Malika Doray

Le petit homme prend la mer, la mer du Nord, pour pêcher un gros poisson.

Dans cette histoire, ce n'est pas la mer qui va prendre le petit homme, mais le gros poisson convoité par le pêcheur.

Car il est beaucoup plus grand et fort que le petit homme, ce gros poisson.

Et, fier de sa prise, il se verrait bien rapporter chez lui la créature insolite, la mettre sous cloche, comme on rapportait nos étoiles de mer dans des seaux, enfants.

Mais la prédation se transforme en amitié généreuse, et chacun s'enrichit de l'autre.



Beau message écolo : respectons la nature, respectons les autres espèces ; la loi du plus fort n'est pas la meilleure (surtout quand on ne lutte pas à armes égales)...

Efficace & joli, avec des dessins épurés et doux.

Grand Crocodile et Petit Lapin sont assis côte à côte. Mais Grand Crocodile se confie : il a du chagrin en lui et les larmes coulent doucement sur ses joues. Alors il tente d'expliquer à Petit Lapin les raisons de sa peine... il ne voudrait surtout pas qu'il devienne triste à son tour en assistant à ce chagrin d'adulte.

Mon avis : Un petit format à l’italienne (14,5 X 21 centimètres), une illustration de première de couverture minimaliste, on peut imaginer avoir ici affaire à un album petite enfance et pourtant je trouve préférable de ne pas le ranger dans le secteur « livres pour les tout-petits », tant je considère la thématique importante et susceptible d’aider également un plus grand. La peine des adultes est pour le moins déstabilisante au regard d’un enfant et peut éveiller une angoisse qu’il ne livrera peut-être pas, par peur d’en rajouter au chagrin dont il est le témoin impuissant. L’auteure se propose ici de le rassurer avec douceur et tendresse. Le texte, exclusivement porteur des paroles de l’adulte en souffrance, est très court mais les mots qui le composent semblent choisis avec beaucoup de soin et offrent un rythme poétique qui adoucit le propos. Les illustrations, aux formes stylisées bordées d'un fin trait noir, tout aussi minimalistes que celle de la couverture, se déclinent sur une palette restreinte : le blanc cassé de la page en papier épais pour le fond, le noir pour le trait et enfin le jaune ocré pour les personnages, rendus très expressifs malgré la simplicité du coup de crayon. J’ai trouvé cet ouvrage dans les rayons de la Bibliothèque Départementale de Prêt, il fera assurément partie de ma prochaine commande…

Public : à partir de dix-huit mois – deux ans.

Si vous voulez vous rendre sur le mini-site de l'auteure et illustratrice, Malika Doray, vous pouvez suivre cette adresse :

http://minisites-charte.fr/sites/malika-doray/

Cette histoire de Malika Doray est une jolie légende pour bébé lecteur sur un petit homme qui part sur la grande mer du Nord pour pêcher le plus gros poisson du monde.

Les illustrations, sobres en couleurs, s’amusent à jouer de ce qui se passe à la surface de l’eau et sous l’eau, par un jeu de bordures en formes de vagues, faisant se rencontrer ces deux mondes, l’espace d’un instant… magique… inscrit dans le temps.

Un câlin ? Pour quoi faire ?



Parce qu’on se sépare, parce qu’on se retrouve, parce qu’on a du chagrin, parce qu’on est tombé, parce qu’on est fatigué, etc. Surtout, un câlin parce que c’est bien. Parce que c’est doux, parce qu’on peut l’accompagner d’un bisou et d’une caresse dans les cheveux, parce que pendant un câlin on est seuls au monde, dans une bulle, intouchables et sereins. Parce que les câlins sont nécessaires, que l’on soit petit ou grand. C’est vital un câlin, l’air de rien. C’est une preuve d’amour, un besoin d’être avec l’autre. Un câlin c’est aussi un instant de complicité partagée. Et puis pour les plus grands, il y a les câlins coquins, j’aime bien aussi, mais je m'égare…



Cet album très épuré est un bijou de douceur. Un bonbon fondant à partager avec vos petits bouts, pour passer avec eux un vrai beau moment de tendresse. Juste incontournable...


