Maëlle Desard

Dès les premières lignes j'ai su que j'allais adorer ce livre, sans parler des fous rires à venir.

Une bonne histoire de fantasy à la française se passant à Strasbourg.

Esther, en rentrant chez elle, va tomber entre les mains de personnes hors du commun. Et ils vont lui faire découvrir qu’elle est une sorcière…mais de très bas niveau, plus bas ça n'existe pas, le choc et la honte réunis au même moment.

Déjà qu'elle ne se trouve pas jolie. Avec  sa tignasse qu'elle n'arrive pas à dompter et son poids qui la dérange…heureusement qu'elle n'a pas sa langue dans sa poche ce qui nous donne de nombreuses réparties cinglantes avec des situations très drôles.

Elle devra faire équipe avec un vampire arrogant qui n'arrête pas de la rabaisser, une sorcière au look étrange, une goule titanesque, un chef loup garou alpha impressionnant, un fantôme expert en informatique et bien d'autres personnages haut en couleur. Ils vont enquêter sur des disparitions d’adolescents, inquiétantes et très douteuses. 

Une fantasy extra-drôle qui se lit rapidement et très facilement, avec des personnages bizarres, funs et délirants.

Les aventures d’Esther Parmentier sont un récit d’urban fantasy très drôle et bien rythmé.

Esther Parmentier se découvre sorcière par hasard et est embauchée comme stagiaire à l’agence de contrôle des créatures. Elle fait alors équipe avec un vampire pour résoudre de mystérieuses disparitions d’adolescents.

Dans ce roman, on rencontre donc des sorcières, des vampires, des goules, des fantômes et des loup garous. Rien de très original dit comme ça mais c'est vraiment très drôle, on ne s’ennuie pas et j’ai apprécié tous les personnages.

Je tiens à remercier les Editions Rageot pour la découverte de ce roman. J'étais déjà conquise par le tome 1 dont vous pouvez voir ma chronique ici. Le tome 2 a confirmé mon sentiment. Une fois lancée, je ne pouvais plus le lâcher. Je l'ai bouffé et il me tarde de connaître la suite des aventures d'Esther...





La vie d'Esther est chamboulée depuis qu'elle a intégré l’Agence de Contrôle et de Détection des Créatures Surnaturelles. Depuis sa première enquête qui a fait forte impression, elle est bien intégrée auprès du groupe, mais elle aimerait bien que son tuteur, l'agent Loan, un vampire séduisant, soit un peu plus présent pour remplir son rôle auprès d'elle.



Et pour cause, il a totalement disparu de la surface de la terre. Mais un jour, il arrive comme une fleur dans l'agence et dit être sur une enquête de trafic concernant les vampires. Entraînée sur une nouvelle enquête, Esther va vite déchanter, puisque l'Agence est sous le coup d'une enquête interne.

Un dénommé Wolfgang est ici pour mettre au clair les événements qui sont survenus précédemment, et il s'intéresse particulièrement à l'agent Loan et à Esther.



Les ennuis ne font que commencer...







Comme pour le premier tome, je me suis régalée avec Trafic sanglant, vampires sur les dents. J'ai été heureuse de retrouver ces personnages hauts en couleur avec leur humour bien particulier. Esther n'a pas changé d'un poil niveau caractère, toujours aussi tête en l'air et intrépide. Elle se mettra encore une fois dans des situations rocambolesques et arrivera à s'en sortir par des moyens surprenants. Est-ce une chance insolente ou du pur génie ? On ne saurait le dire, mais en tout cas ce qui est sûr, c'est que cette jeune sorcière dépote. Que ferait l'équipe sans elle, on se le demande franchement ?



En ce qui concerne l'intrigue, on se concentre plus sur le monde des vampires, ce qui nous permet d'en apprendre plus sur le mystérieux agent Loan qui cache bien des choses. Un élément qu'Esther la fouineuse ne peut supporter. Démanteler un trafic, ok pourquoi pas, mais si elle peut en apprendre plus sur son tuteur, alors là, elle dit BANCO ! Et qui sait, elle pourrait même en apprendre plus sur elle...



Dès que j'ai commencé ma lecture, je n'ai pas pu la lâcher. Il faut dire que l'autrice sait comment nous mettre en haleine et distille parfaitement révélations et suspenses pour nous maintenir dans notre lecture. Dès qu'on croit pouvoir faire une pause, hop, une nouvelle interrogation nous en empêche. Car on ne va pas se mentir, c'est tellement addictif et entraînant qu'il faut qu'on sache. Et la fin n'a pas été écrite pour nous calmer au contraire...







