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Critiques de Marc Villard (235)
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Entrée du diable à Barbèsville

« Entrée du diable à Barbèsville » rassemble onze nouvelles noires de Marc Villard, écrites avec beaucoup de métier, mais qui ne procurent pas de réel transport, n'apportent pas de réelle découverte.



Cela dit, ça se lit avec plaisir et Marc Villard n’est jamais aussi bon que quand la musique est là, résonnant dans les nouvelles, comme dans la très noire « Back from nowhere ». Alertée par l'hôpital, Cécile va prévenir son père que sa mère s’est échappée de l’institution psychiatrique dans laquelle elle était internée. Le père, imbibé de whisky et en plein tournoi de bowling, insulte sa fille, ce qu’elle ne supporte plus.



« Elle se souvient comme il lui racontait ses batailles : le premier concert des Stones à l’Olympia, la guitare blanche de Brian Jones et les quatre maracas serrées par Mick dans sa main droite. Elle se souvient.

La voix tremblante quand il évoquait le premier concert de Marley à la Villette, la guitare aigrelette de Junior Marvin. Les Stray Cats à l’Olympia et son frère juché sur les épaules du paternel. »
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Menaces dans la nuit

La suite du classique des mini-polars "Les Doigts Rouges", où on retrouve le héros grandi, mais toujours près à suspecter les proches. En l'occurrence, il s'agit des voisins.

L'histoire est un peu plus tiré par les cheveux, et a un suspens moins fort que le précédent, mais il se laisse lire.
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Entrée du diable à Barbèsville

Recueil de 11 nouvelles assez courtes et souvent très noires, pour une compilation qui met en scène des personnages variés: journaliste poursuivi par des tueurs, groupe de variétoche pour maison de retraite, espions en mal d'amour, employés d'une multi nationale...

Et ce qui étonne à chaque fois, c'est l'extrême concision de ces histoires, qui en une poignée de mots font mouche à coup sûr: les personnages sont parfaitement crédibles et l'intrigue tient la route, ce résumant parfois à une sorte de tableau, d'instantané, le tout étant servi par une écriture personnelle, véritable petite musique qui s'accorde au mieux avec chaque destin ici décrit.
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J'aurais voulu être un type bien

J'ai choisi ce livre à la BM, au hasard d'une carte blanche faite aux éditions nantaises L'atalante, voisines de mon lieu d'habitation. C'est un recueil de "nouvelles à caractère autobiographique", même si au fil de la lecture, on se rend compte que, si certaines peuvent être autobiographiques, toutes ne le sont pas : certains personnages morts ou séparés dans une nouvelle, réapparaissent ou vivent encore ensemble dans la suivante. Cela n'enlève rien à la qualité du livre de Marc Villard, connu surtout pour ses polars. Les nouvelles sont inégales, mais se dégage de ce livre une atmosphère de vécu. On a l'impression d'un narrateur qui raconterait ses petites mésaventures, ses rêves. Cette écriture du quotidien peut décontenancer, irriter ou mettre mal à l'aise. Certes, ce n'est pas très dépaysant, mais j'avoue aimer le style et le genre. Ce n'est pas très gai non plus, malgré de grosses touches d'humour, du détachement et de l'ironie de la part de Marc Villard. Et puis, son écriture d'auteur de polar est bien présente et donne un ton "noir" général au livre.
Lien : http://lyvres.over-blog.com/..
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Sharon Tate ne verra pas Altamont

Mercredi 2 juillet 1969



Membre fondateur des Stones, Brian Jones, défoncé, se noie dans la piscine de Cotchford Farm, son manoir du Sussex.



