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Critiques de Marc Voltenauer (318)
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L'aigle de sang

Au tout début, il y a une couverture : le visuel de ce coucher de soleil sur un hameau de maisons. Derrière, au verso, il y a une carte : Gotland, l’île et ses principales villes.

Ça commence plutôt bien.



Ensuite, il y a l’histoire. Celle de la recherche des origines de l’inspecteur Andreas Auer, qui, délaissant la Suisse et ses enquêtes, va se ressourcer dans la maison familiale de Gotland, petite île entre Suède et Estonie.



Et le lecteur est plongé dans la fin des années 70, avec une bande de copains qui décident de remettre au goût du jour une société secrète perpétuant les pratiques des Vikings. Andreas va comprendre que son destin s’est noué à ce moment-là en interrogeant, 38 ans après, ceux qui pourraient l’aiguiller sur ses origines. Car il se heurte rapidement au manque de collaboration de certains protagonistes, voire à leur hostilité.



Il est excessivement difficile de parler de ce livre sans en dévoiler l’intrigue. Alors je vais de nouveau me pencher sur la forme.



La construction est celle d’un roman de Camilla Läckberg : alternance de chapitres évoquant le passé puis le présent. Mais la force de Marc Voltenauer, qui revendique d’ailleurs cette influence, c’est que les chapitres sont courts, ce qui évite de se perdre dans l’histoire - ou dans les histoires, devrais-je dire. Car finalement on remonte encore bien avant les années 70, pour découvrir des faits qui vont nourrir le passé plus récent et le présent.



Un autre point fort réside dans l’attachement que crée l’auteur autour du personnage d’Andreas. Je l’ai découvert dans Qui a tué Heidi? Il y était au début dans une mauvaise passe professionnelle, puis réhabilité, c’est sa vie personnelle qui est impactée. Et dans L’aigle de sang, on comprend qu’Andreas a non seulement besoin de s’interroger sur lui-même, de connaître l’origine de ces cauchemars qui l’accablent chaque nuit, mais également de mettre une distance avec ses proches après les terribles événements survenus dans le précédent opus. C’est un homme en déroute, qui heureusement garde ses réflexes de policier, mais qui est profondément touché au fur et à mesure qu’il progresse dans sa quête. Et, ce faisant, il nous touche aussi.



Par ailleurs, la multiplicité de personnages ne m’a pas gênée ici. Elle permet à l’auteur de nous laisser errer entre différents coupables, différentes voies, et si ça m’agace prodigieusement quand je m’égare, cela maintient totalement en haleine. Et nous entraîne de la Suisse à la Suède, et de Gotland à Paris.



Enfin, l’écriture. J’aime lire, mais je n’aime pas, généralement, les descriptions. Sauf si elles sont bien tournées. Et c’est le cas ici. J’ai aimé les mises en scène du clan viking, je me suis délectée des promenades d’Andreas. Parce que Marc Voltenauer s’est beaucoup documenté, qu’il a rencontré des professionnels (policiers des différents pays, archéologue, ...), parce qu’il connaît bien Gotland et qu’il y a rédigé son ouvrage, le lecteur se trouve immergé dans l’histoire, dans la géographie de l’île, visualise les scènes tel un film. Et tout y est : les explications sont données, rien n’est laissé en suspens, on referme le livre avec la réponse à toutes les questions qu’on aurait pu se poser au fil de la lecture. Cette écriture à la fois pleine de poésie en description et alerte dans l’action m’a embarquée jusqu’au bout et laissée pantoise en bout de course.



Lu d’une seule traite, en une journée, ce livre est assurément un coup de cœur! A quand l’adaptation cinématographique ?



Je remercie infiniment les Éditions Slatkine et Cie (merci Marion!) pour m’avoir adressé cet ouvrage et invitée à la rencontre avec l’auteur le 25 mars 2019 et Marc Voltenauer pour son accueil, sa gentillesse.
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Qui a tué Heidi ?

Un thriller champêtre, dans l'alpage suisse, où se croisent des personnages un peu paumés, marqués par la vie et l'enfance et qui vont devenir, pour certains, les acteurs malgré eux d'une machination qui les dépasse.



