant dans le premier l'espace adéquat et propice à s'épanouir : la magie irlandaise a trouvé un genre à sa taille.

Au fil des nouvelles de ce recueil, Lord Dunsany nous mène dans des contrées lointaines, inconnues et mystérieuses, à la recherche de joyaux précieux ou sur la piste de héros perdus. Il nous montre également que la magie est aussi près de chez nous, entre deux portes ou au fond d'une allée sans issue. Des nouvelles qui font frissonner et qui font rêver, et des fantômes qui, par la grâce des mots, deviennent réalité...

Écrit en 1916, alors que l'Europe est à feu et à sang et que la terre d'Irlande est le lieu d'insurrections civiles, Lord Dunsany propose des textes plein d'espoir et de féerie, comme un contre-point à la barbarie du monde. Des textes, emprunts de noblesse, de prestance et dont la grammaire peu habituelle renforce le côté magique, sont propres à ouvrir les portes de l'imagination.

Un bonheur de lecture !
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Le livre des merveilles

J’avais aimé la fille du roi des Elfes et Encore un whisky, Mr Jorkens ?, mais là je n’ai pas adhéré Peut-être le côté fantasy beaucoup trop marqué à mon goût et l’absence quasi totale de dialogues. Heureusement je l’ai acheté d’occasion à 2,50€. J’aurais été tout particulièrement désappointé de le payer plein tarif : 15€ un livre d’à peine plus de 100 pages, c’est abuser, même s’il contient des illustrations N&B.
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Les Dieux de Pegàna

Une cosmogonie ! Oh chouette !! ... En fait non. Je n’ai pas du tout adhéré au système : de cours textes présentant des points d’une mythologie inventée de toutes pièces par l’auteur. Ce n’est vraiment pas ce que je recherche dans de la lecture de divertissement à moins que ce ne soit une des pierres angulaires d’une saga. Ce qui n’est pas le cas ici.
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La fille du roi des elfes

Un joli livre, évocateur et plus entêtant qu'il n'y paraît.

L'écriture de l'auteur peut paraître un peu datée mais ne l'est pas. Par contre, il faut aimer les intrigues lentes et posées, c'est certain !
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La fille du roi des elfes

un classique parmi les classiques des littératures dites de l’imaginaire, et plus précisément de la fantasy. N’est-il d’ailleurs pas considéré comme l’un des – si ce n’est le – premiers du genre ?



Première constatation j’ai aimé. C’est indéniable, cette lecture m’a vraiment fait renouer avec tout un pan de l’imaginaire que j’adore : celui qui tire dans le merveilleux, dans cette petite touche de quelque chose propre à l’idée que je me suis toujours faite des féeries diverses et variées. Au point d’en penser qu’il s’agit plus d’un conte, d’une fable, que d’un roman. Pourtant, seconde constatation, au bout de la moitié du roman, j’ai commencé à peiner.



L’histoire en elle-même n’est, il faut bien l’avouer, pas extraordinaire. En même temps, le récit ne paraît pas innovant aujourd’hui, après presque 100 ans d’une littérature fantasy qui emprunte beaucoup aux codes des récits, pour le coup épique, de Tolkien. En le replaçant dans le contexte de sa première publication de 1924 (donc avant les premières publications de Tolkien en dehors de certains de ses poèmes) il en est probablement tout autre.

J'ai retrouvé ce même sentiment qui s’était déjà manifesté lors de ma lecture de 1984 de G. Orwell et qui est assez caractéristique de ces œuvres qui ont fondé un mouvement, un genre. Les créations postérieures ont tellement puisé dedans, s’en sont inspiré ou leur ont rendu hommage à un point que si les « sources » sont lues après, elles paraissent fades, redondantes et presque dénuées d’intérêt.



Plus le temps passe depuis la fin de ma lecture, plus je ressasse le récit et plus il semble évident que ce n’est pas tant l’histoire de la quête d’Alveric que la question de l’intrusion de la magie dans la vallée des Aulnes qui est – pour une part – au centre. J’ai vraiment apprécié le retournement qui se passe avec le cercle des anciens.

Autre point que j’aimerais noter. Il n’y a pas de jugement de valeur – ou du moins je n’ai pas ressenti de jugement de valeur. Contrairement à ce qui se passe dans plusieurs romans de cette veine qui mettent en scène les deux sphères que sont le folklore anglo-nordico-celtique et le christianisme, il n’y a pas dans La fille du roi des elfes d’intervention pour dire que l’une ou l’autre est le « bon camp ».