Samedi 9 août 1969



Sharon Tate est assassinée à Los Angeles par des membres de la Famille, organisation criminelle hippie dirigée par Charles Manson



Vendredi 5 décembre 1969



Pendant le concert des Rolling Stones au festival d'Altamont, un jeune spectateur noir est poignardé par un membre des Hell's Angels. Ceux-ci assuraient le "service d'ordre".
Lien : http://quoideneufsurmapile.b..
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Bird

Plongée au coeur de la nuit parisienne où des hommes et des femmes errent mais où règne une sorte de solidarité. Une rencontre, celle d'un père et de sa fille, deux êtres abîmés par la vie mais qui n'ont pas perdu les sentiments du coeur. Percutant.
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Le coup du sombrero

Cela fait treize ans maintenant que sont parues les premières tranches de vie d'un vrai-faux Marc Villard, et le plaisir de lecture de ces nouvelles autobiographiques tantôt douces-amères, tantôt franchement drôles, tantôt douces-amères franchement drôles, ne s'émousse pas. Cette fois-ci, comme le titre l'indique, on plonge dans l'univers du football. Hep ! Je sens déjà le regard des non aficionados s'écarter de cette chronique pour vaquer sous d'autres hospices littéraires. Restez un peu, juste un peu, vous allez voir. Car en l'espace de dix-huit nouvelles des plus ciselées, le monsieur ne fait pas que nous dévoiler sa passion pour le ballon rond, même si cette évocation se suffirait à elle-même pour ravir le lecteur.

Comme à son habitude, Marc Villard s'amuse, amuse jusqu'à en devenir touchant, même si cette fois-ci, il ne se met pas toujours en scène. Sensible à la musique des mots, comme il le disait dans une récente interview, Marc Villard cède de temps à autre le terrain des mots à ceux qui font le football: gloires d'antan et d'aujourd'hui, supporters, dirigeants, joueurs...



"Cinq gamins se meuvent dans la demi-pénombre, le regard aimanté à un ballon de football flambant neuf offert par la femme de l'aide sociale. Deux d'entre eux flirtent avec la perfection. Ce sont les moins bavards, la musique des sphères est dans leur tête. La balle se faufile, collée à leurs tennis."



Avec nostalgie, sans pour autant être passéiste, Marc Villard vise juste sans oublier toutefois de mettre le doigt sur les travers de ce sport mondialement reconnu, sans pour autant tomber dans des clichés éculés et stériles. Des nouvelles efficaces, donc, surtout lorsqu'il se met en scène dans une maison de retraite -La Nuit tombe ; Bolton-Tottenham ; Crampons - où son art consommé de l'insulte - Salope. Demain, j'irai vomir dans tes chaussons -, entre autres, font de ce ronchon de service, roublard et vachard, un type diablement sympathique. A l'image de ses nouvelles.


Lien : http://bibliomanu.blogspot.com
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Terre promise

Une novella de quelque 120 pages, mais puissante. On retrouve la faune dont Marc Villard sait si bien parler, les sans papiers de Barbès, émigrés de tous les pays en ruine, survivant souvent de tapinage ou de petits trafics. Jérémy, un ado né en France d’une mère nigériane sans papiers et prostituée, doit dont lui-même raser les murs pour éviter les flics. Un fait divers qui dégénère, l’hôtel de sa mère qui brûle dans un incendie, et elle avec, il doit se résoudre à un coin de squat, et vit chichement en vendant des inédits du chanteur défunt Féla Kuti, a qui sa mère avait dérobé deux cahiers de chansons inédites. Une vie de misère, où l’on croise dans la débrouille des compagnons d’infortune, mais une vie quand même. Les choses vont se compliquer quand on proposera au jeune garçon et à une amie de convoyer de la drogue en Angleterre.

Marc Villard a toujours les mots justes pour décrire ces quartiers de Paris laissés aux plus pauvres, Africains ou Pakistanais, qui essayent de s’en tirer en s’entraidant, au milieu de Parisiens indifférents. Il y met beaucoup d’empathie, jamais indifférent à la misère. Un livre coup de poing que l’on avale vite, comme un uppercut.

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Sharon Tate ne verra pas Altamont

Une nouvelle éclatante qui montre l'envers du décor de "l'été de l'amour" de l'année 1969. La secte de Manson, les Hells Angels bourrins et assassins, la drogue frelatée, le sexe facile ou tarifé, les ploucs de l'Amérique, la lâcheté des Stones qui continuent à jouer verts de peur alors qu'on massacre leur public sous leurs pieds… Une synthèse saisissante. Un livre qui ne date pas d'hier, mais la session de rattrapage est indispensable...
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Les doigts rouges

Fin des vacances d’été dans le Var pour la famille de Ricky, c’est alors qu’un gendarme sonne pour annoncer la disparition de Bruno. Ricky s’inquiète pour son grand frère qui se dispute souvent avec le disparu. Le doute s’installe chez Ricky, des doigts rouges, des mystères : l’ambiance policière s’installe et c’est palpitant. Très court roman qui peut aussi se lire à voix haute et initie les plus jeunes au genre polar.
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Les doigts rouges

C’est horrible ce qu’ on apprend à la fin franchement c’est trop giga mega horrible.



