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Critiques de Louise Bachellerie (35)
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Les Maîtresses du Temps, tome 5 : Catherine

Un très long roman écrit d'une manière très classique avec une langue parfaitement maitrisée.

En 1860, orpheline, Catherine se retrouve placée à 12 ans avec son frère jumeau. Les maîtres sont des bourgeois stupides et méprisants. Seul le fils est humain et apprend à lire à Catherine.

Quelques années plus tard, victime de maltraitance, elle s'enfuit à Paris où commence une vie pleine de rebondissements.

En 1870 c'est la guerre puis la révolution amenant à la Commune.

C'est ahurissant, on se croirait en pleine crise des gilets jaunes.

Comme quoi l'Histoire n'est qu'un éternel recommencement, comme quoi les situations recommencent toujours à pourrir suscitant de nouvelles colères, comme quoi on ne sait pas tirer de leçons du passé.

En commençant à lire ce roman, malgré qu'il soit très bien écrit, je me disais que des histoires comme ça, avec ce style parfait mais si classique, j'en avais déjà lu des tonnes. La pauvre employée exploitée par des bourgeois sans scrupules, ça a longtemps fait pleurer dans les chaumières.

Mais ensuite, j'ai été complètement passionnée par la vie de Catherine.

Non seulement Louise Bachellerie écrit très bien, mais c'est une excellente historienne. Et si je ne raffole pas d'ordinaire de romans historiques, je dois dire que là, j'ai été complètement conquise.

Outre les événements terribles qui ont frappé la France, on redécouvre 50 ans d'Histoire, on rencontre des auteurs illustres, Baudelaire, Rimbaud, Hugo, Zola……. des peintres célèbres, Toulouse-Lautrec, Valladon….

Et puis la petite Histoire se mêlant à la grande, la vie de Catherine, ses luttes de suffragette, sa pugnacité, ses années passées en Algérie, le retour à Paris, tout cela nous offre un superbe portrait de femme, et c'est un hommage aux femmes.

Comme quoi mes réticences du début étaient infondées.

Catherine, c'est un grand, fort, très beau roman.



Un très grand merci à babelio

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Les Maîtresses du Temps, tome 4 : Blanche

Un 4e roman qui nous réserve bon nombre d'événements.

Tout d'abord notre jeune Blanche, à 17 ans est en pleine quête de son identité. Elle apprend sa naissance à Naples en 1790 et sa mère Claire Dimanche de Cambremer qu'on a connue dans le 3e tome, au plus mal pour la mettre au monde et son père inconnu mais qu'elle aura la connaissance par le biais de sa nourrice qui l'a ramenée et élevée en France auprès de la famille Dupin à Nohant.

Pleine de savoir, Blanche veut réussir dans la médecine mais au XIXè, il eut mieux fallu être un homme plutôt qu'une femme pour percer dans ce monde, c'est bien connu.

La guerre éclate en Europe et cette jeune femme se retrouve infirmière puis aide chirurgien dans la Garde de Napoléon  sous l'égide de médecins sillonnant le Portugal, l'Espagne puis vers la Russie, lors de la guerre patriotique et venir au secours de tous les blessés de guerre, les amputés à sauver, sans oublier les épidémies de dysenterie, de gale et autres fièvres qui sévissaient à cette période remplie de déboires.

Mais Blanche va de découvertes en découvertes et va même jusqu'en Italie pour résider au palais du roi de Naples dont la femme n'est ni plus ni moins la soeur de Napoléon Bonaparte.

Comme d'habitude Mme Bachellerie ne nous épargne pas dans les détails et descriptions, sa documentation est toujours aussi complète et l'intrigue prenante. On ne lâche pas ce roman avant la fin.

C'est une saga historique très intéressante, des destins de femmes qui ont le courage de se forger une personnalité et au fil des générations, la place de la Femme reste à l'honneur pour notre plaisir de lecture.

J'attends le 5e avec impatience, c'est clairement dit.

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L'île aux muettes

Bachellerie est une dame à la plume assez alerte.

Ce polar d'atmosphère maritime, peint assez agréablement le climat d'une île minuscule... Théâtre idéal pour quelques meurtres dont on accuse Mémé Le Gall.

L'inspecteur et narrateur, nourri à Conan Doyle et Simenon mène quelques investigations parallèles: le coupable que tout le monde désigne, très peu pour lui.

L'épilogue de ce court polar calibré pour être lu lors d'un trajet en train, ne manque pas de surprendre par ce qu'il recèle de morne tragique.

un bon Masque, donc, avec un prix du Roman d' Aventures mérité.
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Les Maîtresses du Temps, tome 5 : Catherine

Je suis toujours aussi ravie de lire l'écriture de Mme Bachellerie, au 5e tome de cette saga historique, la documentation continue à être autant enrichissante que dans les tomes précédents.

Le caractère transgénérationnel de l'histoire se poursuit au fil des tomes, Catherine, notre personnage principal est dotée d'une personnalité bien établie, une jeune fille victime d'humiliations dans sa jeunesse se verra grandir, devenir adulte avec un parcours rempli d'événements personnels sur Paris ou bien encore vers l'Algérie sur une vingtaine d'années ou son exil sera somme toute bien vécu suite à la guerre de 1870.

