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Critiques de Luce Basseterre (97)
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Le chant des Fenjicks

Le chant des Fenjicks, de Luce Basseterre. Roman de SF (ça change de la fantasy, et même des dystopies/uchronies/etc : là on est vraiment dans de la SF, de la vraie, avec empire galactique, diverses races sur diverses planètes, voyage spatial et tout le tintouin), j’étais content de m’y attaquer, ça faisait longtemps que je n’avais pas lu ce genre de trucs, mais au final j’en ressors avec un avis assez mitigé… :/

Le pitch en bref : on suit deux individus à deux bouts de la galaxie, un Imbtu (une sorte de félidé vivant dans une société matriarcale) et un.e Chaleck (sorte de camélénoïde hermaphrodite, la race dominant l’Empire), aux prises avec des problématiques qui leur sont propres (au départ) mais qui conernent, de près ou de loin, des cybersquales : des Fenjicks (sortes de grosses baleines de l’espace capables de sauter en hyperespace) modifiés, trépanés, dirigés par des IA, et servant de vaisseaux spatiaux.

J’ai pas mal accroché à la première partie du roman : les problématiques à niveau « humain » des protagonistes, les thèmes abordés (en gros, l’Empire Chaleck essaie plus ou moins d’imposer l’hermaphrodisme sur les planètes qu’il domine, ce qui donne lieu à plein de réflexions intéressantes, surtout sur une planète violemment matriarcale comme celle des Imbtus, avec un questionnement sur le genre (une bonne partie du boquin est écrite au neutre), sur le libre-arbitre, et sur tout un tas de trucs). J’ai bien aimé également une petite partie vers la fin qui revenait sur des thèmes intéressants comme la participation à la société, la mémoire, ce genre de trucs. En revanche, assez vite, on passe à des enjeux beaucoup plus énormes, qui sont mal amenés, tombent un peu comme un cheveu sur la soupe, enlèvent tout intérêt à ce qu’il s’était passé jusque là, et sont en plus plutôt mal traités à mon goût. Le caractère « extra » de tout ce qui arrive est très mal transmis, j’ai ressenti très peu d’impact et d’émotion alors que certains passages auraient dû être épiques. La faute peut-être à une distance dans la narration, ou à un rythme trop rapide et morcelé – avec en plus des difficultés à suivre la notion du temps qui passe.

Bref, c’est plutôt loupé pour moi, et c’est dommage, car beaucoup de thèmes abordés m’intéressent pourtant beaucoup…
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La débusqueuse de mondes

Une bien heureuse découverte !

Pourtant j'avais, à la lecture du synopsis, de très très sérieux doute : un "cyber"requin (Koba), piloté par une grenouille (D'Guéba), se baladent dans l'espace pour découvrir de nouvelles planètes à ensemencer (à exomodeler) afin de les rendre colonisables (et les vendre). Chemin faisant, ce duo improbable rencontre Otton, un humain qui semble totalement paumé. Bref autant dire que j'ai attaqué les 1eres pages avec une certaine circonspection...bah Mortessebrouf ! Crémurphy ! j'ai cramé le bouquin en moins d'1 semaine !

C'est un "petit" livre de Sf qui m'a agréablement surpris. De lecture aisée et fluide, c'est léger, drôle avec une histoire originale bien ficelée et accrocheuse. De plus, chaque chapitre est narré à tour de rôle par l'un des 3 protagonistes, c'est un choix audacieux qui s'avère pertinent. J'ai particulièrement adoré l'aspect exploration de nouveaux mondes qu'il faut rendre "habitables" et la découverte de civilisations "extraterrestres" insolites, je n'ai pu m'empêcher de penser à L'Arche du Captain Blood (jeu vidéo de 1988...dam cette "nost-algie") ou No Man's Sky (plus récent).

Le bouquin est un peu court (379 pages), seule critique négative que je puisse en toute honnêteté émettre.

Lisez-le, c'est un chouette bouquin qui passe telle une petit confiserie sucrée.

