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Critiques de Lucien Suel (85)
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50 Micronouvelles

Etonnant ! Pas seulement vite lu, ce qui est la qualité la plus évidente d'un tel livre. J'ai lu ces 50 micronouvelles avec intérêt, 50 petits messages, 50 tweets.



Ces micronouvelles donc, sont destinées à être lues en version numérique.

Je les ai lues sur mon ordinateur portable, pas sur ma liseuse (quoique le format y serait accessible aussi après quelques manipulations informatiques).



Les nouvelles ont plus souvent le goût étonnant d'un court polar, une touche de suspense, un trait d'absurde, d'humour noir ... Peu ont la poésie d'un haiku (pourtant une forme courte aussi, si on y songe), mais j'avoue largement préférer des micronouvelles à du "nouveau roman". Je peux lire avec plaisir des pavés, mais à condition qu'une ponctuation bienvenue permette de respirer.



50 courts textes à découvrir.



PS ouvrage disponible en EPUB gratuit à ce jour (27 septembre 2014). Bonne lecture.
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50 Micronouvelles

Raconter une histoire en 140 caractères, est-ce possible ?

Certain.e.s répondront que non. Moi même je ne suis pas sur d'avoir toujours été en mesure de répondre par l'affirmative. Et pourtant c'est ce que propose ce très court recueil d'une centaine de pages, composées pour la moitié de très brèves nouvelles et pour l'autre de couvertures des "véritables" récits des auteurs ayant participé à cette aventure.



Outre le caractère évidement promotionnel de l'offre (l'ebook est téléchargeable gratuitement) on notera tout de même quelques bons mots, certains prêtant à sourire, d'autres nous faisant pousser des "Oh !" ou des "Ah !"

Certaines autres micro nouvelles sont en revanche incompréhensibles ou un peu légères. Mais bon, on ne s'attarde de toutes façons pas plus de 15 secondes sur chacune.



Finalement c'est un ebook qu'il ne coute rien d'avoir dans sa liseuse. Il pourra faire passer le temps dans la salle d'attente du dentiste ou dans tout autres endroit où l'on sait que l'on ne s'éternisera pas et qui ne nécessite donc pas l'ouverture d'une histoire complète.


Lien : http://www.kobaitchi.com/arc..
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50 Micronouvelles

Comme des haïkus

En quelques mots, une histoire,

Qu'on devine en dessous.
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50 Micronouvelles

Etrange ouvrage s’il en est que ce recueil de textes ultra courts ! Les éditions Thaulk ont proposé à 50 auteurs d’écrire autant de micro-nouvelles de 140 caractères maximum. Le résultat en est aussi disparate que leur notoriété (importante pour Norbert Spinrad ou Joëlle Wintrebert, un peu moindre pour Thierry Crouzet et quelques-uns ou carrément confidentielle pour certains autres). Le lecteur y trouvera quelques haïkus, aphorismes, poèmes en prose, sans oublier quelques additions ou jeux de mots ou d’idées. Comme toujours, du bon et du moins bon, du quelconque et de l’excellent. Chaque micro-nouvelle est présentée sur une page elle-même précédée de la couverture d’un livre de l'auteur.

Il est bien difficile de donner une impression générale de ce recueil à la Prévert. Le lecteur se contentera de noter au passage ce qui lui a plus particulièrement plu : « Le lendemain de la fin du monde, le silence se fit dans l'univers. Soulagé, Dieu rangea ses éclairs et ôta ses boules Quiès. » (Michel Pagel) ou « Suite à des restrictions budgétaires, l'auteur de ce texte a été licencié avant d’entamer l’écriture de son manuscrit. » (Nicolas Ancion) ou encore « La souffrance des autres, je peux la supporter, mais pas la mienne. Bizarre. Les morts ont raison d'être morts, la preuve : ils y restent. » (Ulysse Terrasson) ou bien « Las de constater qu’ici tout était sexe, là tout était argent, qu’ailleurs tout était Dieu, il se contenta de penser que tout était relatif. » (Pacco) Rien que pour ces quelques (rares) pépites, cet ouvrage mérite la lecture, sans s’illusionner toutefois sur le côté promotionnel de cette bizarre entreprise.
Lien : http://lemammouthmatue.skyne..
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50 Micronouvelles

Original pour le style et nouvelles tellement vite lues.
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50 Micronouvelles

On va s'essayer à la micro critique :



Enchanté par l'idée.

Déçu par la forme.

Frustré par le contenu.



... Bon en fait c'est pas si facile.

Néanmoins, j'ai plus eu l'impression d'avoir eu des petits fours par auteurs (sans oublier la présentation de son livre avant histoire de faire un petit coup de comm). Rien de bien rassasiant, ni même appétissant par moment.

