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Critiques de Maëlle Desard (515)
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À un cheveu

Grand bouleversement pour Emma et sa famille : ils déménagent d'Orange à Strasbourg ! et pourquoi me direz-vous ? Parce qu'Emma souffre d'alopécie (elle perd ses cheveux) et l'année dernière a été un enfer pour elle. La famille a donc décidé de faire bloc et de recommencer une nouvelle vie. C'est donc un nouveau départ pour Emma qui décide de cacher sa maladie en portant une perruque. Mais c'est alors le stress car comment garder sa perruque en place en cours de sport ou pire encore à la piscine ? Elle, qui était une championne de natation, va devoir dire adieu à sa passion. Et pour couronner le tout, son frère, très protecteur, se retrouve dans sa classe. Nous allons passer une année avec elle : entre crise d'adolescence sur fond d'humour caustique, son asociabilité alors que son frère est tout le contraire ou encore la culpabilité d'avoir fait subir un déménagement à sa famille, Emma nous fait tout partager. C'est drôle et tendre à la fois. Histoires d'amour, d'amitié, familiales ce roman aborde également l'amitié toxique ou encore les différents types de harcèlement (en ligne, sexuel, moral, physique...) ou encore interroge sur ce qu'est être normal aujourd'hui. J'ai adoré le personnage d'Emma. Quant au style de l'auteure, il est bourré d'humour et cela rend la lecture fluide et agréable. Bref, un coup de coeur que je recommande vivement ! #Àuncheveu #NetGalleyFrance
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À un cheveu

A un cheveu, c'est l'histoire d'une adolescente mal dans sa peau, qui tente de trouver ses marques dans une nouvelle vie, après un déménagement. C'est aussi l'histoire d'une adolescente - la même - combative, prête à tout pour s'en tirer tête haute, cette fois. C'est l'histoire d'un harcèlement, ou plutôt de la reconstruction après un harcèlement violent. C'est l'histoire d'une maladie, l'alopécie, qui entraîne la perte des cheveux. Mais c'est surtout l'histoire de l'adolescence, cet âge où tout est tellement possible que ça en devient vertigineux, et qu'on ne sait plus bien à quoi se raccrocher. 💇

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Ce roman, clairement, c'est de la bombe. Ou bien c'est une bombe, je ne sais pas quel sens. C'est drôle comme pas possible, mais aussi extrêmement touchant. Le roman aborde des sujets importants pour les adolescents : le harcèlement, on l'a dit, les premiers amours aussi, l'image de soi, mais aussi les dangers des réseaux sociaux, avec beaucoup de tact et de bienveillance. Maëlle Désard manie l'art de la punchline comme personne, et ça, on adore ! Coup de coeur, donc, pour ce roman très juste, qui n'est pas sans me rappeler la verve d'une certaine Clémentine Beauvais... Nos autrices ont du talent !
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À un cheveu

À un cheveu de Maëlle Desard est un super roman jeunesse qui traite entre autres du harcèlement scolaire et de l’adolescence mais par un biais rarement abordé en littérature. En effet, Emma, notre héroïne, est atteinte d’alopécie, une maladie en soi pas bien grave pour sa santé mais difficile au quotidien en particulier pour une ado de 17 ans.



Victime de harcèlement et de moqueries dans son lycée, Emma déménage à Strasbourg avec sa famille et ça va être pour elle l’occasion de tourner la page et de commencer une nouvelle vie. Nouveau lycée, nouvelles personnes, armée de sa Précieuse comme elle l’appelle : sa perruque. Mais les traumatismes subsistent et Emma est sans cesse à cran, stressée que quelqu’un ne découvre la supercherie, que ses cheveux se coincent quelque part ou de tomber nez à nez avec une ancienne connaissance.



J’ai adoré le personnage d’Emma qui est un modèle de bravoure, d’humour, de passion et de bienveillance. L’autrice n’en fait pas à tout prix la fille modèle parfaite, au contraire, Emma ne brille pas en cours, elle a ses failles et défauts. Mais tout cela fait d’elle un personnage d’une grande beauté ! La jeune fille a la chance d’être épaulée par une famille aimante et soudée, en particulier avec son frère Christophe hilarant et un poil trop protecteur. L’amitié qui va se tisser avec la marginale Anis donne envie et est top !