La nouveauté de ce tome 2, réside dans l'apparition d'un nouveau personnage : Wolfgang, l'agent qui enquête sur nos deux protagonistes. J'avoue avoir eu du mal à le cerner au début. L'autrice est partie sur une direction totalement différente que celle que j'avais imaginée pour lui. Est-il là pour leur nuire ? Pour les aider ? Difficile à dire au début, et même jusqu'à la fin ses intentions ne sont pas claires...

Dans tous les cas, il s'impose dans ce duo de choc avec plus ou moins de facilité et s’intègre bien à l'équipe tout compte fait.

Par son intermédiaire, on en apprend plus sur le fonctionnement du monde surnaturel, les querelles ancestrales, la guerre qui a mené à la création d'un équilibre assez précaire entre les vampires et le CRISS....



Esther et Loan, toujours pareils à eux même. Beaucoup de stupéfactions et d'interrogations face aux comportements de l'autre. Ils semblent ne pas être faits pour travailler ensemble, mais finalement leur duo un peu bancal fonctionne. Et ce n'est pas faute d'avoir des bâtons dans les roues à cause de Wolfgang...







En bref, encore une fois une excellente lecture. Il va être dur d'attendre la sortie du tome 3. Surtout quand on voit sur quoi se termine ce tome-ci. Ce roman est un plaisir à lire, c'est drôle, frais et sans prise de tête. Parfait pour cet été.
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Alors qu'une énième et ennuyeuse journée s'achève à son stage au sein du service comptabilité d'une entreprise, Esther Parmentier ne pense qu'à fuir la chaleur estivale et à retrouver son appartement. Seulement arrivée devant le centre commercial, elle trouve les portes fermées et les clients massés devant. Plus étonnant encore, certains sont recouverts de paillettes. Mais alors qu'elle en fait la réflexion à un agent, celui-ci la conduit de suite à l'intérieur du bâtiment. Peu rassurée, elle le suit tout de même sans imaginer que sa vie est sur le point de faire un virage à 180 degrés. Des adolescents viennent d'être enlevés, et la seule piste est une fontaine qui crache des paillettes qu'elle seule peut voir. En tout cas, c'est ce que les enquêteurs présents lui disent, notamment cet agent Loan, si méprisant à son égard. Esther l'ignore encore mais elle est une sorcière. Bon, d'un niveau minable - je vous l'accorde - mais une sorcière quand même. Lorsqu'on lui demande de quitter son stage actuel pour intégrer l'agence, elle n'hésite pas un seul instant et compte bien prouver sa valeur. Ne serait-ce que pour faire rabattre le caquet de ce prétentieux Loan.



Maëlle Desard adore la littérature fantasy et le moins que l'on puisse dire est qu'elle le lui rend bien. Avec Les Tribulations d'Esther Parmentier, l'autrice se réapproprie les codes d'une fantasy urbaine où les créatures fantastiques sont propulsées dans le monde des humains à leur insu. Ainsi, non seulement Esther se découvre être une sorcière mais en plus elle pénètre dans un monde onirique très réglementé et même encadré par une multitude d'organismes. La preuve puisqu'elle-même intègre l'Agence de Contrôle et de Détection des Créatures (ACDC), une instance dirigée par le Conseil des Royaumes Indépendants de Sidh (CRIS) et qui est chargé de vérifier toutes les manifestations magiques survenant sur Terre. Dans l'univers fantastique de Maëlle Desard, on rencontre aussi bien des loups-garous, des vampires, des sorcières que des banshees. L'amateur du genre n'est donc pas déçu.



Dans ce roman jeunesse, on apprécie également les personnages, à commencer par la narratrice. Esther rompt avec le stéréotype de la femme fatale que l'on retrouve souvent dans la Bit-lit. Elle est ronde, mal peignée et a surtout un foutu caractère. On l'aime pour ses défauts et pour sa gouaille. Elle a de l'esprit notre Esther, et ne s'en laisse pas compter facilement. C'est une héroïne proche de ses lecteurs. Ses réparties sont bien volontiers acerbes surtout celles à l'encontre de son tuteur. Or, justement parlons de lui, maintenant. L'agent Loan est un vampire. De fait, il est beau comme un dieu : ne dérogeons pas à l'image de la créature irrésistible et sensuelle. Mais le plus notable à souligner chez lui, c'est surtout son caractère détestable et horripilant. En tout cas, il irrite fortement Esther. Il est si imbu de sa personne que cela le rend au premier abord assez antipathique. L'autre personnage important de ce récit est le fantôme Mozzie. Dans l'imaginaire de Maëlle Desard, les fantômes communiquent via le réseau et sont donc d'excellents indics pour l'ACDC. Très vite une amitié se noue entre Esther et Mozzie. Leur côté "geek" y est sans doute pour quelque chose. Qu'ils soient en chair et en os, à poils, pourvus de longues dents ou invisibles, les personnages de cette autrice nous offrent une enquête rocambolesque et captivante.



