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Critiques de Marc Fernandez (207)
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Mala Vida

Le récit se déroule en Espagne. Alors qu’un gouvernement d’extrême droite vient d’être récemment porté au pouvoir, cinq personnes proches de cette mouvance politique et aux profils bien distincts, sont froidement exécutées d’une balle en pleine tête. Pendant ce temps à Paris, l’avocate Isabel Ferrer est effondrée suite aux révélations de sa grand-mère, victime comme d’autres femmes des vols de bébé perpétrés en Espagne sous la dictature de Franco. Isabel décide de se rendre à Madrid où elle crée l’ANEV (Association Nationale des Enfants Volés) ; par ailleurs, afin de dénoncer publiquement l’ignominieux scandale d’état perpétré par le régime franquiste, elle organise une conférence de presse, bénéficiant du soutien inconditionnel de Diego Martin, un journaliste d’investigation madrilène, d’Ana Duran, une détective privée et du juge David Ponce. Mais ces derniers ne se contenteront pas de soutenir la cause défendue par Isabel et mèneront une enquête parallèle, afin de déterminer les liens qui pourraient éventuellement exister entre les cinq victimes et l’affaire des bébés volés. Et la vérité qu’ils découvriront au fil de leurs investigations sera stupéfiante !



"Tanto la mala vida me hace sufrir, que terminara matandome" (la mauvaise vie me fait tant souffrir, qu’elle finira par me tuer).

Dans ce roman dramatique et bouleversant, Marc Fernandez nous rappelle que la face sombre de l’histoire peut ressurgir à tout moment et réveiller en nous des souffrances et des traumatismes que l’on pensait ne plus avoir à revivre. Et parfois, la douleur est tellement insupportable qu’elle peut conduire à la folie meurtrière.



Toute la subtilité du récit tient dans le fait que l’identité du meurtrier est connue dès les premières pages du roman, le romancier fait ensuite monter l’adrénaline du lecteur, progressivement, en dévoilant une intrigue ayant pour toile de fond une abomination de l’histoire qu’une implacable vengeance viendra effacer.

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Mala Vida

Un polar chorizo et queso manchego.

Les franquistes ont enlevé des milliers de nouveau-nés à des familles de gauchistes espagnols jusqu'au début des années 80 et ceci avec la complicité de l'église. Une jeune avocate franco-espagnole décide de s'attaquer à ces crimes, par le droit et par l'épée, dans une Espagne ou l'extrême droite et ses réseaux de l'Opus Dei ont pris les rênes du pouvoir....

L'histoire est un peu capillotractée mais le récit se tient même si la fin est assez décevante (on reste sur sa faim, manque l'arroz con leche du dessert).





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Héroïna

J'avais ce livre dans ma pal depuis près d'un an et quelle bêtise de ne pas l'avoir lu plus tôt !



Jusqu'où peut aller le sacrifice d'une mère par amour pour son enfant? Cette histoire est celle d'une mère, prête à tout pour protéger son fils de l'avenir tout tracé que son père,puissant narcotrafiquant, semble imaginer pour lui.

Un très bon rythme ( lu en une journée), des personnages très forts font que les conditions sont réunies pour passer un parfait moment de lecture.



Résumé :

Acapulco, Mexique. Assis à la table de la cuisine, Pablo, 11 ans remplit des sachets de cocaïne avec son père, Roberto Aguilár, dit El Bobby.

Quand Olivia voit cette scène, elle se retrouve face à son destin et celui de son fils. Héritier du plus gros narcotrafiquant de l’état, l’avenir de Pablo est tout tracé. Derrière les sourires, les réceptions grandioses, l’argent qui coule à flot, il y a la peur, les filatures, les menaces, les morts… Doit-elle laisser faire au risque de perdre son mari et son fils ? Car elle le sait, l’espérance de vie des narcos est courte.

