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Critiques de Luce Basseterre (97)
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Les enfants du passé

J'ai lu Les enfants du passé de Luce Basseterre sorti en début d'année au Livre de poche qui me l'avait gentiment envoyé.



La seule question que je me pose aujourd'hui c'est : pourquoi n'ai-je pas lu avant ce petit bijou ???!!!



Dans ce space opera, Djaël Aldrin traine son exceptionnelle longévité comme une malédiction à travers toute la galaxie. Alors qu'il chine des pièces détachées, sans savoir pourquoi, il a acheté Oshi, un jeune esclave. Pour ce dernier, remettre en question sa condition est inconcevable. Lorsque son nouveau maître l'exige, il doit pourtant s'y efforcer.



Il s'agit d'un space opéra prenant, avec une intrigue originale que j'ai adoré découvrir mais au delà de ça, c'est avant tout un récit plein d'émotions, plein d'humanité, avec des messages très forts sur l'exploitation d'êtres vivants , le conditionnement et l'amour !



Car dans ce récit qui m'a bouleversée, il y a aussi et surtout une magnifique histoire d'amour qui m'a touchée comme peu d'histoires d'amour l'ont déjà fait... Et pourtant je suis également lectrice de romance !



L'histoire de nos personnages m'a passionnée mais également l'histoire, dans un futur lointain, de l'Humanité ! J'ai particulièrement aimé la vision de Luce Basseterre de ce futur où l'amour et l'humanité y ont encore une place.



J'ai trouvé la plume de l'autrice magnifique mais je me dois ici quand même de vous préciser qu'elle a fait le choix d'utiliser des épicènes et autres pronoms neutres, ce qui a rendu le début de ma lecture un peu complexe. Par la suite, mon cerveau s'est adapté et la fluidité est revenue. Néanmoins, j'ai trouvé parfois l'utilisation de ces pronoms pas toujours justifiée même si je respecte le choix de l'autrice.



Enfin, même si j'ai adoré cette lecture qui est une de mes meilleures depuis le début de l'année, j'ai trouvé le dénouement final un peu trop rapide à mon goût...



Ce fut une lecture passionnante et j'ai désormais hâte de découvrir La débusqueuse de mondes, un autre roman de l'autrice que nous avons ramené des Imaginales où j'ai rencontré l'autrice !

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ChronoPages - Morceaux choisis

S'il en fallait une, ce recueil est donc une preuve par cinq - où plutôt par quatre en ce qui me concerne - que la littérature de genre à la française à de beaux jours devant elle.

L'article complet sur Touchez mon blog, Monseigneur...
Lien : http://touchezmonblog.blogsp..
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La débusqueuse de mondes

Le prénom choisi par l’autrice a attiré mon regard, la couverture avec sa baleine spatiale proche des Acanti l’a retenu, et le 4e de couverture a achevé de me convaincre. La Débusqueuse de mondes de Luce Basseterre s’est vite retrouvé dans mon panier d’achats lors d’une razzia dans l’une de mes librairies favorites. Disons-le tout de suite : je ne regrette pas l’achat. Ce roman de space opera est un pur régal.

Dans La Débusqueuse de mondes il n’est pas question de guerre spatiale, mais de commerce et d’écologie. Raconté à trois voix, ce livre met en scène une galaxie multiespèce où la Terre a été abandonnée des millénaires auparavant et d’où les Humains sont partis en ordre dispersé. L’histoire commence quand la débusqueuse du titre, une amphibienne nommée D’Guéba trouve un survivant sur une planète qu’elle comptait terraformer et revendre aux espèces en mal de mondes. Ce survivant, un humain Otton va s’attacher à ses pas et à ceux de son cybersquale, Koba. De monde en monde, ce trio mal assorti va visiter toute la galaxie et débrouiller une arnaque à l’échelle d’un consortium couvrant de multiples planètes et de nombreuses espèces et hybrides.

Si vous aimez l’esprit de Firefly ou celui de Farscape, La Débusqueuse de mondes est le livre pour vous. Bourré d’humour et d’action, ce roman arrive à surprendre à chaque page. Et il se dévore d’une traite. J’avoue, une fois la dernière page tournée, n’avoir qu’une envie : replonger dans cet univers. Ce sera surement chose faite en septembre avec la sortie de Le Chant des Fenjicks chez Mü éditions.
Lien : https://www.outrelivres.fr/l..
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Les enfants du passé

Génial! Un bon livre de science-fiction. Même si j'aurais aimer que l'auteur développe un peu plus certains points...