C'est ainsi que l'inspecteur Andreas Auer, suspendu de ses fonctions pour des faits relatés dans le précédent tome (que je n'ai pas encore lu, snif), va, malgré son congé forcé, enquêter sur la mort de deux vaches, celle d'un fermier, la disparition de plusieurs femmes et des transactions immobilières douteuses.



On découvre ainsi, dans la petite ville de Gryon, au fil de chapitres assez courts, un tueur à gages russe amateur de luxe à la James Bond (l'auteur aime beaucoup ce personnage), des éleveurs acharnés à gagner le prix de la vache de l'année, un homme hanté par sa mère, des jeunes gens un tantinet désoeuvrés et amateurs d'alcool, dont les destins vont se heurter.



Andreas, aidé de son compagnon le journaliste Mikaël, va essayer de démêler tous les fils, tout en faisant face à ses propres cauchemars récurrents, qui l'amènent à s'interroger sur son passé.



J'ai trouvé la mise en place un peu longue, puisqu'il faut attendre une centaine de pages pour que l'action démarre vraiment. Mais j'ai compris ensuite combien cela sert l'intrigue, puisque le lecteur connaît déjà les façons d'être des protagonistes et leurs objectifs intimes sans pour autant que soit dévoilée la manière dont ils vont se croiser ultérieurement.



Marc Voltenauer explore au sein de plusieurs maisons les relations père-fils, l'absence de la mère - décédée, enfuie, disparue - qui malgré tout impose encore sa présence virtuelle dans le foyer abandonné. C'est ce qui fait tourner en bourrique le lecteur qui se dit tour à tour « c'est lui le jeune homme qui aimait sa mère »! Et se trompe forcément...



J'aime beaucoup l'écriture fluide, les descriptions précises, la narration d'histoires qui se superposent et s'entremêlent, l'humour distillé au moyen notamment du personnage du tueur à gages tellement décalé : Russe aimant le luxe, rêvant d'une retraite dorée mais tellement pointilleux et glaçant lorsqu'il s'agit d'exécuter son travail et qui éprouve des états d'âme au sujet de certaines de ses victimes en particulier.



Il y a de l'action, et l'attachement qui grandit pour le personnage d'Andreas laisse le lecteur en déroute à la fin, dans l'attente de la suite de ses aventures.



Quand on referme le livre, il flotte une étrange odeur de mort mêlée d'un parfum suave. Shalimar.



Merci aux éditions Slatkine et Cie de m’avoir adressé ce livre.



Et un peu plus ici : lirelanuitoupas.wordpress.com
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Le Dragon du Muveran

Le village de Gryon, dans les Alpes vaudoises, est en émoi : dans le temple gît un cadavre, nu, allongé sur la table sainte, les bras écartés à l’image du Christ crucifié, les orbites vides et ensanglantées. À l’extrémité du couteau qui lui a transpercé le cœur, un message : « Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes les ténèbres ! »



L’inspecteur Andreas Auer est rapidement convaincu que ce meurtre est le premier acte d’une mise en scène macabre et symbolique. Peu à peu, les secrets que certains villageois auraient préféré garder enfouis refont surface et viennent semer le trouble dans ce lieu d’habitude si paisible.



Mon avis :



L'inspecteur Andréas va s'entourer de coéquipiers performants, Karine une collègue, Doc (médecin légiste), Nicolas (inspecteur) et Christophe (police scientifique). Ils devront rendre compte des progressions de l'enquête à leur commissaire et le procureur, qui veut absolument un dénouement rapide. Comment un village si tranquille peut se retrouver au sein d'un tel carnage , et d'une telle mise en scène ... Ces meurtres sont commis à des endroits bien précis dans le coeur même du village et ses 800 habitants vont connaître de biens sombres heures .



Tout au long de ces 600 pages, l'auteur va semer des indices, des fausses pistes , et des références bibliques , dont nous sommes peu habitués dans ce genre de roman, en nous décrivant de jolis sites où tout est habituellement très serein. Les châpitres sont cours, alternent entre passé et présent, pour que l'on comprenne le rôle de tous les personnages . J'ai souvent pensé avoir trouvé le ou les meurtriers mais à chaque nouveau châpitre je changeais d'avis , je doutais pour retomber dans une totale incertitude. Pas de précipitations , Andréas progresse , comme une araignée tissant sa toile et tout s'accélère à la moitié du livre et là , impossible de le lâcher. Le meurtrier est déterminé et ne recule devant rien pour commettre ses actes, le fruit d'un passé torturé et très tourmenté , il distillera son venin jusqu'à la dernière page.