Lien : http://litterature-a-blog.bl..

L'univers des histoires pour bébé selon Malika Doray s'agrandit ! Et choisir le thème de la sortie au jardin avec le parc à toboggan est une très belle et bonne idée proche des expériences des petits.

Toutes les émotions du toboggan sont évoquées avec comme toujours la présence rassurante de l'adulte et l'illustration de la richesse de la complicité parents-bébés. Au lien suivant et sur le site de l'éditeur un petit jeu numérique qui permet de doubler la lecture sur les deux supports !

http://www.ecoledes
Lien : http://www.liresousletilleul..

Un album tout simple pour nous dire que les petits n'ont pas à être impliqués dans les histoires des grands. Ils restent des enfants, et leur principal soucis devrait être de jouer et grandir.

Le propos peut paraître moralisateur, mais en fait pas. C'est uniquement l'adulte qui verra ce message à la lecture. Pour l'enfant cela reste bien une histoire d'enfants qui jouent pendant que les adultes se disputent ou tombent amoureux.

Quant aux illustrations, je ne risque pas d'être objective : j'adore les bouilles des personnages !

Un trou rectangulaire voyage de page en page et pare de fleurs, de plumes ou de laine les petits animaux qu'il rencontre sur son passage.

Les petits êtres de Malika Doray sont toujours très mignons. La ronde que nous offrent ceux-ci est poétique et espiègle.

Beaucoup de tendresse et de douceur dans cet album qui aborde le thème de la figure paternelle. Dans un contexte de séparation (contexte parfois difficile on le sait bien) des mots sont mis sur ce qui a construit et continue à construire un papa. Son enfance, ses voyages, ses joies, ses chagrins, ses rencontres...

J'aime beaucoup la sensibilité qui se dégage de ces pages.

Tous les goûts sont dans la nature, et les petits êtres créés par Malika Doray ne font pas exception : au gruyère ou aux mouches, la soupe c'est leur truc. Et la soupe préféré du loup, quelle est elle à votre avis?

Des dessins trop mignons, de l'humour et aussi de la tendresse, la recette de ce livre en tout cas est délicieuse.

J'aime beaucoup l'univers tendre de Malika Doray. A voir les yeux ronds de ses petits personnages, leur petit regard décidé, ou, encore mieux, leurs yeux clos je fonds, et j'ai envie de leur faire un gros câlin. Cet album ne fait pas exception : même le chasseur me fait craquer.

Le texte n'est pas en reste. C'est vif, drôle, avec un petit côté randonnée parfois avec tout ses animaux qui trouvent refuge dans les bois du grand cerf, et celui-ci qui veut noyer tout ça à la rivière !

Un bel album, dans tous les sens du terme.

Cet album est simple, court et efficace. Le message est limpide : on peut chasser les cauchemars ou choisir de les apprivoiser. Le petit lapin de Malika a choisi de l'apprivoiser.

Les illustrations me font toujours autant craquer.

Pendant ce temps…que font les parents qui laissent leurs enfants à la crèche ou la garderie ? Des tas de choses. Qui sont illustrées de manière brute mais très colorée par Malika Doray, dans des dessins qui occupent l’entièreté de la page, voire débordent et laissent donc la place à l’imagination. J’ai adoré ce livre destiné aux tout-petits. Le texte est très simple, et il permet de rajouter sa petite touche personnelle. Et quand on regarde bien les dessins, il y a plein de choses à ajouter, car de page en page, on retrouve les personnages évoqués sur d’autres pages. Par exemple, n’est-ce pas Monsieur Croco, celui qui venait de trouver du travail, qui est en train d’aider Madame Léopard à décharger son camion ? Et n’est-ce pas Madame Lapin qui prend des cours de danse, et bébé Lapin que l’on voit à la garderie ? Cerise sur le gâteau, Pendant ce temps est un livre qui prend soin de contrer les stéréotypes de genre. Alors que Monsieur Loup est homme de ménage et que Monsieur Chat s’occupe des enfants à la crèche, madame Léopard conduit un camion. Bref, une belle découverte pour laquelle je remercie vivement Babelio et les éditions MeMo.

