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Critiques de Louise Bachellerie (35)
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Les maîtresses du temps, tome 2 : Louise

Ce fut une pure joie de retrouver la plume de Louise Bachellerie, découverte dans Suzon, le premier volet de la saga Les maîtresses du temps. Le second, Louise, m’a fait tombée encore plus amoureuse de l’écriture et de l’univers de cette écrivaine.



Louise Bachellerie nous surprend encore en prêtant sa plume et sa voix à son personnage Louise qui nous narre sa vie d’une prison où elle semble avoir un âge assez avancé. Comment elle s’y est retrouvée, pourquoi et y restera-t-elle ? Des questions qui trouveront réponse à la fin du roman.



Fille de Suzon et de Thomas Raquidel de Kerguistin nos deux sacrés héros du premier tome, Louise trouve petit à petit ses marques et se construit ses propre passions, certes, différentes de celles de sa mère mais pas moins intéressantes. C’es le théâtre que notre héroïne choisit et elle devient une comédienne hors pair qui a marqué la scène française et les cœurs, côtoyant les plus grands D’Alembert, Voltaire, Casanova, pour en faire des amis ou des amants. La force de ce texte réside dans cette ingénieux procédé de mêler entre Histoire avec un grand H et fiction, l’illusion est si parfaite que l’on s’y perd volontiers.



Louise coquette et libertine, enflamme les planche et les cœurs. Elle n’est pas femme à aimer un seul homme, elle a voué sa vie à la quête des plaisirs en tout genre. Une vie tumultueuse que le lecteur suit avec délice, on se laissera saisir également par la beauté des textes littéraires de cette époque et on assistera à l’embrasement de la révolution française.



Ce qui fait de Louise un coup de cœur est le fait que j’avais des étoiles plein les yeux, j’étais toute chamboulée à sa lecture et rares sont les romans capables de procurer tant de plaisir et d’émotion.



Louise est une histoire qui vous garantit un dépaysement total, un voyage au 18ème siècle pour suivre une héroïne au multiple visages, maîtresse, comédienne, espionne et plus encore. Louise est aussi une écriture pleine de poésie qui saura vous émouvoir, une plume comme l’on ne fait plus de nos jours, une littérature plaisante et de qualité. Louise est également de nouveaux personnages qui viendront vous tenir compagnie et d’anciens compagnons de voyage qui reviendront vous éblouir.



Les maîtresses du temps est une saga à découvrir d’urgence pour tous les amoureux des romans historiques, d’aventure, plein d’émotion, avec une plume extraordinairement saisissante. Mais aussi, des personnages indéniablement féministes. Laissez vous séduire par Louise et par toute la lignée engendrée par Suzon. Amours, aventures et émotions vous y attendent.
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Les maîtresses du temps, tome 2 : Louise

Tout d'abord, je ne sais pas trop ce qui est arrivé mais il semble que quand j'ai d'abord posté ma critique, je devais avoir une mauvaise connexion en validant ou autre car je ne la retrouve pas.



Pas très grave puisqu'elle ne disait pas grand chose pour ne pas spoiler. En tout cas 'Louise' est une très bonne lecture. On s'attache à la protagoniste et on la suit d'Angleterre en France.
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Les maîtresses du temps, tome 2 : Louise

Après la lecture de Suzon, je dois bien avouer que j'étais plus que curieuse de lire le livre suivant de ce qui était annoncé comme une trilogie de destin de femmes. Et, petite veinarde que je suis, à la Masse Critique de Babelio, j'ai été choisie pour en recevoir la suite, à savoir Louise.



Le livre s'ouvre sur les circonstances qui font que ce récit a été écrit, mais que je ne spoilerai pas ;)



Puis le récit des jeunes années de Louise est raconté et l'on dispose ainsi de son regard sur ses parents et la manière dont elle apprit les événements qui sont racontés plus en détail dans Suzon. Bien différente de la vie de sa mère, elle grandit dans une famille aisée, avec l'amour distant de sa mère, celui discret de son père et celui inconditionnel de Kimba, l'ancienne esclave.



