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Critiques de Maëlle Desard (517)
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Les tribulations d'Esther Parmentier, sorci..

« C’est l’histoire d’une sorcière, d’une banshee, d’un djinn et d’une goule qui partent en Bretagne dans une voiture pétaradante pilotée par un fantôme. » chapitre 35.

Je trouve que cette phrase donne le ton, et résume assez bien l’histoire qui nous est racontée, histoire que j’aurai aimé lire quand j’étais ado. Ce n’est pas grave, j’ai aimé la lire, adulte, et il est probable que, comme Alana et l’enfant vampire de Cordélia ou Wicca – Le manoir des Sorcelage par Marie Alhinho c’est un livre que je relirai avec plaisir. Je ne vais pas me lancer dans une étude comparative entre ces trois oeuvres récentes, je vais me replonger tout de suite dans les tribulations d’Esther Parmentier.

Esther n’est pas parfaite, loin de là : elle a un poids indéterminé, un goût vestimentaire inclassable, et une chevelure indomptable. Elle effectue un stage de comptabilité qui la motive autant qu’il m’aurait motivée (c’est à dire, pas du tout). Seulement, comme pour beaucoup d’héroïnes, son destin change : par le biais d’un incident magique et d’une rencontre qui ne l’est pas moins, elle découvre ses pouvoirs de sorcière, ou, pour mieux dire, elle découvre qu’elle en a vraiment très peu. Qu’à cela ne tienne : elle a décroché un record historique, et surtout, elle est capable de résister aux pouvoirs de séduction des Créatures. J’ai presque envie de dire « les pauvres, ils n’ont pas l’habitude ».

Voici donc Esther, personnage principal et narratrice, qui découvre un univers très différent de ce qu’elle connaissait. Oui, les créatures surnaturelles sont parmi nous et si, comme tout le monde ai-je envie de dire, Esther sait distinguer un vampire d’un loup-garou, si elle apprécie très rapidement Mozzie, le fantôme qui fait partie de leur équipe et regrette que Marine, leur banshee, ne reçoive pas davantage de considération, elle approfondit ses connaissances sur leur manière de vivre, de s’intégrer à la société, et aussi de perpétuer leurs espèces : on ne devient pas un vampire comme cela. J’ai aimé justement, la présence de toutes ses créatures surnaturelles, sans qu’elles aient été hiérarchisées. Ah, bien sûr, elles ne s’entendent pas vraiment entre elles, pour cause de conflits conséquents survenus dans le passé. Non, Esther ne fera pas de gaffes, son tuteur s’en charge pour elle. Esther porte un regard assez étonnant sur lui (Loan pour les intimes et pour les autres aussi). Oui, elle a flashé sur lui, parce qu’il est l’archétype du vampire beau et ténébreux. Par contre, elle est assez circonspecte sur sa manière de se vêtir, tel un Neo qui aurait oublié que le temps avait passé. Oui, le roman est bourré de références qui m’ont fait sourire, autant que la capacité de Loan à…. composer des plans foireux ? Oui. Si Esther est une sorcière de niveau 2 sur 82, Loan ne doit pas être loin de ce score en tant que tuteur.

J’ai vraiment pris plaisir à lire les aventures d’Esther, à suivre cette intrigue au rythme soutenu, j’ai aimé aussi m’attacher à certains personnages comme Mozzie. J’ai aimé l’auto-dérision dont Esther est capable : « J’avais déjà été moche dans ma vie – mais à ce niveau ? Non. De l’art mes amis. Du GRAND art« . Il n’est pas question, comme il peut l’être dans des romans (jeunesse, fantasy, ou pas) de la relooker, de lui faire suivre un régime. Par contre, la pratique intensive du sport, elle n’y coupera pas – mais ce n’est pas du tout dans le but de changer de silhouette !

C’est à regret que j’ai terminé les aventures d’Esther, sorcière stagiaire. J’aimerai bien la retrouver pour de nouvelles aventures.
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Les tribulations d'Esther Parmentier, sorci..

J'ai adoré ce premier tome !

Vraiment, comment résister à Esther Parmentier ? J'ai beaucoup aimé ce personnage plein d'humour, d'autodérision et de courage. Enfin du courage, on pourrait même dire de l'imprudence peut-être. Il y a ce petit quelque chose dans son caractère que j'ai beaucoup beaucoup aimé ! Elle est naturelle, flamboyante. Oubliez les héroïnes aux courbes parfaites et à la chevelure soyeuse, Esther est une jeune femme de 19 ans comme les autres et elle le sait ! Elle n'est pas taillée pour les combats, pourtant ça ne va pas l'empêcher de vivre de sacrées aventures !



Dans ce premier tome, Esther rencontre une flopée de créatures surnaturelles, et le mélange est pittoresque. Vampires, sorcières, goules, fantômes... Tout le monde a sa place dans cette drôle d'entreprise qui joue le rôle de police pour les êtres magiques. Notre héroïne va en voir de toutes les couleurs et nous avec. J'ai eu un véritable faible pour Mozzie, car malgré sa nature, Maëlle Desard à réussi à lui donner une vraie consistance dans ses dialogues. Je vous laisse le plaisir de faire sa rencontre, il y a des chances pour que vous l'aimiez aussi !



Si vous appréciez les héroïnes réalistes, au caractère bien trempé, si vous aimez les créatures en tout genre et les enquêtes paranormales, foncez pour ce premier tome. Je vous le conseille !
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À un cheveu

Emma est à l'âge où tout devrait être joie, insouciance, sorties et amitié.

La génétique en a décidé autrement, Emma est chauve depuis deux ans, deux longues et très pénibles années dans son ancien lycée où elle a subi un harcèlement qui a poussé ses parents à déménager.

Adieu le soleil, bonjour Strasbourg (que les Strasbourgeois me pardonnent, bien sûr qu'il y a aussi du soleil en Alsace, il ne chauffe juste pas de la même façon).



Plus question d'aller et venir le crâne chauve, plus question d'inspirer les moqueries. Emma a une arme secrète mais un peu compliquée à gérer, une magnifique perruque qu'elle le doit absolument par perdre ou faire glisser sur sa tête.

Son autre arme est son frère, dans la même classe qu'elle et prêt à tout pour protéger et défendre sa petite soeur.