La peur de l'abandon pour le tout petit est souvent très forte. Cet album propose une solution pour que la séparation ne soit pas une souffrance et que l'enfant se sente en sécurité : 4 jours sans maman = 4 cailloux blancs. Chaque matin, il faudra enlever un cailloux et le reste de la journée, il n'y aura plus qu'à s'amuser. Un petit chagrin ? Des moments de doute ? Rien de plus normal ! Mais quand il n'y aura plus de cailloux, maman rentrera, c'est certain ! D'ailleurs, qui se cache derrière la porte à la fin du quatrième jour ?

Un album tout simple dont les pages se tournent par en haut, une histoire pleine d'amour et de tendresse.

Voici un album parfait pour les parents qui cherchent à expliquer à leurs enfants que chacun doit dormir dans son lit. J'ai aimé le style très personnel et original de illustratrice, la qualité de l'album (le papier mat est très agréable, mais peut être un peu fragile pour être manipulé par des petites mains ?)



Par contre je n'ai pas du tout du tout aimé le message de ce livre. J'avais eu l'illusion en découvrant cette couverture qui m'avait tapé dans l'œil que ce livre allait parler du partage du lit parental, autrement appelé "cododo", en évoquer les joies et aussi les limites. J'ai toujours tendance à prendre mes désirs pour des réalités.

Hélas il s'agit avant tout d'une manœuvre didactique pour faire comprendre aux enfants (probablement parce qu'ils y sont réticents) que tout le monde doit dormir dans son lit.



L'argument utilisé par l'autrice au fil de la narration, outre que je l'ai trouvé peu convaincant, me semble symptomatique d'une perception brouillée de la notion d'intimité dans nos sociétés et notre conception du lien familial. Pour convaincre les petits lapins qu'il n'est pas possible de dormir avec leurs parents, le livre fait effectivement comme si l'intimité était une notion extensible : si les enfants dormaient avec les parents, les grands parents voudraient venir, les oncles et tantes aussi et on serait beaucoup trop serrés.

J'ai envie de dire : non mais allo ?



L'intimité qui existe entre parents et enfants est une bulle indispensable à la construction de la sécurité affective des petits. Et peut être aussi à celle des parents ! Peut être que cela implique pour un bébé, un bambin ou un enfant, durant certaines périodes, d'être rassuré la nuit parce qu'il a peur d'être seul dans le noir, en dormant avec ses parents, régulièrement ou épisodiquement.

Évidemment que votre belle mère ne va pas vous réclamer de faire du cododo quand elle aura constaté (le plus souvent avec réprobation, voire avec effroi) que vous dormez avec votre bébé.

Il y a un vrai mensonge à faire comme si cette intimité familiale tellement logique allait s'étendre à l'infini et devenir incontrôlable.



Quelle absurdité de vouloir faire passer ce genre de message à des enfants qui objectivement, ont besoin de leurs parents la nuit. La faiblesse de la démonstration mise en œuvre dans ce livre me semble refléter la superficialité de la réflexion sur les besoins de l'enfant.

On peut être un parent fatigué, épuisé, en avoir marre d'être réveillé la nuit par ses enfants (et je sais de quoi je parle), mais pourquoi leur raconter de telles histoires de lapins qui se transforment en poulpe pour leur faire la morale sans en avoir l'air ?



Peut être vaut il mieux leur dire la vérité : j'ai besoin de ma tranquillité, et c'est totalement légitime. Ce n'est pas pour ça qu'ils arrêteront d'avoir des angoisses nocturnes. Mais parfois on ne peut pas non plus faire plus que nos capacités.

Bref, ce livre ne restera donc pas dans ma bibliothèque. Dommage car vraiment le style d'expression artistique de l'autrice m'avait séduite !

Un superbe livre sur l'endormissement: les rêves des plusieurs enfants se mêlent entre eux.



Doté de belles illustrations,

un album d'une grande poésie accessible aux tout-petits.



