Citations de Marc Pasteger (33)
- Vous avez vu ? Vous commencez à avoir des rides !
- Je vous en ai piqué deux ou trois mais vous en avez tellement que ça ne fait aucune différence.
p.14
Louis Brunel a toujours été jaloux. Marie-Françoise, son épouse, pense que la faute en incombe à sa mère, Geneviève, qui a trop couvé cet enfant unique. (...)
Lorsque la vie s'était chargée de lui donner les claques que sa maman n'avait jamais songé à lui administrer, Louis aurait pu ouvrir les yeux et adapter son comportement. Il n'avait pas fait le bon choix et, consciemment ou pas, avait continué à considérer que Maman ne pouvait pas s'être trompée. Le problème était donc chez les autres. (p.63)
À cinquante ans, cette dame de grande taille, aux cheveux toujours très noirs et au regard dissimulé derrière des lunettes à monture épaisse et aux verres larges, n’a pas échappé aux rides. Celles qu’elle arbore au coin des yeux, par exemple, ne sont pas apparues à force de rire. Car Nancy rit rarement. En revanche, elle ricane. Ce qui explique peut-être le pli disgracieux au bord de la lèvre inférieure, que l’on pourrait confondre avec un rictus permanent.
« À tout âge, on peut changer de vie, il suffit de le vouloir ! », « Il n’est jamais trop tard pour prendre son destin en main ! »
Un être aussi gentil, aussi généreux, aussi compréhensif, voilà ce qui manque au monde ! Et c’est tellement vrai que nous, les humains, avons fini par l’inventer.
À force de l’avoir imaginé, vénéré, à force de lui avoir écrit et parlé, à force d’en avoir tant rêvé, des millions et des millions d’enfants auraient réellement fait naître le Père Noël ! Il s’agirait d’un miracle, quelque chose que personne ne pourrait expliquer et encore moins nier…
L’histoire n’est pas neuve. Les Égyptiens, les Grecs et les Romains de l’Antiquité se méfiaient déjà du 13, sans doute parce que celui-ci arrive… juste après le 12 qui, lui, faisait figure de nombre parfait. C’est ainsi que l’on compte notamment douze dieux dans l’Olympe, douze mois dans une année ou douze signes dans le zodiaque. Parallèlement, on note dans la Cabale, 13 esprits du Mal. Et pour trouver trace de l’Antéchrist dans L’Apocalypse, il faut aller jusqu’au chapitre 13. C’est comme ça qu’on finit par trimbaler une mauvaise réputation !
On ne put s’empêcher de laisser vagabonder les imaginations. Ainsi affirma-t-on dans le coin que la maison des Duplantoy avait été bâtie sur un souterrain reliant autrefois deux châteaux. Il était régulièrement emprunté par des sorcières qui finirent sur le bûcher dans le courant du XVIe siècle. Le rapport avec notre affaire ? L’esprit de ces créatures perverses traînerait encore dans les lieux fréquentés autrefois et serait toujours à l’affût d’un mauvais tour à jouer aux honnêtes gens…
La musique ne fait pas qu’adoucir les mœurs ; elle pourrait donc également sauver des vies…
Le coup de foudre, le vrai, le beau, celui qui fait chavirer le cœur et la tête, celui qui bouleverse une vie.
Les vieilles maisons sont comme les vieilles personnes. Parfois, elles ont les os qui craquent et ça fait un peu de bruit. Rien de plus !
De toute façon, un prêtre ne peut pas croire aux fantômes, c’est le pape qui l’a dit !
Il faut se méfier de ceux qui prétendent être mes amis. Ils m’ont frappé avec une barre de fer puis m’ont jeté à l’eau. On a dit que je m’étais suicidé ; c’est faux ! Ils m’ont assassiné…
L’écoulement du temps ne se produirait pas du passé vers le futur, mais en univers parallèles…
Certes, autrefois, lorsqu’elle se projetait aux abords de la trentaine, elle se voyait plutôt mariée et plutôt maman. Il y avait donc un manque dans sa vie. À deux reprises, elle a cru rencontrer le grand amour. Et, à deux reprises, elle s’est trompée.
Dans l’Antiquité, on voyait – y compris là où ils ne se trouvaient pas – des signes pouvant annoncer une mort prochaine. Jules César, pourtant homme intelligent et averti, en négligea plusieurs. Par exemple, un jour de l’an 44 avant Jésus-Christ, il offrit un animal en sacrifice et on ne trouva jamais le cœur de la victime. À l’époque, ce manque signifiait que la poisse – d’envergure ! – n’était pas loin…
Rien ne me plaît davantage qu’un fait avéré laissant patauger l’homme de ce début de troisième millénaire nanti d’un savoir minuscule et d’une culture très parcellaire.
J’adore les histoires n’arborant pas une fin en béton sans discussion possible. Je raffole des récits – authentiques – laissant la porte grande ouverte à l’imaginaire, à l’existence d’un autre monde, parallèle, invisible, différent, meilleur ou moins bon, et même un peu de tout ça à la fois ! Oui, j’aime me poser des questions sur des récits en apparence peut-être un rien tordus, ou me laisser charmer par la poésie que dégagent des anecdotes mettant en scène des gens plus attentifs que la moyenne à un clin d’œil ou un sourire de la vie.
"Davantage de maris partiraient s'ils savaient faire leurs valises.",affirmait l'Américaine revendicatrice Caroline Ammerlaan.
De Bernard Franck,pamphlétaire redouté et pourfendeur des "hussards" de la littérature,dans les années 1950:"Quand un homme n'est plus misogyne,c'est souvent qu'il n'aime plus les femmes."