Au final, même si je suis mitigée sur ma lecture dans le sens où je ne suis jamais rentrée dans l’histoire, pas au point de passer des heures dans ma lecture à ne pas décrocher et me dire « au prochain chapitre j’éteins », j’ai vraiment aimé cette lecture. Ou plutôt j’aime le souvenir et l’idée de cette lecture, j’aime ce que j’éprouve quand j’y repense.
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La fille du roi des elfes

J’ai eu envie de lire La fille du roi des elfes de Lord Dunsany quand j’ai vu ce titre dans une liste Babelio le mentionnant comme l’un des pionniers de la fantasy, avant Tolkien. L’histoire me paraissant tentante, je me suis en tête de lire ce roman.



Sur ordre de son père, le prince Alveric part pour le Royaume Enchanté afin de trouver et de capturer Lizarel, la fille du roi des elfes. Alveric parvient jusqu’à elle mais au lieu de l’enlever de force, Lizarel sous le charme du prince, le suit de son plein gré jusqu’au royaume des Aulnes. C’est là que naîtra Orion, le fruit de leurs amours. Mais le père de Lirazel, anéanti par la fuite de sa fille, utilise un sortilège pour la ramener près de lui. Alvéric part à sa recherche mais en vain car le roi cache son royaume et sa fille à sa vue. Orion, quant à lui, grandit et apprend à connaître la forêt.



Même si je reconnais beaucoup de qualités à ce texte, je dois avouer qu’au final je reste sur ma faim. J’ai trouvé l’univers développé par lord Dunsany très intéressant. J’ai beaucoup aimé cette idée de différence de temporalité entre le monde des hommes et le monde des elfes : ainsi, si l’action s’écoule sur des années pour les humains, au Royaume Enchanté, il ne se passe qu’une journée tout au plus.

J’ai également trouvé l’intrigue intéressante : la quête désespérée d’Alveric, l’appel de la forêt pour Orion. Par ailleurs, l’auteur arrive à créer une ambiance vraiment mystérieuse dès que l’on aborde le Royaume Enchanté.



Malgré ces points positifs, je ne peux pas dire que ce roman m’ai emballé. Je l’ai trouvé très long. Tout d’abord, j’ai eu du mal à m’attacher aux personnages. Peut-être est-ce dû à la narration à la troisième personne du singulier, mais je n’ai pas réussi à me sentir proche d’eux.

De plus, le rythme de l’intrigue est très lent. A mon goût, il y a trop peu de rebondissements qui viennent relancer ou pimenter l’histoire. Entre cela et les personnages dont je ne me sentais pas forcément proche, au final, j’ai trouvé ce roman un peu longuet.



Du coup, je ressors un peu déçue de cette lecture. Peut-être que j’en attendais trop ou peut-être suis-je passée à côté. Toujours est-il que malgré certains qualités, La fille du roi des elfes de Lord Dunsany est loin de m’avoir passionné.
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La fille du roi des elfes

Je n'ai pas aimé ce livre car il et un peu répétitif.
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La fille du roi des elfes

Ce roman, il faut le remettre dans son contexte, à savoir 1924, pour comprendre ce qu'il a de novateur pour l'époque. Les hommes du val d'Aulnes aimeraient un peu de magie pour égayer leurs terres. Alors le souverain envoie son fils conquérir le cœur de Lirazel, fille du roi des Elfes. C'est à un conception du temps et du monde totalement différente que les humains vont être confrontés. Ils auraient peut être dû faire plus attention à ce qu'ils demandaient.



Voici un conte fantastique, considéré comme le précurseur de la fantasy moderne. Un conte donc, puisque le récit est bien ancré dans l'imaginaire, et qu'il n'est pas dénué d'une certaine portée philosophique. Le merveilleux est très largement présent et s'oppose à un monde plus humain. Les êtres surnaturels qui passent la frontière ne sont pas forcément accueillis les bras ouverts. Dans l'autre sens, les humains ne sont pas les bienvenus sur les terres des Elfes.



Lord Dunsany utilise une prose assez poétique pour décrire les aventures d'Alveric, Lirazel et leur fils Orion. Poésie qui, je pense, perd beaucoup à la traduction. Le style devient un peu ampoulé et du coup les descriptions, qui feraient le charme du roman, sont un peu longuettes. Il n'y a guère d'action, le roman est donc assez contemplatif. Le récit, assez court, narre pourtant plusieurs dizaines d'années. Mais il faut dire que la conception du temps n'est pas la même pour les Elfes. Il passe différemment, s'étire à l'infini pour figer la beauté dans une forme d'éternité. Sauf que, l'équilibre est fragile et la beauté par définition éphémère.



Bizarrement, d'Elfes, il n'est pas beaucoup question. En dehors du roi et de sa fille, point d'oreilles pointues à l'horizon. Le lecteur verra davantage de trolls et de feu follets. L'apparition d'éléments magiques dans le monde assez convenu des humains fait le sel du roman mais est malheureusement trop détaillé, comme les quatre pages de description sur les jeux d'un troll avec des pigeons.