L’enseignant de mon fils a lu ce livre à sa classe de CE2. Il a eu très peur de cette histoire. Cette erreur d’appréciation de l’âge des lecteurs est fort dommageable.
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Sharon Tate ne verra pas Altamont

I Can get No tout à fait satisfaction



Ce roman court se lit en une heure maximum, sans que l'ennui pointe, c'est déjà bien.

Des faits authentiques (la mort de Brian Jones par noyade, les assassinats commis par la famille Manson et le désastreux concert gratuit des Stones à Altamont) "arrangés" puis reliés assez habilement entre eux, c'est pas mal non plus, à une réserve près (cf. plus loin).



L'impression reste pourtant mitigée.



Le style est coulé, vif, avec quelques traits d'humour discrets bienvenus (ainsi, à propos de la femme qui au cours de son jogging, découvre les cadavres des personnes assassinés par la famille Manson : "Elle fait dix mètres pour jeter un œil et se plie en deux pour vomir son petit-déjeuner. On notera qu'il est préférable de courir avant de manger" ou encore : "Les Hell's Angels sont des gens simples qui croient aux carburateurs, à la guerre du Vietnam et aux filles qui couchent dès le premier soir").



La fiction est suffisamment étayée pour être séduisante, même si on du mal à imaginer un Meredith Hunter se ruant sur les Hell's Angels pour se venger, alors même qu'il vient péniblement (très) de leur échapper.

D'ailleurs, si on s'en tient à l'histoire rapportée par la quasi totalité des témoins (que ne dément pas le film des Frères Maysles), Hunter et son amie "blanche" Patty Bredehoft, étaient potentiellement en danger par leur seule présence en tant que couple mixte, dans cette foule, a fortiori, pour ce concert qui connaissait des actes de violence depuis son début, en raison du "service d'ordre" assuré par les Hell's Angels.

C'est quand il est monté (avec son hallucinante veste verte !) sur un des moniteurs près de la scène que Hunter aurait été bousculé par ces motards dégénérés, sorti son pistolet (pointé vers la scène certes, mais vers qui ?) avant d'être poignardé et massacré.

Mais après tout, peu importe la vraisemblable "vérité" historique.

Le récit d'Altamont est plutôt bien conduit et prenant.



Du coup, le choix d'une évocation de la mort de Brian Jones en ouverture semble encore plus étrange. Je me demande quel lien l'auteur fait entre cet évènement et le désastre d'Altamont ? L'un n'est pas inscrit dans l'autre. Villard veut-il signifier qu'avec Brian Jones, disparaissait l'innocence sixties ? Cela ne me semble pas très convaincant. Viré des Stones, Jones était également sorti de l'Histoire. En revanche, la dérive de la famille Manson et Altamont sont autant de clous dans le cercueil de la contre-culture dévoyée.



Au delà de ces considérations, si on s'en tient au style de l'auteur, j'ai du mal à considérer -en tous cas au vu de ce livre- que Marc Villard est "L'Ecrivain" qu'attend le polar français.

Je ne trouve pas que le ton présente une telle originalité qu'il se distingue à ce point. Par moments, ça ressemble plutôt à ces articles "adulescents" formatés qui semblent sortis tout droit d'un "Rock 'n' Folk" avec cette décontraction travaillée, cette volonté d'écrire "cool" en cherchant la scène décalée : "La tarte qu'elle prend arrive tel un crash de Boeing", ou (après que Sheryl vient à peine de se libérer de ses liens et que son son copain a été embarqué par les Hell's) : "Elle note sa solitude...Elle est nue au centre du living. Légèrement bronzée. Elle se laisse tomber sur le plumard abandonné et commence à se masturber, se passant en boucle un porno suédois...".