J'ai eu un peu de mal au début à mis retrouver dans l'histoire mais on s'habitue assez vite.

Différents thèmes sont abordés comme l'homosexualité ou l'esclavage.

J'ai bien aimé l'univers du livre ainsi que les personnages. Je recommande !
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Naufragés de l'espace

Je remercie les éditions Critic pour l’envoi de cette anthologie. Lors de mes échanges avec David Gallais à propos d’une interview que nous avons faite ensemble, il m’avait parlé de ce livre, où il y avait écrit une nouvelle. Et comme le sujet pouvait être intéressant, j’ai décidé de me lancer dans cette lecture. À chaque nouveau texte, une nouvelle aventure au cœur même du space-opera, mais aussi dans la vie des naufragés de l’espace, dont les situations sont toutes peu enviables !
Lien : https://www.acaniel.fr/naufr..
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Visite fantôme

Petit tour au pays des maisons hantées avec cette première nouvelle. Luce Basseterre renouvelle le genre tout en gardant les codes du fantastique. Son écriture est très visuelle, on sent l'atmosphère poussiéreuse de cette maison qui n'existe peut-être pas. Les descriptions colorées de cette bicoque alambiquée vous happent. Impossible de sortir de l'histoire et même une fois la nouvelle terminée, on aimerait y retourner pour en savoir plus. Le seul bémol restera pour moi la chute qui ne m'a pas enthousiasmé.




Lien : https://les-lectures-du-maki..
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La débusqueuse de mondes

Ce roman, est ma première expérience Masse Critique et j'avoue avoir été très agréablement surprise par l'imagination de Luce Basseterre.



En commençant ma lecture j'ai d'abord été sceptique et pas très emballée puis j'ai réussi à rentrer dans le monde merveilleux de D'Guéba, Koba et Otton. Des personnages très attachants même si Koba est tout de même MON personnage préféré, tout au long du roman il fait preuve d'humour de patience et faire parler un vaisseau est juste incroyable et génial ! L'histoire est plutôt originale même si ce n'est pas elle que j'ai le plus apprecié mais les personnages. Je ne vais pas parler que de ces-derniers car même si ils sont très attachants, drôles et gentils tout à la fois je vais tout de même parler du livre en lui-même.



En recevant ce roman par la poste j'ai d'abord recherché sur internet quelle était cette étrange maison d'édition ? C'était la merveilleuse édition Mü qui s'avèrait m'être inconnue jusque là. Ce livre commençait déjà à m'intriguer, un bon signe... Ensuite en le commençant je n'ai compris qu'un mot sur deux en raison des termes de science fiction comme les SoVIA ou bien les cybersquales. Puis est arrivé notre humain, Otton qui n'y connaissait rien non plus. Voilà déjà un point commun entre nous, un autre bon signe... Au fur et à mesure du roman on apprenait à connaître cet univers en même temps que notre héros et en apprenant de ses bêtises aussi !



Maintenant place à notre grenouille dont je n'ai pas beaucoup parlé. Au début je n'ai pas compris immédiatement que c'était une grenouille mais je l'aimais bien quand même ce petit être étrange qui s'était lié d'amitié avec un cybersquale. Pour clore cette longue critique où il n'y avait que des points positifs je vais dire ce que j'ai moins apprécié. Je dirai que les deux seules choses qui m'ont un peu gênée étaient la présence de trop de noms de planètes (on s'y perdait) et le passage d'un chapitre à l'autre trop rapide. Parfois je me demandais qui était le narrateur et était obligée de re-regarder au début du chapitre. Dans l'ensemble j'ai vraiment adoré ce livre et je le conseille vivement à tous les fans de SF ainsi que toutes les personnes qui n'y connaissent rien à la SF (comme moi :-)) !!!!!!
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Les enfants du passé

Ok, bon, je me lance.

Là, je vais faire ce que je ne sais pas faire, parler d’un livre mais sans rien en dire.

Les Enfants du Passé, LEDP pour les intimes, c’est tout d’abord un univers. Riche, très riche de son histoire et… de Luce son auteur-re-trice. Parce que la vision de ce monde et de Djael, le voyageur de l’espace pluricentenaire, contient des valeurs défendues corps et âme.

Au-delà des voix qui vont vous susurrer les rebonds de l’aventure, il restera des sentiments profonds, humains, forts.