Puis vint l'arrivée au sein de leur maisonnée d'un nouveau né laissé dans un panier juste devant leur demeure en Angleterre. Qui sera le point de départ d'événements qui sépareront la famille et les renverra en France.



Louise est un personnage bien différent de sa mère. Ses faiblesses la rendent quelque part plus accessible, et son parcours est jonché d'épreuves et de bonheurs bien plus superficiels quelque part. Elle aura relativement peu de personnes proches d'elle au final, vivra les difficultés de la carrière d'actrice et ce qui fait en grande partie l'attrait de ce livre est le nombre de personnages historiques emblématiques qu'elle croisera au cours de sa vie tels Voltaire, Beaumarchais, Diderot ou même Richelieu... Et mon favori personnel : le chevalier d'Eon ! ;)







J'ai pris grand plaisir à voir cette évolution différente de cette jeune fille puis de cette femme, après avoir lu les aventures de sa mère. Malgré tout, une fois qu'elle devient adulte j'ai moins de sympathie pour elle, mais cela est dû en grande partie à des raisons personnelles, qui ne feront probablement pas le même effet à d'autres lecteurs. Je n'ai jamais apprécié les "mauvaises mères" et après la manière dont elle avait été traitée par Suzanne, après un temps d'espoir, elle finit par faire pire que sa propre mère ne lui a jamais fait. (pas que Suzanne était horrible, mais vous comprendrez en lisant...)



Avec un style élégant et "à l'ancienne", en adéquation avec l'époque où se déroulent ses événements, la narratrice s'attarde sur des passages de sa vie plus que sur les faits de l'histoire que la plupart d'entre nous connaissent déjà dans les grandes lignes au minimum. Les traversées au cours de la vie de Louise de personnages restés dans l'histoire est bien plus intéressante que ce qu'on en sait en cours d'Histoire et j'aurais probablement été plus assidue avec une approche ressemblant plus à celle-ci... ;)
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Pas de quoi noyer un chat

L'inspecteur Viaud, flic un peu manqué, fantaisiste, peu au goût de ses supérieurs, est détaché de la métropole de Châteauneuf-sur-Burle où l'avait conduit une énième mutation pour aller (échouer à ?) résoudre une mystérieuse affaire de noyade dans le petit bourg de Châtillon-des-bois. La solution semble vite évidente, mais lui préfère continuer à se perdre en conjectures, ainsi que dans la gastronomie et l'oenologie locales, pour lesquelles il n'a pas manqué de se trouver quelques compagnons de jeu. le personnage principal est d'ailleurs fermement campé dès la page 28 : "Le flic sommaire maintient l'ordre ! Je ne suis pas un flic sommaire : je suis un flic-philosophe, bien persuadé que la vie naît du Chaos ! Je n'ai d'ailleurs jamais touché le tiercé que dans le désordre ! Faut-il encore des preuves ?"

C'est gouleyant, plein de loufoquerie et de sociologie sur le pouce, à la façon des San-Antonio, le côté salace en moins : le beau sexe est en effet représenté ici, essentiellement, par une bande de septuagénaires (au bas mot) distillant peu à peu les pièces du puzzle, et auxquelles ce drôle d'inspecteur Viaud ne semble pas indifférent, faisant basculer le tout dans une dimension anti-érotique gérontophiloïde tout à fait inédite. Il fallait oser, mais il faut préciser que l'auteur est une femme, et je pense qu'il fallait au moins ça pour aller sur un tel terrain.
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Les Maîtresses du Temps, tome 5 : Catherine

excellente reconstitution de la période de la commune !
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Les Maîtresses du Temps, tome 5 : Catherine

Je vous emmène dans le passé aujourd'hui, j'ai eu besoin de me plonger dans un roman historique et le moins que l'on puisse dire, c'est que celui-ci est arrivé à point nommé ! Lorsque je l'ai eu entre les mains, je l'ai trouvé d'une telle beauté que je n'ai pas pu me résoudre à le placer dans ma PaL.