Ce roman aborde de nombreuses thématiques importantes et que de nombreux jeunes traversent : le harcèlement scolaire ou en ligne, l’acceptation et l’image de soi, la féminité, les amitiés toxiques, les premiers amours, les passions comme moteurs de la vie. Malgré certains sujets difficiles, le roman à ce petit côté feel-good, léger et doudou. En effet, l’écriture, les situations, les personnages et leurs réparties débordent d’humour et j’ai souri voire bien ri à plusieurs reprises ! Un très beau roman que j’ai adoré lire et que je recommande !
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À un cheveu

« À un cheveu » est un roman young adult abordant la thématique de l’alopécie à l’âge adolescent. Un roman que j’ai beaucoup apprécié découvrir, charmée par la plume bourrée d’humour de Maëlle, un humour qu’elle transmet avec brio à son héroïne, Emma.



Et pourtant, bien au-delà de cet humour rafraîchissant qui nous fait sourire tout au long de notre lecture, j’ai réellement été touchée par les sujets terriblement importants et graves qu’elle traite en même temps, tels que le harcèlement, et le cyber-harcèlement sexuel. De ce fait, j’ai trouvé ce roman profondément actuel et important.



Ce livre aura même réussi à me décrocher quelques larmes par moments, et quelques-unes d’entre elles me perlaient même au coin des yeux au moment de tourner la dernière page. Parce que l’humour de la narratrice vient dissimuler tellement de souffrance et de douleur, que cela en devient parfois saisissant. Bouleversant. J’ai trouvé ces changements de tonalité tellement réalistes de la vraie vie d’une personne en souffrance, qui essaye de remonter le pente malgré tout, mais dont les démons reviennent parfois la mettre à terre.



Alors je voudrais de nouveau remercier Maëlle pour ce livre, et la remercier d’avoir parlé du harcèlement également. Parce que le harcèlement, peu importe son échelle, bouscule, bouleverse et détruit tellement de personnes chaque jour, un livre de plus en traitant ne sera jamais de trop dans ce monde. Parce que c’est la réalité. Parce qu’on est en souffrance, et parce que les voix, les actes, les paroles et les souvenirs, ne nous quittent à l’instant où le harcèlement cesse. Avoir été harcelé, c’est continuer de vivre avec ses souvenirs, et devoir se reconstruire malgré eux.



Et ce roman prouve que le chemin peut être difficile, mais que c’est possible. Qu’on peut se reconstruire, même si les évènements continuent de marquer nos vies d’une façon ou d’une autre. Et qu’on en a le droit. Que ce n’était, n’est pas, et ne sera jamais notre faute.



Merci pour ce si bon moment de passé auprès de tes mots, Maëlle.
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À un cheveu

Sortez vos agendas et notez la date du 28 avril pour découvrir A un cheveu, un roman bourré d'humour et de bienveillance, qui aborde pourtant des sujets difficiles.



A un cheveu c'est l'histoire d'Emma qui à 17 ans souffre d'alopécie, une maladie qui fait qu'elle n'a plus un cheveu sur la tête. Victime de harcèlement (car oui c'est toujours facile de se moquer de la différence...) sa famille a pris la décision de tout quitter pour qu'elle puisse se reconstruire dans un nouveau lycée. Emma a renoncé à sa passion, la natation, car si elle espère cacher les choses en portant une perruque, et bien nager avec ladite perruque, c'est compliqué. Mais avoir la possibilité de se faire de nouveau des amis, ne plus être victime de brimades, cela vaut bien ce sacrifice n'est-ce pas ?



N'y allons pas par 4 chemins : j'ai adoré ce roman, cette adolescente qui a un humour décapant mais qui doit aussi apprendre à se reconstruire. Emma est touchante dans sa détermination, ses hésitations, son envie d'être heureuse et tous ceux qui ont vécu/vivent des complexes se reconnaîtront dans ce qu'elle traverse.



A ses côtés, une famille en or avec un frère au top (quoiqu'un peu trop protecteur), des parents aimants (mais pas parfaits), et puis une nouvelle amie qui se moque du regard des autres, bien que tout ne soit pas rose dans sa vie.



Il est question d'acceptation de soi, de féminité, d'envie de rencontrer l'amour malgré tout. Mais il est aussi question d'amitié toxique, de passion, d'idées à déconstruire et de cyber harcèlement.

Maëlle Desard jongle parfaitement entre toutes ces thématiques, avec une écriture qui vous fera autant rire (vraiment beaucoup) que vous mettra la larme à l'œil.