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À la recherche du taon perdu

Pour apprécier, il faut certes lâcher prise. Mais si on y parvient, qu’est-ce que ça fait du bien !
Lien : https://www.actualitte.com/a..
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À la recherche du taon perdu

Après la Limace à tête de chat, Lucien Suel, poète et romancier du nord, sort un 2e album humoristique assez délirant! un bon moment de détente, même si certains dessins demandent un effort de compréhension.

Couleurs et mise en page de Sébastien Baert.

Le téètras magic est une maison d'édition associative. Elle a pour spécificité l'édition de livres illustrés pour petits et grands car "il n'y a pas d'âge pour les images!"

le façonnage de chaque livre est réalisé à la main pour s'approcher de l'idée du livre unique
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Angèle ou le syndrome de la wassingue

Angèle ou le syndrome de la wassingue – Lucien Suel

éditions Court toujours -LA VIE REVEE DES CHOSES



En dix chapitres, Angèle.

Un roman court nous permet de découvrir son univers et de nous replonger avec elle en enfance, ce moment d'apprentissage.

La grande sensibilité d'Angèle, sa perméabilité aux émotions effacent quelquefois la frontière entre rêve et réalité. Elle observe et elle s'imprègne, ô combien comme le signale la 4e de couverture, de la nature, des paysages, des animaux, tout en découvrant la complexité des relations humaines, entre pairs ou avec les adultes.

La wassingue apparaît régulièrement, aussi bien comme mot final (gimmick ou clin d’œil) des six premiers chapitres qu'en fil conducteur pour de nouvelles situations et rencontres (l'achat, le crachat, le petit chien nommé Jeudi !).

Ce sont des moments savoureux, tendres ou douloureux.

L'écriture est minutieuse, l'artisan-ébéniste n'est pas loin, et certaines phrases très belles m'ont donné envie de les relire tout haut.

La fin est magnifique.

Une très belle image, une photo, un tableau ?

Dans le champ, tous les quatre, les yeux levés vers le cerf-volant, une sensation intense de liberté et d'éphémère flotte, c'est comme une vague dont on sent bien qu'Angèle la voudrait éternelle.

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Angèle ou le syndrome de la wassingue

Lucien Suel nous fait découvrir le monde d'une fillette hypersensible et innocente où la wassingue, mot du nord pour serpillière, joue un rôle réel et métaphorique; elle a grandi quand elle arrive à tordre la wassingue. Roman cout, poétique, charmant ce qui ne l'empêche pas d'inciter à une réflexion sur le bien et le mal. Une pointe d'humour qui ne gâte rien, ex: qui riait, qui riait et le lait il sonne...à suivre p 46

Ce livre est le premier d'une collection : La vie rêvée des choses aux éditions Cours toujours (le roman est assorti d'un cabinet de curiosités consistant en photos
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Angèle ou le syndrome de la wassingue

J’ai une impression de trop peu, de pas assez. J’aurais aimé voir Angèle grandir, curieuse de connaître la femme que serait devenue cette enfant qui arpente la vie comme si elle était elle-même une sorte de rêve de petite fille. Elle semble toute légère avec la douceur des choses légères, comme si un souffle pouvait l’envoler.
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Angèle ou le syndrome de la wassingue

L'infiniment vaste de l'horizon et le tout exigu d'une bille colorée trouvée sur le chemin de l'école et gardée en trésor comme la promesse d'une possibilité d'ailleurs... Le regard d'Angèle se pose sur les choses, sur les lieux et sur les gens, troublé par leurs mystères. Un pas après l'autre, un rêve après l'autre, Angèle absorbe ce qui fait son monde familier jusqu'à l'incertain, jusqu'à une opacité qu'elle pressent sans en discerner les contours. Comme en suspens juste au-dessus de la frontière de l'enfance, elle observe, elle s'imprègne du monde, en essayant de lui donner sens avec les moyens que l'enfance met à sa disposition. Elle essuie la méchanceté et la bonté d'un même mouvement, comme elle essuie le carrelage de la maison familiale avec une wassingue, sans toutefois avoir la force de tordre. Tordre la serpillière, tordre les mauvais rêves pour en essorer la crainte, tordre les gestes cruels pour ne garder que l'innocence, tordre la réalité pour parvenir à en extraire les mots qui libèrent, il faut grandir pour y réussir et grandir c'est tout un apprentissage...



Lucien Suel excelle à dire aussi bien la consistance de la terre et de la brique que l'impalpable frémissement d'un être qui s'éveille. Sous ses mots, Angèle devient fillette-fée, aussi légère que les nuages auxquels elle donne forme, et aventurière d'un quotidien ordinaire, alourdie de tout ce qu'elle ne peut exprimer. La poésie, le lyrisme se déploient dans les évocations sensibles comme dans les détails les plus prosaïques. C'est toute l'enfance qui nous revient en vagues sensorielles et craintives. Ce moment d'équilibre instable où la conscience s'affûte sans que les mots puissent encore l'affirmer. Ce moment où, comme une wassingue, on éponge toute la réalité en vrac, sans pouvoir trier, ni essorer. Angèle, personnage solaire par la grâce d'une écriture ciselée, sautille sur la marelle du temps et fait sans cesse renaître les saisons tendres et cruelles de tous les apprentissages.