Nous sommes en 1860, Catherine et son frère jumeau sont placés malgré eux dans une famille bourgeoise, les De Branche car leur grand-mère est bien trop âgée pour s'occuper d'eux. Leurs maîtres sont des personnages d'une insuffisance incroyable et d'une méprisante à toute épreuve ! Il n'y a que leur fils qui semble avoir un cœur, il apprendra à lire à Catherine, une instruction qui lui sera fort utile. Elle s'est habituée à la maltraitance de ses maîtres mais le jour où elle s'est faite violée par un hôte des De Branche, elle décide de s'enfuir pour Paris où elle mènera une vie riche en rebondissements.







En commençant ma lecture de "Catherine", je ne pensais pas que j'allais développer autant d'empathie pour ce personnage qui m'a beaucoup touché de part ce qu'elle a vécu. Catherine est un personnage que j'ai apprécié, elle est courageuse, elle est généreuse alors que la vie ne sera pas forcément drôle pour elle. Elle se relève toujours des coups bas qu'elle reçoit, elle est forte, elle est incroyable, elle n'a pas peur de se battre pour ses convictions, elle a toute mon admiration.







L'auteur nous montre ses connaissances sur l'Histoire de France et m'a permis d'apprendre ou de réapprendre des choses que j'avais oublié. J'ai aimé cette rencontre faite avec les plus grands qui ont fait notre Histoire et qui font partie de notre patrimoine culturel comme Zola que j'aurai aimé pouvoir rencontré parce que c'est un auteur que j'affectionne beaucoup depuis de nombreuses années ou encore Baudelaire, Victor Hugo. Nous allons également croiser l'illustre Toulouse-Lautrec qu'on ne présente plus. Bref, vous l'aurez compris, il y a du beau monde ici !







J'ai beaucoup aimé le fait que l'auteur mêle l'Histoire à son histoire, cela s'imbrique parfaitement, on ressent que l'auteur a pris grand soin de bien intégrer Catherine dans son roman. Si tous les cours d'histoire pouvaient être contés ainsi, je suis sûre que les élèves seraient pendus aux lèvres du prof.







Je découvre la plume de Louise Bachellerie avec ce titre que j'ai beaucoup apprécié. Elle est simple, belle mais efficace. Elle nous conte un récit riche en rebondissements et fort en émotions avec beaucoup de justesse sans tomber dans le patho. Les descriptions sont telles qu'on a parfois l'impression d'être sur place avec Catherine, ce récit est bluffant de crédibilité ! Pour tout vous dire, en lisant Louise Bachellerie, j'avais l'impression de lire le journal de notre époque. On prend les mêmes et on recommence, on fait les mêmes conneries qu'à l'époque ! Qu'en apprendrons-nous de nos erreurs pour avancer ?







Le seul petit regret que j'ai, c'est que "Catherine" fait partie d'une saga et que je n'ai pas lu les premiers tomes. "Catherine" est le cinquième tome de la saga de l'auteur. Pour tout vous dire, je ne l'aurai jamais su si cela n'avait pas été indiqué sur la quatrième de couverture donc vous l'aurez compris, si vous êtes comme moi et n'avez pas lu les quatre premiers tomes, pas de soucis pour vous lancer dans cette lecture.







Tout ça pour vous dire que l'auteur a une plume juste, elle nous offre un récit avec une héroïne forte pour nous combler dans un roman historique qui fait plus vrai que nature. A découvrir !








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Les maîtresses du temps, tome 1 : Suzon

Oh, voilà de dépaysantes aventures !



Après avoir passé son enfance au couvent des Ursulines, où son père espérait qu'elle y recevrait une éducation et que son fort caractère serait maté, Suzanne en ressort à dix-sept ans plus rebelle que jamais. Indépendante, elle tombe cependant sous le charme du bel Antoine Carreau, chevalier de Léré, à qui elle offre sa vertu et sa main. Mais ce mari va rapidement se faire un ennemi et trouver la mort, obligeant Suzanne à s'enfuir sous les traits de celui qu'elle aimait tant; elle rejoint son amie rencontrée au couvent, Ederna, à Saint-Malo où, toujours travestie en homme, elle va réaliser son rêve le plus cher: voguer sur les mers. Mais les océans lui réservent bien des péripéties, agréables ou malheureuses, et notre aventurière qui se bat pour ses convictions n'est pas au bout de ses peines.