A un cheveu, c'est l'histoire d'une jeune fille différente, c'est aussi l'histoire d'une famille aimante, des amitiés qui peuvent décevoir ou étonner, c'est l'histoire de jeunes devant affronter différentes formes de harcèlement, c'est aussi et surtout une belle leçon de vie et d'espoir.



Une lecture pour adolescent.es mais pas que.







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Les tribulations d'Esther Parmentier, sorci..

Esther Parmentier est une jeune femme stagiaire en comptabilité. Pourtant, tout son quotidien va se retrouver chamboulé lorsqu’elle apprend qu’elle est en fait un sorcière. Elle a malgré tout un très petit niveau. Elle va ainsi changer de poste de travail et enquêter auprès de Loan, un vampire. D’autres créatures vont venir se mêler à cette petite équipe.



Il n’est pas facile de résumer ce roman afin de vous donner l’envie de vous y plonger sans attendre, tant le récit est dense et l’intrigue tarabiscotée. Il y a beaucoup à dire et une multitude d’événements vont venir ponctuer ce roman. Pour ma part, j’ai passé un excellent moment de lecture, empli de fraîcheur.



Il m’a semblé que parfois, l’auteure voulait vraiment donner suite à beaucoup d’idées en même temps, et ce sera mon seul bémol pour ce roman. Parfois, je me suis retrouvée un peu perdue, devant relire certains passages pour bien assimiler les tenants et aboutissants de l’intrigue. Une fois que c’est chose faite, les pages défilent offrant une multitude de rebondissements.



Il faut reconnaître que cette histoire n’aurait pas été la même sans le personnage principal. Esther est très drôle, truculente et elle porte le récit à elle toute seule. Il y a des passages vraiment hauts en couleur, et les échanges entre Esther et les divers personnages sont entraînants et emplis de bonne humeur.



La plume de l’auteure est très fluide et avec son franc-parler, elle permet une immersion totale dans une histoire hors du commun. Les chapitres sont assez courts et la grosse quantité de dialogues rythme le récit. Malgré une intrigue dense, j’ai trouvé que cela se lisait très facilement.



Une découverte littéraire pétillante, servie par un personnage féminin truculent, qui porte presque à elle-seule une intrigue dense, riche et variée. J’ai passé un excellent moment de lecture que je ne peux que recommander.
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Les tribulations d'Esther Parmentier, sorci..

Vous êtes fan de Buffy contre les vampires et de Agatha raisin ? Alors j’ai ce qu’il vous faut: ce roman est un petit condensé des deux, version jeunesse.



Au début j’ai eu un peu de mal avec le bagout d’Esther, la protagoniste principal, je trouvais qu’elle en faisait des tonnes question humour et dérision, mais après quelques chapitres j’ai complètement adhéré à son personnage. Elle en fait trop, et c’est bien pour ça que c’est drôle! Elle enchaîne les situations toutes plus rocambolesque les unes que les autres, au cours d’une enquête totalement improbable, dans un univers dont elle ne soupçonnais même pas l’existence la veille. Alors forcément elle sort parfois de ses gonds, pour le meilleur et pour le pire !



Au cours de cette aventure, elle va faire la connaissance de plusieurs personnes aux caractères diverses et variés. Certains seront exaspérant, d’autres attachants, la plupart les deux à la fois !



L’autrice a réussi à développer un univers assez complet et cohérent, avec une intrigue bien ficelée (un début et une fin!) mais qui ouvre à une possibilité de suite : Esther pourrait bien réintervenir sur une prochaine enquête pour mon plus grand plaisir!



Le livre aborde également un certain nombre de points forts, véhiculant délicatement et l’air de rien des messages de tolérance. On y parle stigmatisation selon son origine, on n’y parle pression de la réussite, on y parle grossophobie. C’est marrant, il n’y a pas de personnage noir dans cette ouvrage, mais je trouve quand même que la lecture est parfaitement d’actualité dans la mouvance actuelle de sensibilisation au racisme.



Bref vous l’aurez compris, j’ai passé un très bon moment lecture.
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Dents de soie

C'est le premier roman de cette autrice que je lis et j'ai beaucoup apprécié. L'intrigue fantastique est captivante : une île dans le ciel qui se désagrège, deux royaumes en tension depuis des générations (celui des vampires et celui des humains), et au milieu, des fées qui dirigent le Destin de la population, restant inconnues des autres. J'ai vraiment aimé l'univers créé par l'autrice et les révélations finales sur cette île. L'intrigue se concentre principalement sur le duo Navi et Devin, dont la rencontre semble être le fruit du hasard, ou peut-être du Destin. J'ai apprécié ce duo, même si j'ai trouvé que leur relation évoluait un peu rapidement. La mission de Navi, transformer Devin en une Princesse Potentielle (ou plutôt prince !), m'a beaucoup plu. J'ai vraiment adoré la première partie du livre, jusqu'à la fin des épreuves, que j'ai dévorée d'une traite. Cependant, j'ai trouvé que le rythme s'essoufflait un peu par la suite, et j'ai perdu un peu de l'enthousiasme que j'avais eu au début. Mais dans l'ensemble, j'ai fini le livre en deux jours, ce qui prouve que j'ai vraiment aimé, et la fin pleine d'action m'a totalement embarqué.



J'ai beaucoup apprécié l'humour de Navi, bien que parfois sarcastique, vicieuse et hautaine, ce qui peut plaire ou non. Pour ma part, cela a particulièrement bien fonctionné au début du roman, apportant une bouffée de fraîcheur après une lecture précédente plus sombre et dramatique. Navi peut être vraiment désagréable avec les autres, même avec ses amies. J'aurais peut-être aimé plus de piquant, surtout avec Devin, qui le mériterait bien, haha. Devin est torturé, mal dans sa peau après ce qu'il a vécu, et au fil de l'intrigue, on en apprend de plus en plus sur lui. Personnellement, je n'ai pas été surprise par les événements, mais son histoire m'a intriguée.