Les Enfants du Passé, ce sont des navires de l’espace, des rencontres interespèces, des haines qui doivent s’apaiser, des manipulations qui doivent cesser, des injustices dénoncées et de l’amour. Toutes les formes d’amour. Parce que dans une vie, quelque que soit sa longueur, à l’instar de Djael, dorment en nous toutes les blessures mais aussi tous les moments où nous avons su le reconnaître et le porter.

Les Enfants du Passé, ce sera notre demain, ou pas, mais pour une part de l’histoire, c’est déjà aujourd’hui.

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Les enfants du passé

La science fiction n'est pas ma tasse de thé ni en film ni en livre. Mais ce roman est si bien écrit et l'histoire si bien décrite que je l'ai lu avec beaucoup d'enthousiasme. Notre monde est détruit, mais d'autres sont là pour accueillir les survivants quel qu'ils soient, humains ou pas. Dès le début, Djaël nous guide et nous accompagne dans ces navettes, arches et autres "berceaux" intergalactiques.
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La débusqueuse de mondes

Navigation réussie.



Voilà un roman des plus efficaces !

Bien plus court que la majorité des pavés que j’ai l’habitude de lire, La Débusqueuse de mondes se dévore vite et bien. Très facile à lire, sans difficulté particulière, il est donc accessible au plus grand nombre. Chapitres courts, rythme constant, linéarité de l’intrigue… Pile-poil le genre de lecture détente dont j’avais besoin.

Et quel plaisir de lire un bouquin dans sa version originale ! Pas de perte d’intention liée à la traduction, ici. Surtout que le texte est élégant et extrêmement fluide. Une vraie belle plume qui nous emporte sans mal.



C’est la singularité des personnages de ce roman qui a éveillé ma curiosité, et je dois dire que sur ce point je n’ai pas été déçu. La diversité des espèces galactiques présentées dans cet ouvrage est pour le moins rafraîchissante, à commencer par le duo de tête. Qu’il s’agisse d’habitudes alimentaires, de modes de communication, de culture ou de propriétés physiologiques, l’histoire fourmille de détails intéressants qui apportent tout leur poids aux protagonistes principaux.

On notera les quelques apports scientifiques, biochimiques notamment, déposés par-ci par-là en toute discrétion afin de renforcer la crédibilité du métier de la Caudata.

J’ai eu un peu plus de difficultés avec la diversité des pronoms et articles neutres, qui me faisaient sortir de ma lecture. Ils revêtent du sens, bien sûr, puisque les individus auxquels ils se rapportent sont soit asexués, soit non genrés, soit non binaires… je m’y perds un peu. Ce parti pris de l’autrice est too-much pour moi, mais je ne doute pas que cela convienne à d’autres lecteurs.



Bon, nous sommes clairement dans du space opera, ici. Nous passons d’un secteur à l’autre, d’un monde à l’autre en un claquement de doigts. La terraformation à la chaîne et les caractéristiques physiques et/ou morales des espèces, très humanoïdes malgré tout, m’ont largement fait penser à Star Wars. Les milieux de vie restent finalement très peu diversifiés, les codes juridiques très proches de ce que nous connaissons chez nous, ce qui à l’échelle de l’univers et de milliers de milliers de mondes habités peut manquer un peu de variation. Après avoir lu Blish, Forward ou Lem, j’avoue que mon appétit pour des évolutions divergentes est devenu difficile à satisfaire.

Si ce registre n’est a priori pas ma came, le tout fonctionne admirablement. C’est la singularité du navire répondant au doux nom de Koba qui a retenu mon intérêt. Ce croisement entre une espèce mythique et des modifications technologiques apporte la touche de cyberpunk et la profondeur à ce texte d’apparence léger. Finalement, on se prend d’empathie pour les cybersquales ; leur histoire et les épreuves traversées par cette espèce drainent une gravité qu’il est bon de rappeler en matière de cohabitation de populations diverses.

Gravité que l’on retrouve dans ces peuples à la dérive, parcourant l’univers à la recherche de planètes ou de parcelles viables, en tout cas capables d’assurer leur survie. Beaucoup d’analogies avec notre petite espèce de rien du tout, mais apportées avec nuance et subtilité. L’autrice, l’air de rien, fait intervenir une petite créature de rien du tout, mais la charge d’un rôle ô combien important dans ce vaste ensemble cosmique : trouver un foyer aux plus nécessiteux… ou aux plus offrants. Ni tout à fait sainte, ni tout à fait mercenaire, le caractère de la Caudata, solitaire endurcie, se laisse tout de même apprivoiser – jamais berner – par un passager au passé tout aussi complexe.