L'alopécie est un sujet compliqué pour tous ceux qui en souffrent, même si les messieurs ont un peu d'avance sur les femmes dans cette acceptation de vivre avec. Pour les femmes, il y a encore beaucoup à parcourir d'autant que cela affecte notre estime de soi, notre identité et l'image que l'on se fait de la féminité, nous obligeant à assumer le regard pas toujours bienveillant de l'autre. Ce roman est une bouffée de fraîcheur pour enfin évoquer ce sujet encore tabou.



Un sans-faute pour ce roman plein de bonnes ondes, que je vous conseille à 1000%.
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Les tribulations d'Esther Parmentier, sorci..

Une première aventure pleine de rebondissements, d’humour et de magie.



« Esther Parmentier, 19 ans, mène une vie banale et vaguement ennuyeuse. Tout va basculer le jour où elle remarque que l’air ambiant est rempli de paillettes. A partir de ce moment Esther va se retrouver propulsée dans une vie à 1000 à l’heure et devenir sorcière stagiaire. »



À savourer au pied d’un chêne centenaire.
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Les tribulations d'Esther Parmentier, sorci..

Un livre que j'ai lu assez rapidement. Il est agréable à lire et l'héroïne est assez amusante et a de la répartie. Par contre, je n'ai pas ri énormément mais cela reste une lecture distrayante. Petit plus, ça se passe en France, à Strasbourg et non pas dans une ville américaine quelconque !
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Les tribulations d'Esther Parmentier, sorci..



C'est plus jeunesse que les autres titres que j'ai pu découvrir dans le même style mais on retrouve les codes qui me plaisent beaucoup : une héroïne complètement barrée. Là en l'occurence Esther, 19 ans, qui est une sorcière avec très peu de pouvoirs, têtue et fêlée sur les bords.

On retrouve aussi une histoire de meurtre et une enquête paranormale. Avec ici comme créatures mise à l'honneur des vampires, des goules, des fantômes et autres joyeusetés.

Et on retrouve également beaucoup d'humour avec un duo improbable qui se bouffe le nez toutes les cinq minutes.





C'est très sympa. Ça se lit bien, l'enquête prend un rythme intéressant mais je n'ai pas été plus convaincue ni transcendée que ça. C'était chouette mais ça part un peu trop dans tous les sens. Je suis contente d'avoir pu découvrir cette histoire car on m'en parlait beaucoup mais je n'ai pas été aussi séduite que je l'espérais. Beaucoup de personnages, beaucoup d'infos. Et un final un peu rapide et peut-être un peu bâclé.



Honnêtement c'était sympa mais ce n'était pas vraiment original. Si vous souhaitez une histoire assez jeunesse (même si notre héroïne à 19 ans), qui se lise vite avec des créatures et une enquête pourquoi pas !


Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Les tribulations d'Esther Parmentier, sorci..

Premier roman de l'autrice Maëlle Desard, cela faisait un moment que je lorgnais dessus suite à de bonnes critiques.

J'ai donc profité de mes vacances pour découvrir les tribulations d'Esther Parmentier, une jeune étudiante à la langue bien pendue et aux courbes bien rebondies.

Le roman commence sur les chapeaux de roues en balançant son héroïne au milieu d'une enquête policière de l'ACDC (l'Agence de Contrôle et de Détection des Créatures) ; une aventure imprévue à son corps défendant.

On découvre alors avec elle que notre monde est peuplée secrètement de créatures fantastiques (loup-garou, vampire, sorcière et autres...) et que des conflits insidieux risquent de réduire l'espèce humaine en cendre.

Je me suis bien amusée à la lecture de ce premier tome, en grande partie grâce aux dialogues truculents concoctés par l'autrice. Esther Parmentier est une héroïne qui ne se la laisse pas conter même lorsqu'elle a l'air d'être en mauvaise position et les personnages secondaires complètement loufoques ajoute une saveur particulière à l'histoire.

J'espère que le tome 2 gardera ce ton mordant et incisif qui rend l'ensemble si agréable à lire.
Lien : http://boumabib.fr
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Les tribulations d'Esther Parmentier, sorci..

J'ai apprécié la plume de l'auteure très fluide, c'est frais léger et ça fait du bien. Qu'est ce que j'ai ri !!!