Bon nombre d'événements historiques figurent dans ce roman, de personnages tels que Toulouse lautrec, Malet, zola et l'affaire Dreyfus, la corruption de l'époque et ses conspirations.

Bref, tout un contexte relaté dans un roman d'un intérêt non négligeable.



Merci à Babelio de m'avoir permis de découvrir ce fameux roman grâce à la masse critique du mois de février 2019.
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Les Maîtresses du Temps, tome 5 : Catherine

Pas de suspense, j’ai adoré Catherine, c’est un très gros coup de cœur.





À douze ans, Catherine et son frère jumeau sont placés chez la famille De Branche. Le fils lui apprend à lire, apprentissage qui lui servira toute sa vie. Elle décide de fuir, à dix-sept ans, lorsqu’elle est violée par un invité de la famille. Elle part à Paris. Nous sommes en 1860.





Cette femme, généreuse et courageuse, vit des aventures hors du commun, que ce soit dans sa vie personnelle ou dans le climat agité de la France. C’est la guerre, puis la période de la Commune.





Le destin de Catherine se mêle à celui de personnalités historiques. Elle croise Jules Vallès, Victor Hugo, Toulouse-Lautrec, Louise Michel, etc. La France est en pleine révolte. Louise Bachellerie narre cette histoire de manière si vivante que j’ai eu la sensation d’être plongée dans un film, de prendre part à l’Histoire de notre pays. C’est si bien décrit que j’ai eu l’impression d’être au milieu des scènes d’insurrection, j’étais sur les barricades, je suis allée en Algérie, j’étais aux côtés des femmes qui se battaient pour nos droits, etc. Lorsqu’après avoir lu un livre, je fais des recherches sur Internet sur les sujets traités dans l’ouvrage, c’est que j’ai été transportée. D’ailleurs, je n’ai pas appris beaucoup plus de choses sur le net, tant le roman est documenté. Louise Bachellerie maîtrise son sujet et possède un grand talent de transmission.





L’auteure relate quarante ans de notre histoire, d’une manière exaltante.





En effet, Catherine est aussi une saga. L’héroïne est une femme à laquelle je me suis énormément attachée. Sa vie est jalonnée de drames et de magnifiques rencontres. Elle sait prendre son destin en main et se relever lorsque l’on cherche à la détruire. C’est aussi une femme passionnée qui se bat pour les causes qu’elle trouve justes. C’est une femme, une mère, une citoyenne, une amie fidèle et tous ces aspects sont dépeints merveilleusement. C’est comme si elle n’avait aucun secret pour moi, je connais son cœur, ses pensées et ses révoltes. Son portrait est si réaliste et complet que je me suis identifiée à elle.





L’écriture de Louise Bachellerie est passionnée, on sent qu’elle aime ses personnages.





Conclusion





Catherine est le cinquième volet d’une fresque historique. Si cela n’avait pas été indiqué sur la quatrième de couverture, je ne m’en saurais pas doutée. Les tomes peuvent se lire de manière indépendante.





Catherine est une superbe saga qui s’inscrit dans l’Histoire de notre pays. Une héroïne formidable, un contexte historique tumultueux et riche, une écriture enivrante, de nombreux rebondissements et des personnages réels ont fait que j’ai dévoré ce roman, qui contient 450 pages, en peu de jours.





Cette fresque historique m’a aussi fait réfléchir. La description de la France en ébullition m’a fait penser à l’actualité qui rythme nos semaines, depuis plusieurs mois. C’est comme un effet miroir.





J’ai eu un très gros coup de cœur pour cette saga, aussi, je vais me procurer les opus précédents.





Je remercie sincèrement Babelio et les Éditions de Borée pour ce livre que j’ai reçu dans le cadre de l’opération Masse Critique.




Lien : http://www.valmyvoyoulit.com
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Les maîtresses du temps, tome 3 : Claire

Tout d'abord, je remercie Babelio et les éditions Delpierre pour cet envoi.

Le livre est superbe, c'est un très bel objet. Le résumé donnait très envie de découvrir les aventures de cette demoiselle. C'est donc avec curiosité et une joie non feinte que j'ai entamé ma lecture.

L'héroïne est vraiment tout ce que j'aime. Aventurière, cultivée, un peu tête brûlée, intrépide. Le côté forte tête qui ne se laisse pas facilement avoir et qui veut en montrer à la gente masculine, pour le moins dominante à une époque troublée comme la fin du XVIIIème siècle m'ont beaucoup attirée.

Les personnages secondaires ne manquent pas de piquant. Le badinage "de bord" m'a valu quelques sourires à la lecture.

Dans cette lecture, j'ai apprécié la richesse des références à l'époque, aux écrivains (Claire côtoie les salons littéraires et les écrivains en vogue de l'époque). Tous ces personnages célèbres qui gravitent autour de cette demoiselle donne de la profondeur à l'histoire et la place dans l'Histoire, ce qui ne manque pas d'intérêt.

Là où je m'attendais à un récit de voyage, un journal de bord d'une scientifique astronome qui vogue sur les mers lointaines (ce qui est vrai pour au moins une petite partie du livre), j'ai assisté à une chronique de l'époque vu par une femme qui essaie de faire valoir ses qualités intellectuelles et de se forger une place dans le monde.