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Arithmomania

Calligrammes en forme de sablier, poèmes en vers de 37 caractères… Pour l’auteur d’“Arithmomania”, intrigante anthologie, les contraintes formelles libèrent la créativité.
Lien : https://www.telerama.fr/livr..
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Blanche étincelle

J'aime le peu que j'ai lu de Lucien Suel (« la mort d'un jardinier », et ce qu'il donne sur son blog http://luciensuel.blogspot.com/ d'une grande richesse), mais je n'ai pas -regrets, ça s'est fait comme ça - lu « la patience de Mauricette ».

Mauricette je l'ai trouvée, apaisée ou en espoir, en lisant «Belle étincelle », lumineux, l'espérance, et cette poésie quotidienne qu'il sait créer, comme naturellement. Mauricette après le petit travail qui s'est opéré depuis le dernier trou, et le cadeau qu'est la rencontre avec une et puis des êtres doués, lumineux, un peu fragiles parfois puisqu'humains, et si merveilleusement bénévolents.

Les saveurs de la vie qui gagnent – le goût de l'effort, et l'acceptation humble de ses limites.

L'amitié, les échanges, la beauté des oeuvres, et l'importance, toujours, des morts.

Je ne peux que conseiller fortement le bonheur qu'est cette lecture, la lumière, la musique, la douleur assumée, l'amitié, les saveurs, toutes les saveurs, et l'intelligence.
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Blanche étincelle

Mauricette vient s'installer dans un petit village proche de Lille. C'est la région de son enfance. On sait peu de sa vie, de ce qui l'a amené à vivre en solitaire ici. Des bribes de temps en temps... Une rencontre va changer sa vie solitaire : l'amitié avec Blanche, une femme d'une quarantaine d'années qui vit avec ses deux fils dans un village voisin. Une amitié basée sur la littérature et l'art (elles se sont rencontrées dans une librairie) et sur la place de grand-mère qu'elle peut prendre.



J'ai ressentie beaucoup d'empathie pour cette vieille femme seule qui n'a visiblement pas eu une vie facile, pour les petits plaisirs qu'elle trouve dans les gestes quotidiens ou les éléments de la nature. J'aurais aimé en savoir plus sur elle, j'ai été un peu frustrée de ne pas creuser dans son passé. Je sais que l'auteur a écrit un autre livre sur Mauricette "la patience de Mauricette", peut-être que cette lecture m'a manqué pour totalement comprendre cette femme.



Sinon, au delà du plaisir de la lecture, j'ai été gênée par deux points : l'écriture tout d'abord. Ce qui m'avait attiré au départ, les phrases courtes qui s'enchainent, sont devenus parfois lourdeurs. Quand c'est pour évoquer les pensées qui s'entrechoquent, cela passe tout seul, mais parfois ces suites de mots n'ont pas de raisons d'être. Une autre point qui m'a pesé, c'est l'importance du nombre de références littéraires, musicales ou artistiques qui émaillent le texte. Au début j'ai été tenté de mettre des marque-pages pour me renseigner, mais mon livre aurait alors ressemblé à un hérisson !!! Comme je n'ai pas cette culture, je suis sans doute passée à côté de plusieurs références et cela à manqué à ma compréhension.



Une belle lecture mais qui me laisse un peu frustrée !
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Blanche étincelle

Lu en 2015

J’ai eu des nouvelles de Mauricette.

Mauricette ?

Mauricette Beaussart.

Elle habite désormais une petite maison dans le nord de la France, à la campagne.

Elle tient toujours son journal.

Début septembre, il y a près de sept mois, je l’avais laissée du côté de Merlimont.

Nous avions les pieds dans le sable humide de la plage.

Laissée, pas abandonnée.

J’avais déjà pris date pour après. Pour maintenant.

Lire «Blanche étincelle » permet de renouer le contact, l’amitié.

De découvrir que Mauricette, quelque temps après «La patience de Mauricette», va son chemin et qu’il est fréquenté !

C’est sa maison, avec le chat (qui sera doté d’un nom) et c’est une rencontre dans une librairie.

Lieu juste parfait pour le point de départ d’une amitié.

C’est aussi le jardin, objet d’attentions quotidiennes, que rythment exemplairement les saisons et leur fil.