Challenge livre jeunesse

Pour cette petite chronique, je me suis inspirée des deux meilleurs critiques que je connaisse : mes garçons de huit et trois ans. Après l’annonce de notre sélection lors de la Masse Critique Jeunesse, nous l’avons attendu longtemps, « Le bol de lait »… Les caprices de la poste belge nous a quelque peu fait languir et donc, sitôt l’album reçu, nous nous sommes pelotonnés tous les trois pour le découvrir. Le verdict des enfants : « Trop bien ! » et « C’était marrant ! ». Et moi aussi, j’ai apprécié de découvrir cette lecture avec eux.



Tous deux ont apprécié les dessins et les couleurs et je partage leur avis : le croco et le lapin sont souriants et le coup de crayon de Malika Doray est un vrai petit plaisir pour les yeux. C’est visuellement un très bel album.



Côté contenu, je pars souvent du principe (totalement subjectif) que, si les enfants parviennent à s’identifier aux personnages d’un album jeunesse, le livre est réussi. Et ici, le grand s’est vite reconnu dans le personnage du petit lapin dont le lait n’est pas assez sucré, pas assez chaud puis trop chaud… Un bon point donc ! L'histoire, en « quatre leçons pour bien démarrer la journée », est toute courte, c’est vrai mais elle parlera aux plus petits comme aux parents car elle invite à prendre son temps. On a toujours tendance, nous les adultes, à les presser le matin (et moi la première, je l’avoue, un peu honteuse…) alors qu’une journée bien réussie commence par un petit moment rien que pour soi. Cet album, en plus d’être beau, met de bonne humeur et donne le sourire.



Je remercie vraiment Babelio et les éditions MeMo de nous avoir permis de passer un petit moment de douceur tous les trois. L’attente valait vraiment le détour !

Un album aux pages épaisses et cartonnées, aux couleurs vives et aux formes simples pour parler avec humour des différences de goûts. Les animaux sont à table et s'apprêtent à déguster leur soupe préférée. Mais quand vient le tour du loup, tout le monde s'affole : qui va-t-il vouloir mettre à son menu ? Ouf, la petite pirouette finale rassure tout le monde.

Une petite histoire amusante pour les tout-petits, à partir de deux ans.

Un petit regret : les dessins sont tellement épurés que l'on distingue parfois mal de quel animal il s'agit.

J'ai aimé les illustrations ludiques et colorées d'Annelore Parot ainsi que le texte de Malika Doray (dont on reconnait bien la signature).

Pourtant je n'ai pas totalement adhéré à cet album. Surement parce que j'ai trouvé le propos extrapolé. "Un livre qui parle du plaisir de se laver" mentionne la couverture. Je cherche encore car le lapin semble quand même aller à reculons dans son bain...
Lien : http://boumabib.fr

Sur la boite cartonnée il est inscrit " 5 petits livres à ranger " mais aussi "( et à déranger )". Et cela m'a bien plu.. Près du grand érable, voici donc 5 petits livres à déplier, qui se lisent d'un côté puis de l'autre, ensuite on peut les réunir, façon puzzle pour avoir un paysage et retrouver tous les petits personnages de Malika Doray...

Dans la forêt, derrière les pins, près du grand érable et sous les merisiers il y en des animaux, il s'en passe des choses..Cela joue, se câline, taquine...

" Voilà tous les animaux. et soudain ?" "Qui voilà" C'est le 5e livre "souvenez-vous il se lit des 2 côtés, donc 2 titres . Évidemment arrivera l'animal tant redouté des petits, mais toujours attendu avec ce petit besoin de frémir....

5 livres à manipuler, à raconter... avec des phrases très courtes, un défilé joyeux, des bouilles toutes rondes aux grands yeux, des animaux minimalistes mais craquants par leur allures.

Joli "florilège" pour les tout-petits.

L'univers de Malika Doray est ainsi fait et on a envie de s'y installer, pour un moment de douceur.

A découvrir bien évidemment.

Un joli coffret regroupant 5 petits livres retraçant la naissance du petit Joé, du ventre de sa maman à son arrivée pour de vrai.

Le petit lecteur suit donc les attentes des parents, la préparation pour l'arrivée du petit. On assiste à la réalité de la naissance, légèrement différente du lapin imaginé. Mais nous avons aussi la joie d'avoir ce petit, même si il n'est pas tout à fait comme on le pensait.

Très joli et juste pour aborder le thème de la venue du bébé.