Une jolie découverte, même si je n'ai pas été emballée par le style de l'auteur que je trouve un peu pataud et ennuyeux (malgré la justesse de ton qui colle très bien à l'époque évoquée). Ma lecture a été laborieuse et j'ai été tentée plus d'une fois d'abandonner ma lecture. Les déboires amoureux de la demoiselle de Cambremer m'ont laissée de marbre.

En résumé, ce livre me laisse des impressions très contradictoires car j'ai adoré certains passages (les mois passés en mer notamment si l'on excepte les prises de bec avec Monsieur Lepaute) mais d'autres m'ont profondément ennuyé notamment la première moitié du livre, le récit est très long à se mettre en place. Il y a beaucoup de rebondissements pour peu d'actions qui aboutissent et c'est dommage. Une bonne lecture dont je suis contente malgré cette petite déception car je m'attendais à tellement plus, notamment pour ce qui était du récit de voyage.
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Les maîtresses du temps, tome 1 : Suzon

Ce récit d'aventures formidable a tenu ma curiosité, ma soif de surprises, de rebondissements, de messages cachés, d'Histoire, de corsaires, de pirates et de navigation en haleine tout au long de ma lecture. Tous les éléments pour un roman parfait selon moi étaient ici réunis.

Des thèmes tels que la place des femmes au XVIII ème siècle, la littérature et l'écriture, la bourgeoisie, l'importance de la religion à cette époque, la vie en mer et bien d'autres encore contribuent fortement à la richesse de cette oeuvre.



La plume de l'auteure et notamment la narration des dialogues par cette dernière sont magnifiques. L'auteure s'approprie avec virtuosité le langage soutenu et poétique du contexte historique du récit de sorte que le lecteur est happé par l'écriture et tout de suite immergé dans les aventures faramineuses des personnages.



Ces derniers sont tout simplement incroyables et bien "travaillés". Ils ne sont pas présents par pur hasard. Chacun à un rôle précis et ils nous surprennent tous à un moment ou un autre. Chacun va être amené à participer (inconsciemment ou pas) aux péripéties du personnage principal; Suzanne.

Cette dernière a une force de caractère hors du commun. Elle rêve d'aventure et de découvertes et malgré les difficultés qu'elle rencontre dès son plus jeune âge, elle poursuit sa quête de liberté et d'épanouissement; même si elle soit faire des sacrifices pour parvenir à sa quête. Elle a le courage de se travestir et d'emprunter des noms qui ne sont pas les siens tout en sachant que cela la met en danger. C'est un personnage modèle selon moi; représentatif de la liberté et de la conquête des rêves.

Les personnages semblent d'autant plus réels qu'ils présentent de nombreux défauts physiques et de personnalité. Ils ne sont pas stéréotypés et ajoutent ainsi une touche d'originalité au récit.



J'aime beaucoup le projet de l'auteure qui consiste à créer une série de six romans, chacun mettant en scène un personnage féminin ayant une parenté avec les personnages principaux des romans précédents, le tout dans un cadre historique différent à chaque fois. Cela permet selon moi de découvrir les mentalités des différentes époques de l'Histoire avec pour point de vue celui d'une femme avec des ambitions, des préférences, des rêves, une personnalité et une apparence physique hétéroclites entre chaque tome.



Ce récit aborde avec beaucoup de justesse les sujets de l'esclavage, de la condition féminine ou encore de la colonisation et tout ce qu'elle engendre. L'auteur fait par conséquent référence à des personnages représentatifs tels que Montesquieu, Voltaire, Louis XIV ou Louis XV. J'ai adoré tout ceci car cela accorde au lecteur le plaisir de prendre conscience de certaines réalités de cette époque.



J'ai adoré les passages où le personnage principal se trouve en mer ou dans des contrées inconnues. Elle tisse des liens avec des personnages parfois mal intégrés dans leur société et qui sont très attachants.



Ce récit est une sublime découverte qui m'a fait voyagé. Elle est très enrichissante et les sujets abordés sont passionnants.



Il est très difficile de parler d'une oeuvre que nous avons adoré car nous souhaitons transmettre tout ce qui nous a plus dans cette dernière. Pourtant, nous avons l'impression de partager un moment presque intime que nous seuls avons vécus avec le récit et le dévoiler est comme ouvrir un cocon de bonheur pour en faire profiter les autres. C'est comme si nous, lecteurs, étions un peu égoïstes et voulions garder tout le plaisir qu'a pu nous procurer une lecture. Chacune se répercute bien évidemment de façon différente chez chacun; c'est ce qui en fait sa magie.
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Les maîtresses du temps, tome 3 : Claire

C'est avec ce 3è tome d'une saga de femmes aux destins tous plus ou moins différents que nous pouvons découvrir la vie tumultueuse de Claire, la digne héritière de Suzon.

Bien évidemment on apprend au fil des pages que cette jeune fille possède un tempérament de feu dès son plus jeune âge. Cette dernière fort intéressée par les sciences, l'astronomie et les voyage nous fait un tour du monde accompagnée d'autres hommes scientifiques et arrive à s'embarquer dans l'expédition comme travestie pour se faire accepter par la gente masculine.