En résumé, un one-shot rafraîchissant, drôle et facile à lire, parfait pour se détendre entre deux lectures plus ardues. Je compte bien me procurer d'autres romans de cette autrice, puisque l'humour semble être sa marque de fabrique.
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Les tribulations d'Esther Parmentier, sorci..

j'avais beaucoup apprécié le tome 1 donc quand j'ai vu le tome 2 à emprunter à la bibliothèque même si j'avais déjà d'autres livres à lire avant j'ai sauté sur l'occasion et je n'ai pas été déçue.



Ce tome 2 est aussi bien que le premier. ce que j'ai vraiment apprécié c'est l'humour et le franc parler de l'héroïne.



l agent loan revient après une longue absence et enquête avec esther sur un trafic dans les clans vampiriques. Ses plans ne se déroule pas comme prévu ce qui provoque des situations assez cocasses et c'est sans compter l'arrivée d'un inspecteur du CRIS.

Les personnages sont tous présents dans ce tome, on en apprend plus sur l agent loan et quant à l'inspecteur strom on début on le déteste puis on apprend à le connaître mais j'attends de lire la suite pour avoir une opinion.



J'ai eu un peu de mal avec la fin, j'ai relu le passage et je n'ai toujours pas compris quel était le plan de chacun et qui travaillait pour qui mais j'ai hâte de lire la suite.
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L'École de Minuit

Je tiens à remercier les Editions Rageot pour la découverte de ce roman. J'ai découvert Maëlle Desard avec sa série Les Tribulations d'Esther Parmentier que j'avais adorée. Donc, forcément, quand j'ai vu qu'elle sortait un nouveau roman, je l'ai tout de suite demandé.

Et sans surprise, ce fut une agréable lecture !







L'adolescence, c'est difficile... Encore plus quand on est un vampire, un peu mal dans sa peau, qu'on subit les réflexions incessantes de sa mère sur son poids et qu'on doit rivaliser avec une sœur tout simplement parfaite.



Mais Siméon en est sûr, l'entrée à l'école de Minuit va changer les choses. Il va enfin goûter à la liberté et pourquoi se faire des amis.

Tout se passait bien, à part la présence d'une louve garou dans sa classe, quand plusieurs de ses camarades disparaissent. Personne ne semble vraiment s'alarmer, mais quand c'est sa sœur qui à son tour se volatilise, Siméon ne peut rester sans rien.



Si personne ne veut enquêter, lui et ses amis vont le faire, à leurs risques et périls...







J'ai beaucoup aimé cette école de minuit où toute sorte de créatures cohabitent. On peut y croiser des vampires, des liches, des géants et plein d'autres créatures que je préfère vous laisser découvrir par vous-même. Tout ce petit monde cohabite plus ou moins bien et l'école est adaptée en fonction de la nature de chacun.



On rencontre peu de professeurs dans cette histoire et j'avoue ne pas trop connaître le programme suivi par les élèves, mais ce n'est pas là où se concentre l'histoire. Avec les disparitions qui se multiplient, le mystère s'épaissit de plus en plus. J'avoue n'avoir eu que peu de soupçons pour les différents personnages tout au long de ma lecture. L'autrice m'a bien baladé et bien surprise aussi quand le fin mot de l'histoire fût révélé.



C'est un livre parfait pour moi en ce moment, je ne veux lire que des histoires fantastiques, spooky à souhait avec une ambiance bien halloweenesque.









Niveau personnage, l'autrice nous offre un panel d'ados bien charismatique. Nous avons d'abord Siméon, un demi-vampire qui aimerait se détacher de l'ombre de sa sœur et sa mère. Un peu rondouillard, ses canines n'ont pas encore poussé et ça, ça le complexe un petit peu. Sa personnalité est tout de suite attachante, on le sent sensible aux autres. Il a une volonté de fer le bien, même s'il a peur, il va prendre son courage à deux mains pour le faire.



À côté de lui, nous avons Joël, le rebelle du groupe. C'est une liche pleine de revendication et assez débrouillard. Il a toujours quelque chose à dire et n'hésite pas à se lancer dans l'aventure. C'est un allié fort pour Siméon, il l'encourage à avancer. Le duo a beaucoup d'humour et fonctionne bien.



Eir, la louve garou, est pas mal solitaire. Et c'est normal, car les loups-garous ne vont pas à l'école de Minuit normalement. Tout le monde a peur d'elle et la soupçonne de faire des mauvais coups. Même Siméon, au début se méfie d'elle. Les vampires et les loups-garous sont des ennemis jurés après tout. Accompagnée de son feu-follet, Sköll, une vrai tête brûlée d'ailleurs, elle est tout le temps seule et rejetée.



Je pourrais vous parler de Colin, le sirein, de Prune la géante, de Suzelle la sœur de Siméon et plein d'autres, mais on ne va pas tout dévoiler...









En bref, un roman idéal pour la saison automnale. Pour frissonner un peu, mais pas trop, avec pas mal d'humour. Un roman cosy qu'on lit sous son plaid avec un bon thé. Et ça tombe bien, il sort aujourd'hui, donc qu'attendez-vous ?
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Les tribulations d'Esther Parmentier, sorci..

Je n’ai pas lu ce livre, je l’ai lu deux fois, tant j’ai apprécié le temps que j’ai passé en compagnie d’Esther – autant avertir tout de suite les personnes qui passeraient ici et liraient ma chronique. Cependant, avoir avoir éteint ma liseuse, je suis restée dubitative : je crains que plus personne ne veuille être sorcière, encore moins sorcière stagiaire après avoir lu ce livre. Il faudra donc prévoir une campagne de recrutement survitaminée afin d’attirer les jeunes femmes vers cette filière. Contrôler les relations entre les humains et les créatures surnaturelles, c’est compliqué, surtout quand votre tuteur, l’agent Loan, qui a quelques problèmes personnels et familiaux, ne se montre pas vraiment LE mentor qu’Esther attendait.

A l’agence, elle n’a pas le temps de s’ennuyer, et les autres non plus. A peine le temps de se remettre physiquement, émotionnellement et capillairement de sa dernière mission, qu’un audit sur l’Agence est décrété, effectué par Strøm, loup-garou de son état et que, bien sûr, une nouvelle mission leur est confiée. Cela aurait été trop beau de pouvoir faire une pause, de profiter de l’enseignement gratifiant qui lui est dispensée, des nombreuses interrogations surprises et de pouvoir jouer aux jeux vidéo en toute quiétude.