Avec "Suzon", Louise Bachellerie nous offre un début de saga féminine prometteur et intéressant, j'ai bien aimé cette lecture. Avec une plume historique tout à fait réaliste (si nous ne la savions de notre époque, nous pourrions presque croire que l'auteure a bel et bien vécu au siècle des Lumières), ce récit nous entraîne dans un sillage particulièrement aventureux où les rebondissements sont nombreux. La vie sur un bateau est finement décrite, on s'y croirait vraiment.

L'héroïne est une féministe d'avant-garde qui, enfant, voulait être un garçon; comprenant vite que les femmes possèdent moins de libertés que leurs homologues masculins, elle n'hésite pas à devenir en apparence l'un des leurs et, bien décidée à mener sa vie comme elle l'entend, à suivre chacun de ses désirs; c'est une forte tête qui attire vite la sympathie.

Ce roman, féministe donc, aborde aussi le sujet important des traites négrières dans le commerce triangulaire et celui de l'esclavage qui en découle, faits contre lesquels Suzanne va s'insurger. Cela en fait un récit intéressant à découvrir, qui va être allégé par des romances tout aussi agréables à suivre.

Cette lecture est dépaysante, les scènes se déroulent tant en France que sur les océans, dans les îles et autres endroits à explorer, nous faisant découvrir de nouveaux paysages et laissant voguer notre imagination.



Je lirai la suite de cette saga avec curiosité.
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Les maîtresses du temps, tome 1 : Suzon

Voilà un roman, qui dès que j'avais lu sa quatrième de couverture, m'avait intriguée. Les éditions Delpierre, arrivées assez récemment sur la scène des éditeurs avaient attiré mon attention avec leurs ouvrages tout sauf "mainstream" et je dois avouer que j'ai été ravie de découvrir que c'était ce livre-là que j'allais recevoir pour mon premier partenariat avec la Masse Critique de Babelio.



Dès le début du livre nous faisons la connaissance de Suzanne, seule enfant du premier mariage de son père, avant qu'il ne se remarie, ce qui est une grande déception pour lui. Garçon manqué, rebelle, elle refuse l'autorité, n'a pas de respect pour sa marâtre et veut être un garçon. Son père, incapable de la faire plier, décide de l'envoyer au couvent, espérant que les sœurs réussiront là où il a échoué et au moins, lui fourniront une éducation de qualité.



Mais rien, ni l'autorité, ni les corrections physiques ne font plier sa volonté et elle ne se lie avec aucune des autres pensionnaires, qu'elle juge frivoles. Les années s'écoulent jusqu'à ce qu'un jour, l'arrivée d'Ederna, qui deviendra sa plus grande amie, arrive au couvent. Sortie du couvent un an plus tôt que prévu à cause d'un incident, elle ne tarde pas à faire la rencontre d'un certain jeune noble... Et c'est le premier pas qui la mènera vers des aventures qu'aucune femme, même si c'est l'époque des Lumières, n'aurait cru pouvoir vivre à cette époque...



Avec un style évocateur et détaillé, avec juste ce qu'il faut de côté "vieillot" (l'époque du roman l'exige, et j'ai apprécié cette touche de réalisme) l'auteur nous mène des salons des gens connus de la vie parisienne au port de Saint-Malo, puis sur l'océan, de l'Atlantique à l'Indien en passant par moult aventures. La mer est un véritable personnage à part entière au milieu de tous les autres, tous vivants et réels, avec leurs forces et leurs faiblesses, ce qui les rend d'autant plus humains.



J'ai pris grand plaisir à suivre les aventures de Suzanne, qui se retrouve obligée de se travestir pour suivre ses rêves, mais étonnamment, malgré cela, j'ai eu beaucoup de mal à ressentir et partager les émotions que les personnages ressentent. Il y a une sorte de détachement dans l'écriture qui empêche de vraiment s’immerger dans ce monde ancien et riche.