Aidée de Martín Calderón, procureur et figure nationale de la lutte antidrogue, elle décide, de protéger Pablo, quel qu’en soit le prix. Une lutte sans merci s’annonce, le combat d’une mère pour sauver son fils.
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Mala Vida

Avec ce roman, Marc Fernandez nous fait découvrir une période les plus noires de l’histoire d'Espagne. Pendant 40 ans, le régime Franco vola près de 300 000 nourrissons à des mères dites républicaines afin de les faire adopter par des parents plus adéquats. Retiré dès la naissance, on dit aux mères que leurs bébés sont décédés pour ensuite les vendre aux plus offrants …. Des médecins, infirmières, religieuses ainsi que des notaires et avocats étaient dans le coup. Il semble que ces événements ont eu lieu jusqu'en 1980.



Des meurtres sont perpétrés à différents endroits d’Espagne et sur des gens qui ne semblent pas être liés. Un journaliste radio découvre que ces meurtres cachent quelque chose loin d’être sans intérêt …



Un thriller brillant, sur une histoire vraie et bien triste …

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Héroïna

✒ Avis lecture ✒



Vibrant plaidoyer d'une mère pour sauver son fils.



📚 L'électrochoc d'Olivia a été de surprendre son fils Pablo de 11 ans remplir des sachets de cocaïne avec son père Roberto qui dirige le gang le plus important de la ville : Le cartel de la familia Diamante.

Qu'allait-elle pouvoir faire pour protéger son fils ?



📗 Roberto était chef d'entreprise de BTP quand Olivia l'a épousé. Puis il a basculé de " l'autre côté", l'argent, la drogue, la production, la revente.

Olivia est devenue la femme du narco El Bobby et la mère du jeune Pablo.

Acapulco et ses plages paradisiaques a perdu de sa splendeur. Depuis l'arrestation d'El Chapo une nouvelle génération de narcos a prit le pouvoir, les règlements de compte sont quotidien.



📙 Olivia est le personnage central.

Elle veut sauver son fils qui devra succéder à son père.

Elle est prise en otage, toujours avec des gardes du corps, elle ne voit aucune issue.

Un jour elle rencontrera un ancien ami qui va être touché et trouver une piste.

Elle va se retrouver face au pire dilemme pour une mère.

Quelle décision prendra t-elle ?



📘 J'ai été touchée par le personnage d'Olivia et je me suis questionner sur la décision que je prendrai en tant que mère.

Un rythme un peu lent à mon goût et des répétitions inutiles.

Une lecture qui reste très agréable qui nous plonge dans le quotidien d'une famille d'un baron de la drogue.



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Héroïna

Les polars sur les narcos sud américains a le vent en poupe. La trilogie de Don Winslow, fait d'ailleurs référence en la matière par sa documentation et sa précision. Il est donc difficile de renouveler ce genre de polar. Mais Marc Fernandez y arrive très bien en adoptant essentiellement le regard d'Olivia, femme de narcos, fermement décidée à sauver son fils d'un avenir délinquant tout tracé par son narcos de père.

En 200 pages, il a donc réussi à nous faire vibrer pour cette femme et son fils, Pablo, qui se débattent pour préserver leur avenir. Car bien évidemment, les narcos règlent leurs comptes à coup d'assassinats, ciblés ou pas d'ailleurs, avec une logique de terroriser le camp adverse. Et cela passe donc, au besoin, par s'en prendre à la famille de la concurrence.

Le personnage d'Olivia est très bien construit, et malgré son mariage avec "El Bobby", patron de la Familia Diamante, on ne la juge pas. On comprend même son déchirement et le choix cornélien qui s'offre à elle.

On y retrouve également un procureur incorruptible en lutte contre les cartels, mais qui a également un passif avec Olivia.

J'ai beaucoup aimé le contraste que l'auteur fait entre le cadre paradisiaque d'Acapulco , et l'ambiance mortifère imposée par la lutte entre les cartels.

Réduire ce polar à une lutte entre cartels serait une erreur ; car c'est Olivia qui porte sur ses épaules ce roman atypique et intéressant.

A découvrir.
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Mala Vida

Un journaliste radio, une détective privée, un magistrat et une avocate franco-espagnole prêts à tout pour révéler un scandale d'Etat de l'ère franquiste ayant perduré bien après la chute du dictateur.