Pour un premier roman, Maëlle Desard fait fort en proposant un récit drôle et léger... plus d'infos sur Fantasy à la Carte
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Contre toute attente, j'ai passé un excellent moment en compagnie d'Esther et des autres Créatures de l'Agence de Contrôle et de Détection des Créatures Surnaturelles !



J'avais peur de tomber sur un roman guimauve, avec de la romance à tout va, une protagoniste qui tombe autant amoureuse qu'elle peut changer de chaussettes en une journée. Et bien ... lourde erreur de ma part, c'est totalement l'opposé !



Esther Parmentier à un caractère de cochon, parfois insupportable, parfois très drôle, mais toujours avec justesse. L'auteur a fait d'elle une sorte d'anti-héroïne par excellence grâce à sa capacité à résister au pouvoir de ses collègues (charmes et autres) et son physique atypique. Elle n'est pas un top modèle avec une taille aussi fine qu'une aiguille, elle a des complexes avec son poids, ses cheveux rebelles et indomptables, et ça la rend encore plus commune et accessible pour le lecteur. Autant dire que je suis totalement fan de sa personnalité. Elle est réaliste et on peut facilement s'identifier à celle-ci, ses réactions ne sont pas exubérantes et ennuyeuses, au contraire, elle est une bombe nucléaire dans un nid de nitroglycérine, et j'adore ça !



Nous rencontrerons également d'autres Créatures, comme Loan (un vampire), Dario (un djinn), Marine (une banshee), Mozzie (mon coup de cœur du roman !) et une multitude d'autres espèces que je vous laisse découvrir !



Au niveau de l'histoire, l'intrigue m'a totalement happée du début à la fin. Entre curiosité, doute et surprise, j'ai vécu cette enquête aux côtés des protagonistes et c'était une super aventure !



La plume de l'auteure est vraiment très addictive, et mélangée au caractère explosif et débrouillard d'Esther, le tout donne un cocktail détonnant et parfait !



J'ai ressenti le besoin de tourner les pages pour en savoir toujours plus, devoir arrêter ma lecture était vraiment pénible, je n'avais qu'une hâte, suivre les tribulations de cette apprentie sorcière qui n'aura de cesse d'être malmenée. Et je dois avouer que ses réactions face à ces situations sont très souvent à mourir de rire !



Autre point positif, c'est que l'auteure laisse sous-entendre une suite ! Ce serait vraiment fantastique, car je suis devenue une véritable fan d'Esther et ses compagnons Créatures.



Pour conclure, ce roman m'a fait passer un excellent moment tout en me réconciliant avec ce type d'histoire (Possibilité de romance avec une créature surnaturelle, enquête policière, etc.). Si une suite venait à sortir, je bondirais dessus dès sa sortie, c'est une certitude !
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Après un gros pavé de science-fiction très littéraire et politique, il faut parfois se délasser les neurones avec une lecture bien plus légère. Profitant d’une opération Masse Critique de Babelio, j’ai alors jeté mon dévolu sur Les tribulations d’Esther Parmentier – Cadavre haché, vampire fâché de Maëlle Desard.

Bonne pioche ! À peine reçu, il a fallu que je le récupère des mains de ma référence adolescente. Il est, en effet vendu dans sa cible, même si celle-ci qui l’a dévoré en une après-midi le trouve sanglant et avec un vocabulaire fleuri (quand je vous dis que les ados sont souvent plus moralisateurs que nous… et plus hypocrite, cette même référence adore les polars gore à souhait). Finalement, posée dans mon canapé je me suis plongée dedans.

Comme son titre l’indique, nous sommes dans de l’urban fantasy. Esther, jeune Bretonne volontairement exilée à Strasbourg s’ennuie dans son stage de comptabilité. De passage par un centre commercial, elle apprend tour à tour qu’elle est une sorcière (sans grand talent), que les créatures surnaturelles (banshee, loup-garous, djinns, goules et autres mélanges…) existent, que certaines sont responsables de la disparition d’adolescents, et qu’elle change de stage pour se retrouver à enquêter sur ces enlèvements avec un vampire particulièrement imbuvable et accro au sucre caféiné.