L'héroïne traverse moult dangers et son secret est parfois en passe d'être révélé, mais il est difficile d'être véritablement immergé dans les événements. Ses découvertes des colonies et des personnes de couleur nous rappelle avec un pincement douloureux que la tolérance est une valeur magnifique, mais difficile à transmettre. Tout demeure passionnant et ce livre reste un page-turner où l'on souhaite connaître jusqu'où l'héroïne sera capable d'aller dans sa quête de liberté.
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L'île aux muettes

Petit libre sympathique à lire une recherche d'un meurtrier sur une île. L'histoire est facile à lire peut-etre pas aussi entraînante qu'on pourrait le croire mais pas désagréable non plus. Les personnages sont attachants et les événements se suivent bien.
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Les maîtresses du temps, tome 2 : Louise

un plaisir de lecture.
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Les maîtresses du temps, tome 1 : Suzon

J'ai adoré et l'ai lu en une semaine. C'est un livre qui convient parfaitement de lire en été !
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Les maîtresses du temps, tome 1 : Suzon

J’ai beaucoup aimé le style de l’auteur qui emploie dans son récit les tournures de phrases que l’on pouvait trouver chez les auteurs du XVIIIème siècle. Cela nous permet de plonger encore plus dans l’histoire de Suzon car on a l’impression que l’histoire a été racontée par l’un de ses contemporains.

Dès le début de l’histoire, on apprend deux choses sur Suzon : son père lui reproche de n’être qu’une fille et c’est une forte tête.

Rebelle, garçon manqué, insolente, rien, ni les punitions, ni les brimades ne semblent pouvoir la faire plier. Expédiée au couvent sur les instances de sa belle-mère, les religieuses n’ont pas plus succès que le patriarche sur le caractère de la gamine.

C’est au couvent que Suzon va rencontrer Ederna qui a été mon personnage préféré du roman. Posée et plus conventionnelle que son amie, Ederna a aussi son petit caractère mais sait où est le devoir qu’elle doit à son rang et s’est résignée à faire un mariage dépourvu d’amour. Tout au long des aventures de Suzon, elle sera un peu son point d’ancrage. Sa maison, son époux, son frère, ses enfants, sont le cocon dans lequel Suzon se sent en sécurité et là où elle retourne à chaque fois qu’elle est confrontée à quelque chose de trop difficile. Ederna ne lui reproche jamais rien, ou quand elle le fait, c’est à demi-mot, avec douceur et sans jugement. J’ai vraiment beaucoup aimé ce personnage et sa famille. Plus que Suzon que j’ai souvent trouvé inconséquente avec sa façon d’agir avant de réfléchir et de prendre des décisions en dépit du bon sens.

Au début, Suzon ne se travestit en homme que pour pouvoir voyager en sécurité, le temps de rejoindre Ederna. Le travestissement peut la conduire en prison et, si on peut comprendre qu’elle n’ait pas osé prendre la route avec des biens précieux en tant que femme, on se serait attendu à ce qu’elle ne tente pas le sort en recommençant.

Mais non, à peine arrivée à Saint-Malo, Suzon est prise par l’appel du large et, toujours sous sa fausse identité masculine, elle affrète un bateau pour aller jouer au corsaire, risquant ainsi sa propre vie (une femme s’embarquant comme homme sur un bateau risquait la peine de mort) et celle de son entourage (tout homme sur un bateau soupçonné d’avoir eu connaissance de la nature féminine d’un « matelot » est condamné à être pendu).

A travers les péripéties de Suzon, on découvre la vie en mer. La dureté des capitaines, la dureté impitoyable des éléments et des hommes : quand on ne meurt pas empoisonné par de la viande avarié ou durant une tempête, on a toutes les chances d’être frappé par une punition injuste dont l’issue est souvent la mort.

A côté de la vie en mer, on a un aperçu des débuts du règne de Louis XV, du commencement de la traite des nègres, à laquelle s’opposent déjà les philosophes, les salons parisiens, la piraterie…

Le roman se lit assez vite, même si la lecture est quelque peu ralentie par l’abondance de détails historiques qu’il faut le temps d’assimiler.