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La chose au fond du sac, tome 1 : La découverte

Lena fait partie d’une famille recomposée. Après le décès de leur beau-père, les enfants et leur mère partent vivre chez le grand-père François. Lena est particulière. Elle peut entendre les pensées de ceux qui l’ entourent. Le problème cependant c’est qu’elle n’a aucun filtre et que parfois c’est dur de tout entendre sans pouvoir s’en empêcher. Elle est donc sujette assez régulièrement aux migraines et au besoin de solitude. Cela nous donne déjà un aperçu du caractère de cette jeune fille et nous la rend de suite attachante.

Un jour, la voix qu'elle entend est plus claire que d'habitude mais surtout elle lui parle comme si elle la connaissait. De fait, elle l'appelle même par son nom "Lena ! Lena !". Cela rend cet événement à la fois plus bizarre mais aussi plus inquiétant. Pourtant la curiosité sera la plus forte et entraînera Lena à rechercher d'où elle provient et à qui elle correspond.

Cherchant donc d’où elle vient, Lena se retrouve dans la maison voisine ,celle des Malvoisin. C’est là qu’elle fera la connaissance de Toittu. Caché dans un sac, il ressemble à un nuage noir profond et froid. Lena est curieuse et avec Toittu ils vont chercher à comprendre ce qu’il est et d’où il vient tout en le cachant aux autres.

Hélas ce n’est pas évident de cacher un secret dans une si grande famille. Surtout que certains sont aussi curieux qu'elle et d'autre pas né de la dernière pluie.

Les événements qui suivront vont bouleverser la petite vie de la famille, de Lena et de ses frères.

C'est un roman jeunesse qui est intéressant, que j'ai aimé lire mais qui ne m'a au final pas laissé un souvenir impérissable. Pourtant la plume est sympathique, le récit bien mené et l'histoire intéressante. IL m'a cependant manqué quelque chose pour être à fond dedans . Je dirais donc que c'est plus un récit introductif pour nous montrer dans quoi Lena et sa famille vont s'embarquer avec la rencontre de Toittu. On est dans la découverte (comme l'annonce le titre) et dans l'expectative. On apprend aussi à connaître les différents personnages et leurs personnalités, cela sera peut être utile sur le long terme. Et puis on se fait aussi une idée sur eux, ceux que l'on apprécie déjà, ceux que l'on n'a pas envie de suivre etc... Donc en fait c'est un roman pour jeune bien géré et ma fille le prouve en l'ayant adoré de son côté. Elle n'attend que la suite et je la lirai aussi avec plaisir car il me reste tout de même des envies de réponse en suspend.
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Visite fantôme

Cette mini nouvelle a d'énormes qualités. J'ai adoré cette histoire de maison bien étrange, tordue, qui m'a rappelé pleins de choses déjà vues, mais tout aussi appréciable (entre la Maison Winchester et The Librarians). J'ai aimé l'aspect tordu et étrange des choses, l'évolution de l'histoire, et le point de chute. L'écriture est parfaite pour ce genre d'histoire, et intrigue pas mal. Les descriptions étaient nickel. C'était court, mais j'ai beaucoup aimé. Cette nouvelle est un coup de coeur (minuscule de 30 pages)
Lien : https://lectureskoalavolant...
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La chose au fond du sac, tome 1 : La découverte

La petite histoire

La "petite" famille de Léna a aménagé chez François leur grand-père et chacun essaie de composer avec cette situation qui met tout le monde sur le dos de tout le monde. Dans cette pagaille, Léna entend une voix qui l'appelle venant de la maison voisine... Et oui, Léna a un don particulier : elle entend les pensées des gens.

Mon avis

Un premier tome assez introductif par rapport à la chose sinon j'aime beaucoup cette famille bougonne et animée, entre Léna aux dons particuliers, le grand-père aux occupations secret défense, un petit frère enquiquineur, une grande sœur détachée, deux autres frères très différents et des parents divorcés à cran, pas le temps de s'ennuyer. Un bon jeunesse dynamique dont j'attends la suite.
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Le chant des Fenjicks

Un bonne lecture dans l'ensemble, dans laquelle j'ai beaucoup apprécié de retrouver le space op' façon Débusqueuse, les thèmes souvent abordés par l'autrice (liberté, libre disposition du corps, ouverture et respect des individus...), ou de découvrir des personnages auxquels je me suis attachée (Waü le lézard psychorigide et Smine le félidé hacker) et pour lesquels j'étais impatiente de découvrir le devenir.