Il est très intéressant de découvrir l'auteur qui a fait l'objet de différents articles dans la presse . Sa passion pour les polars nordiques, ses études de théologie , il a réussi à les inclure dans son roman qui en fait un polar très inhabituel , très bien structuré et sans longeurs tellement il est passionnant.



Vous pouvez découvrir Marc Voltenauer ici et vous procurer le dragon du Muveran qui sera un formidable compagnon pendant quelques heures ou quelques jours.



J'ai hâte de découvrir la suite des aventures d'Andreas Auber courant 2017.
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Le Dragon du Muveran

Bon...Je vais y aller direct...Gros coup de cœur pour moi !!!

Un livre très subtil, très addictif. Une fresque villageoise dont on se délecte. Ouvert à la première page, fermé à la dernière en un clignement d'yeux et pourtant 620 pages, c'est pas rien.

Une plume splendide et très aboutie, alors que c'est un premier bébé. Difficile à croire mais surtout rohh la la prometteur !

Des personnages excellents et attachants. Andreas, un flic homo, c'est pas courant et ça change et en plus ni alcolo, ni tordu. C'est aussi bien de temps en temps. Des caricatures de villageois juste géniales. L'essence même d'une région.

La subtilité d'une atmosphère. C'est d'ailleurs, selon moi, ce qui ressort le plus dans ce livre...une atmosphère incroyable qui m'a transportée et emportée.

Un style où l'on sent clairement l'influence nordique de l'auteur qui est à moitié suédois. Un mélange de culture très présent et qui apporte sans aucun doute ce petit plus. (Le dragon du Muveran qui cartonne méchant ici en Suisse et d'ailleurs appelé "le polar nordique des Alpes vaudoises")

Des descriptions techniques super maîtrisées au travers d'un médecin légiste un peu pédant qui les fait glisser toute seule.

Un mini bémol avec des passages un poil long et un côté religieux parfois un chouia lourd mais qui n'enlèvent rien à la qualité de l'ouvrage.

Totalement bluffée par la qualité de la description de Gryon et de la région. J'y suis née, y ai grandi et je vis aujourd'hui encore à Bex. Cette région, je la connais comme ma poche et tout y est....jusqu'aux bouchons vaudois et au Bitter des Diablerets... Tous les détails. On en sentirait presque l'odeur. Je dois avouer que cela m'a touchée et émue. Je suis fière d'imaginer ce livre partir au-delà de nos contrées et d'emmener avec lui ce petit bout de pays.



Un vrai diamant avec les alpes pour écrin !
Lien : http://www.sangpages.com/201..
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Le Dragon du Muveran

Et voici, et voici ….mon premier coup de coeur 2016….LE DRAGON DU MUVERAN de Marc Voltenauer - Auteur….. 9 septembre 2012, Erica pasteure de Gryon, village paisible des Alpes Vaudoises, s'apprête à célébrer le culte. Lorsqu'elle découvre un cadavre déposé là ! Nu, allongé sur la table sainte les bras écartés à l'image du Christ crucifié, un couteau planté dans le coeur et un message de l'homme qui n'était pas un meurtrier….. L'inspecteur Andréas AUER et son équipe observent la scène tel un tableau. Crime satanique ? La bible, la lumière, les ténèbres sont au coeur de l'enquête qui va s'avérer des plus complexe. POURQUOI J'AI ADORÉ : Déjà ce livre est lourd (620 grammes), les pages sont douces au toucher (bravo à l'éditeur). Les chapitres sont comme je les aime, à savoir, courts, simples, efficaces. Les personnages (Andréas, Michael, Karine …….)attachants, justes et à leur place. Je suis entrée dans l'histoire page 23 et impossible de lâcher ce livre…..c'est un signe et ça , j'adore ! Ha oui j'ai aussi adoré retrouver des expressions typiquement suisse genre : RIPOLINER….et j'en passe…du pur bonheur. Bref vous l'avez compris, c'est un livre à lire ABSOLUMENT…Marc Voltenauer - Auteur est un futur maître du polar suisse et vous en entendrez forcément parler dans les mois à venir….ALEA JACTA EST…...
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Qui a tué Heidi ?