Comment va se dérouler l’enquête ? Mais très très très très bien. James Bond n’a qu’à bien se tenir tant les déguisements d’Esther, son matériel ultra-sophistiqué et des moyens de transport sont totalement hors-normes ou presque. L’humour, l’action et l’émotion sont au rendez-vous. Les vampires aussi.

Et Esther ne rentre toujours pas dans la norme, ni par son apparence physique, ni par ses prises de décision.

En route vers un tome 3 ?
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Les tribulations d'Esther Parmentier, sorci..

Le tome 1 a été notre Book d'or sur Bookenstock donc nous attendions ce tome 2 avec énormément d'impatience.

Je n'ai pas été déçue, on y retrouve tous les ingrédients qui ont fait la réussite du premier opus (humour, action, personnages fabuleux), avec un peu de maturité en plus.

Un vrai régal.

J'adore cette héroïne pas comme les autres, vraiment!

Une lecture qui vous remonte le moral en deux temps trois mouvements.

Coup de coeur.



Lire la chronique sur le blog:


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Les tribulations d'Esther Parmentier, sorci..

J’ai lu ce livre dans le cadre d’une masse critique privilège de babelio que je remercie ainsi que la maison d’édition Rageot.



Attention avec ce livre, vous risquez de découvrir que vous avez des abdos, tellement vous allez rire !



Dans ce livre, nous allons suivre les aventures d’Esther, jeune stagiaire dans un cabinet de comptable. Sa vie est plutôt banal, jusqu’au jour où elle est repérée par une étrange agence.



Ici, nous sommes dans un univers fantastique et nous allons au fil de l’histoire rencontrer diverses créatures.



J’ai de suite adoré Esther, c’est un personnage haut en couleur et qui change. Je n’ai pas la jolie fille qui maîtrise ses pouvoirs à la perfection ect, non notre héroïne a de jolies rondeurs, n’ai pas une adepte du sport, à des cheveux indisciplinés, ne connait rien au monde surnaturel. Esther est drôle, mordante, avec de la répartie et un sacrée caractère. Dès le départ, l’autrice donne le ton et on rit souvent.



Très vite, Esther est embrigadée dans cette nouvelle agence dont le rôle est de réguler et de gérer les soucis avec les surnaturels.

Dès lors, Esther va faire équipe avec Loan, un agent vampire qui ne semble pas la porter dans son cœur. La relation entre les deux est très drôle et on en redemande, surtout que Loan pour avancer dans son enquête n’hésite pas à utiliser Esther et à la mettre dans des situations plus rocambolesques les unes que les autres. Le duo fonctionne bien et peut compter sur le soutien des autres membres de l’Agence.



J’ai adoré tous les personnages qui gravitent autour de notre héroïne, avec un coup de cœur pour Mozzie. J’ai hâte de retrouver Marine et Dario et d’en apprendre plus sur eux.



L’enquête est très bien ficelée et bien rythmée et on ne s’ennuie pas une seule seconde. Ici il est question de disparition d’adolescents, qui semble avoir suivi un étranger de leur plein gré, l’histoire se complique quand un cadavre est retrouvé, et que le monde des sans pouvoirs et celui des surnats semblent en grand danger.



La vie d’Esther prends un tournant imprévu mais qui change sa vie, même si au début, elle ne semble pas ravie, très vite, elle va trouver sa place, se créer un cercle d’amis loyaux, bien que loufoque à l’image du livre. Esther grandit ou plutôt s’ouvre au monde, tout ça dans une ambiance décalée et j’ai adoré.



Loan, notre vampire antipathique, mais tout de même attachant, est un vrai mystère, j’ai beaucoup aimé en apprendre sur lui au cours du roman et j’espère avoir la chance de le voir dans une suite.



Il y aurait tant à dire sur ce livre génialissime, mais franchement le mieux, c’est de vous le procurer et de plonger dans cet univers original et soigné, de rire et de vous laisser embarquer par Esther et sa drôle d’aventure !



Un livre qui change, un livre qui fait du bien ! Lisez-le, Lisez-le, Lisez-le !



Par ma part, je croise les doigts pour avoir une suite !
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Les tribulations d'Esther Parmentier, sorci..

En tant qu'amatrice de surnaturel, je ne pouvais qu'être attirée par cette sortie ♥ et je tiens à remercier sincèrement les éditions Rageot et Babelio pour cette Masse Critique ♥♥♥ Le résumé nous offre un petit apperçu de ce que l'on croisera durant le temps de lecture, mais hônnetement, tant que ce n'est pas lu, difficile de dire que vous n'allez pas apprécier ☺









Dans un schéma classique, les histoires d'Urban sont toujours sur un ton sérieux avec un brin d'érotisme pour certaines séries. Et bien Maëlle Désard dézingue ces codes et nous plonge dans une histoire où le rire est de mise.







Cela commence par la protagoniste : Esther Parmentier ! Loin du modèle de la femme parfaite, elle assume entièrement ses défauts, sa façon d'être et son naturel fait son charme ♥ Sur le chemin du retour de son stage, elle se fait alpager par des gars à la limite de Men In Black ! Etrange rencontre, mais dès le lendemain, cela monte d'un cran : C'est une sorcière (plus que médiocre), elle devient stagiaire de l'ACDC ( Agence de Contrôle et de Détection des Créatures) et son mentor est Sloan, un vampire.









Beaucoup de chamboulements pour une seule personne ! Et pourtant, ce n'est que le début. Esther met donc un pied dans un monde où TOUTES les créatures surnaturelles se croisent : Loup-Garou, vampires, Djinns, Faës et même d'autres qui sont une rencontre Faë/humain. Autant le dire de suite : Il y a aura du beau monde à croiser, des noms à retenir, mais au final beaucoup de fous rire ! Je crois que le terme du moment est Mystery cosy et je pense qu'il est bien adapté pour ce roman. Il y a quand même des meurtres, du sang, mais c'est le rire qui prédomine la lecture, tant par les situations que par les personnages et leurs répliques.