Au début, le lecteur ne voit pas bien où Maëlle Desard veut l’emmener. Mais, dès les premières lignes, le ton est donné : loufoque, entraînant et mettant à mal certains clichés du genre… Ainsi l’héroïne est magiquement nulle au début de l’histoire et le restera à la fin, ce sont ses talents de détective et son sens de la répartie qui l’aideront, pas des capacités physiques, catastrophiques elles aussi, ou surnaturelles découvertes comme par miracle en cours d’histoire. Outre Esther et le vampire, Loan, l’ensemble des personnages ne manque pas de piquant et de surprises. Réservons une mention spéciale à Moxxie le fantôme à la conduite plus que farfelue et adepte d’emoji et de jeux massivement multijoueurs qui en fait un ectoplasme aussi sympathique que Slimey dans SOS Fantômes. Pour un premier roman, Maëlle Desard a réussi son pari. Je l’ai lu avec grand plaisir, et nous serons au moins deux à guetter la suite ici.
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J'ai enfin lu Cadavre haché, vampire fâché, le 1er tome des Tribulations d'Esther Parmentier, sorcière stagiaire de Maëlle Desard, chez Rageot. Il s'agit pour le moment d'une trilogie qui propose un mélange de fantastique et de cosy mystery. Les copines Céline et Terry ne tarissent pas d'éloges à propose de cette série.



Esther Parmentier, 19 ans, a quitté sa Bretagne natale pour un stage à Strasbourg dans une société informatique quand elle est repérée par l’Agence de Contrôle et de Détection des Créatures Surnaturelles. Car Esther est une sorcière. À peine remise de cette découverte, et des tests visant à déterminer ses capacités, Esther apprend qu’elle n’a pas plus de pouvoirs qu’une allumette mouillée ! Mais elle est dotée d’un caractère de cochon, de solides capacités de déduction et est capable de résister aux pouvoirs de séduction des Créatures. Malgré ses très faibles pouvoirs, l’Agence décide donc de l’embaucher comme stagiaire.



J'ai beaucoup aimé ce 1er opus ! C'est très bien écrit, c'est prenant et dynamique et surtout c'est super drôle et bourré de références !



Le personnage d'Esther est l'anti-héroïne des personnages qu'on a l'habitude de retrouver dans ce genre de romans Fantastique / Urban Fantasy... Ses répliques sont incisives, son intelligence aiguisée et sa poisse légendaire ! Comment ne pas s'identifier à cette jeune femme "ordinaire" à qui il arrive des choses extra-ordinaires ?



L'intrigue en elle-même est plaisante et l'univers magique que nous propose l'autrice est original et bien construit.



Mais c'est définitivement Esther et surtout les messages d'acceptation de soi, de dénonciation du culte du physique parfait que nous instillent nos sociétés actuelles qui font toute la substance de ce roman. Esther c'est chacune d'entre nous et ça apporte vraiment beaucoup de fraicheur dans un monde où les héroïnes ont souvent eu une plastique parfaite ! Heureusement les choses commencent à changer et c'est très bien !



Je lirai bien évidemment la suite mais aussi les autres romans de l'autrice qui me tentent également beaucoup !

Une fée des dents mécontente de son rang qui s’associe à un Sangui (autrement dit un vampire) déchu dont on a arraché les canines. Mais où Maëlle Desard va t’elle chercher ses idées? C’est original, loufoque et un moyen détourné de s’approprier le genre à la mode qu’est la Romantasy. Oui, il y a une romance. Oui, cela se passe dans un univers de Fantasy inventé par l’autrice. Mais c’est au final une Romantasy bien atypique que l’autrice nous dépeint. Je n’en attendais pas moins d’elle!



Pour commencer, nos deux protagonistes principaux ne sont pas vraiment des héros. Navi est égoïste, vaniteuse, prétentieuse et abuse de sa puissance magique pour se montrer supérieure aux autres. Ce qu’elle est mais disons que la modestie n’est clairement pas l’une de ses qualités. Devin quant à lui accumule les erreurs et est aveuglé par une vengeance qu’il n’a pas réussi à mener à son terme et pour laquelle il est prêt à tout sacrifier. Navi et Devin sont parfaitement conscients de leurs défauts et les assument. Ce ne sont donc pas des petits anges. Cependant, je les ai quand même bien apprécié car c’est fait avec beaucoup d’humour, de second degré et de cynisme. Et puis derrière leurs défauts, ils ont malgré tout un bon fond et un objectif à atteindre que je comprends. Cela change de ses héros bien sous tout rapport qu’on à l’habitude de rencontrer. Tu ne trouveras donc pas de clichés dans ce roman ou alors ils sont savamment piétinés par l’autrice. Leur romance est rapide, trop pour que j’assimile la naissance de leurs sentiments amoureux et que j’y crois, mais elle sert totalement le récit. J’ai adoré la manière dont l’autrice l’utilise pour faire avancer son intrigue!



