AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Marc Desaubliaux (55)


Un grand éclat de rire me fit sursauter sur ma chaise. Imprévu, énorme. Je ne m'attendais pas à un tel déchaînement, moi à qui on avait tant vanté la retenue et la discrétion des Anglais.
Commenter  J’apprécie          340
A moi de revenir au quai du départ et à monter dans le train du bonheur et de la sérénité.
Commenter  J’apprécie          320
Plus le temps passe, plus je réalise combien je suis malheureux dans ma vie sentimentale. Son essence, sa source , me son t confisquées depuis si longtemps ! Cette souffrance de presque chaque instant, nourrie par de faux bonheurs, ne fait qu'augmenter ma détresse . La solitude pour seule compagne, la censure permanente de mes faits, gestes, pensées. Un bonheur bien pauvre. Je suis obligé de vivre dans une prison construite avec mes mains. Comment ne suis-je pas encore devenu fou ? J'ai peur de vieillir non pas à causez du ravage des années, mais parce que cela m'éloigne de mon enfance. Je repense souvent à cette phrase de Freud :"Etre un peu maître de soi".
Commenter  J’apprécie          200
"- Ne va pas t'éteindre dans un travail administratif sans intérêt. La création est la seule façon de survivre sur cette terre. Un tableau,un dessin pensent. Ne l'oublie jamais."

Marc Desaubliaux
Un homme sans volonté
Commenter  J’apprécie          50
sans m’en rendre compte j’étais devenu un homme mais dont la passerelle avec l’enfance avait été détruite d’un coup, ce qui ne me permettait pas, quand c’était trop dur, de repasser l’eau pour me réfugier un moment sur l’autre rive et récupérer.
Commenter  J’apprécie          50
bien plus tard, j’ai compris que je n’avais pas un caractère faible mais qu’on exigeait de moi que je me batte pour des choses qui ne m’intéressaient pas alors qu’il m’était interdit de faire le maximum pour ce qui m’aurait plu.
Commenter  J’apprécie          50
Refusant d’aller de l’avant, je me suis interdit de cicatriser mes blessures
Commenter  J’apprécie          40
" Tu as volé trop près du soleil et tu t'es brûlé ; c'est toi qui as fait de moi une créature de cendres ".

Leslie Hartley.
Commenter  J’apprécie          40
En art, la solitude ne vaut rien, même si au moment de créer on se retrouve seul devant son chevalet ou devant sa feuille de papier. On doit parler, échanger des expériences, avoir le courage de se confronter à l'avis des autres, même si certains peuvent sembler stupides.
Commenter  J’apprécie          30
J avais quinze ans. Madame Crown avait forcé la porte de mon enfance pour y pénétrer par effraction.
Commenter  J’apprécie          30
De conjuration, la réunion devenait mondaine. Car aucun doute ne traversait l’esprit de tous ces gens : on allait étouffer dans l’œuf le désordre qui montait et qui n’avait qu’un seul but : déstabiliser leur univers.
Commenter  J’apprécie          20
Dans le métro qui la ramène chez elle, Carole-Anne ne cessera pas de penser que tout n'est que duperie, tout le monde trompe tout le monde. Aucune sincérité. L'être humain atteint une complexité incroyable. Pas besoin des cours de psychologie pour le deviner. Chacun se cache, et d'abord à soi-même.
Commenter  J’apprécie          20
(p. 162)
Elle repose sa tête sur l'oreiller du lit et fixa son regard sur celui du garçon.
- Le problème avec toi, Louis, c’est que toi aussi tu fuis mais sans prendre la même direction que moi. On n'arrive jamais à savoir ce que tu penses.
- Mais non, ce n'est pas ça...
- Alors c'est quoi ?
- Je n'en sais rien. C'est pas facile de répondre, c'est tout. Moi j'arrive pas à comprendre si c'est blanc ou noir, l'un ou l'autre, l'un et l'autre, l'un contre l'autre. J'arrive pas. Je dois être con. J'aime bien ce qu'on fait tous les deux mais pourtant, après, j'éprouve de la honte !
- Trop facile. Ose dire ce que tu penses, bon Dieux !
- Mais le problème c'est que je ne pense pas.
Carole-Anne se leva pour prendre un autre paquet de cigarettes et revint s'allonger pour fumer.
- T'en veux une autre ?
- Merci. Je n'ai plus envie.
Le bruit du briquet. La flamme, la première fumée, l'odeur forte. Le souffle de l'expiration, le petit nuage montant.
- Finalement, t'es un trouillard. T'as peur d'aimer, t'as peur de tout !
Commenter  J’apprécie          20
"Ce qui arriva ensuite s'apparente à un vaste mélange de sentiments contradictoires.Une tempête où tout se défait, où les vents contraires me transportent parmi les tourbillons, les à-coups, les claquements. On y trouve tout de même des éclaircies, de la joie et du plaisir mais aussi de l'effroi et de la désolation. Comment aurais-je pu m'y retrouver dans tout ce bric-à-brac de sentiments confus, de ressentis sans la capacité de mettre un nom ou un autre dessus, de faire un inventaire et de ranger chaque chose à sa place."
Commenter  J’apprécie          20
Et chaque tour de roue du train, chaque centimètre de paysage mangé par la vitesse, chaque parcelle de terrain avalé me rapprochent de l aiguillage défectueux. J ai pris une mauvaise voie. A moi de revenir au quai du départ et à monter dans le train du bonheur et de la Sérénité.
Commenter  J’apprécie          20
Toute ma personne se bloquait, déchirée entre mon caractère doux et gentil, toujours prêt aux faiblesses pour faire plaisir et être aimé, et une autre force, nouvelle, qui refusait tout compromis.
Commenter  J’apprécie          20
Louis revint rue de Prony, bien décidé à épouser CarAnne. Une heure après, sa certitude avait pâli, en fin de journée sa détermination gisait sur le parquet, morte. Le doute reprenait le dessus, son compagnon de tous les instants. L'ennui en avait profité pour réoccuper le terrain perdu. Le garçon peignit sa rage sa tristesse, sa lassitude. Une partition de Verdi, déplaisante, soutint son inspiration. le soir, l'oeuvre terminée reçut des coups de couteau de cuisine. Voulut la jeter mais n'en fit rien car ses plaies béantes, ses grandes traînées de jets aux couleurs mélangées l'intéressèrent.
Commenter  J’apprécie          10
Quant à mes grands-parents, je ne comptais guère pour eux, un enfant qui vivait dans un autre monde que le leur, un ennuyeux à éviter tant qu'il n'atteindrait pas l'âge adulte.
Commenter  J’apprécie          10
Je vis apparaître la célèbre jelly en forme de pyramide, couleur bleue. Chimique, tremblotante comme un monstrueux mélange de crachat, d’œil crevé, de colle et de pommade contre les furoncles. Il allait me falloir avaler tout ça. Un peu de vin pour me donner du courage. En fait, je fus agréablement surpris par le goût qui tenait du bonbon un peu trop sucré.
Page 73
Commenter  J’apprécie          10
Dix ans avaient passé. Et peut-être pour la première fois, je compris que le temps pouvait être variable, les heures ressemblaient à des minutes, les secondes duraient des heures.
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Marc Desaubliaux (97)Voir plus

Quiz Voir plus

Oh, Antigone !

Comment se prénomme la sœur d'Antigone ?

Sophie
Hermine
Ismène

10 questions
3149 lecteurs ont répondu
Thème : Antigone de Jean AnouilhCréer un quiz sur cet auteur

{* *}