La plume de Maëlle Désard est légère et j'ai passé un agréable moment, le sourire aux lèvres et j'ai déjà hâte de replonger dans d'autres aventures, découvrir l'évolution de chacun ! Une lecture qui fait du bien au moral et qui est idéale sur les plages durant l'été (ou sous un arbre, z'avez compris le message !). Aussi bien pour les jeunes adultes, comme les friands de mystère, d'urban ... Un mélange des genres très sympa ! ♥ Et pour le plus grand des bonheurs, il est disponible dès aujourd'hui dans toutes les librairies ☺
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C’est un coup de coeur pour ce jeunesse fantasy ! 🧛🏻‍♂️



Je me doutais déjà un peu au vu du titre et du résumé que ce roman serait une petite pépite et je n’ai pas été déçue ! On entre dans un univers plein de créatures magiques, avec des clans, des polices de créatures, un monde parallèle, etc… que j’ai trouvé très bien construit (bien que l’on n’explore pas le monde parallèle…) ! 🧚🏻



J’étais à fond dans cette histoire rocambolesque, pleine d’aventures en tout genre. L’enquête que les personnages vont mener est super chouette, et je suis totalement sous le charme de l’écriture de Maëlle Desard, avec une bonne grosse dose d’humour comme j’aime ! Je me suis payé des barres de rire comme on dit ! 😆



Esther est une héroïne imparfaite et ce fut un immense plaisir d’être à ses côtés. C’est une femme qui n’a pas froid aux yeux, audacieuse, éminemment drôle et bourrée d’humour, avec une répartie d’enfer et des punch-line bien placées ! Franchement, c’est un coup de coeur pour ce personnage, bien que les autres, ses amis/collègues créatures soient tout aussi géniaux et charismatiques (avec une pensée tout particulière pour Mozzie ❤️). 🧞 J’ai d’ailleurs adoré la relation d’Esther et de Loan, qui est juste à mourir de rire ! 😂



Clairement, si vous avez lu la saga « Le journal intime de Cléopâtre Wellington », on y retrouve le même genre d’humour, où il vous suffit d’ajouter des créatures magiques, de l’action et de la fantasy ! Un réel coup de coeur, en espérant une suite, puisque la fin laisse sous entendre qu’il y en aura une… 🤞🏻😍
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Dents de soie

Noble sanguis autrefois respecté, Devin est aujourd’hui déchu, édenté et promis à d’éternelles souffrances.

Navi est minuscule et rose des pieds à la tête, aussi plantureuse qu’elle est gorgée de magie, mais surtout, elle est encore plus en colère que lui.

N’ayant plus rien à perdre, ces deux-là scellent un pacte.



𝗠͟𝗼͟𝗻͟ 𝗮͟𝘃͟𝗶͟𝘀͟ :_



Fan de la plume et du style fun et décalé de l’autrice depuis ma lecture de sa trilogie Esther Parmentier, j’étais curieuse de découvrir Dents de Soie.



J’ai été un peu désappointée par la personnalité de Navi, cette fée qui attend de recevoir son affectation en tant que Marraine (le top du top du boulot de fée), car on peut dire qu’elle penche plus du côté des anti-héroïnes. Cassante, égoïste, imbue d’elle-même, Navi sait ce qu’elle veut et ce qu’elle mérite et le fait savoir haut et fort.



Mais quel plaisir de la suivre ! À coups de répliques tordantes et de réflexions acides, je suis absolument tombée sous son charme.

Devin, lui est aussi un personnage touchant d’une autre manière et découvrir son histoire est un plaisir et réserve de délectables surprises.



Leur duo est génial et fonctionne à merveille. Quel kiffe de voir Navi à la rescousse de Devin et non l’inverse ! L’autrice déjoue les clichés des contes avec un certain délice.



𝐄𝐧 𝐁𝐫𝐞𝐟 :



Drôle, touchant, divertissant, avec un univers très sympa autour des fées et de leurs rôles, avec des luttes entre les clans, des histoires de vengeances, d’amour, d’amitié et de pardon et surtout un duo de choc.

Voilà un livre qui fait du bien !
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Encore un tome qui m'a pleinement convaincue ! J'aime tellement le personnage d'Esther. Maëlle Desard nous offre une héroïne si naturelle, si spontanée, si vraie. Et si dans le précédent tome, on comprenait qu'elle n'était pas taillée physiquement pour les combats, comme les autres héroïnes du genre, ici la jeune Esther nous dévoile des faiblesses plus personnelles, plus intimes. Et ce sont ces détails qui ajoutent encore du naturel et de la proximité avec cette héroïne pas comme les autres.



Mais n'allez pas croire qu'en dévoilant ses faiblesses, Esther se ramollit, loin de là ! Si vous avez aimé son caractère marqué et ses répliques piquantes dans le premier tome, vous devriez encore vous régaler. Ca a été mon cas ! J'ai adoré suivre ses chamailleries avec l'agent Loan. J'ai apprécié la voir développer son amitié avec d'autres personnages comme Marine la banshee ou encore Dario le djinn de l'équipe. Des personnages qui prennent plus d'importance dans cette deuxième aventure et c'est tant mieux ! C'est appréciable de voir que l'histoire ne se satisfait pas uniquement du caractère d'Esther, même si c'est un atout indéniable !



J’apprécie beaucoup l’écriture de Maëlle Desard, fluide avec beaucoup d'humour, et quelques références aux séries télé, films et jeux vidéo qui donne un chouette aperçu de l’univers culturel dans lequel baigne notre héroïne. Et l’action n'est pas en reste car à mesure que notre équipe avance dans son enquête, le rythme s’intensifie, la magie se fait puissante et dangereuse. J’ai dévoré le livre aussi vite qu’un vampire qui s’évapore au soleil. Je ne tarderai pas à lire le troisième, c'est certain !
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Dents de soie

Dents de soi est un coup de cœur pour son originalité, son univers fascinant, son histoire addictive et ses personnages inoubliables. L’humour à la sauce de l’autrice y est aussi pour quelque chose. Le récit est riche et ne manque pas de profondeur. Tout comme la romance entre Navi et Devin qui m’a fait rêver. On rit, on passe un excellent moment et on se régale avec notre découverte unique en son genre.
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Les tribulations d'Esther Parmentier, sorci..

Dernier tome des aventures d'Esther apprentie sorcière-goule, ce fut un véritable plaisir de retrouver la plume de Maëlle Desard. J'adore ses petites notes de bas de page et ses références qui parsèment le récit.