Par ailleurs deux soucis de narration m'ont un peu perturbée : une entrée de le récit que j'ai trouvée très fastidieuse. L'autrice a fait le choix - logique en regard des peuples et espèces qu'elle évoque - d'inclure un forme de "neutre" (iel, man / san, li...). On trouve aussi de nombreux noms communs inventés et des noms propres aux consonances étranges. Difficile de rentrer dans le récit quand une des premières difficultés est de faire le tri dans tout ça et de donner sa place à l'ensemble.



Autre souci : en milieu de livre, le choix est fait d'ajouter des points de vue. Le souci réside en ce qu'il en survient rapidement un peu trop en peu de temps. Là où initialement on avait deux points de vue patiemment et posément développés, on en arrive à une multitude de points de vue succincts, rapides, dans des lieux et temporalités qui s'écoulent beaucoup plus rapidement qu'en début de roman.



L'histoire reste agréable et se lit très bien ; j'ai beaucoup aimé connaître le passé de Koba, que l'on retrouve dans la Débusqueuse de mondes, et j'ai comme souvent aimé le traitement humain et sensible que Luce Basseterre apporte à ses textes. Je regrette juste un peu l'impression trop furtive des événements en seconde moitié de roman.
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Le chant des Fenjicks

Luce Basseterre revient dans l’univers de La Débusqueuse de mondes avec Le Chant des Fenjicks pour raconter l’histoire de la révolte des cybersquales, requins vivant dans l’espace mutilés pour devenir des vaisseaux spatiaux biomécaniques, contre leur créateurs, l’Empire Chaleck. Ils sont aidés par des personnages rejetés par leurs propres systèmes politiques, à l’image de Smine Furr, un félidé Imbtu qui cherche à échapper à l’emprise mortifère et aliénante des dirigeantes politiques de sa planète.

L’autrice dépeint un univers spatial, dans lequel l’humanité est très loin d’être seule, ce qui lui permet d’opérer un grand décentrement pour rejeter l’anthropocentrisme, mais dans lequel les individus peuvent être aliénés par une technologie capable de reprogrammer leur mémoire ou leurs hormones. Le roman montre alors comment la révolte des cybersquales amène des remises en cause des exactions commises par l’Empire Chaleck, dont le prétendu pacifisme est battu en brèche, tout en mettant en évidence l’existence de sociétés plus tolérantes, à l’image de la station Sisko.

Si vous aimez les space-opera à thématiques sociales, je vous recommande Le Chant des Fenjicks !

Chronique complète et détaillée sur le blog.
Lien : https://leschroniquesduchron..
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Le chant des Fenjicks

Un roman haut en couleur, à la fois poétique et d’une intense complexité !



Je tiens à remercier les éditions Mnémos pour l’envoi de ce roman. Je crois que ça doit bien être le premier roman de cette maison d’édition que je découvre. En tout cas, il n’est pas dans mes habitudes de lire leurs ouvrages, voilà une occasion parfaite avec Le chant des fenjicks !



Déjà, ce roman profite d’une densité poussée à l’extrême. Des pages où les mots y sont condensés, de quoi lire durant de longues heures. J’ai été étonné par cet univers, dont l’ambiance presque poétique appelle à une lecture plus approfondie. Mais voilà, parce qu’il y a un mais, l’auteure intègre nombre de protagonistes dans son monde déjà fort complexe.
Lien : https://www.acaniel.fr/le-ch..
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Le chant des Fenjicks

Dans le même univers que La Débusqueuse de mondes, Le Chant des Fenjicks de Luce Basseterre n’est pas une suite, mais une préquelle, quelques années ou siècles auparavant, longévité des personnages oblige.