En bref, un roman assez particulier, qu'il convient de découvrir lorsque l'ambiance est propice aux sentiments nostalgiques et contemplatifs. N'en étant guère adepte, pas plus que des contes, je n'ai pas été très emballée.
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La fille du roi des elfes

Ce qui est merveilleux quand on découvre un classique, c'est d'observer toutes ces choses qui en ont justement fait un classique. La fille du roi des elfes joue sur les recours du conte, du cycle arthurien pour s'ériger en monstre du fantasy. Tout y est la quête, le héros ambivalent, les créatures, le monde inventé etc. pas besoin de revenir là dessus. Par contre, comment ne pas voir dans ce texte d'entre deux guerres, la fin d'un monde et la nécessité de renouveler les énergies de la société? Un texte qui ne cherche pas à convaincre mais à exposer, à montrer un amour sans limites, l'espoir, la force, la faiblesse...Et c'est sans doute là que réside toute la beauté du roman; Lord Dunsany nous parle, il nous conte avec douceur et délicatesse une fresque aussi épique que poétique... A savourer, à murmurer, à lire à haute voix, à vivre!
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La fille du roi des elfes

Voici un excellent conte de fées ! Lord Dunsany réussit ici à nous décrire avec brio un monde totalement étranger, d'autant plus que ce monde en côtoie un très similaire au nôtre, ce qui en augmente le contraste. J'ai adoré son style. Il est empreint d'une douce poésie qui, loin d'alourdir le texte, lui confère un cachet remarquable. Je me suis retrouvé très loin de ce que ma lecture du résumé m'avait suggéré et j'ai été séduit par la multitude d'idées exploitées dans le roman. Je parcourais les pages en me disant que tout ça valait un bon 4 étoiles, mais vers la fin du livre, les chapitres xxx et xxxi, où nous est exposé le désenchantement des villageois, m'ont tellement enthousiasmé que finalement je pousse à 5 !

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La fille du roi des elfes

Dans un élan démocratique, le roi de la vallée des Aulnes décide de se doter d’un parlement populaire. La première résolution de celui-ci : que le royaume ait un prince surnaturel. Le roi, bien que sceptique, se résigne à envoyer son fils unique, Alveric, chercher la fille du roi des elfes dans le Royaume Enchanté aux confins du monde des hommes. Armé d’une épée magique, Alveric pénètre dans le Royaume Enchanté, vainc les gardes et trouve la princesse. Elle en tombe folle amoureuse et se laisse de bonne grâce emporter dans le monde des hommes. Mais, plusieurs années plus tard, Lirazel, c’est son nom, se lasse de cette vie sans féérie et retourne dans son Pays Enchanté laissant derrière elle mari et enfant.



Lord Dunsany a inspiré plusieurs grands auteurs de fantasy. Et il faut dire que la langue est agréable, un peu désuète. Et pourtant, le roman, écrit au début du XXe siècle m’a profondément énervée…



Déjà, il ne s’y passe pas grand-chose et les scènes d’action sont assez pauvres. L’expédition d’Alveric dans le Pays enchanté : expédiée en quelques pages. La rencontre entre Alveric et Lizarel : bâclée. Petite mise en situation pour se donner une idée : vous êtes la fille du roi des elfes, un prince humain débarque dans votre royaume enchanté ; à la façon d’un brise-glace, il ouvre la forêt à grands coups d’épée magique, pourfend les gardes de votre père et vous informe qu’il va vous entraîner dans le monde des hommes. Vous y réfléchiriez à deux fois, non ? Et bien Lirazel, peu farouche, se précipite vers Alveric et avant que les gardes ne les rattrape, avant même qu’il ne soit descendu de cheval, en tombe amoureuse – en environ une seconde et demi donc – et s’enfuit avec lui…



De même, le fils d’Alveric et Lirazel, Orion, se passionne pour la chasse en grandissant. Fort bien. Trop occupé par sa chasse, il ne s’intéresse pas aux affaires de son royaume. Soit. Mais en plus, comble du sacrilège, lors d’une de ses sorties, il course une licorne sortie du Royaume Enchanté, et après une course effrénée à travers la forêt, la tue, en découpe la tête, et en fait un trophée. Avec évidemment moult détails sur les longues heures à bouillir la tête pour stabiliser le trophée et éviter la putréfaction. Charmant.



C’est là que je me suis arrêtée. Incapable de lire une page de plus.