Les élections qui viennent de se dérouler en Espagne ont porté au pouvoir la droite dure, nostalgique de Franco. Dans un contexte social délétère, des crimes sont commis en apparence sans aucun lien entre eux. Diego, un journaliste sur la radio publique tente de sauver son émission du soir malgré la purge en cours dans les médias par le pouvoir accédant. Sauver sa tête sans rien céder à sa liberté de parole, la tâche s'annonce rude. Encore plus lorsque Diego en s'intéressant à ces meurtres va mettre à jour un des plus gros scandales d'Etat qu'ait connu l'Espagne : celui dit des "bébés volés". Aidé d'une détective argentine transgenre, d'une avocate franco-espagnole et d'un juge, ils devront faire face à de dangereux ennemis qui voudront les faire taire. Mais la quête de vérité et de justice sera inébranlable jusqu'à atteindre un point de non-retour.

Quel roman "Mala Vida" ! Le roman est haletant, glaçant, passionnant. J'ai découvert ce scandale d'Etat espagnol avec ce roman : un trafic de bébés mis en place à des fins politiques. Révoltant ! L'histoire est très prenante : les personnages sont très attachants. On est embarqué dans le tourbillon de l'affaire : on a envie de prendre part à l'enquête avec eux, même si une partie de l'intrigue est connu du lecteur dès le début. Cette construction narrative permet de maintenir le suspens. La plume de Marx Fernandez est épurée, sans fioriture, va droit au but, ce qui rend la lecture addictive. Un roman à lire absolument !
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Héroïna

Acapulco, Mexique. Pablo est un enfant qui remplit des sachets de cocaïne avec son papa, El Bobby. Héritier du plus gros narcotrafiquant de l’état, l’avenir de Pablo est tout tracé ; mais Olivia, sa maman, se rend compte que la vie de son fils est en danger, car l’espérance de vie des narcos est courte. Elle décide donc d’offrir un avenir différent à son fils en aidant Martín Calderón, le procureur qui mène un combat antidrogue. Elle est prête à sauver son fils quel qu’en soit le prix.

Je n’ai pas trop accroché à la plume de l’auteur, on voit bien qu’il maîtrise son sujet et c’est peut-être cela qui m’a dérangé. Pourquoi ? Tout simplement parce que j’avais envie de me plonger dans un thriller et non pas dans les infos… C’est vrai qu’on est plongés immédiatement dans l’univers des narcos, mais c’était tellement bien documenté que j’avais l’impression d’être en train de lire un reportage sur la drogue au Mexique plutôt que de lire un roman noir.

Deux raisons pour découvrir ce roman :

- Le personnage d’Olivia est attachant, j’ai pris de l’affection pour cette maman qui est prête à tout pour sauver son enfant et lui donner une chance de devenir autre chose que le fils d’un narcotrafiquant.

- C’est un roman bien sombre, où la violence est bien présente. Très bien documenté, j’en suis sûre que certains d’entre vous apprécierons cela !

A mi-chemin entre le roman noir et un reportage de drogues, ce roman nous offre un voyage aux bas-fonds du Mexique et une découverte de l’univers des narcos et de la drogue.

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Tapas nocturnes

Une enquête dans le milieu des narco-trafiquant.

Une histoire qui ne donne pas vraiment envie de faire un tour du côté de Ciudad Juàrez.

L'écriture et fluide et j'ai eu l'impression de voir se dérouler le film des événements à cette lecture...

Le personnage de Diego est très attachant.

Il me manque Bandidos pour terminer la trilogie mais je vais vite combler ce petit trou dans ma Pal.
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Héroïna

J'avais hâte de lire ce roman car j'adore la plume objective et bien documentée de Marc Fernández et surtout parce l'histoire se déroule à Acapulco, au Mexique. Là où j'allais tous mes étés quand j'étais gosse (ça a bien changé depuis !).



Dans ce roman, Marc Fernandez nous fait plonger dans la violence qui gangrène la plus belle baie du monde, l'idyllique Acapulco et ses plages de rêve.