J’ai apprécié la profondeur des personnages, même les plus secondaires. Aucun n’est lisse. Ils offrent à ce roman quantité d’aspérités auxquelles s’accrocher. La peau granuleuse de la grenouille sur la cuirasse lustrée de son vaisseau… La profondeur et la facilité de lecture, tout est là.

Une excellente découverte !
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Visite fantôme

Une maison hantée ? Pourquoi pas ! Vu la taille de texte, je ne prends pas un grand risque.



Plaisamment intrigué par les premières pages, je suis entré avec entrain dans cette nouvelle de Luce Basseterre !

Puis une fois que le cœur du récit fut mis en place, mon intérêt baissa quelque peu.

Jusqu'à découvrir la raison de cette spectrale affaire qui renouvela mon appétit !

Malgré quelques images amusantes la suite des événements ne m'emballa cependant guère.

La fin me permit de finir sur une note positive !



En bref, une lecture en montagnes russes, malgré la brièveté du texte.

Pas désagréable, mais un peu frustrant vu le traitement inabouti, selon moi, de quelques bonnes idées.
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Naufragés de l'espace

Certains d’entre vous connaissent probablement le prolifique J-P Hérault, un grand auteur de SF française. Je n’ai moi-même découvert sa plume que récemment. Des récits agréables, faciles à lires et divertissants, proposant des thématiques qui me parlent. L’amitié, la vacuité de la guerre, l’immensité de l’espace…



Cette année, Critic a rassemblé plusieurs plumes pour lui rendre hommage. Chaque auteur s’empare de la thématique à sa façon, donnant à lire une belle diversité dans un univers qui garde une cohérence globale. J’aime bien ce type de recueil, comme une cerise sur le gâteau, voir parfois une sublimation de l’univers connu (si je prends le Paris des Merveilles, je trouve que la nouvelle de Pierre Pevel sur les ponts de Paris est une pépite qui surpasse la trilogie initiale!)



Et côté sublimation… il y a de vrai bijoux dans ce recueil!



J’ai deux énormes coups de coeurs :



=> La nouvelle « Retour à Altamira » de Thibaud Latil-Nicolas



Je ne connaissais pas la plume de Thibaud, et j’en suis tombée amoureuse aussitôt. Son texte est un accord parfait entre la profondeur des personnages et l’intrigue. L’histoire de Guedj et Valentina m’a profondément touché : la plume de Thibaud retransmet avec une véracité profonde la plus belle relation d’amour qui peut exister entre deux personnes. Loin des stéréotypes romantiques, on retrouve dans ce récit les émotions qui peuvent nous traverser au quotidien lorsqu’on a la chance de vivre une relation épanouissante. Le tout dans un style simple, fluide et pourtant aussi beau et fragile que de la dentelle… de la magie. Je ne sais pas comment il fait, mais je vais mettre ses romans dans ma PAL!



=> La nouvelle « Le Lien » d’Audrey Pleynet



J’avais déjà apprécié la plume d’Audrey dans l’Anthologie « Ecologie et Folie technologique » d’Oneiroi. Une affinité qui se confirme! Sa nouvelle est très très bien rythmée : nous suivons la course pour la survie entre deux femmes de camps opposé, dans un vaisseau à l’agonie. Mais ce qui fait toute la force de ce récit est l’enrichissement de l’intrigue par un traitement des personnages immersif (on est dans la peau de Lamia) malgré la particularité de cette étrange protagoniste. Lamia n’est effectivement pas une humaine comme vous et moi : reliée en permanence aux autres soldats-clones, elle doit affronter la solitude extrême. Audrey nous emmène avec une facilité déconcertante dans un système social très différent du nôtre, c’est absolument jouissif! D’autant que, comme la nouvelle précédemment citée, le format court ne l’empêche pas de faire évoluer son personnage d’une main de maître, en douceur et en cohérence. De toutes les nouvelles, Lamia est l’héroïne qui fait le plus grand chemin dans sa personnalité, et tout se passe en douceur.