J'ai aimé l'enquête surnaturelle avec un côté décalé qui pimente notre lecture.⁣

Esther est pétillante avec un humour piquant, je suis tombée complètement sous son charme.⁣

Elle est loin de la super-héroïne, maladroite mais si drôle.⁣

Son duo avec l'agent Loan, bien qu' original fonctionne super bien. J'adore quand ils s'envoient des piques.



C'est un roman vraiment efficace, très rythmé et avec une super intrigue : une enquête policière aux multiples rebondissements dans un univers magique.⁣



Laissez vous tenter par ce roman qui en vaut le détour et préparez vous à pleurer de rire.
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Les tribulations d'Esther Parmentier, sorci..

capacités de déduction et est capable de résister aux pouvoirs de séduction des Créatures. Malgré son faible score, l'Agence décide donc de l'embaucher comme stagiaire.



Accrochez vous à votre slip car les aventures d'Esther vont vous faire décoller de votre transat / canapé / fauteuil (rayez la mention inutile).



Petite Bretonne échouée à Strasbourg, Esther est une sorcière sauf qu'elle ne le savait pas. A peine le découvre-t-elle qu'elle apprend qu'elle a très peu de pouvoirs (niveau 2/82), la loose. Mais elle commence un stage (plus intéressant que la compta) à l'ACDC (agende de controle et de détection des créatures) et son mentor n'est autre qu'un vampire. Un cadavre fraichement découvert va les précipiter dans une aventure échevelée.



Je ne pensais pas passer un aussi bon moment avec ce roman. Esther est un personnage qui dépotte sa race, l'humour, la répartie de ce personnage sont rafraichissants, j'ai gloussé à la lecture de certains passages (me valant des coups d'oeil étranges de mes voisins dans les transports). Les relations avec l'agent Loan soufflent le chaud et le froid et nous valent des dialogues d'anthologie. Les personnages secondaires sont justes adorables et attachants : Roger, Dario (ah Dario), Mireille, Marinne et Mozzie.... Ils apportent tellement de fantasie (en plus d'Esther je ne vous raconte même pas le résultat).



J'ai adoré ce roman que je erais plus volontiers en adulte qu'en young adult mais bon cela n'enlève rien au récit. J'adore la plume de Maelle Desard (grande amatrice de fromage, je pense que l'on va s'entendre) et vivement la prochaine aventure d'Esther Parmentier.

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Les tribulations d'Esther Parmentier, sorci..

Quelle super lecture ! Cela fait des mois que je cherche à relire de la Bit-Lit ou de l’Urban Fantasy mais je suis à chaque fois déçue. Avec Esther Parmentier je reprends goût à ce genre qui manque parfois d’originalité. Ici nous sommes sur de l’Urban Fantasy française complètement barrée et tellement drôle !



Esther Parmentier a 19 ans et ne sait pas qu’elle est sorcière. Après avoir été détectée par une agence de contrôle et de détection de créature surnaturelle, elle apprend qu’elle est une sorcière de catégorie 2… sur 82 ! Autant dire qu’elle n’a pratiquement aucun talent de sorcellerie. Elle va tout de même être recrutée par l’agence de détection de créature en tant que stagiaire et va devoir assister l’agent Loan, un vampire détestable au possible.



Qu’est-ce que j’ai ris en lisant ce premier tome ! Esther est un personnage incroyable je l’ai adoré tout de suite ! Elle a un franc parlé et un caractère de cochon. Elle est super maladroite, n’a aucun talent particulier mais cela la rend tellement attachante ! L’écriture de l’autrice est un délice à lire et on retrouve énormément de référence à la pop culture (elle mentionne même Supernatural) ! L’écriture est très moderne et l’intrigue dynamique.



Il y a toute une ribambelle de personnages que l’on retrouvera certainement dans chaque tome et qui ont chacun leur particularité et leur caractère. On s’attache à eux très rapidement forcément même si ma préférence reste pour Esther et l’agent Loan ! Quel duo de choc ! J’adore leurs joutes verbales qui m’ont vraiment bien fait rigoler.



En bref : Coup de coeur pour ce premier tome d’une série très très prometteuse en matière d’Urban Fantasy ! C’est frais, très drôle et plaisant à lire. Je l’ai dévoré et je le recommande à 100% à tout ceux qui veulent de la bit-lit originale et française !
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Les tribulations d'Esther Parmentier, sorci..

