Citations de Luc Jacamon (44)
Au fond, c'est ça mon boulot. Tuer le temps...et parfois des gens.
On se consterne et on pleurniche quand il y a une poignée de morts quelque part dans le monde, comme si la mort ne faisait plus partie de notre réalité.
Je ne suis jamais parti à la bataille avec un baiser aux lèvres ! Voila un admirable précédent ! Deux baisers seraient probablement encore plus bénéfiques...
C'est un phénomène étrange et immuable, quand quelqu'un meurt, qu'il s'agisse d'un homme admirable ou d'une ordure de la pire espèce, d'un génie ou d'un ringard, tout le monde se précipite pour lui dresser des louanges, pour dire quelle personne merveilleuse c'était et quelle perte c'est pour nous tous qui lui survivons.
On a compris depuis longtemps qu'on ne pouvait pas vraiment faire confiance aux politiques, parce qu'on sait que beaucoup ne sont pas forcément compétents, ou font passer leur image, leur réélection et leurs comptes en banque, au point qu'on ne distingue plus les bons des mauvais.
Religion : une affaire du dimanche.
Tout ce qu'il faut, c'est être méthodique, prudent, et discret et avoir du sang-froid. Il n'y a pas de hasard, ne pas laisser de traces, ne faire confiance à personne.
Au fond, c'est un boulot peinard.
Mariano avait raison sur au moins 2 choses : la première, que le passeport diplomatique facilite beaucoup les choses. La seconde, que James Bond est un héros réactionnaire et impérialiste. Carlos Fuentes a expliqué que les organisations de renseignement et de sécurité ont beau se fixer des buts de justice elles finissent forcément par employer les moyens de la terreur et infester comme un cancer les sociétés qu'elles veulent protéger. Il a sûrement raison. Ceci dit, j'aime bien les films, comme tout le monde. Je le préfère aux superhéros qui, sous prétexte de défendre la veuve et l'orphelin, mettent toujours leurs superpouvoirs au service de l'ordre établi comme s'ils ne lisaient que les faits divers dans les journaux. Ils ne remettent rien en cause. Dans le meilleur des cas, ils ne sont qu'un divertissement, une diversion, l'incarnation simpliste d'un monde manichéen dans lequel on fait croire aux naïfs que tout est bien organisé et que les gentils gagnent à la fin. Un monde dans lequel on a besoin d'un être unique, supérieur, un élu, pour nous filer un coup de main. Un monde qui n'existe pas, qui n'a jamais existé et qui n'existera pas.
Au fond, c'est ça mon boulot. Tuer le temps ... et parfois des gens.
Le plus marrant c'est que la plupart des gens croient encore aux principes moraux qui ne servent qu'à les rouler dans la farine
Mon intime conviction, c'est qu'il y a trop de monde sur la terre. Mais paradoxalement, la vie ne tient qu'à un fil. De temps en temps, je coupe un fil... Pas de quoi modifier les grands équilibres de l'univers.
Je ne suis pas sur terre pour empêcher les gens d'être cons.
On a les politiciens qu'on mérite, paraît-il...
Mon idée de la gentillesse, c'est de foutre la paix aux autres, et tout ce que je demande, c'est que les autres me foutent la paix. Tous les autres.
Sur un navire rouge et noir, traversant une mer noire et argent, ils filaient sous la lune vers les portes de l'enfer.
- Ne pleure pas, c'est un conte, le rossignol était sûrement heureux, et il a obtenu le pouvoir de chanter... Pour les siens.
- Et il a connu l'amour... Je ne connaitrai jamais l'amour...
- Moi non plus, sans doute, et beaucoup de gens croient cela. Ils ont peur du chaos qu'engendre l'amour. A la fin, on s'aperçoit que la plupart se trompent...
J’aide les richards à s’entre-tuer. Les pauvres, eux, ils n’ont pas les moyens, ils font ça eux-mêmes.
C'est un phénomène étrange et immuable quand quelqu'un meurt, qu'il s'agisse d'un homme respectable ou d'une ordure de la pire espèce, d'un génie ou d'un ringard, tout le monde se précipite pour lui tresser des louanges, pour dire quelle personne merveilleuse c'était et quelle perte c'est pour nous tous qui le survivons.
Les questions ce n'est pas mon ressort. Moi je ne m'occupe que des réponses.
J'apporte des solutions la ou il n'y en a pas d'autre que d'éliminer ceux qui posent des problèmes. On ne me demande pas de participer à la stratégie. Je ne m'occupe que de tactique.
Waterloo, 12000 morts français, autant en face, sans compter les blessés. Quand on voit qu'aujourd'hui on pousse des cris d'orfraie quand on perd 5 soldats d'un coup... Les choses ont changé. La vie est plus précieuse bien qu'on soit de plus en plus nombreux... C'est contradictoire...