L'histoire est extraordinaire, les pays traversés n'en sont que plus riches et l'on arrive à entrevoir les fins fonds de la Russie, ce qui fait fortement penser à l'époque où vivait Anna Karénine. Que de péripéties, de rencontres avant de rejoindre l'Italie et Naples, la ville où Claire vivra des choses surprenantes, bouleversantes avant de donner naissance à sa petite Blanche.



Pas d'ennui, pas de temps morts dans ce roman, enfin que du Bonheur et le plus agréable, c'est que Louise Bachellerie sait nous mettre dans le contexte de la Révolution et nous donne cette impression de vivre à l'époque où se déroule l'histoire.

Enfin, un grand merci à Babelio, de m'avoir permis de continuer à lire cette saga de destins de femmes, grâce à l'opération Masse Critique.

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Les maîtresses du temps, tome 2 : Louise

Un livre historique digne du siècle des lumières, écrit par une dame au talent qu'on ne peut négliger.

L'histoire se déroule en plein XVIIIè siècle et l'on peut y rencontrer nombre d'auteurs et philosophes de cette époque.Que ce soit Voltaire, Diderot, Montesquieu, Beaumarchais,D'Alembert ou encore Richelieu, tout le grand monde y est présent.

On se croirait dans un grand Classique Français tellement l' écriture y ressemble et le style choisi pour l'époque est parfait.La place du théâtre est fort présente et c'est même agréable de lire quelques vers de Molière aussi.

"Louise" nous retrace son parcours de vie bien mouvementée que ce soit à travers son pays natal l' Angleterre ainsi que sa vie aussi en France. Une femme déterminée, un destin déjà tracé...

Bref, on ne s'ennuie pas en lisant cette oeuvre, continuez ainsi Mme Bachellerie car les autres tomes promettent de bons moments à venir.

Et merci à Babelio de m' avoir permis de lire ce livre, et d' avoir pu participer à Masse Critique.
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Les maîtresses du temps, tome 1 : Suzon

Suzon est une fille pleine de vie, qui préfère jouer avec les garçons de son quartier de Paris plutôt que de se comporter comme une fille, pour le plus grand malheur de son père.

Ce dernier décide alors de l'envoyer au couvent des Ursulines en espérant que les bonnes sœurs arriveront à en faire une jeune fille convenable pour le XVIIIe siècle.

Là bas, elle fait la rencontre d'Ederna, une aristocrate de Saint-Malo qui lui raconte des histoires de corsaires et surtout lui décrit toute la beauté de la mer, faisant naître dans le cœur de la jeune parisienne une passion.

De retour à Paris, elle tombe amoureuse d'Antoine Carreau de Léré, un chevalier et décide de l'épouser.

Malheureusement, peu de temps après le mariage, il meurt après un duel.

Suzon décide de partir à St Malo pour retrouver son amie d'autrefois.

Son désir de prendre la mer et de découvrir le monde se réveille alors et elle prend la décision de se travestir en homme pour armer une frégate.



En commençant ma lecture, je me suis fait la réflexion que la première critique que je formulerai serait sur la quatrième de couverture qui dit à peu de chose prêt ce que je viens d'énoncer plus haut.

C'est bien ce texte qui m'a donné envie de choisir ce livre lors de la dernière masse critique mais je le trouvais trop explicite sur les événements. Finalement, cela ne décrit que les 50 premières pages du livre et ne nous permet pas, heureusement, d’appréhender le reste des aventures de Suzon mais j'aurai préféré garder la surprise de la mort du mari de l'héroïne.



Le livre commence donc sur la jeunesse de Suzon, ses années au couvent et sa rencontre du Chevalier.

Pendant tous ce temps, Suzon ouvre rarement la bouche pour faire naître des dialogues et ainsi la rendre "vivante".

Elle s'exprime un peu plus au cours du récit mais j'ai envie de dire que le mal est déjà fait.



Il m'a été difficile de m'attacher à ce personnage qui ne semble pas "réaliste".

Suzon m'a semblé plus comme un concept que comme un être humain. Elle incarne la femme qui ne se soumet pas au destin qu'on réserve généralement à son sexe.

Elle ressent parfois des émotions, pense, émet des idées et les exprime parfois aussi. Pourtant, elle me semble manquer du "souffle de vie du créateur".



La narration de l'auteure est donc très présente, nous relatant les événements au détriment de dialogues et de descriptions.

Cette manière de présenter les choses m'a fait penser à un conte ou à une épopée.

On pourrait même penser que c'est bien ce que voulait Louise Bachellerie car elle fait souvent allusion à l'Odysée que Suzon lit lors de son premier voyage en mer.



De plus la vie de Suzon prend une tournure qui tendrait à cette idée.

Il lui arrive pleins d'aventures qui semblent parfois même irréelles.

Pourtant, elle s'en sort toujours grâce à des hasards qui font bien les choses.



Autres éléments qui ne font pas très réalistes :

Malgré son sexe mais grâce à son travestissement et sa "bonne étoile" elle devient sans trop de difficulté lieutenant sur un bateau, écrivain de bord puis écrivain à succès.