Lorsque Babelio m’a proposé de recevoir ce roman, j’ai d’abord hésité ayant un peu peur de ce que cette couverture très chargée pouvait cacher et de la maison d’édition très connotée jeunesse. Puis j’ai lu le résumé que j’ai trouvé très fun : une jeune femme qui se découvre être une sorcière aux pouvoirs extrêmement réduits et qui se retrouve engagée comme stagiaire dans une organisation de créatures magiques, pourquoi pas après tout ? Eh bien, bonne pioche, car j’ai passé un excellent moment avec Les tribulations d’Esther Parmentier !



Ce récit bourré d’humour nous emmène donc à Strasbourg sur les traces d’Esther Parmentier, jeune femme au caractère bien trempé qui n’a pas sa langue de sa poche ! Un jour, en rentrant chez elle, elle découvre un peu par hasard qu’elle est une sorcière et se retrouve embarquée dans des aventures rocambolesques. Vampires, sorciers, djinns, loups-garous fantômes… toutes ces créatures se retrouvent mêlées à une sombre affaire de disparition d’étudiants ! Esther va faire équipe avec un vampire, l’agent Loan et ce duo va se révéler électrique tant les deux personnages ont des personnalités opposées.



Les personnages sont un des gros points forts de ce récit que j’ai trouvé finalement bien moins caricatural qu’on aurait pu le croire. Les traits de caractère des personnages sont bien évidemment forcés, mais ils sont assez bien construits et ils sont assez attachants pour ne pas devenir totalement insupportables ! Ainsi l’effronterie d’Esther et la grande réserve de l’agent Loan nous offrent des dialogues truculents. Ajoutez à cela un petit fantôme des plus mignons et vous obtiendrez un roman à l’ambiance très rafraîchissante. Bon petit bémol sur les méchants qui, pour le coup, sont bien caricaturaux et ressemblent à des méchants de dessins animés aux ambitions complètement irréalistes. On ne peut pas tout avoir, mais globalement l’humour fonctionne très bien en s’appuyant sur des nombreuses références très modernes et en se jouant des conventions !



Maëlle Desnard nous emmène dans une intrigue qui va à 100 à l’heure. Le rythme du récit est effréné et la plume légère et enjouée rend ce roman très dynamique et agréable à lire. Il est vrai que l’intrigue part légèrement dans tous les sens, mais le récit reste assez aisé à suivre et le nombre limité de personnages aide à ne pas être perdus. L’enquête reste cependant vraiment secondaire et je pense qu’il ne faut pas lire ce roman en se basant sur cet aspect. En effet, même si les enjeux de l’enquête sont importants, les ficelles menant à sa résolution sont énormes et son dénouement un peu trop simple. C’est d’ailleurs, ce que je reprocherais au récit, la fin dénote un peu trop du reste du roman dans le ton et la manière dont les personnages se sortent des situations difficiles. Cependant, cette fin colle bien à l’ambiance générale très légère de l’intrigue et cette enquête n’est finalement pas le plus important.



Ainsi, l’intérêt du récit se porte plutôt dans les interactions entre les personnages et l’évolution des liens qui les unit. Ce dernier élément est d’ailleurs finement construit et rend certaines scènes assez touchantes. Il n’y a d’ailleurs aucune romance dans ce récit et c’est agréable de voir un roman jeunesse sans romance. Preuve que c’est possible ! Enfin pour ne rien gâcher, j’ai également été agréablement surprise par la mythologie inventée par l’autrice. Elle a en effet créé un contexte historique lié différent aux créatures ainsi que des liens entre les différentes « espèces » permettant d’apporter juste ce qu’il faut de richesse au récit ! Bref si vous avez envie d’une lecture légère et prenant qui vous fera sourire entre deux romans plus sérieux, Les tribulations d’Esther Parmentier pourrait bien faire l’affaire !




Lien : https://sometimesabook.wordp..
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Les tribulations d'Esther Parmentier, sorci..

Esther est entre mes mains grâce à la complicité des éditions Rageot et de Babelio et sa Masse Critique privilégiée, un grand et chaleureux merci à vous pour ce geste ! En même temps, avec une couverture aussi macabre, qui envoie du pâté (et pas que !) et un titre qui, on ne sait d’où, m’a collé le sourire au visage… j’ai pas pu résister, évidemment. Un premier roman pour Maëlle Desard, mais aussi et surtout un premier tome ; que vaut cette rencontre avec la sorcière la moins douée ?