Concernant l’histoire, on ne s’ennuie pas. Le monde des fées comme celui des Sanguis et des humains est passionnant. L’autrice a réussi à créer un univers très complet pour un one-shot, avec un système de magie intéressant. Cela ne manque pas d’actions, ni de rebondissements inattendus à commencer par un antagoniste qui m’a surprise. La fin est épique, explosive et bourrée d’actions. Franchement, je me suis régalée avec cette histoire pétillante, décapante et singulière, qui sort des sentiers battus en Romantasy. Rien d’étonnant avec cette autrice, l’une de mes favorites.
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J'avoue, au début, j'ai eu du mal à entrer dans le roman : il fallait que je m'adapte à cet univers atypique, aux Mondes Brisés, à ces personnages atypiques, aussi. Navi et Devin sont deux personnages que tout oppose mais qui sont attachants à souhait ! Elle, c'est une jolie fée rose et ronde, destinée à être marraine mais qui termine fée des dents, elle est explosive, narcissique, badass, une vraie tornade ! Et drôle, en plus de ça. J'ai vraiment adoré ce personnage, haut en couleur. Lui, c'est un vampire, un sanguis, touchant, vengeur, qui a perdu ses canines. Heureusement que Navi lui en confectionne de nouvelles, en soie !



Très atypique, n'est-ce pas ? Tout comme le reste de l'histoire puisque, pour prouver qu'elle est une fée marraine, Navi se donne comme mission de marier Devin ! On est donc loin de la princesse ordinaire comme Cendrillon ! (et après tout, pourquoi pas ?) On se retrouve donc embarqué dans cette histoire loufoque, qui ne manque clairement pas de rebondissements. Une fois entrée dedans, je n'ai pas su décrocher, et j'ai adoré ma lecture : et encore plus l'évolution de Navi et Devin ! J'ai particulièrement aimé le fait que notre belle fée toute rose découvre ce sentiment incroyable qu'est l'Amour.



Avec un univers complexe mais passionnant, Maëlle Desard a su m'embarquer, m'immerger au coeur des Mondes Brisés où s'affrontent sanguis et Humains. Les chapitres alternent les points de vue de nos deux personnages, et cela dynamise encore plus le récit ! Les personnages sont inhabituels, notamment Navi, sûre d'elle, confiante, égocentrique ! Bref, une belle fantasy qui tire légèrement sur la romantasy, mais que se dévore sans faim !

🧚 Féérique

En trois mots : fées - vengeance - romantasy



« Parce que plus une fée est ronde, plus elle est puissante. Je vous laisse donc imaginer à quel point je suis splendide. »



➡ L’idée de base est très originale, on voit très peu de romans avec des fées, encore moins avec différents types comme ici. On découvre aussi les Sanguis et leur histoire.



➡ Les personnages principaux se démarquent, ils ne sont pas toujours bienveillants, leurs intentions ne sont pas forcément très bonnes… ce qui est plutôt rare mais un peu déroutant aussi.



« Je suis aussi directe qu’un bon poing dans les gencives. »



Pourtant, c’est justement ça que j’ai apprécié : des personnages nuancés qui évoluent au fur et à mesure mais sans totalement changer de personnalité.



➡ Malgré son intérêt dans l’intrigue, je n’ai pas accroché à la romance et je n’ai pas réussi à y croire. J’ai du mal quand un personnage tombe amoureux au premier regard mais c’est un avis tout à fait personnel.



« Depuis qu’il a ouvert les yeux, il passe son temps à m’observer comme une carpe qu’on emmènerait en randonnée. »



➡ Côté amour ce n’est donc pas ma tasse de thé, en revanche côté humour c’est un carton plein. Jeux de mots, piques, réparties et situations cocasses, tout est là et bien dosé. Certains passages m’ont réellement fait rire.



➡ Concernant l’action et les enjeux plus globaux, c’est intéressant mais finalement pas assez développé à mon goût, certains éléments me semblent un peu flous.



Une bonne lecture originale, drôle et avec des personnages atypiques mais dont la romance ne m’a pas convaincue.



Merci aux éditions Slalom pour ce service de presse numérique via NetGalley.

Une incartade récréative dans le monde d 'Esther et mes premières amours livresques (bit lit, fantasy).