Elle rencontre des hommes très compréhensifs concernant son goût pour se transformer en homme.

En même temps, la plupart des hommes qui la rencontrent tombent amoureux d'elle.

En plus d'être incroyable, ce dernier élément était un peu trop "eau de rose" pour moi.



En commençant la lecture de Suzon, je m'attendais au difficulté d'une femme du XVIIIe siècle à vivre sa vie comme elle l'entendait et c'est cela qui m'avait poussé à choisir ce livre.

Or j'y ai trouvé un livre pleins d'aventures plus rocambolesques les unes que les autres.

Ma lecture a été malgré tout agréable, l'auteure étant une bonne narratrice et nous donne beaucoup d'informations sur le monde à cette époque.

De plus, les aventures de Suzon m'ont donné envie de continuer ma lecture.

Seulement, je regrette de ne pas avoir trouvé ce que je cherchais et de ne pas avoir pu découvrir une femme révolutionnaire plus marquante.

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La rue des bons-apotres

L'inspecteur Viaud vient d'être muté. Et il a du mal à s'intégrer dans la petite ville de province où il débarque en reculant. De plus à peine arrivé, il se lance dans une enquête délicate. Et… Les habitants ne lui pardonnent pas son acharnement à démasquer le meurtrier d'un jeune loubard. Pourquoi tant d’énergie déployé pour une petite frappe. Oui pourquoi alors qu’on a moins d’égard pour le bon citoyen.

Nous avons à faire là à un roman policier classique. Un polar procédurale mâtiné de roman noir social dont l'intrigue n'a pas su me convaincre. Un point positif tout de même ici l'ambiance oppressante de cette petite ville de province et parfaitement rendu et le coté social est bien vu. Pour autant je suis restée sur ma faim.




Lien : https://collectifpolar.com/
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Les maîtresses du temps, tome 1 : Suzon

Un seul regret avoir lu ce livre en trop pe

tites étapes. Un livre très intéressant de son point de vue historique

On aurait presqu'envie de naviguer avec les corsaires

Un livre de cap et d épee une histoire d'amour que de péripéthies dans ce roan d'aventures.

Je vais m'empresser de découvrir les autres tomes de cette série au titre très évocateur

Les maîtresses du temps



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Il court, il court, le cadavre

Dans la salle d'attente de son psychanalyste, Mr Viaud se laisse embarquer par une femme qui déboule dans la salle d'attente. Sans même la connaître, il la suit. Mais ce policier mis au repos forcé par sa hiérarchie, va aller de surprises en surprises avec cette Marie-Claire arrivée de façon impromptue. En effet, non seulement elle lui dit qu'un cadavre se trouve chez elle mais une fois sur place : le cadavre a disparu. Lorsque Viaud s'aperçoit qu'il n'y a pas qu'une Marie-Claire mais deux et pas qu'une Marinette mais deux, on se demande qui est la "vraie", où est le  cadavre et qui est coupable.



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Lorsque j'ai lu cette histoire, j'avoue que je la trouvais plutôt tranquille et je me suis laissée porter sans trop me poser de question, croyant même que j'allais être déçue tant je trouvais le récit bien mené mais trop "fluide" à mon goût. Heureusement l'auteur a su nous mener à la vérité grâce à de multiples rebondissements au moment du dénouement, tambour-battant, avec de belles surprises.

Alors que j'avais l'impression de lire une histoire plutôt plane quoiqu'intéressante, l'auteur a su me surprendre. 
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Les Maîtresses du Temps, tome 4 : Blanche

Blanche est un tome que j'attendais avec grande impatience car une fois plongé dans la saga des maîtresses du temps, on ne peut plus en sortir. Après Suzon, Louise et Claire faisons connaissance avec Blanche.



Ce tome mêle leçons d'anatomies et médecine sur fond de guerre Napoléonienne. Ce que l'on apprécie le plus dans cette saga est qu'elle s'inscrit au plus près des faits historiques qui ont marqué le siècle dans lequel elle évolue. Blanche, d'une grande intelligence et curieuse de nature, apprendra très vite les rudiments de l'exercice de la médecine, car son rêve est de devenir chirurgienne. Au XIX ème siècle les femmes n'avaient pas encore le droit d'étudier auprès des hommes mais notre héroïne avait la chance d'être instruite par le mari de sa protectrice.



Les femmes de la lignée des maîtresses du temps ont cette manie de vouloir toujours plus, d'oser rêver, d'être ambitieuses et Blanche ne déroge pas à la règle. Suzon était corsaire, Louise comédienne et espionne, Claire, astronome, Blanche, voulait être chirurgienne. Elle traversera beaucoup d'épreuves mais ira au bout de ses rêves, même si cela l’emmenait sur un chemin semé d’embûches.



J'avoue avoir mis du temps à apprivoiser le texte au début, à cause des indications d'anatomie des cours de Blanche. Je ne suis pas particulièrement fan de médecine mais dès le départ de celle-ci à Paris avec sa mère adoptive, Ninon, on sent comme un air d'aventure qui commence à être joué. Toute sa vie bascule à cet instant et même avant quand elle apprend qui est sa vériable mère. De découverte en découverte, la jeune femme se découvre à travers les femmes de sa famille auxquelles elle voue un véritable culte. Elle aussi voudrait faire en sorte que chaque joue compte.