Ici Esther se lance dans la recherche de son plus que tuteur de vampire, le beau Loan à l'ego surdimensionné ! Et malgré ses maigres ressources et pouvoirs, elle est plus que décidée à le retrouver quitte à se mettre mille fois en danger.

Cette héroïne et son franc parler vont me manquer mais toute bonne chose à une fin ! Et en plus j'ai vu que l'autrice avait déjà écrit d'autres livres !
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Dents de soie

Je remercie Netgalley et les éditions de Slalom de m’avoir permis de lire ce roman.

Bienvenue dans un monde de fantasy où règnent fées et vampires, même si les plus nombreux sont à n’en pas douter les humains. Les deux narrateurs qui vont nous guider dans ce monde sont un vampire et une fée, qui prennent en charge le récit tour à tour. L’un veut venger la mort de son frère et de sa mère, mais aussi faire payer à ses semblables le déshonneur qu’ils lui ont imposé, tandis que l’autre s’estime victime d’une grossière erreur car elle se retrouve au poste de fée des dents plutôt qu’à celui de fée marraine tant attendu. Ils vont s’unir pour arriver chacun à leurs fins, sans se douter du bouleversement que cela va entraîner dans les Mondes Brisés, et même pour eux personnellement.

Comme d'habitude j'ai été séduite par le ton de l'autrice et son humour. Je me suis attachée aux personnages qu'elle a créé, qui ne sont pas lisses, on peut même dire que les deux principaux ont même un sacré caractère, chacun à leur manière et ils sont loin d’être manichéens. C’est d’ailleurs ce qui m’a plu, en effet l'histoire est bien plus complexe et inattendue qu'il n'y paraît, avec un retournement de situation dans le dernier tiers du livre.

Par contre je dois bien admettre que la fin a été un peu too much pour moi. Trop de revirements, souvent un peu trop incroyables et un rythme un peu épuisant émotionnellement parlant. Les personnages ne sont jamais manichéens et sont donc souvent où on ne les attend pas. En même temps la fin était intéressante, en demie teinte et pas un pur happy end, et j’ai trouvé ce choix intéressant.
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L'École de Minuit

Incontournable Décembre 2022



Comme plusieurs Lecteurs, cette lecture fait suite à la série pour les vieux ados "Les tribulations d'Esther Parmentier", qui m'avait vraiment déçue, surtout en raison de son scénario bancal et de son sempiternel triangle d'une humaine débilisée par un gros béguin, entre un vampire trop beau et un loup-garou friendzoné. Ici, l'autrice emploie des personnages plus jeunes et un sujet qui l'est aussi: L'école secondaire/Lycée pour monstres. Si je devais formuler une phrase pour ce livre, je dirais qu'à l'instar du visage du personnage de Joël, c'est un patchwork de divers éléments qui tiennent ensemble un peu par la peur, mais qu'on finit par trouver sympathique.





Siméon St-Paul entre à l'École de Minuit, qui se trouve sur Midi. École de niveau secondaire, elle accueille à la fois des ados issus du monde des monstres (Minuit) et certains issus de celui des humains (Midi), dont Siméon. Ce dernier espère enfin avoir une vie sociale, celle-ci déjà grandement amenuisée par le fait d'être un demi-vampire allergique au soleil dans un monde ensoleillé. L'ado de 15 ans n'est en outre pas du tout le type de vampire idéalisé dans les romans sur cette espèce, il faut dire. Néanmoins, Siméon n'est pas le seul étudiant trainant des soucis. Alors qu'il amorce son année avec deux prospect en amitié, le sirein Colin, un peu trop obsédé par sa personne, et la liche Joël, à l'humour douteux et aux fréquentations discutables, il semble que certains étudiants disparaissent sans trop que cela perturbe les instances professorales. La directrice a un comportement incohérent, un mystère plane sur leur camarade Prune et la louve-garou Eir semble avoir un traitement préférentiel qui contraste avec le rejet social dont elle est victime. Il y a très certainement une anguille sous la roche, peut-être même tout un tas en fait...En tout cas, quand la sœur de Siméon, Suzelle, véritable vedette de l'école, disparait également, Siméon et ses nouveaux amis mènent l'enquête.



Je pense encore une fois que l'humour de l'autrice est son point fort, à condition d'aimer son style d'humour, bien sur. Très souvent sarcastique, abondamment comparatif et souvent référentiel, le ton autodérisoire est aussi amusant. Cela dit, il faut que je mentionne que certaines références ne seront peut-être pas comprise du lectorat adolescent, parce que ce sont des références de ma génération, voir celle d'avant.





Je constate que l'autrice a peaufiné ses personnages, aussi. Dans sa série d'Esther Parmentier, j'avais entrevu des idées originales sur le plan des représentations de personnages, en dépit des gros clichés. Ici, elle le fait beaucoup mieux, avec moins de clichés et ça donne une force à son roman.



Siméon ressemble d'ailleurs à Esther Parmentier. Ils ont le même humour décapant et la même autodérision sur leur intellect moyen, leur physique ingrat ( et peu avantageux), ainsi que leur particularité unique. Alors qu'Esther est une sorte de nihiliste magique, Siméon est l'addition des tares ou des désavantages de deux espèces. Dans les deux cas également, ils s'improvisent détectives, au talent très relatif. Cela dit, avoir des "héros moyens" fait beaucoup de bien, car les Héros ont la fâcheuse manie d'être difficiles à s'y identifier, quand ils ne sont que beauté et perfection.





Mieux encore, Siméon éclipse cette espèce d'idéalisation du vampire tel que détourné par les romans-navets pseudo-romantiques en littérature adolescente des dernières années. Je reproche beaucoup à cet archétype, qui propose des personnages toxiques toujours excusés, alors qu'ils sont souvent de belles ordures - Littéralement. Dans le roman, on en parle d'ailleurs souvent du côté "faussement parfait" de ces prédateurs buveurs de sang dont on a oublié le fait qu'ils sont d'abord et avant tout des créatures prédatrices manipulatrices et égocentriques, que nulle jouissance sexuelle ne saurait compenser, du moins quand on a un minimum de cervelle. Pour en revenir à Siméon, on table sur le fait que d'être vampire comporte sa part de problèmes, à l'instar des autres espèces monstrueuses. Obligé de porter un voile de veuve pour se protéger, incapable de manger quoique ce soit autre que le sang( ce qui limite m'a toujours semblé être une terrible malédiction), physiquement plus près de l'humain et même myope, Siméon se fait en outre rappeler sans arrêt que l'hybridité peut aussi comporter sa part de réussites en la personne de sa sœur.