Dans une double narration, on suit d'un côté Olivia Aguilar, femme d'un puissant chef narco, qui commence à se préoccuper de l'avenir de leur fils de 11 ans. De l'autre côté, un narrateur neutre dissèque comme dans un reportage le monde dans lequel Olivia évolue. On est témoins de la quête de cette mère pour arracher son fils aux griffes du narco, des épisodes sanglants, de la double vie de ce narco/chef d'entreprise qui s'est payé une fausse respectabilité, et d'un procureur, vieille connaissance d'Olivia, qui entend bien faire un peu de ménage.



C'est toujours un plaisir de lire un roman de Marc Fernandez. Il écrit "vrai", connait le sujet, le terrain, et il sait exploiter les faits divers ayant marqué les esprits. Son écriture est fluide et agréable, journalistique quand il le faut, personnelle lorsqu'il s'agit de croquer ses personnages et leur psyché. J'aime beaucoup qu'à l'instar de ses autres romans, on ait parmi ses héros un Don Quichotte, un justicier idéaliste prêt à se battre proprement contre un système pourri.



Et justement, comment lutter contre ces cartels qui impliquent de plus en plus les membres de la même famille ? La "solution" donnée (déjà mise en œuvre en Italie pour lutter contre la mafia) laisse réfléchir. Tout comme l'héroïne, Olivia, je me suis demandé ce que j'aurais fait à sa place (et je n'ai pas la réponse).



Un très bon cru qui se lit très vite, la double narration donne parfois l'impression d'avoir déjà vu le passage, mais c'est minuscule.



Cerise sur le gâteau pour les connaisseurs de l'univers de l'auteur, un clin d'œil à ses personnages récurrents. Et pour les connaisseurs de la perle du Pacifique, on retrouve les lieux indémodables de la ville : le parc Papagayo, le Baby'O ou la Quebrada.

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Mala Vida

Depuis la victoire aux élections espagnoles de l'Alliance pour la Majorité Populaire (AMP), une série de meurtres inexpliqués et non revendiqués touche le pays. Est-ce que les crimes commis sont des actes isolés où est-ce qu'un lien peut être établi entre des victimes aux profils très différents ?



Dans ce premier tome au titre faisant un clin d'œil au groupe Manu Chao, Marc Fernandez nous offre un roman actuel et d'actualité qui revient sur une période sombre de l'histoire espagnole.



Alors que je m'attendais à découvrir une enquête policière où l'intrigue se déroulait en Espagne, j'ai été heureuse d'en apprendre plus sur la dictature franquiste et sur une affaire qui hante encore les populations actuelles : celle des milliers de bébés volés sous Franco et jusqu'au début du XXIème siècle... Après la lecture de ce livre, j'ai eu l'occasion d'en discuter avec des proches d'origine espagnole et j'ai pu me rendre compte à quel point ceux-ci ont été marqués par ces actes.



J'ai beaucoup apprécié le personnage de Diego Martin, un journaliste de radio qui va oser mener l'enquête alors même que celle-ci reste un sujet encore tabou.



En lisant Mala Vida, j'ai trouvé que celui-ci faisait écho au livre Avant elle de Johanna Krawczyk qui traite de ce thème mais sur le sol argentin.



Il me tarde maintenant la prochaine Nuit Blanche des Livres organisée par Nathalie de la librairie des Mots en Marge de La Garenne-Colombes pour retrouver Marc Fernandez et pour échanger avec lui sur ce livre et en profiter pour acquérir les deux autres tomes de la série :-)
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Héroïna

Aujourd'hui, Acapulco n'est plus seulement une destination de rêve pour vacanciers. La ville, comme une partie du pays, est sous la coupe des narcos.



Dans la famille Aguilar, Olivia, la mère, cherche comment protéger son Pablito de l'enfer. Son époux Roberto est l'un des caïds de la région. Si l'on n'évoque pas le nom de mafia pour parler des guerres ouvertes entre gangs, on en est très proche.

Lorsqu'elle surprend le père et le fils en train de préparer les sachet de blanche, elle décide d'agir pour le bien de son fils.