Ici, Luce Basseterre va revenir à un classique du space opera : la guerre spatiale. Ou plutôt la guérilla de libération des cybersquales, ces grandes baleines cosmiques transformées en taxi robotisé et lobotomisé par les Chaleks, un empire regroupant plusieurs peuples sentients, mais dominé par des caméléons hermaphrodites et plutôt psychorigides dans leurs comportements et leurs conceptions de la vie.

Pour autant, l’autrice ne va pas nous livrer une histoire classique avec d’un côté les bons et de l’autre les méchants, ou même les méchants affrontant d’autres, encore plus méchants. Luce Basseterre nous plonge dans un récit choral nous invitant à suivre plusieurs personnages qui seront impliqués dans cette libération. Chacun d’eux part avec ses idées préconçues et pense être du bon côté de la barrière, avant d’évoluer au fil des événements. Pire, le premier tiers du récit nous fait suivre Waü Nak Du, jeune Chalek affecté à la conversion des Fenjiks en cybersquale, et Smine Furr, jeune félidé sur une planète en train d’être colonisée par les Chaleks. Par la suite, ils seront rejoints par d’autres personnages : squales, félidés, humains, reptiles ou plantes divers et variés… Dont un nom bien connu des lecteurs de La Débusqueuse de mondes.

Si le ton entre les deux livres est différent, Luce Basseterre réussit encore son pari. Même plongés en pleine guerre avec une grande capacité destructive, les personnages sont tout sauf des guerriers : ce sont des hackers, des bricoleurs ou tous simplement des gens qui, pris dans des événements qu’ils ne contrôlent pas, veulent reprendre le cours de leur vie. Et si certains en sortent meurtris comme Waü Nak Du ou Samtol, et d’autres ne s’en sortiront pas, à la fin de la lecture de ce livre, c’est l’optimisme, l’espoir et la satisfaction qui domine. Malgré la multiplication des personnages et le passage incessant d’un endroit à l’autre, Le Chant des Fenjicks se lit sans encombre et presque sans escale, une bonne tasse de thé à la main…
Lien : https://www.outrelivres.fr/l..
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Les enfants du passé

Lecture très plaisante. Une intrigue qui tient en haleine jusqu'au bout, de la romance, des personnages attachants, comme Djaël, Oshi.
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Les enfants du passé

Un roman de Luce Basseterre qui, une fois encore, m’aura conquise. Même si j’ai retrouvé des similitudes avec La Débusqueuse de Mondes, l’histoire dépeinte est intrigante, les personnages touchants et les morales portées douloureuses, mais essentielles à entendre. Une nouvelle fois, une belle histoire d’humanité à travers les étoiles. 🙂



Voir la chronique complète :
Lien : https://bulledeleyna.wordpre..
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La débusqueuse de mondes

Bon ! Je vous avoue que je ne suis pas fan de science-fiction, mais j’ai voulu m’y essayer avec la plume de Luce Basseterre.



L’auteure nous balade de civilisations en civilisations, plus ou moins commodes. Toutefois elles sont le reflet de notre société. Les plus humains des personnages ne sont pas forcément les humains, justement. La capitaine D’Guéba, une batracienne, se révèle, au fil des pages, plus sociable qu’elle veut nous faire croire.



La plupart des personnages sont des sauveteurs, mais d’autres sont des destructeurs, des voleurs et c’est de ceux-là que partira l’intrigue



Il semble, d’après ce que j’ai lu de cet ouvrage, qu’il y ait des références à de grandes plumes de la SF. Peut-être ! Je n’en lis que très peu. Je n’en connais pas spécialement les codes non plus. Pour moi le monde, l’univers que nous crée l’auteure est cohérent, peut être qu’un peu plus de visuel m’aurait d’avantage plus.



Le rythme se fait d’un chapitre=1 personnage principal. Luce nous emmène de galaxies en systèmes solaires à bord de son cybersquale, d’actions en tractations, ce qui fait que l’on ne s’ennuie pas. Et comme la lecture se fait fluide avec un style moderne, les pages défilent. J’en arrivais à la fin et la situation ne se décantait pas ! Mais où nous emmène l’auteure ?