Encore une fois, Louise Bachellerie nous présente un texte assurément féministe, avec une magnifique plume envoûtante qui vous berce de la première à la dernière ligne. Une fois notre livre refermé on en veut encore plus. Chaque personnage dont on fait la connaissance nous marque, on peut l'aimer ou le détester mais une chose est sûre, le charisme de ses personnages est indéniable.



Blanche est une excellente suite, un nouveau coup de cœur d'une saga qui nous surprend à chaque nouveau tome. Une fresque historique qui suit le fil du temps. Puissante et poétique, elle est servie par une divine plume, d'une enchanteresse nommée Louise Bachellerie.
Lien : http://lesinstantsvolesalavi..
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Les maîtresses du temps, tome 1 : Suzon

Je ne suis pas une grande amatrice de romans historiques. J'ai choisi celui-ci lors de la dernière opération Masse Critique (Merci Babelio!) pensant découvrir l'histoire d'une femme du XVIIIe siècle et de ses difficultés à exister en tant que telle à cette époque.

Un mot d'abord sur l'édition: magnifique! C'est un livre grand format à la couverture en papier "gommé" (comprendra qui pourra, veuillez m'en excuser), le papier est agréable au toucher. C'est un joli travail des éditions Delpierre. Le style de Louise Bachellerie est agréable à lire, sans lourdeurs dans les descriptions, je regretterai seulement une certaine raideur dans les dialogues.

Concernant l'histoire, j'avoue avoir été quelque peu déçue. Je pense que c'est en grande partie à cause de la quatrième de couverture: je m'attendais en effet à une histoire de femme battante, désirant plus que tout briser les règles d'une société qui ne la laissait pas "vivre librement".

Suzon ne naît pas sous une bonne étoile. Elle veut être un garçon, elle a soif de liberté, ne se laisse pas faire et désire s'affranchir de ce carcan réservé aux femmes. Sa famille est horrible, elle passe son enfance dans un couvent… Seulement, je n'ai pas réussi à m'attacher à ce personnage, qui m'a laissé une impression de "stéréotype". Elle est belle, une beauté sauvage qui renverse le cœur de tous les hommes qu'elle croise, elle a du répondant, elle se travestie en homme afin de pouvoir vivre ses rêves. Mais dans bien des passages, c'est la chance qui joue en sa faveur en la sortant de mauvaises situations et non son courage, son tempérament ou son répondant. Suzon est parfois un personnage un peu passif assez éloigné de la femme décrite dans le résumé.

Je ne sais pas quoi dire pour terminer cette critique, à part insister sur le fait que je m'attendais à une fresque haute en couleur d'une femme prise dans une lutte pour la reconnaissance de son sexe… j'ai finalement découvert l'histoire (rocambolesque) d'une femme sur un fond historique qui finalement n'a pas énormément d'impact.

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La rue des bons-apotres

Dans ce roman, le quatrième et dernier de Bachellerie publié au Masque, nous retrouvons l’inspecteur Viaud, dans une ville non précisée, mais qui pourrait bien être celle de l’auteur, c’est-à-dire Laval à l’époque



Il est toujours aussi romantique, à l’esprit fantasque, légèrement frondeur, anticonformiste. Il pense, il raisonne, il ne porte pas d’œillères administratives, n’arrivant pas à se plier à certaines mesures qu’il juge arbitraires.



C’est un poète qui réfléchit et l’obstination n’est pas le moindre de ses défauts ou de ses qualités. Une certaine propension à mettre les pieds dans le plat, une élocution verbale qui lui occasionne des remontrances hiérarchiques à cause de ses réparties cinglantes, continuez comme ça inspecteur Viaud et vous aurez le plaisir de connaître les différents commissariats de France et de Navarre, mais celui de la promotion vous sera refusé. D’ailleurs cela le laisse complètement indifférent.







Rentrant chez lui à la nuit tombée, Viaud découvre un homme inanimé dans une ruelle sombre et déserte. L’agressé décède lors de son admission à l’hôpital.



Le premier suspect en général est le premier témoin. Celui qui trouve un cadavre est celui sur qui pèsent les premiers soupçons. Mais lorsqu’on est inspecteur de police ?



Viaud enquête pour son propre compte et se découvre une fibre paternelle qu’il ne se connaissait pas.



Etrange faune qui gravite dans cette rue des Bons Apôtres et dans ce quartier, disons mal famé, de cette ville bien-pensante. Une colonie de Marocains, une famille de loubards, des Rockers, des Punks, un cul-de-jatte encombrant, un professeur en retraite et refoulé, un toubib humaniste, une prostituée Martiniquaise dont l’exotisme pour elle se résume en un blond aux yeux bleus, le tout flanqué aux quatre coins de commerçants irascibles ou aigris.



Tels sont les différents personnages que Viaud va côtoyer dans cette enquête personnelle, alors que de nombreuses personnes la trouve inutile, mal venue.