Esther est stagiaire dans une boîte en Alsace. Esther n'est pas super motivée et cherche plutôt des excuses pour ne pas aller bosser .



Esther c'est une petite gonzesse un peu rondouillarde, un humour corrosif, et une crinière rousse. Esther n'est pas super heureuse, il faut dire que côté vie perso c'est pas génial avec sa mère et son ex.



Alors quand Esther repere une fontaine scintillante, qu'elle est embarquée sur une scène de crime et que ça débouche sur une révélation en demie teinte, qu'en plus elle se retrouve en stage dans un nouveau département avec un tuteur beau comme un Dieu mais froid... ba comme un vampire qu'il est ... sa vie à Esther prend une nouvelle tournure et le moins qu'on puisse dire d'Esther, c'est qu'elle n'a pas que son humour comme atout : elle a de belles capacités de déduction, une maîtrise des outils actuels, le sens de l'amitié ( et j'avoue j'ai adoré ce trait de caractère) et elle resiste aux envoûtements des créatures.



Mention spéciale pour le personnage de Mozzie ... que j'ai adoré.



Est ce que je vais lire la suite ? Assurément !

D'abord attirée par la couverture, puis intriguée par le titre, je me suis plongée dans cette fabuleuse aventure menée tambour battant par une anti-héroïne rock'n'roll au franc parler digne d'un rustre bûcheron de la campagne profonde!

Un livre sans prétention, désopilant et rocambolesque qui me donne envie de dévorer sans plus attendre le tome 2!

J'ai A-DO-RÉ ! Le roman n'est pas exempt de défauts sur lesquels je ne vais passer que très rapidement (c'est mon billet, je fait ce que je veux) : quelques ellipses temporelles que j'ai trouvées maladroites (parce qu'un peu rapides), une ou deux conjugaisons hasardeuses, et (Maëlle, enfin !) 4 "je vous partage". Rien d'impardonnable quoi.



Tout le reste : 20/10. Je manque d'objectivité ? Certes. Mais qu'est-ce que c'est fin ! Toujours le bon mot, toujours drôle, avec des expressions que même ta grand-mère, elle aurait des doutes dessus. Comme pour Esther, le roman est truffé de références pop, les personnages n'ont pas leur langue dans leur poche, et surtout, ils sont... improbables. Un vampire binoclard en surpoids ? Une liche dealeuse d'artéfacts magiques ? Un feu-follet agressif et grossier ? Mais vas-y, remets-en une couche. Tu peux ouvrir le roman à n'importe quelle page, tu ris ! Siméon, c'est le gamin mal dans sa peau du fond de la classe, celui qui veut qu'on l'oublie mais qui rêve de briller. C'est le fils surprotégé, dissimulé dans l'ombre d'une sœur formidable, qui doit se prouver sa propre valeur. Je m'y suis reconnue, et je suis certaine de d'autres y trouveront également cette ambiance de pause dej' au self, entre une heure de perm et un cours de gym. Une rencontre improbable entre Malcolm et Buffy que, j'en suis certaine, tu ne peux qu'adorer !

L'école de Minuit est un régal de créativité.



Nous rencontrons Siméon au moment où il entre enfin dans sa nouvelle école, l'école de Minuit. Et ce premier moment dans la voiture avec ses parents donne le ton de toute l'histoire.

Siméon, assis sur la banquette arrière, petit frère fragile d'une grande soeur parfaite, répondant par monosyllabes aux recommandations autoritaires de sa mère, communiquant par le regard, dans le rétroviseur, à la complicité muette de son père, et ruminant son avenir dans un mélange d'espoir et de fatalisme.



En quelques pages on a souri, on a eu le coeur serré et on se jette sur la suite pour connaître le destin de ce petit vampire hybride malheureux et brillant.



Et l'on n'est pas déçu !

Les mondes de Midi et Minuit, l'école, la cantine, le choix des chambres, ce que l'on peut acheter avec la thaume des gobelins, les amis·es (dont un sirein et une liche - il fallait oser), le projet d'invocation d'un feu follet... Ça va vite et c'est un joyeux bazar auquel Simon doit s'adapter, en même temps qu'il protège sa vie car l'exposition à la lumière lui serait fatale.



Puis très vite, à la façon des Disparus de St Agil de Pierre Véry, les élèves vont enquêter sur des faits mystérieux qui semblent ne pas inquiéter du tout les quelques adultes présents. Où sont passés Colin puis Suzette, pourquoi une louve-garou, ennemie jurée des vampires, est-elle autorisée à suivre les cours, que cache l'éternel silence de Prune...? Et cette élève qui terrorise tout le monde par sa seule présence ? Comment peut-elle seulement se déplacer en liberté dans l'école ?