J’avais bien aimé le premier tome malgré un début lent et de nombreux personnages.

Ici, nous sommes rapidement dans l’action et avec beaucoup moins de personnages, j’ai donc adhéré dès les premières pages.

Heidi n’est pas une gentille petite fille des montagnes mais… une vache.

Qui a tué Heidi ? S’agit-il d’une querelle de paysans ? de la jalousie ? Dans ce petit village montagnard de Suisse, tout le monde se connait, les commérages vont bon train, les histoires du passé sont toujours présentes…

Et en même temps des femmes sont kidnapées et retrouvées mortes.

A cela s’ajoute un tueur à gages russe, ex du KGB…

Quel est le lien entre toutes ses affaires ? Gryon n’est pas un village si calme que ça.

Le flic, Andreas Auer, suspendu pendant quelques temps, prend le temps de mener l’enquête, officieusement.

Deux intrigues entremêlées, un flic pugnace, un journaliste curieux, des personnages singuliers, des chapitres courts, une plume addictive, tout ce mélange en fait un excellent polar !

Jusqu’à la fin je ne savais pas qui était le psychopathe (car dans tout ce petit monde il y a en un qui n’est pas tout net il faut le dire).

J’ai adoré ce livre


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Le Dragon du Muveran

Gryon, Suisse, septembre 2012.

Un homme est retrouvé mort dans le temple, nu, dans la position du Christ, un couteau dans le cœur.

Dans ce petit village des Alpes Vaudoises, c’est le choc ! Qui a pu faire ça ? S’agit-il d’un meurtre satanique ?

Andreas Auer et sa binôme Karine vont mener l'enquête, aidé par Mikaël, l’ami d’Andreas.

J’ai failli abandonner !

Sur 600 pages, j’ai trouvé les 400 premières longues, très longues, avec énormément de personnages (j’ai été obligée de les lister car je me perdais, 24 personnages sur les 400 pages), et beaucoup (trop) de références religieuses à mon goût.

Mais je voulais persévérer car j’avais vu de bons retours sur ce livre et je ne voulais pas passer à côté d’une fin extra.

Que j’ai bien fait !

Les 200 dernières ont été lues rapidement, avec une réelle envie, non pas de le terminer, mais de découvrir qui était le tueur.

Car du suspense, il y en a. Je n’ai rien vu venir, normal, les autres non plus, en tout cas pas de suite.

Au global c’est donc un super polar qui m’a donné envie de continuer à découvrir les enquêtes d’Andreas car c’est un personnage qui m’a plu.

Et l’écriture est, malgré les longueurs du début, fluide.

Quand je parle des longueurs, cela ne concerne pas l’écriture car les chapitres sont courts, les phrases sont fluides mais c’est en fait que l’histoire se pose gentiment (moi, impatiente ??? ).

C’est donc une belle découverte, un auteur que je vais continuer à découvrir avec grand plaisir.


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Cendres ardentes

Andreas Auer est enfin de retour. Je trépignais d'impatience de le retrouver. Cette fois-ci, il enquête sur un corps de femme atrocement mutilé découvert dans le lac Léman. Et cela va le mener avec son équipe dans la communauté albanaise....



Je vais me répéter mais comme à chaque fois, je trouve que les romans de Marc Voltenauer sont sensationnels.



Tout d'abord, quel plaisir de retrouver Andreas et Michael, mon couple chouchou. Leur amour est tellement beau ...mais c'est avec joie également que j'ai retrouvé les co équipiers d'Andreas et toute l'équipe médico- légale.



Pour l'enquête, on est sur le qui-vive tout le temps. Au moment où on pense trouver un début de solution, patatra, tout s'écroule. Donc, pas le choix, obligée de continuer la lecture...



Comme d'habitude, Marc Voltenauer a fait un très grand travail de recherche pour nous plonger dans la culture et les traditions albanaises ( que je ne connaissais absolument pas mais qui m'a donné envie d'en savoir plus). Le début du roman est un peu ardu car peut-être des explications trop complexes sur la remontée d'un corps en putréfaction. Mais surtout ne vous arrêtez pas à ça !