Après L’île aux muettes (Le Masque N°1791), qui a obtenu le Prix du Roman d’aventures 1985, après Pas de quoi noyer un chat (Le Masque N°1795), après Il court, il court le cadavre (Le Masque N°1796), La rue des Bons Apôtres clôt cette série et le passage éphémère de Bachellerie au Masque. Dans ce dernier roman, Bachellerie affine son personnage, l’histoire est plus élaborée, mais un petit défaut subsiste : une chute trop abrupte.



Anne-Marie Alliot-Schaettel a pris comme pseudonyme le nom d’une de ses grands-mères et devait à l’origine signer Louise Bachellerie. Elle fournira pour Nous Deux par la suite un grand nombre de romans sentimentaux sous divers pseudonymes. Lesquels ?



Elle est également l’auteur d’une saga de quatre romans édités par Delpierre dont les trois premiers ont été réédités aux éditions Points en 2015/2016.


Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Les maîtresses du temps, tome 1 : Suzon

J'ai lu ce livre il y a 3 semaines maintenant, mais n'ayant en ce moment pas beaucoup de goût pour chroniquer, voilà seulement que je m'attelle à la rédaction de mon ressenti de lecture... Ce roman s'inscrit dans la pure tradition du roman d'aventures du XIXème siècle, il m'a d'ailleurs fait penser à ceux de Dumas, pleins de fracas et de péripéties rocambolesques, avec son lot de personnages archétypaux et ici une héroïne en quête éperdue de liberté et de fortune !



Le monde est vu à travers les yeux de Suzon et ses arrêts intolérants mais jubilatoires, ce qui donne des passages comiques truculents. Au couvent, la jeune fille se lie d'amitié avec Ederna, qui possède le même trait de caractère insolent et rebelle mais que la jeune Malouine perdra à l'âge adulte tandis que Suzon optera pour une vie aventureuse défiant les conventions sociales de l'époque. L'auteure nous entraîne dans une suite ininterrompue d'aventures et nous fait voyager non seulement à travers la France mais également à travers les océans car Suzon embrasse à un moment une carrière de corsaire. Le rythme est enlevé, trépidant, les dialogues savoureux (et fleurant bon le langage du XVIIIè siècle), si bien que l'on se sent complètement immergé dans ce récit plein de fièvre, de violence, de batailles navales et de rebondissements. L'auteure obéit aux codes du genre, et bien que d'ordinaire je sois rebutée par les facilités narratives et leur lot d'invraisemblances, ici cela ne m'a pas du tout gênée car elles étaient bien intégrées à l'histoire, et je les voyais plus comme un hommage aux romans de cape et d'épée que comme une maladresse.



L'auteure nous brosse toute une galerie de personnages, dont certains hauts-en-couleur : Suzanne Truchot, l'héroïne, véritable garçon manqué ne rêvant que d'aventures et se battant comme un homme ; Martine, sa nourrice dévouée ; le gueux Rantille, devenu mouche de la police (entendez espion) ; Ederna et son frère Elouan de Bonaban de la Gouesnière, amoureux malheureux mais bienveillant ; le chevalier Antoine Carreau de Léré, cadet de noblesse, poète et joueur ; l'arrogant et charismatique capitaine Thomas Raquidel de Kerguistin ; l'étrange gabier Claude Le Cam, ne dédaignant pas quelques activités de pirate ; Hamard de La Planche, chirurgien éclairé et ami loyal ; Kimba, la touchante et fière esclave...



Rantille est le personnage qui m'a le plus touchée : apparaissant de prime abord comme l'ennemi de Suzon, on finit par deviner que son comportement est en fait motivé par l'amour profond qu'il lui porte... J'aurais d'ailleurs aimé que l'auteure s'attarde un peu plus sur ce personnage...



Pour conclure, un livre digne des romans populaires du XIXème siècle : le lecteur se sent embarqué dans le tourbillon des aventures vécues par l'héroïne. L'auteure nous promène allègrement dans les rues populaires du Paris du début du XVIIIè siècle, nous faisant côtoyer toutes les couches de la société, que ce soit dans une boutique bourgeoise, dans un couvent prisé par la noblesse, les maisons de jeux, les tavernes malouines ou le pont des navires corsaires du roi... J'ai souvent tremblé pour l'héroïne même si j'ai trouvé certains rebondissements un peu trop faciles. La lecture passe très rapidement et agréablement et je lirai sans aucun doute la destinée des descendantes de cette Suzon si indépendante et si déterminée !
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Les maîtresses du temps, tome 3 : Claire

Les mots me manquent pour décrire à quel point la saga des maîtresses du temps me fascine, à chaque roman je me dis celui-ci est mon préféré mais à la lecture de l’histoire d’un autre personnage de Louise Bachellerie, je me retrouve happée de nouveau par une nouvelle aventure extraordinairement addictive. Après avoir eu une montée d’adrénaline avec les aventures du corsaire et écrivaine Suzon, après avoir été enchantée par la vie littéraire du siècle des lumières avec la comédienne Louise, nous voici conviés à prendre part à la vie scientifique du 18ème siècle à travers les périples de l’astronome Claire. Un véritable coup de cœur.