Esther, Esther… Ce petit bout de femme bourrée d’humour et d’auto-dérision, cette sorcière qui bat tous les records de nullité dans la magie, et pourtant l’une des seules (pour le moment) à résister aux charmes et pouvoirs des Créatures… ou pas ! Les premiers chapitres m’ont laissé découvrir une fille comme les autres, avec une vie bien monotone et pas enviable pour un sou. Une fille comme nous quoi, à la différence qu’elle va se retrouver embarquée dans une histoire qu’elle n’aurait pas souhaité, mais qui a fini par lui plaire, on ne va pas se mentir ! Des premiers chapitres qui m’ont séduit, avec le sale caractère de cette stagiaire en compta’, et son humour…



De l’humour, ah ça ! C’est la marque de fabrique d’Esther, l’une de ses forces, mais aussi… l’un de ses défauts. Esther est notre narratrice, et après une dizaine de chapitres passés à l’entendre se moquer de tout y compris d’elle-même, après avoir bouffé son humour sur chaque page et presque chaque phrase, c’en fut un peu trop pour moi. Trop d’humour tue l’humour, et c’est malheureusement ce qui est arrivé pour moi. La même recette est à appliquer aux nombreuses références à la pop culture. Si elles étaient plaisantes au début, elles ont fini par me sembler dénuées de sens et inutiles, pour la plupart. Trop de clins d’œils, ça fait mal !



Tout est caricature par ici, c’est l’impression que j’ai développé tout au long du roman ; les réactions excessives de chaque personnage m’ont empêché de m’accrocher à ces bébés d’encre timbrés. Même Mozzie, le fantôme trolleur très apprécié d’Esther et de nous, lecteurs, n’a pas réussi à m’arracher la moindre émotion. Et oui, même en fin de roman… Avec Les tribulations d’Esther Parmentier, j’ai la désagréable impression que les personnages n’ont pas de caractère propre, hormis l’insupportable Esther et le MAGNIFIQUE et SEXY vampire qu’est l’agent Loan (on aura fini par le garder imprimé dans la tête, vu le nombre de fois où Esther nous raconte comment qu’il est beau et CHIANT, mais BEAU…)



Aïe, aïe, aïe, j’ai l’air d’avoir détesté ce roman avec cet avis, mais ce n’est pas le cas. Il y a tellement de potentiel, un univers qui grouille de découvertes, de magie à explorer, et pourtant tout est déroulé si vite que je m’y suis perdue avec les acronymes, les explications diverses… et le manque de caractère des personnages qui fait que, honte à moi, je ne me souviens même plus du nom de la majorité de cette bande d’hurluberlus ! Tellement de créatures qui se ressemblent et ne servent qu’à mettre Esther et Loan en lumière, c’est dommage dans la mesure où les autres auraient pu briller aussi.



Je dis du mal, mais l’intrigue en elle-même était très intéressante ; un trafic de créatures sur fond politique, ce n’est pas nouveau mais c’est excellent ! Avec les talents d’Esther et sa perspicacité contre les échecs permanents de Loan quand il s’agit d’élaborer des stratégies… il y avait vraiment du beau, là-dedans ! Hélas mis de côté pour laisser les incessantes chamailleries entre la stagiaire et son tuteur, ou les groupies autour du tuteur, ou… Arf, au final ce trafic de créatures n’a pas eu son heure de gloire.



Vous l’aurez compris, c’est un avis mitigé que je vous ponds là. L’intrigue en elle-même est vachement intéressante et donne envie de suivre, mais le surplus d’humour et le manque d’attachement aux personnages prend trop de place. Néanmoins, je reste piquée sur ma position : je veux un tome 2, namého ! En espérant que les bébés d’encre auront évolué dans le positif, ce dont je ne doute pas. Les tribulations d’Esther Parmentier s’adresse à un lectorat plutôt porté jeunesse et branché sur les références à la pop culture, c’est peut-être aussi ce qui aura provoqué un désenchantement chez moi ? Pour autant, je vous invite vraiment à vous laisser tenter par cette insupportable stagiaire, elle mérite le détour ! Prions simplement pour que l’amitié entre vous-savez-qui-1 et vous-savez-qui-2 ne devienne pas une romance par la suite, ça serait dommage quand on voit leur dynamique !
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Dents de soie

Devin est un noble sangui dechu, traité en esclave. Navi est une fée qui a été envoyée dans la maison des dents au lieu d'être marraine.