Quant aux personnages, rien à dire. Ils ont tous leurs personnalités, qu'on aime ou pas... étant très attachée au monde des sourds, j'ai adoré Hubert , un des personnages principaux de cette histoire qui est sourd ( il ne faut plus dire sourd-muet).



Vous l'aurez compris, ce roman est pour moi un coup de cœur comme tous les autres de cet auteur. Merci Marc Voltenauer pour ce merveilleux moment de lecture partagé avec les copines d'instagram. Et j'ai hâte de retrouver Andreas....
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Le Dragon du Muveran - Qui a tué Heidi ?

Quelle bonne idée d'avoir ainsi regroupé les deux premier polar de Marc Voltenauer. Voilà nous permet de faire plus ample connaissance avec son enquêteur fétiche, Andreas Auer.

Dans le premier opus, en rencontre donc notre policier dans une intrigue ancré dans le terrir suisse. En effet Un corps est retrouvé au milieu d'une mise en scène macabre dans le temple du village de Gryon, dans les Alpes vaudoises. L'inspecteur Andreas Auer mène l'enquête, qui fait peu à peu la lumière sur les secrets des villageois.

Dans le second opus, rien ne se passe comme le souhaiterait Andréa Auer. En effet notre policier vient d'être suspendu par son commandant. Il décide pourtant d'aider son ami paysan, qui possède une ferme dans le village de Gryon, à ne pas sombrer dans la dépression.

Pendant ce temps, un homme rumine d'étranges fantasmes dans la chambre de sa mère et un tueur à gages assassine un politicien à Berlin.

Cette nouvelle histoire a reçu le Prix Nouvelles voix du polar 2019 (meilleur polar français). Et elle a permis au grand public de découvrir et l'auteur et son héros récurent.

Et c'est toujours un plaisir de voyager dans les intrigue de Marc Voltenauer et de lire ses polars glaçants , au coeur des Alpes vaudoises.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Qui a tué Heidi ?

Auer vient d'être suspendu.

Il décide alors d'aider un ami dans sa ferme pour occuper ses journées et s'éloigner de la noirceur de son boulot d'inspecteur.

Quand cet ami est accusé du meurtre d'un autre agriculteur, Auer décide de reprendre secrètement du service ...



C'est le 1er roman de Marc Voltenauer que je lis et c'est avec bonheur que j'ai fait ce voyage dans les montagnes Vaudoises. N'ayant pas lu le premier opus des aventures de l'inspecteur Auer, je débarque mais n'ai eu aucun mal à raccrocher le wagon.

L'écriture de Marc est agréable et efficace, peu de temps morte et un psychopathe digne des plus grands.

J'ai particulièrement aimé la plongée dans l'esprit malade de ce dernier, distillée un peu partout dans le roman et qui maintient un niveau d'angoisse élevé ; je suis restée en haleine jusqu'à la fin. J'ai aimé sentir l'odeur du foin, des vaches et de la ferme. C'est dépaysant et agréable.

Je suis heureuse d'avoir découvert cet auteur et compte bien replonger dans son univers. C'était chouette.
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Le Dragon du Muveran

Alors, ça démarre pépère, la montagne, les chalets, la raclette et les alpages...Les cent premières pages, je me suis, bon, mais alors ?

Et au fur et à mesure, ça s'accélère pour finir en apothéose!!!

L'enquêteur est bien sympa et j'ai eu envie d'aller visiter ce coin des Alpes.

Et finalement, j'ai aimé cette enquête, j'ai lu sans difficulté ces 600 pages, je pense lire les épisodes suivants.

Bon moment de lecture.
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Le Dragon du Muveran

Je me demande si le village et le temple de Gryon accueillent des visiteurs qui viennent s'imprégner des lieux qui ont inspiré Marc Voltenauer pour son premier roman. Quant à moi je connais (un peu) les lieux et la configuration du terrain, j'ai donc eu beaucoup de plaisir à suivre l'enquête d'Andreas et Karine pour ne citer que les deux enquêteurs qui sont le plus impliqués dans cette histoire un peu folle. L'auteur m'a bluffé avec ses connaissances historiques et sociales du lieu où il a implanté ses personnages, ses connaissances des traditions vaudoises et ses connaissances bibliques. J'ai beaucoup apprécié l'écriture nette et précise, les allers-retours dans le temps et les rebondissements de l'enquête jusqu'aux États-Unis.
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L'aigle de sang

C'est le tome 3 des enquêtes d'Andreas Auer qui part en Suède retrouver les traces de sa famille.