Je tiens à souligner au passage la qualité des autres récits : j’ai adoré les varans de Kogan dans la nouvelle « Mésaventure » de David Gallais, qui signe là aussi une nouvelle originale, dotée d’un personnage fort auquel on s’attache tout de suite (bien qu’il soit loin du stéréotype du vétéran de guerre : c’est probablement pour cela que je l’aime tant!). David a trouvé une expression graphique parfaite pour concrétiser une communication télépathique homme/animal.



A noter aussi, la nouvelle « Les indésirables » de Luce Basseterre dont j’ai particulièrement apprécié le final, et le personnage fort de Maya dans « La cinquantième » de Marianne Stern.



En conclusion : une belle lecture. La forme de récit court est parfaite quand on a la tête prise dans un autre univers, et les pépites donnent de l’inspiration tout en s’évadant!
Lien : https://www.noemielemos.fr/2..
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La débusqueuse de mondes

Trouvé à l’occasion du Noël de Babelio, j’ai ouvert La Débusqueuse de mondes à la suite d’Idéalis – À la lueur d’une étoile inconnue. J’étais d’humeur à voyager dans l’espace et je n’ai pas été déçue. D’Guéba, la grenouille sapiente héroïne de ce roman, arpente la galaxie à la recherche de planètes abandonnées qu’elle rend habitables et revend au plus offrant. À bord d’une baleine cosmique robotisée nommée Koba, elle secourt Otton, esclave humain naufragé qui semble décidé à lui tenir compagnie, qu’elle le veuille ou non… Humour, aventure, rebondissements, Luce Basseterre crée avec ce roman rythmé un univers agréable à parcourir.



Trois points de vue internes se succèdent au fil des chapitres de La Débusqueuse de mondes : la parole est ainsi donnée tour à tour à Koba, D’Guéba et Otton. Ce changement narratif plaisant permet de découvrir l’imaginaire de Luce Basseterre par petites touches. Aucun sigle barbare ici, mais des nouveautés adroitement amenées qui donnent envie d’en savoir davantage. Insectoïdes, reptiliens et félidés se succèdent à chaque escale, sans parler de l’humanité réinventée de New Vegas et des extraterrestres fleurs asexués pour lesquels l’auteur a créé un pronom neutre. Cet exotisme dépaysant le serait encore davantage si, en dépit de leurs apparences pour le moins originales, les protagonistes n’adoptaient pas tous un comportement aussi humain.



La Débusqueuse de mondes m’avait paru être un roman léger : ce n’est ni plus, ni moins. Parfait pour se distraire sans arrière-pensée, il m’a cependant laissée sur ma faim. J’ai apprécié de partager la pensée d’un cybersquale, mais je n’ai pas vu de réelle différence dans la manière d’être des trois héros. Bien que sympathiques, leur passé demeure aussi distant que leur avenir. Les péripéties perpétuelles du présent n’altèrent pas leur personnalité qui reste très superficielle, comme s’ils craignaient de s’ouvrir à leurs propres pensées. Leurs motivations profondes sont inconnues et, si l’écriture dynamique et précise de Luce Basseterre permet de passer un agréable moment de lecture, cela ne suffit pas à rendre ce roman inoubliable.



Je m’attendais à une fin plus haute en couleurs : j’ai été déçue que les personnages ne se livrent pas davantage. Pas d’émotions viscérales, pas de réflexion intense, pas de remise en question profonde durant cette promenade, certes plaisante, mais bien trop peu accidentée à mon goût.



Pauline Deysson - La Bibliothèque
Lien : http://www.paulinedeysson.co..
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Les enfants du passé

Le coeur du récit, c'est ce duo improbable entre Djaël et Oshi. Le roman alterne les chapitres racontés par les deux protagonistes en question à la première personne, avec d'autres chapitres narrés à la troisième personne pour faire avancer l'intrigue. Alors que d'habitude je ne suis pas trop fan de la narration à Je, j'ai complètement fondu pour les deux personnages et le Je s'imposait. Le style de Luce Basseterre est efficace et doux, j'ai beaucoup aimé rentrer dans la tête de ces personnages. Tahé, la pseudo intelligence artificielle de bord qui n'en est pas une, vient ajouter un peu de mordant et d'humour ; j'ai aimé ces piques tout autant que lorsqu'elle pousse Djaël à l'introspection. Il y a un peu d'action au cours de l'enquête, mais pour moi l'important dans ce roman c'est l’interaction entre Djaël et Oshi, et j'ai moins accroché à l'intrigue de fond. Mon coup de coeur va à Oshi, j'ai trouvé sa quête personnelle, de l'esclave reforgeant sa propre identité, émouvante, délicate, humaine.



