Citations de Manuele Fior (86)
"Même quand je suis seule, je sens que votre regard me rejoint. Il m'arrive par vagues, de plus en plus fortes. Comme une marée de douceur infinie. Il passe à travers le mur et je reste désarmée, paralysée, en attendant la vague suivante."
Je n’ai plus envie de voir personne. Sauf vous. Même quand je suis seule, je sens que votre regard me rejoint. Il m’arrive par vagues, de plus en plus fortes. Comme une marée de douceur infinie. Il passe à travers les murs et je reste désarmée, paralysée, en attendant la vague suivante
Que serions-nous s’il ne nous restait même pas les rêves ?
- Comme vous voyez, un 30m2 optimisé au mieux avec une vue exceptionnelle. La solution idéale pour un nid douillet pour deux.
- À vrai dire, ce n'est que pour moi.
- Le logement parfait pour gérer vos exigences d'indépendance, sans renoncer au côté pratique d'être dans un centre à dimension humaine.
- Et effectivement je pense qu'il y a autre chose, non ?
Je fais réference aux raisons pour lesquelles vous êtes là.
Quelque chose qu'il vous arrive de voir. Quelque chose de bizarre.
- Vous croyez à l'existence de civilisations extraterrestres ?
- Comme ça, au pied levé, je ne saurais vous répondre.
- Si je vous disais que je suis en contact avec eux ?
- Mh.
- Vous me croyez pas.
- Du moment que vous me le dites, j'ai au moins le devoir de le prendre en considération.
_"Tu sais ce qui est pire que partir ?
_....
_Revenir."
"_Quand elle a divorcé, je me souviens qu'elle a rempli l'appartement de plantes. Il y a de ça...attends...dix ans exactement.
_Tu vois ? On s'intéresse aux plantes quand on ne fait plus confiance aux gens."
- La première approche est décisive, tu sais ? Si ça rate, c'est fini pour toi, le contact physique par exemple, c'est très important. Les femmes aiment être touchées ! Tu lui tiens la main, une caresse à gauche, une caresse à droite, et là tu lâches une connerie du genre...
- T'es trop belle.
- Exact.
- Et ça se termine au lit. Ensuite on se marie, on fait des enfants et on vieillit ensemble. C'était quoi déjà la première chose à faire ?
Hassan me dit souvent que je devrais retourner à la maison. Je lui réponds que je me sens libre ici. Que je suis heureux. Vous savez ce qu’il me répond ? Que ce n’est pas une question de liberté ou de bonheur mais de faire le bon choix.
Au fil des rails,
assis dans des wagons déserts
j'ai vu le présent pourfendre le passé
en regardant par la fenêtre.
Et ton visage prendre la couleur
d'un été passé
Nous ne serons jamais vraiment d'ici. Mais en partant, nous avons aussi cessé d'appartenir à l'endroit que nous avons quitté.
Nous seront toujours des étrangers ici. Et avec le temps, nous le devenons également aux yeux de ceux que nous aimons. Nous croyons être libres.
En vérité, nous sommes des exilés, des âmes égarées.
Figure-toi que je vois le même paysage depuis que je suis née. Crois-moi si tu veux mais c'est comme si je ne ressentais pas le besoin de voir autre chose. Au contraire, le plus petit changement me dérange. Je voudrais que tout reste pareil.
Tu sais ce qui est pire que partir ?
Revenir. Te dire que tu as fait tes expériences. Et qu'il est temps de rentrer à la maison. Tout retrouver comme tu l'as laissé. Rien n'a changé à part toi-même
Pour moi, un livre ne sert pas à raconter une histoire à un lecteur, mais à comprendre une histoire AVEC le lecteur.
Au départ, les voyages permettent d’échapper à certaines responsabilités, à un étouffement. Mais cet escamotage finit parfois par te bouffer : à chaque fois que tu pars, tu laisses derrière des morceaux de toi.
Je voulais parler du sentiment des gens qui voyagent beaucoup: celui de ne plus appartenir à aucun endroit.
Figure-toi que je vois le même paysage depuis que je suis née. Crois-moi si tu veux mais c'est comme si je ne ressentais pas le besoin de voir autre chose. Au contraire, le plus petit changement me dérange. Je voudrais que tout reste pareil.
Au fil des rails,
assis dans des wagons déserts
j'ai vu le présent pourfendre le passé
en regardant par la fenêtre.
Et ton visage prendre la couleur
d'un été passé
que tu as lentement glissé au sol
tel un vêtement.
(Eléna, Fédérico Fiumani)
- vous savez si d'autres bus partent demain matin ?
- mais qu'il est pressé... réveille-toi mon garçon ! tu es grand maintenant, il faut assumer !
- oui je ne sais plus où j'en suis, je me suis trompé...
- l'amour est cruel mon fils ! pour y comprendre quelque chose, il faut le temps qu'il faut ; un seul dimanche ne suffit pas mon garçon !
On s’intéresse aux plantes quand on ne fait plus confiance aux gens.