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Critiques de Maïa Brami (124)
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Les princes charmants n'existent pas

Tout commence par une étonnante coïncidence : une lettre de rupture adressée à son voisin tombe miraculeusement sur le balcon de Nora, narratrice de cette histoire. Cet heureux hasard marque le début d’une correspondance haute en couleur entre les deux jeunes gens.



Au fil des lettres échangées, on découvre ces deux protagonistes aux personnalités opposées : Rodrigue, pianiste de 17 ans, en plein chagrin d’amour, trop terre à terre et pas assez poétique aux yeux de sa correspondante - je l’ai pourtant trouvé attachant – et Nora, jeune fille de 15 ans, rêveuse et complexée qui m’a moins plu. Elle possède un fort caractère, et bien que je me sois à plusieurs reprises retrouvée en elle, je l’ai trouvée trop pointilleuse, trop exigeante, presque capricieuse.

Sans parler du personnage de Julie qui m’a exaspéré au plus haut point.



L’histoire est simple et prévisible, cela ne m’a pourtant pas empêché de passer un agréable moment en compagnie de ce livre.

Ce roman aborde de nombreux sujets dans lesquels la plupart des adolescent(e)s se reconnaîtront : complexes, premier amour, première fois…



J’apprécie énormément les relations épistolaires, et j’ai trouvé celle-ci bien traitée. Les lettres sont à la fois pleine d’humour et joliment écrites. On voit à travers elles, les rapports entre les deux adolescents évoluer peu à peu.



En parlant d’écriture, celle de l’auteure est très prenante. Ce roman se lit rapidement et sans difficulté.



Un livre à la fois simple et original, qui en fera sourire plus d’un(e) !
Lien : http://bouquinonslecturejeun..
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Les princes charmants n'existent pas

Nora, une adolescente complexée par son physique et en adoration devant Ava Gardner, découvre une lettre sur son balcon, dans son bac à géranium.

Il s'agit d'une lettre de rupture adressée à son voisin Rodrigue par une certaine Larissa.

S'engage alors une correspondance entre les deux voisins qui va les amener petit à petit à tomber amoureux. Mais Nora, n'est jamais sortie avec un garçon alors elle esquive chaque rencontre.



Un roman simple qui plaira aux ados filles qui se posent des questions sur l'amour et comment on sort avec un garçon.

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Mon arbre ami

Cet album pour enfant fait parti du panier « A l’ombre de mon arbre » emprunté à la bibliothèque mardi après-midi. Je l’ai lu hier aux enfants. Ils ont beaucoup aimé, eux, d’habitude si remuants, là, ils ont été particulièrement calmes.

Les dessins des personnages sont relativement simples, les décors sont très jolis, les couleurs chaleureuses. Les petits ont trouvé les illustrations si belles que j’ai pris le temps de m’arrêter sur la plupart des planches: on a cherché différents détails sur chaque image et s’il y a une phrase qui est revenue en boucle, c’était sûrement « Waouh! C’est trop beau ! »



L’histoire est vraiment très sympathique: le petit garçon s’interroge sur l’existence d’un arbre ami pour chacun et ce qui se passerait s’il trouvait le sien. Ce fut un voyage bien agréable dans l’imaginaire d’un jeune enfant, une balade chimérique sans pour autant être totalement saugrenu; je n’ai eu aucun mal à m’imaginer à la place de cet enfant, cherchant cet ami massif et protecteur sous lequel il ferait bon s’abriter.

Une belle histoire d’amitié rêvée, en somme.



Je pense que les enfants se sont trouvés en phase avec cette histoire parce que les thèmes abordés leur parlaient: que ce soit l’amitié ou les arbres. A une époque où il est si difficile de cultiver le premier entre deux scènes de « t’es plus ma copine! » et où l’on voit de moins en moins d’arbres, surtout en ville, ces sujets conservent un brin d’utopisme pour eux, il sentent bien que cet idéal est accessible sans vraiment l’être:

quel enfant n’a pas rêvé, à notre époque encore, d’une cabane dans les arbres ou ils pourraient se réfugier, et grimper sur un arbre ami ? Tous… Combien en ont une?

Quel enfant n’a pas rêvé de planter une graine qui deviendrait un arbuste fort et vigoureux à force de soins sur un petit lopin de terre caillouteux dans sa cour où aucune végétation ne pourrait jamais pousser? Beaucoup. Combien se sont retrouvés déçus?