Le worldbuilding est jubilatoire, l'histoire racontée à hauteur d'élève nous embarque complètement à un rythme soutenu. Mais au-delà de ce qui peut ressembler à un récit de fantaisie mystérieux, léger et drôle, on trouvera des sujets plus graves, traités avec beaucoup de justesse : la grossophobie et la haine de soi, la dépression, la pauvreté, la prise de risque, la xénophobie, la négligence voire la maltraitance des adultes...



L'école de Minuit est une réussite à tous points de vue, et rejoint les autres titres de qualité de Maelle Desard dans ma bibliothèque.

Sans alourdir le propos, l'autrice nous invite à l'empathie.

Comment ne pas trembler pour Siméon quand il manque de se faire brûler par le soleil emporté dans un mouvement de foule ? Comment ne pas s'indigner devant l'injustice vécue par les liches ? Comment ne pas partager le malaise de Siméon lorsqu'il apprend la vérité sur l'invocation de son feu follet ? Et tant d'autres moments d'humanité...



J'attends avec impatience une nouvelle aventure de Siméon et j'espère que ce titre va connaître le succès qu'il mérite.

Merci à NetGalley et aux éditions Rageot pour cette lecture réjouissante.

Emma a 17 ans, élève d'un lycée d'Orange, elle a vécut une année difficile après avoir perdu ses cheveux, victime d'alopécie. Avec son frère et ses parents, elle s'est installée à Strasbourg, pour prendre un nouveau départ. Elle porte une perruque et doit renoncer à sa grande passion pour la natation.

L'histoire d'une jeune fille, qui à une période où l'on doute beaucoup de soi, doit accepter une situation difficile, dans un monde où l'image prime sur tout le reste. Une histoire positive sur l'acceptation. Un personnage attachant, un auteur qui utilise aussi l'humour pour faire passer son message.

Je remercie Babelio, la masse critique et les éditions Slalom pour l'envoi de ce roman.

Une pépite, ce livre est une petite pépite. J’ai adoré de bout en bout. La plume de l’autrice, découverte avec sa série Esther Parmentier, me séduit toujours autant. Elle mêle parfaitement humour et émotion, scènes fortes et moments plus légers.



Avec ce roman adolescent, l’autrice en profite pour aborder une thématique qui la touche personnellement : l’alopecie, une maladie sans gravité mais qui entraîne la perte des cheveux et touche beaucoup de femmes. C’est l’autrice qui me l’a fait découvrir car elle en parle régulièrement sur les réseaux. Et franchement, on sent qu’elle a mis son cœur dans l’écriture de ce roman. Par ailleurs, dans son texte, on trouve beaucoup de positivité et de messages forts sur l’acceptation de soi et le regard des autres. Emma est une jeune femme fragilisée par le harcèlement qu’elle a subi dans son ancien lycée mais elle n’en est pas moins combative et résiliente. Elle est forte, ne manque pas de répartie et sa reconstruction entourée de sa famille et de vrais amis est belle à suivre. Et puis elle en a dans le ventre aussi et ne manque vraiment pas de courage. A un cheveu n’est pas un roman qui parle directement de harcèlement scolaire car celui-ci est passé. On apprend simplement ce qu’Emma a vécu au travers de quelques scènes flash-back qui m’ont tordu le ventre. C’est davantage un roman qui parle de l’après et de comment on s’en relève. Pour Emma, c’est en déménageant loin de son ancien lycée et en mettant une perruque. Une mensonge qui lui permettra d’affronter les autres et de reprendre confiance en elle. Cependant, est-elle LA solution parfaite pour Emma? Nous le découvrirons à ses côtés.



Avec A un cheveu, l’autrice aborde également d’autres sujets importants : les relations toxiques, le consentement, les comportements abusifs sur les réseaux, la culpabilisation des victimes. Cela pourrait faire beaucoup. Cependant, il n’en est rien car ce roman est tellement lumineux, à l’image de sa couverture, positif et beau que tout cela se mêle très bien. L’autrice n’en fait pas des caisses et y mélange un ton léger qui permet à ce roman de ne pas être lourd ou moralisateur. C’est franchement génial et c’est un titre que j’aurais aimé lire adolescente. Je vais le conseiller partout!