Pablo, son Pablito, rêve de devenir libraire, il est plus intéressé par la lecture ou les BD que par le travail de la Famille. Celle qu'il devra rejoindre pour poursuivre l’œuvre de son père. Dans trois ans à peine, il sera majeur et n'aura plus le choix.



Lorsqu'elle rencontre le juge Martin Calderon, procureur et porte drapeau national de la lutte anti-drogue mais surtout ami fidèle depuis leurs années d'études, Olivia comprend qu'il est temps d'agir.



Cette vie dans l'enfer des narcos est sans pitié pour ceux qui ne respectent pas leurs engagements, pour ceux qui sont face à El Bobby, décidé à montrer qu'il règne en maître absolu sur la région. Alors malgré l'argent et la vie facile que cela lui procure, et surtout malgré les risques encourus, elle décide de tenter le tout pour le tout pour sauver son enfant.



Marc Fernandez connaît bien l’Amérique du Sud, déjà évoquée dans de précédents romans, et cela se sent. J'ai apprécié de découvrir le travail du juge Calderon, librement inspiré du juge Di Bella en Italie, le premier a avoir compris qu'il faut aider les enfants à sortir de ce milieu pour les sauver du destin familial tout tracé. Aidé en cela peu à peu par les mères de ces enfants, ces veuves blanches victimes de l'enfer des clans mafieux, enfermées et surveillées par la famille.



Le roman alterne le point de vue d'Olivia et une vision extérieure des mêmes événements, donnant du rythme et du réalisme à l'intrigue.

Vous aimez les thrillers efficaces avec une bonne dose de suspense ? lisez Heroïna.



https://domiclire.wordpress.com/2023/05/21/heroina-marc-fernandez/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Héroïna

Petite infidélité au FLIP (Festival des Littératures Policières de Libourne), je viens de terminer « Héroïna » le dernier roman de Marc Fernandez, qui sera présent à Gujan Thrillers Festival fin septembre.

Un roman noir qui met ici en lumière le courage d’une mère qui ne veut pas que son fils de 10 ans Pablo devienne un futur narcotrafiquant et prendre la succession de son père Roberto Aguilar, le roi de la cocaïne d’Acapulco. Dans un décor de rêve, Olivia va se battre pour mettre son fils à l’abri, mais rien n’est simple dans ce monde de violence et de règlements de compte.

Un polar digne d’un scénario tant les scènes décrites sont visuelles et l’intrigue rondement menée. Un roman court et une écriture agréable avec en prime les personnages touchants et poignants d’Olivia et du petit Pablo qui ne rêve que de devenir libraire...

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Héroïna

🔥 J'ai découvert ce roman dans le cadre du festival de ma région, car Marc Fernandez y sera présent et j'avoue que c'est une belle découverte!



🔥Ce thriller est assez court, mais très addictif, il n'y a aucun temps mort, et la construction du récit est originale et efficace.



🔥C'est un roman à deux voix, un narrateur omniscient qui raconte l'histoire du point de vue de El Bobby patron du plus gros cartel de drogue d'Acapulco, et celle de Olivia son épouse mère de leur fils Pablo qui va mettre tout en oeuvre pour protéger son petit garçon d'un destin tout tracé!



🔥On sent dès les premières pages que derrière le roman, l'auteur maîtrise son sujet, c'est documenté mais sans jamais en faire trop et le lecteur est immédiatement immergé dans la violence de l'univers des narcos. On se prend d'affection pour Olivia, on veut aider son fils à être un petit garçon normal, à devenir autre chose que le fils d'un narcotrafiquant.



🔥C'est un roman sombre que nous propose Marc Fernandez mais je dois dire très réussi. J'aime beaucoup le titre qui m'a interrogé durant une partie de ma lecture, mais dont la signification m'a paru toute évidente et parfaitement adaptée une fois le roman refermé!



🔥En bref, je vous conseille la lecture de Héroïna c'est c'est un narcothriller efficace, une plongée très réaliste dans un univers violent et dangeureux, et j'ai particulièrement aimé que Marc Fernandez choisisse de mettre en avant le point de vue d'une femme, d'une épouse d'une maman qui malgré le luxe démesuré que lui offre son mari décide de protéger son enfant d'une vie où la mort le guettera à chaque coin de rue.