Un arbre ami, c’est un bout de rêve pour l’enfant qui est en chaque adulte, un voyage charmant qui réveille un peu de nostalgie en nous, un idéal réconfortant pour tout môme, un être vivant immobile et immuable qui serait présent pour lui… Pas besoin de plus.
Lien : http://psylook.kimengumi.fr/..
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Les pères aussi ont leurs secrets

Un livre un peu décevant, je n'ai pas vraiment apprécier l'histoire, de plus le personnage n'est pas attachant. Bref un livre que je ne relirais pas.
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La révolte au coeur

Je suis plutôt mitigée sur ce roman. Je me faisais une joie d'en apprendre plus sur Gisèle Halimi qui est une femme exemplaire même si le roman reste une fiction. Mais la structure du roman ne m'a pas convaincue. L'histoire a pour temporalité principale l'été 1945 mais on bouge souvent au gré des souvenirs évoqués par Gisèle. A certains moments j'étais perdue ou j'avais du mal à savoir placer ces informations dans l'histoire. Au final il ne se passe que très peu de choses mais ce n'est pas dérangeant car le texte est vraiment fait pour comprende l'enfance de Gisèle. J'ai adoré que le texte soit truffé de vraies citations de Gisèle !
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La révolte au coeur

Un roman sur l’enfance de Gisèle Halimi, figure du féminisme en France. ⚖️👩🏻‍💼



Elle est l’unique avocate signataire du manifeste des 343. ( 𝐼𝑙 𝑟𝑒́𝑢𝑛𝑖𝑠𝑠𝑎𝑖𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑑𝑒́𝑐𝑙𝑎𝑟𝑎𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑑𝑒́𝑗𝑎̀ 𝑎𝑣𝑜𝑟𝑡𝑒́ 𝑒𝑡 𝑟𝑒́𝑐𝑙𝑎𝑚𝑎𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 𝑎𝑐𝑐𝑒̀𝑠 𝑎̀ 𝑙’𝑎𝑣𝑜𝑟𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡, 𝑞𝑢𝑖 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑟𝑒́𝑝𝑟𝑖𝑚𝑒́ 𝑒𝑛 𝐹𝑟𝑎𝑛𝑐𝑒, 𝑒𝑛 1971 ).



Connue pour avoir fondé le mouvement 𝑪𝒉𝒐𝒊𝒔𝒊𝒓 𝒍𝒂 𝒄𝒂𝒖𝒔𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒇𝒆𝒎𝒎𝒆𝒔 avec Simone De Beauvoir, Gisèle Halimi s’est battu contre l’injustice, jusqu’à sa mort, en 2020.



J’étais très curieuse de découvrir le passé de cette grande dame. Un roman pour y plonger me semblait une excellente idée ! Malheureusement, je n’ai pas été conquise pas « La révolte du cœur ».



J’ai eu du mal à entrer dans le roman, les sauts dans le temps étant trop fréquents : par moment l’auteure parle de Gisèle lorsqu’elle est enfant, puis soudainement de son adolescence, je m’y suis perdue.



Également, le roman s’achève au moment où la jeune femme s’envole pour Paris, lorsqu’elle commence ses études à La Sorbonne. J’aurais adoré avoir le récit de cette période qui est majeure dans l’histoire de sa carrière.



Pour autant, j’ai découvert de nombreuses petites choses sur l’avocate. Par exemple, elle a fait une grève de la faim pendant 3 jours à 8 ans, car elle en avait marre d’effectuer les taches ménagères de ses frères 😅 , elle tenait le « journal d’une mal-aimée ».
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La révolte au coeur

« Je rêve d’une vie libre […] et si ce monde n’existe pas, il existe en moi et je le ferai advenir. »



Quel défi enthousiasmant !



Lecture du 26 novembre 2022 : « La révolte au cœur », de Maïa Brami, publié aux éditions Albin Michel Jeunesse, et racontant la jeunesse de l’avocate et féministe Gisèle Halimi. Avocate avec un « e » !



Ce très beau roman, à mettre entre les mains de tout ceux et celles qui se battent quotidiennement pour un monde meilleur et plus juste, est une fiction s’appuyant néanmoins sur des événements réels.



Stimulant, passionnant et encourageant, il décrit l’itinéraire d’une jeune femme déterminée qui n’a pas laissé son entourage ou les circonstances détruire ses rêves et ses aspirations.



