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Critiques de Marc Toledano (8)
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Le franciscain de Bourges

Une sinistre page d'histoire, qui se passe sous l'Occupation à Bourges, avec en toile de fond les tortures infligées à des prisonniers par les Gestapistes. Entre le siège de la Gestapo et la triste prison de Bourges l'horreur et l'extrême violence sont présentes. Mais heureusement il existe encore des hommes doués de compassion sous l'uniforme allemand, et c'est ce que nous conte l'auteur, qui rend hommage au frère Alfred gardien-infirmier de la prison qui viendra en aide à un grand nombre de prisonniers, pansera leurs blessures, leur remontera le moral, et les sauvera d'une mort certaine pour quelques-uns. Un livre témoignage, dur puisqu'il évoque les mauvais traitements, la torture, les exécutions, mais un livre qui porte aussi un témoignage d'espoir... espoir en la valeur de l'homme, se mettant en danger pour venir en aide aux autres en vivant les paroles de l'Evangile et en incarnant sa foi.

A lire!
Lien : http://araucaria20six.fr/
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Le franciscain de Bourges

Alfred Stanke, fransiscain allemand, est gardien dans la sinistre prison du Bordiot tenue par la gestapo. Au péril de sa vie, il vient au secours des détenus, prévient les familles, transmet des messages et sauve certains prisonniers du désespoir.

Ce grand récit est écrit par Marc Toledano, qui fut avec son frère, prisonnier puis torturé par la gestapo dans cette prison.

Approché par le franciscain de Bourges il lui rend hommage avec ce formidable roman inspiré directement par sa propre histoire.

Il se dégage de ce livre un souffle puissant d'humanité qui ne laisse pas indemne.
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Le franciscain de Bourges

Forces et faiblesses de l'homme et de son miroir.



Habitudes de vies, confort d'existences simples dans une société se retrouvant après une guerre, La Guerre; celle des anciens.



Puis, tout bascule. Les choses se répétent, les villes de nouveau détruites, les populations déchirées, massacrées, s'enfuyant vers un avenir.



Rancoeurs, désarrois, peurs et honneurs s'affrontent et l'envahisseur choisit, sélectionne, trie et élimine.



Emprisonnements, déhonneurs et lâchetés se croisent aux routes des défis des uns et des autres.



Un homme est là, présent, observant médusé par le spectacle offert.



Soins, réconforts, chaleur et paroles salvatrices face à la barbarie de certains; les maîtres de l'instant.



Chaque lignes de cet ouvrage rendent hommage avec tout le respect qu'il mérite à cet homme; Alfred; faisant part d'une abnégation sans pareil pour ces inconnus anéantis par l'incroyable sauvagerie et folie de leurs tortionnaires.



Livre à faire lire au plus grand nombre, simplement par respect pour ces gens qui ont littéralement été arrachés à la vie pour sauver leur patrie et son honneur.

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Les Wagons de Veynes

Septembre 1943, depuis le débarquement allié en Afrique du Nord, les troupes italiennes occupent huit départements français sur la rive gauche du Rhône

L’action de ce document véridique, qui fait revivre une petite ville de province à l’heure de l’occupation par les Alpini, se situe à Veynes, gros bourg des Hautes Alpes à proximité de Gap et nœud ferroviaire important. Cette occupation des italiens, en grande partie Piémontais, est débonnaire et débridée et, au fil des mois, on ne sait plus très bien lequel est l’occupant et lequel est l’occupé.

Au début du mois de septembre 1943, les alliés signent un armistice avec le maréchal italien Badoglio ; les italiens sont considérés à présent comme des ennemis par les allemands et ils sont donc obligés de déguerpir en catastrophe, de peur d’être pris par leurs anciens alliés. Dans leur précipitation, ils abandonnent en gare de Veynes un train complet d’armes et de ravitaillement. C’est alors que, sans s’être donné le mot, la population toute entière de Veynes se retrouve à la gare pour piller ce train. Puis, à la faveur de l’obscurité, les gens se pillent mutuellement et, depuis lors, des brouilles entre voisins se font toujours sentir…. Quand les allemands arriveront au lendemain de ce pillage mémorable, ils ne parviendront à se faire restituer qu’une infime partie de e qui avait été dérobé, les villageois ayant, pour la circonstance retrouvé leur solidarité contre l’ennemi commun

Avec ce livre, l’auteur du livre le Franciscain de Bourges (qui a inspiré le film du même nom) nous donne un récit authentique, haut en couleurs, dont certains personnages truculents et hors du commun n’auraient pas déparé la galerie des héros de Marcel Pagnol

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Le franciscain de Bourges

Bourges, septembre 1943, sous l'Occupation allemande.

Deux frères sont arrêtés à quelques jours d'intervalle par la Gestapo, la sinistre Geheime Staatspolizei, la "Police secrète d'État" : Marc, 26 ans, et Yves 24 ans. Longuement et violemment torturés, ils passent en jugement le 23 octobre. Marc est relaxé, Yves est condamné à mort. Dans l'intervalle, en prison, intervient une rencontre étonnante, qui va donner son titre à l'ouvrage. Saisi de compassion devant leurs blessures, un geôlier allemand, Frère Alfred Stanke, moine de l'ordre des Franciscains, va en effet prendre soin d'eux, à l'insu de ses supérieurs et au péril de sa propre vie. Par charité chrétienne, par simple humanité, il va servir d'intermédiaire entre eux et leur famille, les faisant ainsi échapper au désespoir. Il devient pour eux "la Providence en personne" (page 160).

Le Franciscain de Bourges mêle ainsi le récit autobiographique de Marc -son arrestation, ses tortures, son séjour en prison- et le journal d'Yves, qui se poursuit après la relaxe de Marc, et dans lequel on ne compte plus le nombre de condamnations à mort... Les faits se déroulent à la prison du Bordiot, l'actuelle maison d'arrêt de Bourges. Au-delà de la panoplie insoutenable des tortures et de l'épisode tragique du massacre des Puits de Guerry (voir citation), on retiendra de cet ouvrage la figure lumineuse d'un artisan de paix, qui saura faire prévaloir sa foi catholique sur sa nationalité. Ce moine franciscain survivra à la guerre et mourra en 1975. On peut se recueillir sur sa tombe au cimetière de Saint-Doulchard, à côté de Bourges.

Vous connaissez sûrement le proverbe qui dit que "l'habit ne fait pas le moine". En refermant le Franciscain de Bourges, vous saurez que l'uniforme allemand ne fait pas l'agent de la Gestapo. Et qu'au contraire le moine peut se cacher sous l'uniforme.
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Le franciscain de Bourges

Déception, je n'ai pas accroché, j'ai lu mieux sur le thème.
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Le franciscain de Bourges

Lu il y a très longtemps, après avoir vu le film. Un très beau rôle pour Hardy Krüger que celui de ce franciscain qui a eu tellement de courage et qu'on ne peut qu'admirer.
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Le franciscain de Bourges

Petit livre.

Déception.
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