Suzelle est l'archétype de la figure sociale aboutie: physiquement plus près du vampire, physiquement jolie, forte et dotée de magie, imperméable au soleil, très intelligente et investie d'un talent en pratiquement tout, c'est en soi la fille qui a tout pour elle, selon les standards sociaux et canons esthétiques occidentaux. Un aspect qui doit être bien lourd pour le cadet de la famille, incapable de rivaliser avec cela. Cet élément de l'histoire aurait vraiment gagné à être plus central, mais reste de surface. Il sert surtout à marquer le statut du personnage principal, complexé et cultivant un sentiment d'infériorité. On a pas l'impression que le personnage ait évolué sur cette question, en dépit du fait qu'il comprend que sa sœur l'apprécie comme il est ( ce qui ajoute une certaine forme d'humilité au tableau des qualités de Suzelle, d'ailleurs).





Au chapitre des thèmes, de manière générale, il y avait présence de thèmes sympathiques, tels que la camaraderie, la stigmatisation, le besoin de reconnaissance, l'inter-ethnicité ( pour parler des diverses races) et le Vivre Ensemble, mais pour reprendre l'idée d'un autre Lecteur, l'action avait préséance sur les enjeux , ce qui donnait donc un manque de profondeur. Un peu comme si l'autrice avait peur de piler franchement sur ses thèmes, au risque d'ennuyer le lecteur. Mais, bon, peut-être n'est-ce pas son but non plus de rentrer dans ces enjeux.





À partir d'ici, la critique peut contenir des divulgâches.





Au volet des personnages, j'aurais aimé des explications et des descriptions sur les types de monstres. Il y en a eu beaucoup sur les vampires, les loups-garous et les liches, mais très peu sur certains autres. Comme plusieurs folklores et créatures mythologiques se croisent, cela aurait été pertinent, mais aussi important, car à certains moments, les points d'interrogations s'accumulaient au dessus de ma tête, ce qui rend l'histoire un brin floue. Je remarque que Colin n'a pas été appelé "triton", mais bien "sirein", forme masculinisé de "sirène", une mot intéressante. La plupart des personnages sont attachants et ont un bon équilibre entre vulnérabilité et forces, sans tomber dans le clivage tout-blanc-tout-noir. Les feux follets Calcifer ( très amusante référence au "Château de Hurle", je souligne) et Sköll sont particulièrement amusants, l'un pour sa grande sensibilité et l'autre pour son côté "vieux oncle indélicat". Deux choses cependant: si les feux follets invoqués doivent rester près de leur invocateur, je ne comprend pas pourquoi Saphyr, celui de Suzelle, est aussi formidablement absent? Ensuite, ç'aurait été intéressant de savoir pourquoi Sköll, entité non invoquée, a choisi de suivre Eir, puisque s'il a volontairement rejoint la meute d'Eir, il a donc volontairement suivi la jeune louve dans cette école. Ce qui me fait penser que je ne sais pas trop pourquoi elle est l'exception à la règle, finalement. On nous explique pourquoi elle peut être là, mais pas du pourquoi et ÇA m'aurait intéressée aussi. Hum. Je constate encore des questions restées sans réponses.





L'idée de la "thaume", dont je présume la filiation au terme "thune" ( signifiant "argent" dans le jargon français) est un axe déjà exploité. J'ai lu et vu souvent des histoires d'énergie appelée à manquer, mais qui régissant le monde, doit être impérativement remplacée. Je pense au roman "Labyrinthe des rêves" et à de nombreux films de science-fiction. Ce qui est bien avec ce genre de scénario est la prise de conscience de la rareté ou précarité des énergies et le dangers des méthodes lies à son exploitation, comme en témoigne la "grande révélation" de ce roman-ci. Utiliser les laissés pour compte, outrepasser les règles les plus élémentaires d'éthique et carrément tomber dans les expérimentations humaines sont des sujets déjà exploités et pour être honnête, j'envisageais ce genre de scénario dès que le personnage de Joël a parlé de la thaume limitée et dispendieuse. Donc, il y a eu relativement peu de surprises pour moi dans ma lecture. Même son de cloche pour la disparition de Colin, dont le personnage de Luca a parlé de la préciosité de ses écailles. Mais ce peut être une force de l'autrice de semer des indices au fil des pages.





Entre autres détails: j'apprécie que Siméon et Joël aient trouvé le comportement possessif et harceleur de Colin toxique, et non "normal" ou "juste intense". J'ai aussi apprécié le travail sur les références, souvent drôles, parfois même appuyées par des bas de pages et souvent tournés de manière moqueuse quand elles sont absurdes. J'apprécie aussi le côté "geek" assumé. Enfin, il y a une certaine ironie à voir deux ados hybrides humain-vampires porter le nom d'une figure phare du christianisme, Saint-Paul, ainsi que le surnom de Suzelle "La papesse" et son déguisement en pape à Halloween. Rappelons que monstres et religion chrétienne ne font pas bon ménage sur le plan politico-social, folklorique et spirituel, comme en attestent les chasses aux sorcières ou la censure sur les univers magiques par les écoles chrétiennes.





Sur les choses qui m'ont moins plues, je réitère le manque de détails sur certains éléments, parfois sur les évènements, parfois sur les personnages. Les transitions entre chapitres manquent de fluidité et on perds des détails laissés en fin de chapitres parce qu'éludés au début du suivant. J'aurais aimé une plus franche présence de cours, de vie scolaire et de professeurs, parce que nous sommes dans une école. Un élément d'autant plus questionnable que dès le début du livre on nous parle de cette Académie comme d'un endroit pour élites, dont chaque dossier est soigneusement évalué et dont on attend une attitude irréprochable. Ce que j'y ait vu ressemblait bien plus à une petite école secondaire de quartier défavorisé et sous-financée. À certains moments, j'oubliais le cadre scolaire, tant les personnages n'avaient ni devoirs, ni cours, ni cadre ( sérieux, cette école est d'un laxisme irréaliste). Enfin, l'espace temps était parfois incohérent. Certains évènements avaient lieux et soit tombaient dans un espace temps trop petit, soit ils arrivaient tous trop près pour que cela soit logique avec les marqueurs de temps. Il y a peu de repères temporels aussi.