Le livre se promène entre 2 périodes et se focalise sur la création d'une secte. Il y a du suspense, une histoire qui tient la route et des personnages bien décrits. Un bon roman policier.
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Le Dragon du Muveran

Une lecture laborieuse, je n𠆞n voyais pas la fin et pourtant, je suis allée au bout pour savoir si, à un moment, j𠆚llais entrer dans l’histoire, si les personnages allaient avoir plus d’épaisseur, si j𠆚llais croire dans cette histoire. Que nenni, la rencontre ne s𠆞st pas faite.

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Les protégés de Sainte Kinga

J’étais impatiente de retrouver l’Inspecteur Andreas Auer dans une nouvelle aventure, autant dire que j’en espérais beaucoup après le Dragon du Muveran, Qui a tu Heidi ?et l’Aigle de sang, qui m’avaient beaucoup plu. Ce quatrième rendez-vous n’a pas été à la hauteur de mes espérances. Je ne peux nier un scénario bien imaginé et bien construit pourtant j’ai été gênée par le lot d’informations sur les mines de sel des Alpes vaudoises. C’était pour moi contre productif et plutôt fastidieux à lire, comme je n’ai pas l’habitude de sauter les passages qui ne me passionnent pas, j’ai lu consciencieusement toute l’histoire mais n’en ai pas gouté le sel. A part cela j’ai pris plaisir à la construction du roman qui se joue sur un passé/présent, avec une nette préférence pour le temps passé où l’on rencontre Aaron Salzberg en 1826 qui quitte ses mines de sel en Pologne pour rejoindre celles de Bex en Suisse. Son parcours va très vite tourner à la catastrophe et l’injustice est un thème qui me révolte toujours autant. Quand au présent, on assiste à une prise d’otages dans ces mêmes mines par un homme déguisé en Charlot qui semble avoir minutieusement préparé son coup. Parmi les otages, il y a une classe d’élèves venue visiter les lieux, ce qui va toucher d’une manière personnel notre Inspecteur. On va chercher à comprendre ce qui peut bien relier le passé au présent et inversement. Une enquête qui semble remonter le temps de la même façon que les mineurs creusant au plus profond pour trouver toujours plus de sel. Je ne suis pas arrivée à m’immerger dans ce thriller pour les raisons exposées ci-dessus et je suis la première à le regretter. Les thèmes traités étaient ambitieux, la tolérance, la révolte, la vengeance, la religion, les croyances et encore d’autres sujets abordés qui ne peuvent qu’interpeller le lecteur. Une fiction historique qui devrait trouver son public, n’oublions pas les arbres généalogiques et autres plans des mines qui sont une valeur ajoutée. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Qui a tué Heidi ?

Livre acheté totalement au hasard … auteur inconnu … mon premier policier suisse !

Un brin d'exotisme , un bon bol d'air pur à Gryon , charmant village des Alpes vaudoises ... mais cette escapade alpine est loin d'être des plus calmes ou des plus reposantes : un tueur à gages russe ,

un psychopathe , une belle vache laitière (de race Simmental ) empoisonnée , une autre vache égorgée , un éleveur tué ,

des femmes enlevées , certaines assassinées et ce n'est pas tout !

Autrement dit , on ne s'ennuie pas .

Des chapitres courts , une histoire qui se lit vite avec une fin haletante .

Une lecture très agréable … je retournerai certainement faire une balade dans le canton de Vaud avec Marc Voltenauer .
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Qui a tué Heidi ?

Très cher Marc,

Pendant ma lecture, tu m’as proposée de visiter Gryon. Il est vrai que ce lieu a vraiment l’air splendide et que les descriptions authentiques que tu en fais, donnent envie de le découvrir.

Et puis, tu nous racontes tes histoires. Parce qu’il n’y en a pas qu’une, mais trois qui n’en font finalement que deux. Même si l’installation dans l’ambiance et le décor fut un peu longue à mon goût, dès que le premier cadavre apparaît et les premières sirènes de la police hurlent, me voilà embrigadée dans le tourbillon de ton écriture. Comme un déclic fort qui soudainement donne pleinement sens aux cents premières pages. Rien n’est laissé au hasard, les moindres détails comptent. Et c’est là que je m’en suis rendue compte.