En conclusion :



Un coup de cœur ! C'est un chouette moment de lecture, un duo touchant, un questionnement sur l'identité et l'esclavage émouvant. En plus on a le droit à une jolie romance, et j'ai adoré la vision décomplexé du sexe et des sentiments par Djaël. Malgré la thématique sombre de l'esclavage d'enfants, l’univers dépeint est plutôt optimiste et n'a pas été sans me rappeler la Fédération de Star Trek.



Bref je conseille ! 4/5
Lien : http://chezlaventurierdesrev..
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Les enfants du passé

Dans un futur lointain, l’humanité a dû quitter la Terre et s’est disséminée un peu partout dans l’univers. Pour mener à bien cette mission, des arches ont été construites et leurs pilotes génétiquement modifiés pour durer, le temps de trouver des planètes habitables. Sauf que ceux qui existent encore sont toujours là, après plusieurs millénaires, témoins de rencontres avec d’autres peuples intergalactiques, d’installation de gouvernements divers, parfois eux-mêmes parents de descendants hybrides. Djaël est l’un d’entre eux. Accompagné de l’IA de son cargo fantôme, il sillonne l’espace, remplissant diverses missions secrètes. Lui qui connaît les mondes comme sa poche ne s’attendait pourtant pas à croiser un esclave qui le troublerait au point de l’acheter pour le sauver d’une mort certaine, et par là-même, à mettre à jour un trafic terrifiant…



J’ai mis un peu de temps à entrer dans ce roman, non pas à cause de sa qualité, mais parce que je ne parvenais pas à me fixer sur une lecture (d'où les revues). Mais heureusement, ayant envie de découvrir cette autrice depuis longtemps, je me suis accrochée et j’en suis ravie. Luce Basseterre nous offre un univers intergalactique très riche. Une fois familiarisé avec celui-ci et ses différents protagonistes, on s’y niche bien volontiers. L’autrice aborde de nombreux thèmes qui m’intéressent particulièrement : la relation à l’autre, le respect qui lui est dû quelles que soient ses origines, l’évolution de la langue non genrée…

Un fort bon Space Opera qu’il m’a été bien difficile de quitter.

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Les enfants du passé

Je cherche pour le moment des romans SF écrits par des femmes et dans l'air du temps. Mission réussie pour ce roman dont l'histoire m'a transportée. Je vais de ce pas acheter d'autres roman de cette écrivaine et j'espère qu'il seront d'aussi belle qualité. N'hésitez pas !
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Les enfants du passé

Très joli roman, où l’on voit des personnages évoluer, grandir, malgré meurs difficultés et leurs blocages. Il y a des aventures qui retiennent l’attention sans réelle présence de méchant. J’ai adoré cette écriture dans un univers de science fiction.
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Le chant des Fenjicks

Que dire sur ce livre ? Au début de la lecture je n'ai pas compris la syntaxe (les iel, ielles, etc.)... A la longue j'ai réussi à m'y faire par contre je n'ai pas été captivé par le récit (bien trop complexe). C'est long et les personnages sont loin d'être attachant. Un livre de science-fiction vraiment spécial. Au final, j'ai lâché avant la fin.
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Les enfants du passé

J'ai beaucoup apprécié ma lecture : la thématique, en particulier, de l'éducation, de la personnalité, du désir de plaire, de qui est-on, en fait, et de ce qui nous définit en temps que personne, est très bien traitée et très intéressante !

J'ai détaillé beaucoup plus mon avis dans une émission retrouvable ici : https://www.youtube.com/watch?v=bDFYO1IziAQ
Lien : https://www.youtube.com/watc..
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Les enfants du passé

Un roman qui louvoie entre space opera, enquête et romance. Passé la surprise d'une écriture inclusive qui rénove la langue des pronoms aux noms de métiers, la lecture est plaisante.



Avec un peu plus de 500 pages, le récit laisse toutefois un goût de "tout ça pour ça" une fois refermé. L'enquête relative au trafic d'enfants reste en effet superficielle, l'enjeu principal balance finalement entre la quête d'identité de l'ancien esclave Oshi et son histoire d'amour avec Djaël, celui qui l'a acheté et libéré.



Le monde dans lequel évoluent les personnages reste très ébauché et la relation entre les 2 protagonistes, tout en se défendant d'être malsaine (un maitre et son esclave-libre, certes) répond à des clichés peu novateurs.
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