Nous suivons le récit de Claire à travers une narration à la 3ème personne contrairement à Louise qui nous narrait elle-même le récit de sa vie. Notre nouveau personnage, dès son plus jeune âge, s’avère être une forte tête, capricieuse que l’on n’est pas disposé à aimer si facilement, mais c’est en grandissant et grâce aux rencontres qu’elle effectuera, que notre Claire se forge une personnalité hors pair. Son intelligence, sa soif d’apprentissage et de découverte lui permettra d’apprendre auprès des plus grands de son siècle et tout comme les femmes de sa lignés, elle suscitera la curiosité autour d’elle, pour son esprit mais aussi pour sa beauté. Elle nous émouvra également par sa profonde volonté de connaître l’identité de son père.



Dans ce tome Louise Bachellerie ne déroge pas à sa règle, ses personnages vont à la rencontre de grand hommes qui ont marqué l’Histoire, ici celle de la science. Nous y retrouvons, à titre d’exemple, les célèbres Frères Montgolfier. Je vous laisse le soin de découvrir les autres.



Les personnages du roman donnent l’impression de sortir tout droit du tableau d’un grand maître peintre car une fois que vous les auriez rencontrés, ils resteront gravés dans vos mémoires. Comment oublier notre Claire, ce bout de femme prête à tout pour arriver à ses fins, pour l’amour de l’astronomie. Elle est un mélange entre tendresse et force qui voudrait prouver que les femmes peuvent aussi contribuer à faire progresser la science et l’humanité, qu’elles ne sont pas juste bonnes à enfanter. Comment oublier Armand de Ranty, bel homme mais qui peut se montrer fourbe, Claire devrait-elle s’en méfier ou céder à ses charmes ? Comment oublier Joseph Lepaute, l’amoureux transi ou encore Monsieur de Lesseps… et bien d’autres encore. Claire ne peut donc qu’être un coup de cœur, comme Suzon et Louise avant elle.



Lire Claire c’est pénétrer dans un monde qui n’est plus mais que l’on vit à travers notre lecture. La plume de Louise Bachellerie est enchanteresse et si vous y goûter, vous ne pourrez plus vous en passer, venez prendre part à l’aventure des maîtresses du temps.
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Les maîtresses du temps, tome 1 : Suzon

Suzon est le premier volet d’une série littéraire retraçant le destin d’une lignée de femmes entre 1698 et 1968. Ce premier tome est suivi de Louise et Claire, déjà parus aux Editions Delpierre qui publieront par la suite Blanche, Pauline et Jeanne. Louise Bachellerie est en réalité un pseudonyme, celui d’Anne-Marie Alliot-Schaettel.



Dès les premières pages de Suzon le lecteur est agréablement surpris de retrouver un style d’écriture recherché, un niveau de langue soutenu et a l’impression de lire un classique de la littérature. L’auteure en plus d’une plume d’une qualité indéniable, nous offre un texte riche, bien documenté sur l’époque dans laquelle il s’inscrit, le 18 ème siècle se déroule sous nos yeux et j’avoue que cela a été un immense plaisir de retrouver un univers aussi raffiné. Le roman m’a totalement conquise, un nouveau coup de cœur offert par les éditions Delpierre. De plus, la couverture est magnifique, l’objet livre est vraiment beau.



Suzon ne se laisse pas lire aussi vite que l’on le voudrait mais on prend volontiers notre temps pour savourer le passionnant récit de cette femme, qui voulait être un homme pour jouir de cette liberté qu’elle rêvait tant. J’avais l’impression de suivre une série historique, en plusieurs épisodes, je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer avec cette forte tête, téméraire.



Notre personnage a le mérite d’avoir été une féministe en herbe dans un siècle où les femmes étaient considérées comme le sexe faible, elle a su s’élever au delà de sa condition pour nous entraîner dans des périples extraordinaires. Dans la quatrième de couverture on vous dévoile qu’elle s’est travestie en homme pour pouvoir vivre pleinement sa vie. Cette femme est extraordinaire, on s’y attache très vite et on se surprend à avoir peur pour elle, c’est en cela que réside la magie de la littérature et des textes comme Suzon.



Tant d’autres personnages vont croiser le chemin de notre héroïne, Ederna une amie d’enfance qui demeurera sa confidente, la personne vers qui elle se tournera toujours. Elouan de Bonaban, le frère d’Ederna un homme altruiste et bienveillant. Le très charismatique capitaine Thomas Raquidel de Kerguistin, un héros dont vous tomberez amoureuses. Et bien d’autres encore. J’ai hâte de découvrir les autres volets de cette saga.



Suzon est le récit d’une extraordinaire aventure qui fait rêver, l’histoire d’un temps où l’on tombait amoureux du premier regard, le temps des découvertes, des passions… Voyager était une aventure, prendre la mer et se laisser guider vers l’inconnu. Pour résumer, Amour, trahison, périples et passions, voici ce qui vous attend à la lecture de ce très beau texte. Serait-il votre coup de cœur également ? Je vous le recommande chaleureusement.
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Les maîtresses du temps, tome 2 : Louise

Ce roman nous fait revivre au 18 ème siècle :les robes,les habitudes de vie ,les lieux...on s'y croirait.J'ai vraiment apprécié et la lecture est très agréable .
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