Sur le scénario, je n'ai pas comblé tous les trous creusés par mes interrogations. Le "plan"' de notre antagoniste central comporte des failles, il a évoqué des aspects qu'il a préféré laissé en plan malgré leur importance ( notamment les preuves sur le bureau de Colin), on ne fait pas de retours sur "l'expérience" menée sur les élèves, ni sur Siméon, qui en a eu une assez dramatique, ni sur Prune. On suppose que ça n'a pas marché, mais rien n'est ramené à ce sujet. Ç'aurait été pertinent. La fin a été expéditive et a livré des détails plutôt tertiaires au regard de la situation, je trouve. Et encore une fois, je suis médusée par la stupidité, voir l'inertie des adultes en présence. Certes, certains étaient "sous contrôle", mais quand même, c'était vraiment indolent tout ça. Le manque de consistance des adultes est un problème récurrent en polar jeunesse. Il faut dire que le sous-genre "Polar tranquille", dont le présent roman a quelques codes, souffre en plus souvent d'un scenario bancal, parce que tous les détails de l'affaire sont en grande partie couverts par des enjeux extérieurs et la bêtise assez généralisée des acteurs sociaux en présence. Bref, c'est un sous-genre qui mériterait de connaitre des réussites en matière de scénario. Ce n'est pas parce que ça se veut drôle que ça doit rester peu aboutie sur le mystère - et sa cohérence surtout. Mon humble et impertinent avis, bien entendu.





Donc, en résumé, c'est un bon roman pour divertir, avec ses originalités amusantes, son humour et ses personnages aux accents anti-héros, ainsi que le large spectre de monstres en présence. Mais un tel univers aurait mérité beaucoup plus de viande autours de l'os et une colonne temporelle plus solide. Il y a matière à faire une série, à approfondir cet univers du genre Fantasy ( Bas) "Ténébreux Sympathique" et à aller jouer sur les cordes des enjeux sociaux qu'il a gratté un peu maladroitement et qui sont intéressantes. Reste que comparé aux Esther Parmentier, cette histoire est plus solide et moins bancale sur le scénario. Et aucun béguin superficiel ne vient abrutir notre protagoniste, qui plus est.



À voir.



Pour un lectorat du premier cycle secondaire, 13-15 ans+.



Pour les profs et bibliothécaires: Il y a la présence de quelques vilains mots, mais aucunes scènes sexuellement explicites ou de violence outrancières.
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L'École de Minuit

Bienvenue à l’école de minuit, institution incontournable si vous êtes un ou une jeune vampire, sirein, harpie etc. Toutes les créatures de Minuit y font leur scolarité. Mais cette année s’annonce particulière car l’école doit accueillir un démon de la chance et une louve… du jamais vu. Sans parler de ces étranges disparitions.



Retour de lecture : Mais quelle belle découverte ! Maëlle Desard manie dans ce roman jeunesse la fantasy et l’humour sans faire l’impasse sur l’aventure, l’enquête et le suspens. Son univers est très intéressant car elle nous propose un monde dans lequel toutes ces créatures cohabiteraient, avec leurs règles et leurs subtilités. La touche d’humour qu’elle met m’a convaincue. Tout comme son personnage principal : Siméon, qui n’a pas vraiment l’étoffe d’un héros. Y aurait-il un tome 2 en préparation ? Si oui, je la suis dans cette aventure.



L’école de minuit ou le monde de minuit

Dans cet univers il y a le monde de minuit, celui des créatures, et le monde de midi, le nôtre. L’école de minuit (située à Colmar) se trouve dans le monde des humains. Les élèves et leurs professeurs doivent donc boire une potion pour prendre une forme plus humaine (pour des raisons de discrétion ? pas forcément. C’est avant tout pour des raisons de praticité car gérer tous ces monstres sous leurs formes serait bien trop compliqué, voire impossible. La forme humaine est plus pratique.)

Nous découvrons également l’importance de la thaume, une source d’énergie très importante dans le monde de minuit. Elle circule dans tous les monstres et les gobelins l’extraient dans des mines. Ces derniers sont puissants car la thaume est vitale pour certaines créatures et pour toutes les réalisations magiques (les potions, l’invocation d’un feu follet etc.)

Je m’arrête là dans la présentation de ce monde. Sachez que, de mon côté, j’ai aimé toutes les idées qu’elle a exploité.



Siméon et les autres personnages

Siméon est incroyable car il est “imparfait”. Sa sœur a hérité de leur mère vampire une force incroyable, un charisme fou, une beauté ensorcelante et de leur père sa capacité à se nourrir de tout et de pouvoir profiter du soleil. Pour Siméon, c’est tout le contraire : il n’a pas de force, ne peut pas être au soleil sans mourir, ne peut boire que du sang (de la sanguinade), est en léger surpoids et possède une vue catastrophique. Faire son entrée à l’école de minuit après sa sœur le stresse énormément.

Bien sûr, Siméon va compenser toutes ces faiblesses par d’autres qualités. Et c’est entouré de très bons amis qu’il va se lancer dans cette aventure. Il va même réussir à côtoyer une louve sans mourir (ni la tuer.) Il a sans doute hérité d’une très bonne chose de sa part humaine : la tolérance.

En plus de l’univers et du personnage principal j’ai beaucoup aimé les interactions et les diverses relations entre les personnages. Mettre autant de monstres au même endroit peut être explosif (et cette idée du démon de la chance ! fantastique. Je vous laisse la découvrir.)



Le conseil de la bibliothécaire : J’ai rangé “l’école de minuit” en adolescent sur le blog car c’est ce que font l’éditeur et les libraires (à partir de 12 ans.) Mais il peut être accessible à des enfants dès 10 ans s’ils sont à l’aise avec la lecture sans aucun problème.
Lien : https://journaldunebibliothe..
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