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Citations de Louis Malle (13)


Calcutta n'existait pas avant les Anglais. Construite à l'emplacement d'un village de pêcheurs, la ville s'est développée strictement pour les besoins du colonialisme. À la fin du XVIIIe siècle La Compagnie des Indes, en ruinant Le Bengale, a fait rentrer en Angleterre des capitaux considérables qui ont permis le démarrage de la révolution industrielle et du capitalisme anglais.
P.87
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il se penche vers elle, effleure son visage en murmurant :"Bonsoir, maman." Il ne se relève pas. Ses lèvres s'attardent sur le visage de sa mère. Il s'allonge à côté d'elle, la prend dans ses bras. Ils restent assis immobiles, un moment. Puis il se dresse sur les coudes, la regarde. Et c'est elle, cette fois, qui le prend dans ses bras.
Elle est douce, souriante, belle. Il est perdu, il ne sait plus où il est, ni qui il est.

Ils sont allongés sur le lit, immobiles. Elle a les yeux ouverts. Laurent est tourné sur le côté. On peut croire qu'il dort, mais quand elle veut lui prendre la main, il se dégage et se retourne sur le ventre, la tête enfouie dans l'oreiller. Elle le prend dans ses bras, le force à lui faire face, lui caresse les cheveux.
CLARA : Je ne veux pas que tu sois comme ça. Je ne veux pas que tu sois malheureux, ni que tu aies honte, ni même que tu regrettes ce qui s'est passé... Si tu veux, nous nous en souviendrons comme d'un moment unique, très beau, très grave, qui ne se reproduira plus.
Laurent se redresse, hostile, muet. Il la regarde, puis il se jette sur elle et l'étreint avec violence.
LAURENT : Qu'est-ce qui va se passer, maintenant ?
CLARA : Rien. Nous n'en parlerons pas. Ce sera un secret entre nous... Nous nous aimerons comme avant, plus qu'avant... Quand j'y repenserai, ce sera sans remords, avec tendresse. Et tu vas me promettre d'en faire autant.
Il fait oui de la tête, sans qu'on voie son visage.
Plus tard. Elle s'est endormie. Il est à genoux à côté du lit. Il la regarde intensément. Il se lève, tourne dans la pièce, passe dans la salle de bains, voit le rasoir de Clara, le prend, l'approche un instant de son poignet. Il sourit et repose le rasoir.
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Julien : Est-ce que tu réalises qu'il n'y aura plus jamais de 17 janvier 44. Jamais, jamais, jamais plus.
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Horn (triste) : Je me demande ce que dirait ma femme si elle était là…

Thérèse : Elle est où ?

Horn ne répond pas. Un silence.

Horn : Vous ne trouvez pas, Madame, que nous étions mieux avant la guerre ?
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Elle ouvre un tiroir, y prend un autre paquet de lettres qu’elle pose sur la table devant Lucien.

LUCIEN : Y en a encore beaucoup comme ça ?

LUCIENNE (levant les yeux) : Nous en recevons environ deux cents par jour. Il y a même un monsieur quo nous écrit pour se dénoncer lui-même. (Elle hausse les épaules.) C’est comme une maladie…
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MARC (bouche pleine) : C'était pas mal, ce que tu écrivais hier soir. Mais laisse tomber Camus, c'est pas sérieux. Si tu t'intéresses au suicide, je te ferai lire Crevel.
LAURENT : Crevel ? Qui c'est ?
MARC : Un surréaliste, qui s'est flingué au gaz. Tu as déjà eu envie de te suicider ?
LAURENT (après un instant de réflexion) : Non. Et toi ?
MARC : Ca m'arrive... Tiens, tu sais ce que disait Lasalle, un général de Napoléon, celui qu'on appelait "le premier sabreur de l'Empire" ? Il disait :"Un hussard qui n'est pas mort à trente ans est un jean-foutre !"
LAURENT : Il est mort à quel âge ?
MARC : A trente-quatre ans, d'une balle dans le front, pendant la bataille de Wagram. Pas mal...
LAURENT : Pas mal...
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Julien : On n'est pas juifs, nous ?
Mme Quentin : Il ne manquerait plus que ça !
Julien : Et la tante Reinach ? C'est pas un nom juif ?
Mme Quentin : Les Reinach sont alsaciens.
François : Ils peuvent être alsaciens et juifs.
Mme Quentin : Fichez-moi la paix. Les Reinach sont TRÈS catholiques. S'ils vous entendaient !
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France joue la fin de l’adagio de la Sonate au clair de lune de Beethoven. Quand elle a fini, Horn se retourne vers Lucien…

Horn : C’est une musique triste, n’est-ce pas ?
Lucien : Oui.
Horn : Eh bien, il me semble que j’ai toujours marché au rythme de cette musique-là…
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page 20


Le matin. Les élèves font semblant de se laver. Ils se mouillent à peine les cheveux, s'ébrouent, dansent d'un pied nu sur l'autre.
Bonnet constate que du robinet de son lavabo, pend une stalactite d'eau gelée. Il ouvre le robinet du lavabo d'à côté. Rien ne sort.
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Le Père Michel, en pantalon et torse nu, répartit les élèves entre les différentes douches de la salle commune Il y a aussi quelques cabines avec des baignoires

LE PERE MICHEL : Bonnet, prenez cette baignoire

ROLLIN : Je peux en avoir une aussi ?

LE PERE MICHEL: Celle-ci

ROLLIN : Ah, non ! Elle est trop petite cette baignoire . J'ai les orteils qui dépassent.
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LE PÈRE JEAN (très fort, très clair) : Au revoir, les enfants ! A bientôt.
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« J'en ai assez, assez ! Il faut que je rentre à Paris ! Je dois voir Greven pour signer mon contrat avec la Continental !... Tu entends? »
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Louis Malle
"Je préfère quand le spectateur sort avec des questions plutôt qu'avec des réponses."
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