Dans toutes les littératures de l’imaginaire, la licorne est le symbole de la pureté, de la rareté et de la noblesse. Pour Dunsany aussi d’ailleurs puisque son personnage et ses chiens sont attirés par le côté pur et noble de l’animal. Qu’ils continuent après la première victime à chasser pour retrouver le goût du sang pur de l’animal, pour partir à la chasse de sa robe immaculée. Cette chasse, glorifiée dans le roman, serait donc un peu comme un braconnage de panda aujourd’hui. Sans être militante de Greenpeace, ça m’a trop dérangée pour continuer, d’autant que je m’ennuyais déjà depuis quelques chapitres…



Allez, sans rancune my Lord !
Lien : http://leclubdesnatifsduprem..
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La fille du roi des elfes

Je ne connaissais pas ce livre, bien que la Fantasy reste mon genre littéraire préféré. Même si j'essaye de m'en éloigner pour découvrir d'autre univers, c'est toujours un plaisir d'y revenir. Je suis tombée sur cet ouvrage tout à fait par hasard, au détour d'un rayon. Il était là, parmi une multitude d'autres livres. Son titre m'a immédiatement interpellée. Dès qu'il est question d'elfes, je craque toujours. Ni une ni deux, après une rapide lecture du résumé, je suis repartie avec.



C'est donc avec grande hâte et une joie infinie que je me suis plongée dans cette lecture. J'ai beaucoup aimé l'univers dépeint par l'auteur, bien que certains passages m'aient fait grincer des dents plusieurs fois. Je ne souhaite spoiler personne, donc je vais être la plus floue possible : le sort réservé aux licornes dans ce roman est à mon sens, honteux. Ce sont des créatures féériques, un emblème important dans la mythologie et le fantastique. Je ne comprends pourquoi l'auteur en a fait des créatures "maléfiques". Je me dis que la vision du Merveilleux à l'époque de Lord Dunsany était sûrement différente d'aujourd'hui, et on peut donc lui excuser ce manque troublant de considération et de respect pour ces êtres sensées représentés la vie, la fertilité et la longévité. Hormis cela, l'histoire est très originale, bien ficelée, et je suis restée captivée du début à la fin malgré les quelques passages sur la chasse.



Je le classe quand même parmi mes plus beaux moments de lecture et je remercie le hasard de m'avoir fait poser les yeux sur ce livre.
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La fille du roi des elfes

Un gros flop je n'ai ressenti aucun attachement pour aucun personnage,il n'y as pas d'allure,ce livre est très fade il ne nous transporte pas du tout.


Lien : http://fantasialivre.skyrock..
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La fille du roi des elfes

Attention pour ceux qui veulent lire ce livre, il y a des spoilers en dessous !

C'est un joli conte de fée, extrêmement bien écrit et bien traduit. Hormis ma petite réserve sur la chasse comme argument "pour" la terre des humains. ( La chasse ne m'inspire guère si ce n'est pas pour en manger le résultat, et encore, par nécessité, on va dire... Le "sport" de chasse pour des trophées est typiquement, de mon point de vue, une perversion de riches qui savent pas quoi faire de leur temps, mais passons... ), j'ai beaucoup aimé !



Très poétique, c'est sûr qu'il ne faut pas s'attendre à de l'action bourrin ou à des complots politiques, arf ! Mais je comprends pourquoi et comment ce livre a pu inspirer de nombreux auteurs après lui, car il y a une base solide de fantasy (avec les diverses créatures qui vont avec ! ), magie, et même de dimensions différentes, ce qui forcément aura inspiré un Moorcock, un Zelazny et plus récemment avec grand bonheur un Glenn Cook !





Jusqu'à quasiment la fin, je me demandais un peu où et comment tout cela allait finir, mais à partir du moment où Lirazel fait sa demande à son père, la fin est davantage attendue, et une des morales de l'histoire pourrait être "fais attention à ce que tu souhaites, tu pourrais bien l'obtenir" (concernant le conseil des 12 qui aime un peu trop l'hydromel...  *rire*)



Le charme de ce livre réside dans sa poésie mélancolique, en le lisant j'avais l'impression d'être dans un rêve. Le lecteur est spectateur, certes. Moins vivant que les livres d'aujourd'hui qui privilégient les dialogues, et pas mal les récits en "je", ici nous avons un récit de fantasy classique au charme un peu désuet mais ô combien agréable.

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La fille du roi des elfes

Une œuvre majeure de la littérature fantastique. A mi-chemin entre le conte féérique et la poésie, avec une touche anglaise qu'on retrouve aussi chez Tolkien par exemple, une mélancolie légère et une odeur de pluie...
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La fille du roi des elfes

C’est cette magie des temps anciens et pourtant si proches que l’auteur parvient à faire surgir de sa plume, ravissant le lecteur par son style éthéré, envoûtant, mais jamais désuet.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
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