Puis le bouquet final !!! Étonnant ! La Nature reprend ses droits.



Même si c’est de la science-fiction, j’ai passé un bon moment de lecture.
Lien : http://www.prose-cafe.fr/leb..
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Les enfants du passé

Formaté depuis sa naissance, peut-on apprendre la liberté ? C'est l'une des passionnantes intrigues de ce roman SF de Luce Basseterre : les enfants du passé



Les mots pour : style souple, intrigue, relationnel entre les personnages, humour, références.



Les mots contre : /



En bref : Une très belle lecture, pleine d'humanisme et d'amour. Une aventure riche qui m'a emporté au bout de l'univers, dans une quête entre eugénisme et éthique.
Lien : http://lesmotsdenanet.blogsp..
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Les enfants du passé

Cette histoire pourrait être une saison inédite de Torchwood ou encore un spin-off puisqu’on suit un personnage principal qui rappelle par bien des aspects le capitaine Jack Harness.

Le roman est parfois présenté comme « boy’s love » parce qu’un des personnages principaux est omni-sexuel mais il se rattache davantage à la tradition de la SF (et notamment le courant Asimov « fondation ») : quelques milliers d’années après nous, l’humanité a quitté la terre pour coloniser d’autres planètes. Des pilotes, modifiés génétiquement, ont guidé des arches à travers la galaxie. D’autres anecdotes ont émaillé cette histoire de l’exploration spatiale, dont une guerre sanglante, dont nous apprenons les détails au fur et à mesure.

La découverte de clones par différents protagonistes les pousse à enquêter et à creuser certains dossiers oubliés de cette exploration spatiale.

Comme on peut s’y attendre sous la plume de Luce Basseterre les thèmes du racisme et de l’intolérance sont abordés mais toujours avec pertinence. La question rousseauiste de l’apprentissage de la liberté est aussi habilement présentée.

En bref, c’est la saison 5 de Torchwood qu’on a jamais eu
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Les enfants du passé

Je ne suis pas très fan de SF, mais je me suis laissée tenter et j'ai apprécie.

Quand j'ai commencer ce livre, j'ai eu du mal a rentrer dans l'histoire. J'étais un peu perdu et là je me suis dis mince, et j'ai laissé une chance a ce roman.et heureusement.

Au fur et à mesure, je me suis rendue compte que j'adorais l'histoire, je voulais savoir la suite.

Je me suis attachée au duo de l'histoire mais aussi a Tahé l'IA de l'histoire.

La fin est bien mais un peu trop rapide.

J'ai été conquise et vous le recommande.
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Visite fantôme

On lui a dit qu’il avait disparu. Comme ça, sans explication aucune. Pourtant, un chef de chantier, sans compter quelques élus, ne peuvent pas s’évaporer sans explication et pour la très cartésienne Sophie Compagnon, nouvellement promue à la tête de la construction d’un nouveau centre commercial, cette histoire a tout d’une farce. Jusqu’à ce qu’un autre de ses subordonnée disparaisse à son tour, à l’ombre d’une vieille demeure, détruite un peu trop vite…



Je poursuis mon exploration des nouvelles #chronopages de chez @editions1115 et à nouveau, ce fut un petit bonheur de lecture. Une histoire de fantôme peu commune, car c’est bien connu, objets et vieilles demeures ont une âme et gare à ceux qui feraient l’erreur de l’oublier ! 😈
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Le chant des Fenjicks

Pour la Masse Critique “Mauvais Genres” de Babelio, j’ai lu “Le chant des Fenjicks” de Luce Basseterre. Merci à Babelio de faire progresser mon dragon dévoreur de livres. Merci Le livre de poche pour l’envoi de ce service de presse.



Si j’ai sélectionné ce titre sur babelio.com c’est parce que j’ai envie de me remettre à la science-fiction. En regardant la couverture et en lisant le résumé, j’ai entrevu que cet écrit allait évoquer la puissance et la profusion des vies animales.