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Blanche étincelle

Un coup de coeur pour ce livre extrait de ma pal. J'avais aimé la patience de Mauricette que je retrouve avec grand plaisir.Belle histoire d'amitié, belle écriture, juste un peu d'érudition qui me confronte à ma relative inculture mais donne un coup de fouet pour s'y mettre.

Emouvant souvent, sans pathos.
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Blanche étincelle

Des chapitres très courts, une écriture s’approchant de la poésie, un texte facile d’accès. Une histoire d’amitié touchante.

A lire.

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Blanche étincelle

Ce livre est un réel coup de cœur!

Mauricette, une vieille dame dont on ne connait pas exactement l'âge, a choisi de s'installer dans un petit village du Nord. D'elle, on sait peu de choses, des détails qu'elle va révèler au compte-gouttes tout au long de ce roman, les autres l'intéressent plus qu'elle-même, écrit sous la forme d'un journal quotidien. C'est une ancienne instit, elle a été mariée mais n'a pas eu d'enfant, sans doute l'explication en est dans un passé particulièrement lourd. Elle vit avec son chat dans une petite maison avec jardin, au rythme des saisons, en observant la nature et les oiseaux, sa voisine aussi, qui voudrait l'entraîner avec elle au club de tricot local. Mais Mauricette, son truc à elle, ce n'est pas le tricot. Mais plutôt les livres et la musique. Sa solitude, bien que peuplée de multiples compagnons que sont ses auteurs ou poétes préférés, est parfois un peu pesante. Un jour, dans une librairie, elle fait la connaissance de Blanche, une jeune femme. Une réélle amitié va naître entre ses deux femmes. Elles ont en commun un passé difficile qui leur pèse souvent, mais surtout l'amour des livres et des arts. Mauricette va retrouver la chaleur d'une famille, Blanche et les siens l'affection d'une grand-mère d'adoption, celle qui fait réviser les leçons, fait sauter les crêpes et applaudit, admirative, aux exploits en skate du petit dernier. C'est aussi une belle histoire de partage et d'échange autour de passions, de transmission aussi entre cette vieille dame et ces jeunes enfants. Le plaisir aussi de partager avec une amie l'émotion que donne la lecture d'un livre, l'écoute d'une symphonie ou la visite d'un musée. Dans son journal, elle note son quotidien, la confection d'un repas, la plantation des graines du potager, une araignée que guette le chat, les oiseaux dans le jardin. Mais aussi les personnes qui l'entourent, mais son regard est toujours amical, jamais jugeant.
Lien : http://espritcampagne.canalb..
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Blanche étincelle

Un livre de Flannery O’ Connor, un disque d’Elisabeth Schwartzkopf, la pluie… le récit de « Blanche étincelle » s’ouvre lentement sur une amitié balbutiante entre deux femmes de génération différente mais que le plaisir du partage, la tendresse affective et la compassion réciproque vont transformer en une relation intense et indéfectible.

Pour Mauricette, la plus âgée, cette amitié nouvelle est même un fil tenu auquel elle se raccroche fermement. Elle allège le poids de la douleur physique et morale, éloigne les morts qui l’accompagne dans sa solitude, apaise sa colère dissimulée face à la fatalité.



Subrepticement, Lucien Suel laisse éclore une relation presque filiale baignée par une chaleur familiale attendrissante. La vie de la vieille femme s’en trouve bouleversée au point de la libérer des traumatismes qu’elle gardait enfouis depuis soixante ans.





Lire « Blanche étincelle » c’est s’abandonner à un sentiment de fragilité et de permanence mêlées. La narratrice laisse entendre une voix claire, sensible, pudique et sans détours. Dans ce journal intime, Mauricette commence par consigner son quotidien entre jardinage, cauchemars et lecture avec des mots anodins, des phrases courtes, une voix sèche et réservée. Pas d’exubérance, pas d’épanchement excessif des sentiments, l’écriture est presque fugitive, parfois silencieuse. C’est un condensé de choses essentielles, Mauricette ne s’encombre pas avec la rondeur des mots, peut être parce qu’elle a perdu l’habitude de parler et de parler de soi.

Mais les retrouvailles de plus en plus fréquentes avec la famille de Blanche adoucissent l’écriture : progressivement la phrase prend de l’amplitude, s'épanouissant dans une poésie subtile, la langue se délie et prend de l’assurance. Dans un style qui a abandonné la raideur du début et qui laisse s'épanouir la délicatesse qui la caractérise, Mauricette a besoin de « tout mettre en lumière ».

Même si la parole demeure saccadée pour évoquer les évènements douloureux et tragiques, Mauricette contemple le monde avec un œil nouveau ; plus sereine, elle prend pleinement conscience de ce qu’est la vie avec ses joies et ses peines.



Parce qu’il raconte un bonheur fragile, simple, émouvant, plein de douceur, ce roman est une belle histoire.

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