J’ai eu peur à plusieurs reprises, non seulement pour Suzon mais aussi et surtout pour son entourage qui n’est pas épargné.

La fin du roman prépare le suivant qui sera consacré à la génération suivante en la personne de Louise, la fille de Suzon.
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Les maîtresses du temps, tome 2 : Louise

J'ai apprécié de deuxième volume mais je dois malheureusement avouer qu'il s'agit tout de même d'une petite déception par rapport au premier. En effet, j'ai été conquise par Suzon et mes attentes pour ce deuxième volume n'ont pas été tout à fait comblées bien que j'ai passé un très agréable moment de lecture.



J'ai encore une fois été charmée par la narration si immersive de Louise Bachellerie. J'ai eu l'impression de vivre les aventures avec les personnages et le niveau de langage, les descriptions et le contexte m'ont fait plongée en plein XVIII ème siècle avec les plus grands philosophes. De plus, le récit est narré du point de vue du personnage principal et nous est montré comme les mémoires de sa vie qu'elle rédige étant plus âgée.



Le personnage de Louise m'a beaucoup déçue et je pense que c'est la raison pour laquelle j'ai moins apprécié cette oeuvre. En effet, je me suis moins identifiée à elle qu'à sa mère Suzanne dans le volume précédent. Je l'ai trouvée beaucoup plus fade et indécise et n'a pour moi pas donné une image très gratifiante de la femme; du moins pas autant que sa mère.



Je suis triste de ne pas avoir aimé ce roman autant que je l'aurais souhaité.
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Les maîtresses du temps, tome 1 : Suzon

Ce livre me laisse perplexe, car il y a beaucoup de bons, mais les mauvaises choses de ne sont pas petites.

Commencons par le bon:

C'est un roman de "cape et d'épée" en bonne est du forme! on aime ou on aime pas, personnellement j'aime.

J'ai apprécié le fait que chaque chapitre du livre, représente un chapitre de la vie de Suzanne ( je me répète mais je ne sais dire cela autrement).

On voyage à travers Paris, Saint Malot, les océans, la Louisianne, Sainte-Marie,... ca donne des airs de vacances dans sa maison.

La narration et la synthaxe sont belles MAIS ( et voilà les points négatifs:)

L'écrite rend l'histoire totalement impersonnelle, elle ne met pas en avant la valeur des personnages, et met une certaine distance entre nous, lecteurs, et eux....je n'ai pas réussi à créer de liens avec les acteurs de ce livre.

En Deuxième point, Les personnages ne sont pas presque pas aboutis, on colle une étiquette à chacun d'eux et on la garde jusqu'à la fin.

Le récit se munit de certaines longueurs, Ah que je me suis faite violence pour ne pas passer les pages.

En conclusion, C'est un moyen/bon livre, il n'est pas exceptionnel, il n'est pas mauvais non plus, dommage que les points positifs égalent les négatifs.
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Les maîtresses du temps, tome 3 : Claire

Merci à Babelio et à sa fameuse Masse Critique, ainsi qu'aux éditions Delpierre pour m'avoir envoyé ce livre.

Quelques mots sur l’objet en lui même : il est juste sublime et de très bonne qualité. La couverture est faite avec une matière solide et douce, comme duveteuse et j’adore cette matière sur les couvertures. L’illustration est de toute beauté et donne vraiment envie d’ouvrir le bouquin. Seule petite déception : Claire est censée être blonde.. Et l’on retrouve une femme aux cheveux gris. Je suis un peu déçue à ce niveau-là.



« Claire » est le troisième tome de Louise BACHELLERIE et fait parti d'une saga historique mettant en scène à chaque fois une femme, toute étant la fille de la précédente. « Claire » est donc la fille de « Louise » ( tome 2 ) et la petite-fille de « Suzon » ( tome 1 ).



« Claire » est à l'instar de sa grand-mère Suzon, une jeune femme avide de connaissance et d'aventures. Les bals et les réceptions que sa mère aime, ainsi que toutes les femmes de l'époque : très peu pour elle. Sa passion c'est l'astronomie et son rêve est de partir à l'aventure sur d'autres terres, de connaître le monde.