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Héroïna

.

Xx

J’ai lu :

HEROÏNA

de Marc Fernandez @oscarcramez

@harpercollinsfrance

@babelio_ .

204 pages .

.

Xx

Immersion Chez les Narcos . Acapulco . Mexique . Robert Aguilàr dit El Bobby . Où comment Olivia, sa jolie femme, va tout mettre en œuvre pour sauver leur jeune fils, Pablo, de son futur héritage de Narcotrafiquant, de son avenir certainement tout tracé . Dès le jour, où elle surprend son fils de 11 ans à remplir des Sachets de Cocaïne dans leur cuisine, avec son père . Comme un polar léger, efficace. Lu d’une traite . Happée par les faux Semblants. L’envers du décor de Cette vie de rêve où l’argent coule à flot . Derrière les Sourires, les filatures, les menaces, les morts… L’univers corrompu des trafics de Drogues, entre peur et désespoir .



.

Xx



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Héroïna

Acapulco. Destination de rêve.

Ses plages ensoleillées et ses fiestas endiablées.

Marc Fernandez nous emmène donc au Mexique, dans son nouveau roman.

Mais, vous l'aurez sans doute compris, en découvrant le titre, ce n'est pas vraiment une destination paradisiaque qu'il va nous faire visiter.

Héroïna, c'est l'envers du décor. L'enfer du décor devrais-je dire.

Bienvenue chez les narcos.

Chez l'un des pontes du trafic, même.

El Bobby, comme on l'appelle.

Pendant que le narcotrafiquant, organise une soirée comme ces gens-là ont le pouvoir et les moyens d'en produire, Olivia, sa femme, réfléchit à la manière d'extirper leur fils Pablo, des griffes d'un père qui rêve de l'emmener sur ses traces.

C'est une rencontre (par hasard ?) qui va peut-être tout changer.

Alors qu'une guerre éclate entre bandes rivales, il va falloir prendre de lourdes décisions.

Fernandez offre deux visions au lecteur.

Une, extérieure et une autre, dans la tête de cette épouse qui observe, comprend et devra faire des choix.

Attention danger !

On n'est pas chez Winslow (un maître du genre), mais si vous cherchez un polar sans autre prétention que vous distraire et avec juste ce qu'il faut de rythme et de suspense, Héroïna devrait vous plaire. 
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Héroïna

Lady Héroïne..



Acapulco, la perle du Pacifique, sa chaleur, ses plus belles plages peuplées de ses plus belles filles, ses plongeurs de la mort, la vie sportive et caliente menée par les stars du monde entier qui se devaient d'être là. Acapulco comme une certaine idée du paradis.

Acapulco, ses politiciens corrompus, ses narcotraficants prêts à tout et ses tueurs sans âme. Acapulco comme une certaine idée de l'enfer.

Dans ce tragique chaos une mère veut sauver son enfant.

Simple et efficace " Héroïna " est un narcopolar très documenté donc très réaliste sur l'emprise de la pieuvre du grand banditisme sur une ville, une région et un pays.

Une belle efficacité qui manque tout de même un peu d'originalité et de littérature.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Héroïna

Nous voilà donc à Acapulco, la "perle" du Mexique, mais elle a perdu de sa grandeur et sa superbe, envahie et gangrénée pas les narcotrafiquants et les cartels de la drogues.

Le nouveau roman de Marc Fernandez démarre fort, avec un choix terrible...

Olivia est l'épouse de Roberto Aguilar, dit el Bobby. Il n'est plus l'homme qu'elle a épousé il y a 15 ans. Il est devenu le chef craint et violent d'un des plus gros cartel du Mexique. Ensemble ils ont eu un fils, Pablo qui a 11 ans maintenant, et que son père veut initier doucement et en secret aux ficelles du "métier". Un jour, Olivia surprend le père et le fils entrain de remplir les sachets de drogues. Olivia, pleine de colère, refuse que son fils finisse comme son père , chef d'un gang narco, violent et sans pitié, ou même pire qu'il finissent mort, torturé.