« Tuer un être humain ne lui avait jamais posé de problèmes de conscience, mais supprimer cette vache, innocente par nature, lui avait donné pour la première fois des remords. Il avait tué Heidi. »



Tout commence par des assassinats de vaches, des meurtres, auxquels se mêlent la vengeance, la cupidité…. Des enlèvements mystérieux, qui mettront les inspecteurs sur des chemins sinueux, de la ville à la montagne.

« S’il n’avait pas préféré se cacher derrière ses complexes et sa sexualité torturée. Comme quoi, on ne savait jamais ce qui se dissimulait derrière la façade. »



Et même si j’ai compris qui était le kidnappeur au milieu du livre, Marc, par le tour de force de ton écriture, tu m’as fait douter, plusieurs fois… Mais ce n’est là qu’une des intrigues de ce roman bluffant….

Cette lecture fut très intense, une fois arrivée à Gryon, j’ai été transie par l’atmosphère qui y régnait. Une ambiance dérangeante que tu as su parfaitement retranscrire, Mr Voltenauer. La fin m’a de sitôt donnée envie de lire la suite… Ton « Aigle de sang » est en bonne place sur ma PAL en équilibre pour être prochainement dévoré.

Découvrez vite ce polar, vous m’en direz des nouvelles !



« Juste à côté se trouvait la librairie Le Crime Parfait, un nom de circonstance, songea Karine, même si dans cette affaire le meurtrier était un parfait amateur ayant tué sous le coup d’une impulsion vengeresse. Mais le crime parfait, ça n’existait que dans les livres. »
Lien : https://littelecture.wordpre..
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Le Dragon du Muveran

Dans ma PAL de vacances, j’avais mis un florilège d’auteurs dont j’entends parler depuis longtemps sans les avoir jamais lu, dont Marc Voltenauer. Valérie, du blog Sangpages, a d’ailleurs largement contribué à mon désir de le découvrir ! (Merci Valérie !)



Alors, verdict ? Une première lecture que j’ai beaucoup aimée, même si je pense que les titres suivants de l’auteur gagneront en maturité et serons plus addictifs !



Dans cette histoire, nous voilà plongé en pleine montage, dans les Alpes vaudoises, au sein d’un petit village tranquille où sévit un tueur pour le moins barbare qui accompagne ses crimes de messages bibliques !



Alors, moi, vous me connaissez : s’il y a du sang et des boyaux, des messages à décoder et une petite équipe d’enquêteurs sympas, je valide ! Et dans ce cas, nous allons enquêter avec Andreas, fraîchement installé dans le coin avec son compagnon Mikaël qui sera d’une aide précieuse pour le décodage des aspects religieux. Un flic bien dans sa peau, bien dans sa sexualité, heureux et pas alcoolique ! Vous y croyez ???



Je le souligne souvent dans mes chroniques, mais j’apprécie que les meilleurs enquêteurs ne soient pas toujours ceux qui ont la vie la plus pourrie. Parce qu’en soi, traquer les tueurs sanguinaires n’est déjà pas très comique ! Du coup, les petits moments perso donne un souffle plus léger à la lecture. L’ambiance villageoise aussi apporte un plus car vraiment, moi aussi, j’y étais dans ces montagnes !



Concernant l’enquête, allez savoir pourquoi, mais, dès le début, j’avais un coupable en tête. Et même avec les preuves par A + B que j’étais à coté de la plaque, j’attendais LA révélation qui allait non seulement me donner raison mais aussi foutre en l’air la vie de notre gentil inspecteur (ha oui, quand les écrivains sont cool, je crois toujours que ça cache quelque chose !). L’enquête nous plonge dans les petits secrets des habitants, typique de ce genre de village. Encore un point que j’apprécie dans mes lectures !



Au final, j’ai donc passé un bon moment et j’ai dores et déjà envie de repartir à l’aventure pour savoir « Qui a tué Heidi ? » !
Lien : https://lecturesdudimanche.c..
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L'aigle de sang

Changement de décors pour ce troisième roman de Marc Voltenauer.