Donc, plutôt agréable mais pas non plus de quoi, selon moi, quoi crier au génie.



A noter une expression curieuse à propos de Charles Manson : "la brebis garée". Coquille ? Astuce ?
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La mère noire

Le libertaire Jean-Bernard Pouy renoue avec la Série Noire et l'écriture à quatre mains dans un polar surtout social signé avec Marc Villard.
Lien : https://focus.levif.be/cult..
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Le roi, sa femme et le petit prince

Je peux pas dire que ce livre m'a scotché mais il est plutôt sympa. C'est pas vraiment un polar, plutôt un roman noir avec un coté humour, du genre "ce pauvre gars à vraiment pas de bol". On s'y attache en plus à cet ados qui cumule un peu dans la loose.
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La porte de derrière

Je suis quasi sûr d'avoir ce livre . Assez sympa. Court , poétique , noir..
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Hammett détective

Ces petites nouvelles policières en hommage à Dashiel Hammett se dégustent avec plaisir ! Ingrédients : suspens, humour, ambiance made in US, flash-back, et spleen (à la fin de sa vie D. H. attaché à la justice sociale est accusé de communisme et sombre dans l'alcoolisme). Ces nouvelles de grands noms du polar contemporain ont chacune leur style mais se lisent aisément à la suite sans que le lecteur ne ressente de réelle rupture.
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Sur la route avec Jackson

Court récit noir, comme souvent avec Marc Villard, qui -comme toujours chez Marc Villard- fait le tour de la question sans tergiverser et s'embarrasser de circonvolutions oiseuses. Les deux malfrats sont des gens simples, pas vraiment des cadors, juste une sœur entraînée par son frère paumé et qui, tous deux vont très vite se retrouver aux prises avec des gens d'une catégorie supérieure dans le crime. Marc Villard écrit là, une histoire à la Bonnie and Clyde (moins hémoglobinesque tout de même, cette référence m'est venue plutôt dans les descriptions de Patti et Dan), autour de l'oeuvre de Jackson Pollock. Un bref portrait de l'artiste est dressé, de sa personnalité plus que de ses toiles, alcoolique invétéré mondialement connu, qui a révolutionné l'art abstrait.



C'est très bien fait, rien de superflu, et l'auteur en plaçant son histoire à l'époque de Pollock nous évite les références aux portables, à l'ADN, à tout ce qui abonde dans les polars d'aujourd'hui et qui, gâche parfois mon plaisir. Donc rien de gâché, au contraire, une plongée dans l'Amérique des années 50. Bon comme un vieux polar que l'on reprend de temps en temps. Bon comme un vieux film de ces mêmes années. Tout est là pour le plaisir du lecteur.



A noter que ce titre, édité chez Cohen&Cohen est agrémenté de détails de la Composition N°16 de Jackson Pollock et que la collection Art noir de l'éditeur, toute en couverture et tranches de pages noires, change pour cause de fragilité, les romans noirs adoptent une présentation plus classique qui, si elle est moins marquée et originale, n'enlève rien au plaisir de lire des polars dans le monde de l'art.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Si tu vois ma mère

Suis pas une grande fan de nouvelles, cependant il y a un fil conducteur, la musique noire américaine.
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Entrée du diable à Barbèsville

Onze nouvelles et novellas bien noires et toujours curieusement poétiques de Marc Villard.



Sur mon blog : https://charybde2.wordpress.com/2017/08/18/note-de-lecture-entree-du-diable-a-barbesville-marc-villard/
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La fille des abattoirs

Je tiens à préciser que je n'ai lu que la nouvelle "la filles des abattoirs"



C’est une courte nouvelle distribuée gratuitement dans le métro. J’avais peur de tomber sur un nanard, mais au final j’ai plutôt bien aimé. C’était sympa dans l’écriture, ça se laissait lire et les découvertes de Serge sur sa femme vont l’emmener dans un endroit où il ne pensait sûrement jamais aller.

Difficile de s’étendre dix ans sur une si courte nouvelle, mais j’ai apprécié ma lecture et je l’ai lu d’une traite avec curiosité. Ce n’est pas la nouvelle policière du siècle mais ça reste très sympa tout de même.
Lien : https://jetulis.wordpress.co..
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