Quant aux personnages ils sont parfaits! Que ce soit Emma, son frère qui serait prêt à tout pour elle sans pour autant l’admettre oralement (leur complicité est magnifique!), Anis et son style vestimentaire particulier qui est loin de ménager Emma (et qui le lui rend bien) ou enfin Jacob, ce jeune homme adorable dont les fêlures lui évitent de paraître superficiel ou plat. J’ai aimé ce quatuor de tout mon cœur! Et puis la petite touche de romance a terminé d’achever ce dernier.



Bref je me suis régalée et c’est un magnifique coup de cœur! Ne rate pas ce bouquin et fonce te jeter dessus!
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Un régal du début à la fin, ce tome 2 est aussi bon que le précédent ! Un vrai coup de coeur pour cette série que je vous déconseille de lire dans les transports an commun si vous ne voulez pas vous retrouver avec tous les regards braqués sur vous parce que vous serez en train de pouffer bêtement !



Les personnages sont originaux et piquant : Esther, atypique avec ses bourrelets et ses cheveux indomptable mais tellement incroyable, en colocation avec un djinn hyper sexy et une banshee invisible : le ton est donné. Du fantastique, de l'humour, des répliques acérées et une enquête palpitante, à lire de toute urgence !



Vraiment excellent, plutôt pour ados et adultes, mais possible à partir de 11 ans.
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Quelle belle découverte !

J'ai lu ce roman suite à la recommandation d'une amie et j'ai littéralement été aspirée dedans. J'ai passé un excellent moment et j'ai tout adoré, du début à la fin.



L'autrice, Maëlle Desard, propose une histoire haute en couleurs, entre fantastique, humour et enquête policière. Le personnage principal, Esther Parmentier, est aussi attachante que drôle, souvent à ses dépends. Elle a du répondant et ne se laisse pas faire, ce qui mène souvent à des dialogues explosifs. L'autrice a réussi à créer un univers dans lequel elle s'est réappropriée les origines d'une grande partie des créatures fantastiques que l'on connaît (vampire, loup-garou, fantôme, banshee, sorcière, djinn...). Et j'ai été bluffée : le tout fonctionne parfaitement sur fond d'enquête policière.



Le récit est addictif, les personnages drôles et attachants, tous très travaillés qu'ils soient mis au premier plan de l'histoire ou non. On ne voit pas le temps passer et on arrive à la fin du roman avant d'avoir eu le temps de relever la tête.



Bref, un coup de cœur ! Une surprise inattendue pour un livre découvert un peu par hasard. Je ne tarderai pas à lire le tome 2 pour découvrir la suite des aventures d'Esther Parmentier.
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Contre moi. J'ai adoré ce roman, mais ADORÉ, vraiment. J'ai ris comme jamais, j'ai frémis et le suspense m'a tenu en haleine J'ai aimé au point que lorsque j'ai tourné la dernière page, je me suis sentie vide, abandonnée ... Esther est la meilleure héroïne du monde, entourée de l'équipe la plus déjantée qui existe et c'est un pur ravissement de lecture.





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Ce bouquin est un coup de cœur explosif! (A l'image des cheveux de notre héroïne)



Enfin un Urban fantasy marrant et pour autant riche d'un univers travaillé et d'une intrigue pleine d'hémoglobine, de courses poursuites, de bagarres et d'enquêtes dans un style atypique et au combien effronté.



Franc parlé, humour geek et blagues grivoises finement placées (il faut adhérer à l'humour hein, moi ca me va mais je peux comprendre que d'autres ne s'y retrouvent pas, comme dit l'adage "on peut rire de tout mais pas avec tout le monde)



J'ai tellement ri que mon café est ressorti par mon nez et que j'ai noyé les pages de mon bouquin!



Born to loose, la pauvre Esther était bien mal partie dans sa vie drôlement pourrie, mais quand elle se découvre sorcière noob la voilà entraînée dans une aventure rocambolesque au côté de vampires, fantômes, garous et autres djinn.

Son humour est grinçant, ses vannes bien senties, son caractère grognon, sa perception des choses décalée et son physique peu avantageux. On est bien loin des sempiternelles héroïnes badasses. On y trouve des clichés et des références cultes juste géniales! (#teamdeanwinchester représente!!)



Voila, Esther est rentrée au Panthéon de mes antihéros préférés!



C'était franchement un moment génial qui, en ces temps difficiles, est un vrai antidépresseur.

On ne se prend pas la tête avec un scenario alambiqué, une mise en place de 3 plombes ou une romance relou, rien de tout ça dans ces tribulations, on se marre, on tourne les pages de manières compulsives et on glousse encore et encore.



Un vrai moment de détente! On attend la suite impatiemment!


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