Nous sommes invitées.és à découvrir l’origine des ambitions d’une jeune femme féministe depuis l’enfance, la genèse de celle qui deviendra avocate avec un « e ».



J’ai aimé redécouvrir ce récit en tant que simple lectrice, car il a marqué un premier tournant important dans ma collaboration avec la maison Albin Michel Jeunesse.



Le roman nous plonge dans une certaine culture et nous fait retraverser certains moments dramatiques de l’Histoire.



Puissant, grâce à une héroïne visionnaire, moderne, persévérante et courageuse, ce récit raconte l’envol d’une femme qui a contribué à changer le monde et reste aujourd’hui un modèle à suivre.



À découvrir absolument !
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La révolte au coeur

Gisèle Taieb, qui deviendra plus tard Gisèle Halimi, a 18 ans et vit à Tunis. Éperdue de liberté, Gisèle prend comme prétexte le fait d’aller chercher son frère en France pour préparer son voyage. La jeune femme rêve de la Sorbonne, de devenir avocate. Et malgré les réticences de sa famille, de sa mère surtout, elle se donne les moyens de réussir son projet.



Le récit se déroule donc en 1945 avec parfois des retours en arrière dans l’enfance de Gisèle. La thématique est intéressante dans le sens où l’on comprend pourquoi et comment Gisèle s’est construite. Son désir de liberté et d’émancipation est bien transcrit, tout comme son engagement dans ses premiers combats pour la reconnaissance des femmes comme des égales des hommes. L’auteur, qui s’est inspirée des écrits de Gisèle Halimi, décrit également les sentiments de la jeune femme pour sa mère, le chagrin qu’elle ressent de ne pas se sentir aimée comme son frère ainé. Sa relation très proche avec sa sœur est touchante.



J’ai cependant été frustrée que le roman s’arrête si vite. Même si on trouve à la fin un bref résumé de la suite de la vie de Gisèle Halimi, il y a des personnages dont on ne sait ce qu’ils sont devenus (Aldo, sa sœur…), c’est dommage. J’ai aussi eu un peu de mal avec l’écriture que j’ai trouvée parfois un peu lente. Finalement, j’ai un ressenti plutôt mitigé sur ce roman.



Merci à Babelio et aux éditions Albin Michel.

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La révolte au coeur

Tunis, sous les bombardements allemands en 1945. Je découvre Gisèle à l’été de ses 18 ans, son regard est tourné vers l’avenir, mais comment le comprendre mieux qu’en découvrant son passé ?



Je suis gonflée d’admiration pour Gisèle Halimi, dont j’ai apprécié les citations et l’épilogue qui lui est dédié. L’autrice reconstitue d’après les textes de G.H la vie de la famille Taieb et montre comment la petite Gisèle puis la jeune femme se révolte, annonçant les engagements de la future et célèbre avocate : place de la femme, subordination des femmes, révolte contre l’éducation des filles, manque d’amour… C’est l’occasion pour nous de découvrir le fonctionnement de la société à cette époque-là à Tunis, des rites et des coutumes.



Le récit commence quand elle apprend que son frère disparu a été retrouvé quelque part en France, réchappé de l’enfer des camps. Elle veut partir le chercher, envers et contre tout. Il est son passeport pour la liberté. Car Gisèle rêve de Sorbonne, d’amour, de fierté, de reconnaissance. Elle nous livre ses espoirs, sa volonté de changer le monde. Son acharnement finit par payer et elle obtient enfin le droit d’aller en France pour étudier. Quelle force, quel courage.



Zeïza, qu’on appelle Gisèle, écrit dans son Journal d’une mal-aimée qu’elle a entamé à l’âge de 11 ans. C’est une jeune femme juive ambitieuse et d’un courage sans nom. Quand les garçons sont idolâtrés, elle écrit « la vérité, c’est que je suis née fille », car elle vit dans un monde où les femmes n’ont jamais eu de droits, à part celui de se taire. Elle n’est que la « maboula » pour sa mère, la cause de tous ses soucis… Alors, dans son enfance malheureuse, après la mort de son petit frère, la disparition de son grand frère, ses tentatives de suicides ou ses grèves de la faim, Gisèle écrit et couche sur le papier ses rêves et ses espoirs, ses désespoirs aussi, mais surtout son ambition : « De toute manière, je serai l’avocate contre l’injustice. Avocate avec un « e » ».