Elle va tout faire pour l'extraire et le sauver de ce sombre avenir auquel El Bobby destine son fils.

C'est donc l'histoire d'une mère aux abois, qui va sacrifier sa vie, son amour, pour pouvoir sauver son fils. C'est l'histoire de ce sacrifice.

C'est encore une réussite pour Marc Fernandez, qui nous décrit toujours aussi bien ces univers violents, glauques, corrompus, qu'il connait bien pour avoir été journaliste au Courrier International où il couvrait l'Amérique Latine.

On retrouve pour les amateurs, quelques références à ses précédents romans.

Le seul petit regret : que la fin soit plus développée, moins rapide...Faut-il y voir une suite?
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Héroïna

Peut-être est-ce du au fait d'avoir passé deux semaines au Mexique en octobre, peut-être pas, toujours est-il qu'à la lecture du résumé j'ai tout de suite eu envie de découvrir le livre.



Marc Fernandez propose avec Héroïna le récit touchant d'une mère qui redoute que le fils qu'elle a eu avec son époux de narcotrafiquant ne suive les traces de son père.



A priori il pourrait sembler difficile pour le lecteur ou la lectrice de s'identifier à ce genre de personnage. Sauf bien sûr si le lecteur est un dangereux criminel ou si la lectrice est l'épouse d'un narco. Après tout, toutes sortes de gens aiment les romans policiers.



Voilà qui me fait penser à ce gars que j'avais rencontré il y a quelques années et qui aimait lire le nouveau Détective parce qu'il y lisait des nouvelles de ces anciens codétenus.



Bon, je m'égare.



Pour en revenir à cette notion d'identification, voire d'empathie, la bonne idée de Marc Fernandez a été d'avoir impliqué deux narrateurs dans le récit.



L'un est omniscient et raconte l'histoire en proposant un point de vue général et l'autre est Olivia elle-même, l'épouse du redoutable El Bobby et la mère du petit Pablo.



C'est particulièrement là que le charme opère ; parce que, peu importe le milieu dans lequel elle évolue, une mère reste une mère et c'est cette relation parent-enfant exposée avec tellement de sentiment dans les chapitres où Olivia est la narratrice qui permet au lecteur de développer un attachement très fort au personnage principal.



Héroïna est une petite bombe qui se lit d'une traite ( si vous avez quelques petites heures devant vous) et qui ne demande jamais à être refermé.



Pas de temps morts, pas de détails inutiles, on est dans l'action certes, mais cette action est nourrie par des sentiments profonds, et cet aspect particulier nourrit le roman jusqu'à lui donner une épaisseur psychologique intéressante.



Par ailleurs, en mettant en lumière cette innocence des enfants de criminels (qui n'ont pas demandé à naître dans un tel contexte), Marc Fernandez propose un roman qui a presque des vertus de documentaire.



Pour le habitués de l'auteur et pour les autres, comme moi, qui prendront beaucoup de plaisir à le découvrir, Héroïna est un polar qui ne déçoit pas.
Lien : http://christophegele.com/20..
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Héroïna

Journaliste, rédacteur en chef et co-fondateur de la revue Alibi, l'auteur nous livre un roman noir qui nous plonge dans le monde des narcotrafiquants à Acapulco. Héroïna nous fait faire la rencontre d'Olivia, jeune femme à l'avenir prometteur qui épouse Roberto dit El Bobby. Heureux parents d'un petit Pablo, le couple pourrait être parfait, mais le destin d'Olivia et Pablo est plus sombre, peu glorieux, puisque Roberto est le plus gros narcotrafiquant du moment. Nous allons donc faire un saut dans l'opulence, les fêtes et la cocaïne dans un roman court, mais prenant et très bien documenté. Les convictions d'Olivia pour s'en sortir et protéger son fils de ce monde sans avenir est remarquable et la force dont elle fait preuve face à la dangerosité de ce monde est stupéfiante. Marc Fernández décrit la violence, la peur, le désespoir et les atrocités d'une plume prenante et qui percute le lecteur. Un roman à découvrir sans attendre dans ta librairie.







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