Après deux opus se passant dans la région de Gryon en Suisse, on se retrouve en Suède où l'inspecteur fétiche de l'auteur,

Andreas Auer se retrouve sur les traces de son passé.



Entre secrets de famille et meurtres sordides, notre inspecteur aura fort à faire pour démêler les ficelles de sa vie et de l'affaire qui secoue l'île de Gotland!



Pour moi ce troisième roman est une vraie réussite, Marc Voltenauer prenant de la bouteille, j'ai apprécié la maturité de l'ouvrage malgré quelques longueurs.



Donc vivement le suivant ;-)

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L'aigle de sang

Quel plaisir de retrouver pour la 3ème fois Andreas Auer (et Mikael). Nous partons pour l’île de Gotland, un autre point d’attache de l’auteur. Bien que se soit le 3ème violet des enquêtes de l’Inspecteur suisse Andreas Auer, il est possible de lire le livre même si on n’a pas lu les deux précédents mais il serait fort dommage de s’en priver. J’aime beaucoup cette série car l’environnement familial extrêmement présent crée une proximité avec les personnages (sans le côté couche-culotte de Camilla Läckberg ou la noirceur de certains héros vieux, alcooliques ou déglingués d’autres auteurs nordiques). J’ai adoré ce livre et j’ai à la fois tourné les pages frénétiquement et à la fois tenté de freiner car je ne voulais pas arriver à la fin. 500 pages, c’est court parfois. Et j’ai été passionnée jusqu’à la dernière page. Vous allez peut-être penser que cela démarre lentement, mais vous comprendrez par la suite à quel point cette mise en place va se révéler importante.

Le livre est résumé par l’auteur en une phrase (page 109) « Qui était-il avant de devenir Andréas Auer ? » Suite aux révélations de sa sœur à la fin du volume précédent, Andreas part à la recherche de son passé. Nous allons le suivre à Gryon et en Suède, sur plusieurs décennies. Je ne vais pas vous parler de l’intrigue car je ne veux pas risquer de « divulgâcher ». Sachez simplement qu’après avoir cherché la vérité pour son propre compte et alors qu’il s’apprêtait à rentrer en Suisse, notre inspecteur sera appelé à devenir consultant sur une enquête en cours à Gotland.

Je dois dire que moi qui aime énormément les civilisations anciennes et les légendes, j’ai apprécié de connaitre davantage la mythologie nordique que je ne connais pour ainsi dire pas et qui est au centre de ce roman. Dans ce thriller qui se déroule dans une ambiance mystique, j’ai découvert les dieux nordiques, Freyja, la déesse de l’amour et fille de Njord, Dieu de la navigation et les autres ; j’ai appris ce que sont les Neuf mondes. Et il n’y a pas que la mythologie, les traditions, les fêtes, les croyances… il y a également la description de Gotland qui devient un acteur du roman, tout comme c’était le cas pour Gryon. Gotland, une île suédoise avec une histoire viking, une culture dans laquelle le passage vers la mort était considéré comme une traversée, un voyage (cela ne vous fait pas penser à l’Egypte ancienne ?) . Gotland avec son Phare, ses sites archéologiques, ses ruines, ses rituels, ses rites (le rite viking de l’Aigle de sang), ses runes, l’alphabet « fulhark », la religion Asatro, le paganisme nordique, les symboles norrois, le walhalla, les pierres semi-précieuses, les sacrifices humains…

En plus de la mythologie, j’ai également découvert un pan d’histoire que je ne connaissais pas : l’histoire de l’Estonie et les relations entre la Suède, l’Estonie et l’Allemagne.

J’ai beaucoup aimé les parallèles entre le monde suisse et le monde suédois d’Andréas Auer, symbolisés par la nature, par le frêne, symbole de l’immortalité en Scandinavie et bien présent à Gryon. Un pied en Suisse, un pied en Suède mais enracinement dans les deux cultures.

Les anciennes croyances païennes sont très importantes mais le symbolisme païen est dangereux quand il est manipulé par les nazis et les gens de l’extrême droite. Quand les légendes et la réalité se rejoignent, cela peut devenir très dangereux. Et avec tout ce contexte en toile de fond, il y a l’enquête criminelle… Un livre complet, dans cette ambiance nordique si particulière.
Lien : https://www.cathjack.ch/word..
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