Les deux protagonistes vont devoir travailler ensemble pour afin de rétablir Devin sur le trône de son royaume ,et d'obtenir une place chez les marraines pour Navi. Cependant leurs sentiments vont se mêler et créer quelques rebondissements inattendus.

Complot politique, intrigues sous-jacentes, romance slow burn... Un cocktail sympathique qui vous fera passer un moment agréable.

Les personnages sont complexes et attachants, l'idée de la vengeance,du pardon ,de la résilience sont évoqués.

Un récit haletant qui passe d'un point de vue à l'autre selon les chapitres ainsi qu'une plume fluide agréable à lire .
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À un cheveu

Ce livre, c'est tout ce que j'aime dans un roman contemporain :



- De l'humour absolument désopilant (véridique, j'ai explosé de rire à des heures indécentes).

- Des personnages attachants, bien construits, pleins de contrastes.

- Des thèmes importants abordés avec finesse, qui donnent de la profondeur à l'histoire.

- Des valeurs qui me parlent : la résilience, l'amitié, l'acceptation de soi, des autres, et tant d'autres.

- Une plume qui m'a embarquée dès les premières lignes pour ne plus me lâcher.



Foncez. Vous ne le regretterez pas.
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À un cheveu

A un cheveu est une histoire touchante qui raconte l’entrée au lycée d’une fille, Emma, ayant eu une maladie qui lui a fait perdre ses cheveux. L’histoire parle de ses difficultés à reprendre son sport préféré, la natation, et de s’intégrer au lycée mais grâce à son frère et ses amis elle réussi à se retrouvé et être heureuse. J’ai bien aimé ce livre, c’est une histoire très touchante et m’a captivé dès le début.
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Bretzel Break

J'ai longuement hésité.

La couverture est tellement vive que je me suis dit "trop joyeux pour moi" ^^ Pourtant, j'ai décidé de me lancer, et ce fut une merveilleuse idée !!! (avec oui plein de points d'exclamation)



On est sur une histoire de lycéens : entrée dans une nouvelle classe, mais les vacances d'été sont passées par là. Victoire ne se supporte plus. Elle s'est trouvée trahie par son corps : un nez immense, et des seins. Des seins qui la gênent, qui attirent le regard, qui sont pendants, ou gros ou en tout cas gênants. Alors elle évite de se regarder dans le miroir, elle se cache dans des vêtements informes, trop grands. Elle s'invente une vie parfaite sur les réseaux sociaux. Une vie fausse, mais qui la distrait et la laisse s'évader. Elle abuse des filtres mais se réfugie dans ses montages vidéos.

Elle ne veut pas attirer l'attention, elle a peur qu'on la regarde. Elle déploie des trésors d'inventivité pour ne pas être vue. Jusqu'à la grosse bêtise. Elle sèche les cours, la rentrée et déclenche alors une série d'événements étranges et catastrophiques.

Victoire doit corriger son attitude. Se rattraper et faire amende honorable.

Ses parents décident alors de lui faire faire les vendanges. Eux en gardent de merveilleux souvenirs. Mais la pauvre Victoire n'a jamais fait autant d'activités physique ! Se lever tôt, suer, brûler au soleil, se casser le dos, voir des gens (!).

Pourtant, petit à petit, elle va s'amadouer, rencontrer des gens, s'ouvrir et petit à petit grandir.



On est dans un roman qui parle de plusieurs sujets douloureux et difficiles à aborder :



les blessures familiales : un père blessé et une famille qui a du mal à s'adapter à cette nouvelle dynamique



un dégoût de son corps : Victoire ne s'aime pas. Elle se déteste, se méprise et ne fait que se rabaisser. Mais petit à petit, son entourage l'aide à changer de regard, sur le monde et sur elle-même. Elle reconnait que ce n'est que le début et qu'elle n'est pas tirée d'affaire. Pourtant, elle va évoluer et petit à petit accepter son corps.



l'alcoolisme : les fêtes, les abus, l'ivresse. Jeunes il est de plus en plus facile de boire et de se laisser aller. Mais ce n'est qu'une béquille et il faudra à ce groupe d'amis du temps et de bons coups de pieds au fesse pour ouvrir les yeux pour avancer.



le deuil : un accident. Un mort. La culpabilité, individuelle et familiale. Se reconstruire après un deuil est difficile et tout le monde le gère différemment. Mais il est important de ne pas s'y complaire. Il faut avancer, se pardonner, accepter la disparition et continuer à vivre.