J’ai adoré la poésie de ce récit, la vie colorée et bruyante qui y était décrite, et toute la profondeur de l’histoire mais attention … cette succession de souvenirs, cette poésie, ces associations d’idées s’adressent à un public jeune (@albinmicheljeunesse ) mais je me demande si ce texte n’est pas un peu complexe pour des trop jeunes.






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Toute à vous

2eme lecture de la collection et je suis embêtée. J'ai lu ce roman épistolaire bien passionné de Stella envers son voisin aveugle vivant dans le bâtiment d'en face. C'est fait mais je ne vais pas en garder un souvenir mémorable. Enchainant les fantasmes et les allusions à sa passion pour le cinéma, je n'ai eu qu'une hâte... que j'arrive au bout du roman et qu'ils se rencontrent enfin ! Pour 120 pages, j'ai trouvé le temps assez long, le style d'écriture, redondant et j'ai eu une impression de revoir la même scène sans fin, tout ça à partir d'un dos !
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Toute à vous

La collection l'ardeur de Thierry Magnier m'intriguait beaucoup, en voyant ce titre très court sous forme épistolaire je me suis dit que c'était l'idéal pour découvrir cette collection, malheureusement c'est une petite déception pour moi !

Les lettres qui sont écrites sont rédigées par Stella, cette jeune fille écrit ces lettres destinées au voisin d'en face sur lequel elle fantasme alors qu'elle ne le connaît pas. Bien évidemment ces lettres ne sont pas censées être lues par qui que ce soit...



À travers ses lettres Stella nous partagent ses sentiments, sa vision qu'elle a du voisin avec ce qu'elle voit depuis sa fenêtre. L'idée de base est sympathique mais j'ai trouvé que les lettres de Stella se ressemblent un peu trop, je me suis souvent ennuyée à la lecture. Il faut dire que la plupart du temps les pensées de Stella sont tournées vers le sexe. Je sais que l'ardeur tend à parler de sexualité aux jeunes mais là on aurait dit qu'elle ne pensait presque qu'à ça. J'aurais aimé que ce côté-là soit un peu moins présent mais c'est peut-être dû aux peu de pages présentes dans le livre.



Malgré cette petite déception je compte bien découvrir d'autres titres de cette collection afin de savoir si elle peut me plaire.
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Cocteau à Milly-la-Forêt : Lettre au poète



Pari osé que de vouloir séduire Cocteau par cette lettre au poète. Il fallait au moins la plume délicate de Maïa Brahmi. C'est une réussite : Jamais intrusif, ni racoleur ou anecdotique, Cocteau à Milly la Forêt est typiquement le genre de livre qui nous fait nous intéresser à quelque chose ou à quelqu'un que l'on ne connaissait pas avant (ou que l'on croyait connaître).

Bien sûr, de Cocteau, on avait tous lu La Machine infernale et Les parents terribles, mais Maïa Brahmi nous donne envie d'en lire encore plus. Et pendant qu'on y est, de lire aussi les autres livres de Mme Brahmi.
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Toute à vous

Oh c'est mignonnet, une fille qui se fait son délire après avoir vu un homme à la fenêtre....bon ça se lit bien, et on a envie de savoir comment ça finit...disons que ça passe le temps !! je n'avais rien d'autre sous la main pendant mon séance bronzage... on se laisse prendre !
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Le royaume sans soleil

L'histoire est inspirée d'un compte amérindien que je ne connaissais pas. Dans un royaume si pollué que les gens tombent malades les uns après les autres, seule la fille du roi s'efforce de trouver des solutions. Son courage et sa persévérance lui feront vivre un fabuleux voyage lors duquel elle découvrira ses origines et sauvera son royaume. L'histoire est à la fois simple et élaborée. Elle peut donc convenir à un public assez large. Les illustrations sont magnifiques. À la fin, la véritable histoire de l'héroïne amérindienne est racontée, ce qui donne un plus du côté éducatif!
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Le royaume sans soleil

Un conte complexe, habile et touchant, richement illustré, pour les enfants d’aujourd’hui.
Lien : https://www.ricochet-jeunes...
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Le royaume sans soleil

La petite Blanche n'a jamais vu le soleil, ni la lune. Le royaume de son père est plongé dans les ténèbres depuis bien longtemps. Elle ne connaît des fleurs et des oiseaux que ce que son imagination veut bien lui apporter. Lorsque son père le roi tombe très malade, la population fuit le royaume, accusant l'usine royale d'être à l'origine des maux de la terre et des personnes. Blanche se sent démunie et se laisse guider par un petit colibri, qui n'est autre que la princesse Sacagawea.



