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Citations de Marcel Conche (142)


Lucrèce-Pascal : deux vérités exclusives l'une de l'autre, l'une qui apporte la clarté, l'autre non. Hésitera-t-on longtemps ? Le Dieu de Pascal est un objet culturel, la nature est sous nos yeux.
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On ne possède quoi que ce soit qu'en se possédant soi-même.
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L'homme est dans le non-savoir. Il ne peut en aucun cas sortir de la caverne platonicienne et accéder à la lumière. Pourquoi cela ? C'est que le monde de l'homme est entièrement celui du devenir, où ni les choses, ni le sujet, ne se prêtent à la connaissance.
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Où mène le relativisme culturel absolutisé ? A la tolérance universelle, donc à la tolérance de l'horrible.
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Il faut avoir compris que rien ne nous sépare du bonheur que nous-même.
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La signification de la philosophie ne sera plus de révéler les choses telles qu'elles sont en vérité, mais de permettre au philosophe de prendre conscience de soi.
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Voulant tout avoir, il n'a véritablement rien, il perd sa vie sans cesse, car ce n'est pas vivre que toujours attendre.
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Autrement dit, le but n'est pas là pour être atteint mais pour donner l'occasion d'agir, il n'est que le moyen de l'action même.
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Nous ne pouvons être heureux que si nous jugeons l'être.
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Ouvrons donc l'éventail des plaisirs autant que la nature le permet. Mais surtout apprenons à les jouir, sachons en faire du bonheur en intensifiant la conscience que nous en avons. On jouit comme on dort. Il faut les retourner et réfléchir en soi-même, les amplifier par la prise de conscience.
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En ce qui concerne le risque de passions et d'émotions violentes, Montaigne sait qu'il doit les prévenir en évitant les occasions qui les feraient naître (il n'engage jamais un procès, a renoncé au jeu, ne se mêle pas aux discussions fiévreuses, etc.) ou les détourner lorsqu'elles sont encore à l'état naissant, car il ne pourrait en avoir raison s'il les laissait naître et croître. Ainsi est-il une "âme commune" (III, X, 107). Des âmes fortes peuvent se permettre de laisser venir les occasions de trouble.
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Seul est sociable, vivable, pacifique, celui qui est conscient de ne dire que l'apparence et non l'être. Là est le fondement du respect des autres.
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Les hommes ne peuvent résoudre les uns pour les autres le problème de la sagesse. C'est donc à chacun de le résoudre pour soi, de trouver une sagesse à sa mesure. La sagesse ne s'enseigne pas. A chacun de se connaître lui-même, c'est-à-dire de savoir ce qu'il vaut, ce dont il est capable pour trouver ce qui lui convient.
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Sachant qu'il y a mille façons de voir un sujet donné, que chaque philosophe le voit à sa façon et qu'il n'y a pas moyen d'aller au-delà des façons de voir, on dira ce que l'on voit, ce qui s'impose à nous dans l'évidence, non pour dire l'objet vu mais pour se dire soi-même. La signification de la philosophie ne sera plus de révéler des choses telles qu'elles sont en vérité mais de permettre au philosophe de prendre conscience de soi. Il ne saura pas ce que sont les choses - Dieu, la nature, ou l'homme même dans la totalité de l'être - mais il saura ce qu'il est. Certes il ne pourra fonder, sur un savoir concernant l'homme, une sagesse universelle, mais il pourra, se connaissant lui-même et sa nature singulière, trouver une sagesse à sa mesure.
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Se donnant pour tâche de détruire toute proposition affirmative, ils [les sceptiques] observent, sans prendre parti, que s'entre-détruisent les opinions des philosophes et qu'en tout domaine il est possible d'opposer à quelque raison que ce soit des raisons contraires.
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L'abstention est ce qui vaut le mieux en politique : d'abord du point de vue moral, ensuite même du point de vue politique - du point de vue moral parce que le bien public requiert l'emploi de moyens malhonnêtes, du point de vue politique parce que l'inaction est la meilleure des actions. Sur le premier point, il [Montaigne] se refuse à tout compromis : la malhonnêteté est un mal ineffaçable, quelque bien qui en résulte. La fin ne saurait justifier les moyens car il n'y a aucune justification possible du mal moral comme tel.
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Les vices servent au maintien du corps social comme les venins à la conservation de la santé. Les mauvaises actions sont non seulement utiles, mais politiquement inévitables.
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A l'impossible, nul n'est tenu ; c'est à nos moyens qu'il faut mesurer l'étendue de notre devoir - moyens divers selon les natures et inégaux.
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Au reste, il [Montaigne] se reconnait un "privilège d'insensibilité" qu'il range parmi les meilleures qualités de sa nature. [...] Pour Montaigne, la souffrance, quelle qu'elle soit, est à fuir ; il y a assez de souffrance dans le monde, ne la multiplions pas.
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