En plus de sa tête bien remplie, la jeune femme est très belle. Tous vantent ses charmes. Et c'est grâce à cela qu'elle va pouvoir embarquer sur une frégate mandée par le roi, en charmant son ami.

Déguisée en homme, elle va partir aux quatre coins du monde. Seulement, son aventure risque d'être plus longue, plus périlleuse et bien loin de ce qu'elle avait imaginée.



Bien que je n'aie pas lu les deux premiers tomes, ma lecture n'a été en tout point gâchée par cela.

Certes, certains éléments dans le livre font référence à d'autres qui se sont passés dans les précédents tomes mais cela n'empêche en rien la lecture et la compréhension de l’histoire.



Parlons du style de Louise BACHELLERIE. Il est développé, plaisant et agréable. Par contre, j'ai été assez surprise de lire un vocabulaire aussi riche, je ne m’y attendais pas. Cela m'a d'abord déstabilisée, j'ai eu du mal à accrocher pendant les premières pages puis tout a ensuite coulé de source.



Le début du livre est d’ailleurs assez dense en informations.

Je ne sais pas si c'est le cas avec le premier tome mais ici, on se retrouve avec une foule d'informations autant sur l'histoire de Claire et des adultes qui l'entourent, que des véritables événements historiques qui se passent en France pendant cette période.. Autant dire qu'il faut s'accrocher !

Mais une fois les premières pages passées qui plantent le décor, le récit commence pour de bon et l’on entre dans la vie trépidante de Claire avec plaisir.



L'histoire en général est plaisante et surtout prenante.

Pourtant je ne pensais pas me prêter autant au jeu !

Chaque moment de la vie de Claire est assez passionnant, surtout à partir de son adolescence. En effet, dès qu'elle atteint l'âge de sortir et de faire des rencontres, ses aventures deviennent plus trépidantes.



Le petit point négatif de ce livre est, de mon point de vue, la précision de certaines informations qui ne sont vraiment pas nécessaires au récit, comme notamment la prolifération de longitudes et de latitudes pendant son voyage sur les eaux.

Je ne sais pas si cela apporte de réelles informations à l'histoire puisque je n'y connais absolument rien en navigation, mais ce sont des données que je n'ai très souvent pas lues, car longues et ne m’apportant pas du tout des données nécessaires à la compréhension de l’histoire.

De plus, toute la partie en Russie sur les traîneaux est très très longue.. On a vraiment l'impression d'être avec Claire et de ne pas voir le temps s'écouler. L'auteur a bien réussi à le retranscrire mais c'est assez ennuyant pour nous, lecteurs.

La plupart des descriptions pendant toute la durée de son voyage sont d’ailleurs assez denses.. Cela alourdit la narration et donne comme résultat un récit en dents de scie, avec de longs moments descriptifs et des moments où l’action est vraiment présente.



Le vrai petit plus à ce livre est les petits apartés historiques qui sont présents tout au long du livre. Cela renforce cette impression de vraisemblable : on a vraiment la sensation que Claire et sa famille existent réellement. Les personnages sont tout au long du livre victimes des évènements qui se déroulent et qui se sont déroulés pour de vrai, surtout durant cette période révolutionnaire qui fût assez sanglante.



Quant aux personnages, ils sont tous agréables et différents bien que seul le personnage de Claire soit vraiment développé.

C'est une jeune femme plaisante à suivre, à fort caractère qui sait ce qu'elle veut et ne veut pas. Elle est intelligente et à ses propres idées et c'est pour cela qu'on l'aime. Par contre, son côté égoïste est très souvent détestable mais personne ne peut être parfait.

Les personnages secondaires sont sympathiques mais on ne s'attarde malheureusement sur aucun d'eux.





En conclusion, une histoire de femme d'aventures et de passions, intense et plaisante à suivre. J'ai été surprise de ce livre et compte bien me plonger dans les autres livres de Louise BACHELLERIE qui mérite d'être connue.







Un livre à lire pour les amoureux d’aventures, d’histoire et d’héroïnes aux forts caractères.


Lien : http://lectrice-lambda.blogs..
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