Quelle magnifique fable écologique ! Les auteurs nous font voyager à travers les paysages désolés et les légendes amérindiennes. La plume est extrêmement poétique et cette lecture doit donc être réservée aux enfants à partir de 6 ans, pour pouvoir être comprise. Le texte est très beau et n'a rien à envier aux illustrations qui rappellent certains contes classiques.



Nous avons adoré faire la connaissance plus en profondeur à la fin de l'ouvrage avec Sacagawea, cette jeune Amérindienne à l'histoire si exceptionnelle. Sa connaissance des plantes et des différentes tribues indiennes, fut reconnue à travers l'Amérique par les colons d'Europe.

Il s'agit donc d'un conte écologique émouvant et finalement plus contemporain qu'il n'y parait. Un album jeunesse mettant en valeur le voyage initiatique d'une petite fille et qui permettra de sensibiliser nos enfants à la protection de notre mère nature.

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Toute à vous

L'avis de Tan :

Les premières pages auraient pu faire penser au récit de la relation sinistre d'une stalkeuse avec son voisin ; ce qui aurait été un choix très curieux pour cette collection qui "se pose résolument du côté du plaisir et de l’exploration libre et multiple que nous offrent nos corps". Fort heureusement, il suffit d'arriver à la troisième page et de lire cette malencontreuse histoire de foin et de poils pour comprendre que le ton va être beaucoup plus léger. Le lecteur ne sera d'ailleurs jamais à l'abri d'un éclat de rire au détour d'une page. Là où le livre se montre encore plus malin, c'est qu'en ôtant la vue à l'homme désiré, la jeune femme construit leur histoire fantasmée à l'abri de la pression sociale qui pèse sur les corps à travers son hypervisibilisation sur les réseaux sociaux et dans les magazines. L'homme est aveugle et c'est presque une bonne chose. Cela permet à Stella de ne plus être en recherche de validation visuelle, puisqu'il ne pourra jamais la lui donner, ni lire son courrier d'ailleurs. Et ça suffit à libérer son imagination. Ses fantasmes de lui et avec lui se développent alors avec tout un répertoire sensoriel qui ne prend plus en compte la vue. Dans ses lettres, elle met en valeur le toucher, l’ouïe, l'odorat, le goût et c'est ce qui apporte énormément de sensualité à l'histoire. Entre des bas de soie et autres pancakes au sirop d'érable, elle raconte le cinéma qu'elle aime et se voit déjà être sa guide dans cet autre monde qui échappe à sa perception. Cette situation particulière la pousse à réfléchir et à déconstruire sa conception de la relation à l'être aimé, ce qui ne peut que l'enrichir ici.



Hélas, malgré ses 128 pages, le livre est déjà trop long. Il est difficile de savoir quelle sera la chute à l'avance, car il est évident tout du long qu'il y aura une chute, une surprise, un événement pour clore l'histoire en beauté, mais elle est finalement très décevante. Peut-être cela vient-il d'un défaut d'attachement à la narratrice, ou d'une lassitude à lire ses divagations ? Peut-être est-ce dû au fait que ses déductions imaginaires se révèlent finalement toutes justes ? En tout cas, les bonnes impressions des premières pages s'évaporent très vite. Ce qui est dommage parce que l'idée et l'intention étaient bonnes, Maïa Brami a de l'humour, des choses à dire et des idées à transmettre, mais le format choisi atteint rapidement ses limites. De plus, la collection Ardeur s'adresse, selon sa présentation, à un public adolescent. Ici, l'héroïne a la vingtaine et l'impression qui reste en fermant le livre, c'est celle d'un vieux souvenir de mes 15 ans quand je lisais 20 ans ou Jeune et Jolie l'été : des magazines qui donnaient la fausse impression aux jeunes filles d'être plus vieilles qu'elles ne l'étaient vraiment. Je n'ai jamais cru un instant que ça pouvait intéresser les plus de 20 ans. La sensation de déconnexion est, ici, la même. Le problème principal avec Toute à vous, c'est donc sans doute de ne pas vraiment arriver à déterminer pour qui il a été écrit.
Lien : https://www.bit-lit-leblog.c..
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Toute à vous

L'ARDEUR, la nouvelle collection des éditions Thierry Magnier a pour but d’aborder la sexualité des adolescents de manière différente.