Maëlle Desard réussit le tour de force de traiter de tout ces sujets à la fois. Sans pathos, sans mièvreries, sans moralisme. Sans formules magiques non plus.

On suit Victoire sur son trajet. Son acceptation d'elle-même et son ouverture au monde et aux autres. C'est un roman plein de soleil, de joie et d'espoir. A travers une galerie de personnages bien variée, on y trouve des sourires et des petites larmes.

Pour les adultes, on a un merveilleux roman à mettre entre toutes les mains. Pour les adolescents, un merveilleux roman qui peut/doit être mis entre toutes les mains. Cela permettra d'ouvrir des discussions sur un tas de sujets importants.



J'ai adoré ce roman et lisez le ! Il est formidable.

Merci @netgalleyfrance
Lien : http://www.nyx-shadow.com/20..
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Dents de soie

La petite histoire



Dans les mondes brisés, c'est la rencontre plus qu'improbable de Devin, vampire édenté en partance pour le bagne et Navi, fée des dents qui se rêve fée marraine, qui fait le sel et surtout le sucre de ce récit.



Mon ressenti



Deux personnalités aux antipodes et pourtant toutes les deux aussi crânes, têtues et casse-gensives au possible dont les réparties réjouissent, nous font face.

L'autrice n'y va pas de main morte, ni avec le dos de la cuillère pour croquer fées, sanguis et humains et l'on sourit à pleines dents pour ne pas dire que l'on s'esclaffe littéralement.

Après un bon bidonnage en règle, je tiens à remercier l'autrice pour sa créativité, son humour et son amour des mots mais surtout pour la "solarité" de l'histoire et de l'héroïne véritable baume, nécessaire vu les punchlines qu'elle laisse sur nos peaux fragiles de lecteurs lectrices.

Aucune dent contre l'autrice, je vous assure. Je vous invite à découvrir ce roman, que vous soyez dent sucrée ou fromage genre maroilles en tartine au petit déj.
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Bretzel Break

Merci à Netgalley et les éditions Slalom pour cette lecture du nouveau roman de Maëlle Desard.



Je retrouve la plume incisive et drôle de l'autrice et son sujet de prédilection ; la construction de l'estime de soi lorsqu'on n'est pas dans la norme.

Lorsque les parents de Victoire l'inscrivent aux vendanges, en Alsace, ils ne prennent pas seulement le temps d'écouter et d'accompagner leur fille qui se débat dans un mal-être profond, ils construisent avec elle un moment de sa vie qui va être fondateur. Et ils acceptent d'apprendre les uns des autres et de s'entraider.



Mais avant d'en arriver là, on fait connaissance avec Victoire, dans son village, et surtout la petite voix qui lui répond dans sa tête, sa voix intérieure cynique et désespérée qui saccage systématiquement toute tentative de sortir des routines, d'aller vers un changement.

Cette voix de la peur du jugement et de l'angoisse, est une voix malsaine qui prend beaucoup trop de place dans sa vie. Pour l'oublier, et s'oublier elle-même Victoire s'est construit un personnage sur les réseaux. Ni tout à fait elle-même, ni tout à fait fiction, une autre vie moins douloureuse, mais qui déborde parfois sur le réel.



Le travail physique des vendanges, la rencontre avec un nouveau groupe qui a vécu des événements dramatiques et peine à retourner vers la vie, la prise de risque pour soi, la prise de risque des autres, en quelques semaines, Victoire va expérimenter ces situations nouvelles et prendre des décisions importantes dont elle apprendra à gérer les répercussions.



Ce récit est à la fois émouvant, et dur.

Maëlle Desard n'épargne pas ses personnages, et les drames touchent les adultes aussi bien que les enfants (difficultés psychiques, handicap, couple parental en crise, alcool, deuil).



Mais ce roman est avant tout un roman de la reconstruction. Il montre comment les crises peuvent être des moments de clarification, comment le dialogue, même ébauché, difficile, heurté, aide à ne pas sombrer. Il met en scène des personnages acculés, à bout de souffrance, qui vont trouver le courage de s'exprimer, et de faire à nouveau confiance.

Les dialogues avec les parents semblent parfois un peu artificiels, la voix intérieure très brutale, mais le récit est à la hauteur du sujet, et l'art des punchlines qui a fait le succès de la série Esther Parmentier, sorcière stagiaire, est toujours bien présent.



Disponible le 7 mai en librairie, je recommande vivement ce nouveau titre de Maëlle Desard.



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