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Citations de Marc De Smedt (233)


L'amour qui vaut la peine d'être vécu, c'est l'amour que nous portons déjà en nous, au cœur même de notre être. Là, nous trouvons une source infinie de chaleur que nous pouvons utiliser pour transformer notre solitude et notre malheur. Au fur et à mesure que nous prenons contact avec cette énergie nourrissante, nous trouvons les ressources intérieures nécessaires pour être véritablement responsables de notre développement et de notre propre bien-être. Nous apprenons à entretenir un corps et un esprit sains, et à prendre soin de nous-mêmes de la meilleure façon Lorsque notre aptitude à satisfaire nos propres besoins réels s'accroît, nous sommes véritablement en mesure d'aider aussi les autres.

(Tarthang Tulkou)
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Nous pouvons nous détendre avant que la sensation se transforme en émotion, la tension qui réside dans notre cœur sera en mesure de se relâcher. Une méthode pour devenir calme, c'est d'être simplement conscient du moment présent, sans devenir anxieux au sujet de l'avenir ni préoccupé par le passé. Nous pouvons faire cela, en étant simplement dans cette situation, en permettant à l'expérience de se produire. Mais nous devons nous débarrasser de nos espérances et de nos concepts, sinon nos émotions finissent par prendre le contrôle de nos actions. Dès qu'une émotion a fait surface, il y a deux façons de s'y prendre. L'une est d'objectiver la réaction émotionnelle en rendant quelqu'un ou quelque chose responsable de votre état. Cette manière renforce et intensifie les sentiments négatifs. L'autre solution consiste à aller directement au sein de l'émotion, à la découvrir, la ressentir à fond, à « devenir » cette émotion et à observer calmement sa nature. Au lieu de vous demander pourquoi observez comment l'émotion surgit. Si vous observez avec attention, sans participation de votre part, vous verrez cette émotion se manifester dans le corps et dans l'esprit, puis se dissoudre en énergie pure. En nous asseyant simplement avec calme et en observant notre état émotionnel sans nous y attacher, nous devenons sereins. Nulle autre instruction n'est nécessaire. Les sentiments d'énervement et d'agitation sont comme une eau trouble, qui ne s'immobilise et ne devient limpide que lorsqu'on la laisse décanter. Au fur et à mesure que notre réaction émotionnelle s'apaise, le corps et l'esprit deviennent paisibles et équilibrés