L’ardeur, parler de corps et de sexualité autrement. Il y a urgence à sortir des schémas et des corps stéréotypés véhiculés par la romance ou le porno gratuit. Urgence aussi à ne pas se contenter d’une simple prévention qui met en garde les adolescents (et surtout les adolescentes) contre les dangers du sexe.

Charline Vanderpoorte - Éditrice







Un coup de renouveau et de modernisme, de dépoussiérage, plus que nécessaire, pour parler de l’amour, du corps, du plaisir, du désir, des fantasmes…





Ces ouvrages ultra modernes, se calant au plus juste à la nouvelle génération d’adolescent(e)s…



J’ai lu et entendu de très bonnes critiques pour Le goût du baiser et Le point sublime que j'espère lire prochainement.



Je découvre cette série, avec Toute à vous de Maïa Brami, un roman sous le signe de la suggestivité et du fantasme.



Ici, il est question de Stella qui après deux histoires d’amour loupées, tombe sous le charme de son voisin d’en face.



La jeune femme fantasme, rêve et imagine une rencontre avec cet homme et s'adressant à lui, sous la forme de lettres fantaisistes et audacieuses.



Ce monologue amène Stella à comprendre ce qu'elle souhaite désormais dans une relation amoureuse. Elle sait maintenant ce qu'elle ne veut plus vivre en matière d’amour.



J’ai trouvé cette réflexion intéressante. Se poser les bonnes questions et se recentrer sur ce qui est important autour de la question de l'amour et de la sexualité.

Etre tout simplement à l’écoute de son corps !





Malgré des points positifs de cette lecture, je n’ai pas été totalement séduite par ce texte.



Je suis restée impassible, sans intérêt pour cette histoire « d’amour » fantasmée.



Serais-je devenue trop « vieille » pour une lecture comme celle-ci ?! Peut-être ne suis-je pas la meilleure lectrice pour donner mon avis.



Cependant, je souligne la qualité de l’écriture. C’est un texte qui ne tombe jamais dans la vulgarité et n’est jamais déplacé.

C’est une lecture parfaitement adaptée aux adolescents, à partir de 13 ans.



Il est essentiel et nécessaire de proposer à nos jeunes, des ouvrages contemporains comme celui-ci, afin qu’ils entrevoient l’amour de manière intelligente.



N’hésitez donc pas à le lire ou à le faire lire.
Lien : http://leslecturesdeclaudia...
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Toute à vous

Une nouvelle collection pour faire découvrir une nouvelle sexualité à la nouvelle génération d'adolescent(e)s. Un concept plutôt réjouissant, j'aurai aimé avoir profité de ce genre d'initiative plus jeune. Du désir tout en poésie, une très belle écriture et une très jolie histoire encore à écrire.

Le seul bémol, s'il en est, c'est qu'il y a beaucoup de références cinématographiques d'une autre génération. Il faudrait beaucoup de curiosité pour les comprendre, une curiosité que je n'aurai pas moi-même, grande lectrice mais pas particulièrement cinéphile. L'autrice nous entraine malgré tout dans la poésie de ces comparaisons.

Je suis conquise :) Merci à Babelio pour l'opération de masse critique qui m'a fait bénéficier de cette découverte, nul doute que je me pencherais sur les autres sorties de cette collection.
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Mon arbre ami

Lors d'une balade avec sa maman, Victor observe une femme qui parle à un arbre, mais lui seul peut la voir. de là, il se dit que chaque personne a un arbre ami et il imagine sa relation avec son arbre ami: un arbre protecteur, un arbre terrain de jeu, un arbre qui fait voyager.



C'est ainsi une belle histoire d'amitié mais aussi une histoire sur la force du lien entre l'être humain et la nature. Un support pour discuter de manière féérique et poétique de l'importance de protéger les arbres.



Les illustrations d'arbres sont somptueuses (c'est d'ailleurs en voyant la couverture que j'ai été convaincue de prendre ce livre). Ces illustrations, toujours sur double page, fourmillent de détails mais s'alternent aussi avec des illustrations toutes en simplicité, qui permettent, je trouve, de reposer l'oeil et d'être pleinement disponibles et ébahis à chaque nouvelle illustration d'arbre.



À partir de 2 ans et demi - 3 ans, et jusqu'à bien plus tard.
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