Des passionnés de ce genre littéraire m'ont assuré que ce prequel pouvait se lire sans avoir lu les deux autres livres de l’auteure. En commençant à lire, j’ai trouvé que la plume était efficace et plutôt agréable. L’intrigue se focalise sur la rébellion des cybersquales vis-à-vis des Chalecks. Je ne suis pas familière de l’exploration spatiale mais je peux vous dire que les descriptions des civilisations intergalactiques sont immersives. La réalité du texte se superpose sous les yeux du lecteur en une multitude de stimuli sensoriels et de variations. Comme dans le space Opera, l’aventure est tantôt épique, tantôt dramatique et le cadre géopolitique suffisamment complexe.



Peu à peu, les propos se sont durcis, les protagonistes principaux ont été rejoints par une foule de personnages secondaires que j’ai eu de plus en plus de mal à différencier. J’ai patiemment attendu des compléments d’information et de savoir en quoi l’écriture inclusive servait cette histoire jusqu’à ce que les coquilles aient raison de ma patience. J’aurais voulu qu’il en soit autrement mais ce livre n’a pas su me convaincre.

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Le chant des Fenjicks



Une épopée spatiale engagée



L’auteur choisit un récit lourd, auquel on peut mettre un certains temps à s’habituer. Il m’est arrivé plusieurs fois, au cours de ma lecture, de devoir relire des phrases tant la tournure est exotique.

Les chapitres sont courts avec des changements de personnages, parfois très rapide, qui sème la confusion dans la lecture.



Le livre se veut engagée et dans l’air du temps : une écriture inclusive, une dimension écologique et un combat majeur pour la cause animal.



On met quand même l’accent sur l’univers exceptionnel et travaillé de l’auteur. Un assemblage de petites choses et de petits détails extrêmement bien pensé, qui feront parfois sourire les fans de SF.



Malheureusement le scénario ne casse pas des briques, pas de clif hanger, pas de plot twist et pas d’originalité dans son intégralité.



Pour ma part, hormis quelques passages intéressants et novateur en terme d’imaginaire, je n’ai pas trouvé cette lecture plaisante. -principalement a cause du récit-



Le roman conviendra probablement à la plupart des fans du genre mais malheureusement ce n’était pas mon cas.
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Les enfants du passé

Une lecture enthousiasmante par son style audacieux et extrêmement intelligent, de même que ses personnages profonds et touchants d'humanité, à peine gâchée par une conclusion un peu trop précipitée.

L'essentiel demeure l'ensemble, à savoir un texte tout à la fois optimiste et lucide, lumineux et efficace, touchant à beaucoup de thèmes et de genres sans jamais se perdre ni céder à la facilité.
Lien : https://syndromequickson.com..
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Les enfants du passé

Djaël Aldrin est un ancien pilote d’arche lors de la migration humaine dans les étoiles, homme presque immortel, il erre dans le cosmos à bord d’un cargo indétectable. De passage sur une planète commerçante, il achète un esclave dans le but de l’éduquer à devenir libre. D’un autre côté, Ifan Aldrin, son fils mi-humain mi-Kr’ttt, deux espèces ennemies pendant la guerre, s’investit dans une enquête sur un trafic de clones esclaves sexuels.

Le centre de l’histoire est cette relation mouvementée et ambiguë entre Djaël le mentor et son protégé Oshi engagé dans un processus entre libération et attachement, une confrontation émotionnelle et physique. Cette intimité s’insère dans une quête d’identité, exprimée par le sort de tous ces esclaves fabriqués ou le poids de l’hybridation, et symbolisée par cette plongée dans le passé des peuples sous la forme d’un polar thriller fantastique à l’allure de space opéra. Ce roman parle d’amour et de tolérance, dénonce la corruption des grandes institutions et les violences faites aux enfants, s’attardant sur la complexité psychologique et s’inscrivant dans la modernité avec les pronoms indéterminés, ce qui est aisément assimilable avec l’habitude et très cohérent. Toutes ces réflexions sont applicables à notre société en mutation concernant l’identité, la famille et le progrès scientifique.
Lien : https://lesbouquinsdyvescalv..
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