(Tarthang Tulkou)
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Le zen répond : pour vivre. Méditer pour vivre plus fort, plus clair, plus conscient de nos mobiles, de nos rêves. Créer une existence puissante, sans craintes, sans angoisses inutiles.
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La philosophie de la non-violence se base sur la décision de principe de refuser toute pensée, toute institution, toute action qui porteraient atteinte à la vie ou à la dignité d'autrui ; il y a donc de quoi faire, et pas moins aujourd'hui qu'hier ! On pourrait aussi la définir par cette règle d'or, que l'on trouve dans toutes les sagesses du monde : « Ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas qu'ils te fassent », dont la version positive : « Fais aux autres le bien que tu voudrais qu'ils te fassent » implique certes une intrusion dans le jardin d'autrui, mais ne saurait être découragée dans un monde où la solidarité manque continuellement. Gandhi considérait la non-violence comme une lutte contre l'injustice, mais sans visée de vengeance, avec au contraire une volonté de réconciliation et de reconnaissance mutuelles. Ces principes, qui ont l'air si simples, sont pourtant toujours mis à mal dès qu'un antagonisme survient — songeons au moindre de nos différends. Dans tous les conflits qui divisent le monde, des plus petits(en famille, au travail, entre amis) aux plus grands, le seul vrai problème n'est pas la notion de conflit il est normal de ne pas être d'accord sur tout —, mais bien plutôt l'absence, souvent totale, de respect et d'écoute de l'autre. En cela il y a dans nos psychologies comme une sorte de vice de forme, qui fait que l'être humain et le groupe dont il fait partie se croient investis d'une vérité unique, forcément supérieure à celle des gens d'en face. C'est préhistorique et cela n'a pas l'air de s'arranger.
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Le problème aujourd’hui, c’est que le dominateur commun de toutes les religions justement cette recherche intérieure d'absolu, de silence pur, de quiétude dans les tempêtes du monde - se trouve bafoué par les fanatismes de tout poil, se servant des moindres prétextes pour jeter de l'huile sur le feu, relayés à l'envi par les médias avec leur besoin de spectaculaire pour exister, attisant ainsi les rancœurs et l'inquiétude générale.
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Chacun d’entre nous recèle des trésors d’inventivité, de gentillesse, d’amour, des qualités multiples qui ne demandent qu’à éclore. En termes personnels, que faisons-nous vraiment pour éveiller toutes ces potentialités enfouies en nous ?
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Il est vital de se ménager des instants de pause pour retrouver le calme et pratiquer un quelconque exercice qui nous aère, au sens propre comme au sens figuré. Peut importe l’activité, méditative, sportive, culinaire, ludique, chacun doit choisir celle qui lui fait du bien et l’ancré dans son corps. Déposer le fardeau des ses préoccupations ce qui ne signifie pas les fuir, apporte une perception nouvelle des choses et des évènements, comme si on prenait de la hauteur pour respirer l’air des sommets.
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Peurs et stress font bon ménage et pourrissent nos vies entières. Ce sont donc nos premiers ennemis, ceux qu’il faut combattre au quotidien, avec vigilance et détermination.
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Nous avons la chance de vivre dans un pays fertile où la protection de la nature devrait être au centre de nos préoccupations, que ce soit en termes d’agriculture biologique et de création de potagers familiaux, de beauté des paysages à préserver, de présence de zones vertes dans les cités. Car si nous sauvons la nature, elle nous sauvera en effet !
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En spiritualité, je continuerai donc à préconiser curiosité, liberté, tolérance, tout en respectant les croyants, les non-croyants et tous ceux, innombrables, qui ne savent où ils se placent mais ont en eux un appel d’absolu, qui est plus que naturel : consubstantiel à eux-mêmes.
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Si la foi de quelqu’un et ses rites ne regardent que lui et son for intérieur, le système de croyance dans lequel il baigne devrait être non seulement une recherche du sens de l’existence, un essai de compréhension de cet absolu, appelé Dieu sous divers noms, mais aussi une véritable quête de fraternité. Or si cette dernière se trouve limitée à son propre clan, c’en est fini de cette entente cordiale dans la paix que préconisent justement les religions et les sages de tous les temps.
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Prendre son temps ! Nous devons en effet savoir prendre le temps de ralentir, voire de nous immobiliser. C’est aussi toute la signification de la méditation qui est un arrêt de la course en nous et à l’extérieur de nous. Il faut savoir aussi arrêter de courir pour réfléchir à l’essentiel.
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Notre monde a besoin de changements de points de vue pour trouver de nouvelles façons de vivre et de survivre : commençons donc par considérer les choses de façon plus panoramique et ouverte pour susciter des alliances et des énergies créatrices.
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Nous générons, par notre comportement, les crises dont nous avons besoin pour grandir. Soit nous les dépassons, en nous en servant comme possibilité de grandir ; soit nous les subissons en nous faisant aider par des substances diverses et en ajournant continuellement la nécessité de passer à travers elles. En cela, le calmant s'avère souvent la seule façon de compenser notre incapacité d'agir de façon adulte et responsable face à la crise et à notre croissance. Notre inconscient se trouve déployé autour de nous : il génère constamment son environnement et nous créons continuellement des situations, des évènements, des rencontres, donc un univers de relations qui sont autant d’occasions pour nous de résoudre les problèmes que nous suscitons et que nous devons résoudre si nous voulons apprendre et grandir. (Yvan Amar)
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La recherche intérieure pousse l’être à aller vers ses possibilités à lui, celles qu'il ignore, elle ne lui donne pas la vérité tout emballée. D'ailleurs, ramener tout à un seul chemin revient à diminuer la grandeur de l'absolu, à diminuer l'immense possibilité divine, à les ramener à une échelle humaine. Chaque être humain, chaque fleur, chaque goutte d'eau, chaque flocon de neige chaque feuille d'arbre... a sa spécificité. Chaque graine a son identité. Il n'y a pas deux empreintes digitales pareilles au monde ! C'est cela, le mystère de l'immense puissance divine, qui crée à chaque fois une unité à son image, donc unique ! Elle donne existence à une création nouvelle qui ne ressemble pas à une autre, et ce parce qu'elle vient de l'Unique, qui ne refait pas les mêmes choses à identique mais les fait chaque fois différentes pour les marquer d'une empreinte unique.

L'avenir s'éclaircira quand les hommes auront compris que cette différence entre chacun est une immense miséricorde pour nous tous. Et le fait qu'il y ait plusieurs façons de voir les choses, plusieurs messages, plusieurs philosophies qui abordent les choses de façon nouvelle et différente fait partie de cette volonté divine. Cette multiplicité dans sa diversité n'est pas humaine, elle est divine, pour nous rappeler sans cesse l’unité. Celui qui comprend cela va vivre dans un environnement à la fois universel et fécond pour lui, parce qu’il va puiser dans la totalité de l’héritage de l’humanité. (Cheikh Khaled Bentounès)
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Toute action engendre» des conséquences, certaines que nous pouvons prévoir, d'autres que nous ne pouvons pas prévoir. La pratique consiste donc aussi dans un lâcher-prise avant l'action. Un événement se produit, une situation se présente, qui peut être extérieure à nous ou intérieure (comme un vertige, un mal au ventre, une angoisse diffuse). L'essentiel, c'est la manière dont chacun se situe face à ce vécu intime que l'existence produit en lui. Nous avons la possibilité d'accueillir cette réaction, parce que c'est la vérité de l'instant, mais sans nous l'approprier.

Les événements, quels qu'ils soient, produisent en nous des émotions en tout genre, heureuses ou malheureuses, plus ou moins intenses. Si nous apprenons peu à peu cette attitude de lâcher-prise, celle-ci finit par imprégner toute notre existence et crée en nous une grande détente : l'événement se présente, mais la réaction mécanique ne se produit plus. Les émotions font place à l’équanimité ! (Arnaud Desjardins)
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La violence qui me heurte le plus, vient de la non-représentation du monde des autres, du manque d’ouverture, de tolérance, de curiosité de l’autre. Un monde de sangsues n’est pas un monde de chiens, lequel n’est pas un monde humain. Plus on cherche à découvrir l’autre, à comprendre son univers, plus on le considère. Dés l’instant où l’on ne tente pas cette aventure, on peut commettre des actes de violence sans en avoir conscience. (Boris Cyrulnik)
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Le premier sens du mot « méditer », c'est réfléchir de façon à la fois calme et approfondie, se donner le temps, après une lecture, après un spectacle, voire après un repas, de savourer, de soupeser, de faire acte de rumination, exactement comme les ruminants qui mâchent une deuxième fois les choses. Ce type de méditation, qui pouvait exister dans la culture occidentale des siècles passés, tend à être éliminé par la chronométrisation généralisée et accélérée de tout. (Edgar Morin)
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Le tableau le plus vrai

Un empereur fit faire un concours par des peintres : celui qui représenterait le mieux la paix dans un tableau gagnerait un prix. Beaucoup d'artistes s'essayèrent à peindre les plus beaux surmi-e mais seuls deux d'entre eux retinrent l'attention de l'empereur.

Le premier représentait de hautes montagnes harmonieuses qui se reflétaient dans un lac magnifique, bleu comme le ciel Une image parfaite de la paix et de la sérénité.

Le second, peint par un moine zen, représentait aussi des montagnes, mais celles-là farouches, abruptes, sinistres, se découpant sur un ciel zébré d'éclairs menaçants. Mais, dans un coin, à côté d'une cascade écumante, il y avait dans un trou de falaise sur un rocher à pic la dominant, un tout petit buisson dans lequel un oiseau avait construit son nid et couvait tranquillement.

Lequel de ces tableaux l’empereur choisit-il ? Le second, car dit-il, c'est dans notre cœur qu'il faut savoir trouver la paix, même au milieu des pires difficultés»

La paix n'existe pas si elle n'existe pas en nous-mêmes.
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Qui suis-je

Un élève demande à maître Deshimaru :

- Que se passe-t-il en soi lorsque l’on médite ?

- Le grand Moi regarde le petit moi, répond-il

- Je ne comprends pas, dit l'élève.

- Le grand Moi, c'est ce qui vous fait chercher le calme, la paix intérieure, le recueillement, le silence, c'est la raison pour laquelle vous venez dans un dojo, pour mieux vous connaître vous-même. Le petit moi, c'est ce côté de vous-même toujours angoissé, agité, futile, superficiel, égoïste, préoccupé, pensant à dix mille choses en même temps... Dans la vie de tous les jours, le petit moi étouffe le grand Moi. Mais pendant la méditation, lorsqu'on est assis immobile à regarder ce qui se passe en soi, le grand Moi peut se déployer et il regarde le petit moi s'agiter devant lui comme sur un écran de télévision. À ce sujet un adage célèbre du zen dit : Comme dans un miroir. Le reflet est toi /Mais tu n’es pas le reflet.

As-tu compris ?

- Oui, dit l'élève.

Cette histoire me fait penser à celle du Dr Jekyll et Mr Hyde : le mauvais et le bon docteur dans la même personne. Nous avons tous le meilleur et le pire en nous-mêmes... Le grand Moi et le petit moi. Le tout est de s'en rendre compte.
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