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Citations de Marceline Desbordes-Valmore (257)


L'esclave

Pays des noirs ! berceau du pauvre Arsène,
Ton souvenir vient-il chercher mon cœur ?
Vent de Guinée, est-ce la douce haleine
Qui me caresse et charme ma douleur ?
M’apportes-tu les soupirs de ma mère,
Ou la chanson qui console mon père ?…
Jouez, dansez, beaux petits blancs ;
Pour être bons, restez enfants !

Nègre captif, couché sur le rivage,
Je te vois rire en rêvant à la mort ;
Ton âme libre ira sur un nuage,
Où ta naissance avait fixé ton sort :
Dieu te rendra les baisers de ta mère
Et la chanson que t’apprenait ton père !…
Jouez, dansez, beaux petits blancs ;
Pour être bons, restez enfants !

Pauvre et content jamais le noir paisible,
Pour vous troubler, n’a traversé les flots ;
Et parmi vous, sous un maître inflexible,
Jamais d’un homme on n’entend les sanglots.
Pour vous ravir aux baisers d’une mère,
Qu’avons-nous fait au dieu de votre père ?…
Jouez, dansez, beaux petits blancs ;
Pour être bons, restez enfants !
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N’écris pas. Je suis triste, et je voudrais m’éteindre.
Les beaux étés sans toi, c’est la nuit sans flambeau.
J’ai refermé mes bras qui ne peuvent t’atteindre,
Et frapper à mon cœur, c’est frapper au tombeau.
N’écris pas !

N’écris pas. N’apprenons qu’à mourir à nous-mêmes.
Ne demande qu’à Dieu… qu’à toi, si je t’aimais !
Au fond de ton absence écouter que tu m’aimes,
C’est entendre le ciel sans y monter jamais.
N’écris pas !

N’écris pas. Je te crains ; j’ai peur de ma mémoire :
Elle a gardé ta voix qui m’appelle souvent.
Ne montre pas l’eau vive à qui ne peut la boire.
Une chère écriture est un portrait vivant.
N’écris pas !

N’écris pas ces doux mots que je n’ose plus lire :
Il semble que ta voix les répand sur mon cœur ;
Que je les vois brûler à travers ton sourire ;
Il semble qu’un baiser les empreint sur mon cœur.
N’écris pas !


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LE NID SOLITAIRE

Va, mon âme, au-dessus de la foule qui passe,
Ainsi qu'un libre oiseau te baigner dans l'espace.
Va voir ! et ne reviens qu'après avoir touché
Le rêve...mon beau rêve à la terre cachée.

Moi, je veux du silence, il y va de ma vie ;
Et je m'enferme où rien, plus rien ne m'a suivie ;
Et de son nid étroit d'où nul sanglot ne sort,
J'entends courir le siècle à côté de mon sort.

Le siècle qui s'enfuit grondant devant nos portes,
Entraînant dans son cours, comme des algues mortes,
Les noms ensanglantés, les voeux, les vains serments,
Les bouquets purs, noués de noms doux et charmants.

Va, mon âme, au-dessus de la foule qui passe,
Ainsi qu'un libre oiseau te baigner dans l'espace.
Va voir ! et ne reviens qu'après avoir touché
Le rêve...mon beau rêve à la terre caché !
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Marceline Desbordes-Valmore
JOUR D'ORIENT

Ce fut un jour pareil à ce beau jour
Que, pour tout perdre, incendiait l'amour !

C'était un jour de charité divine
Où dans l'air bleu l'éternité chemine ;
Où dérobée à son poids étouffant
La terre joue et redevient enfant ;
C'était partout comme un baiser de mère,
Long rêve errant dans une heure éphémère ;
Heure d'oiseaux, de parfums, de soleil,
D'oubli de tout... hors du bien sans pareil.

Nous étions deux !... C'est trop d'un quand on aime
Pour se garder... Hélas ! nous étions deux.
Pas un témoin qui sauve de soi-même !
Jamais au monde on n'eut plus besoin d'eux
Que nous l'avions ! Lui, trop près de mon âme,
Avec son âme éblouissait mes yeux ;
J'étais aveugle à cette double flamme,
Et j'y vis trop quand je revis les cieux.

Pour me sauver, j'étais trop peu savante ;
Pour l'oublier... je suis encor vivante !

C'était un jour pareil à ce beau jour
Que, pour tout perdre, incendiait l'amour !
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va,mon âme,
au dessus de la foule qui passe,
ainsi qu'un libre oiseau te baigner
dans l'espace.
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La Fileuse et l'enfant

J'appris à chanter en allant à l'école:
Les enfants joyeux aiment tant les chansons !
Ils vont les crier au passereau qui vole ;
Au nuage, au vent, ils portent la parole,
Tout légers, tout fiers de savoir des leçons.

La blanche fileuse à son rouet penchée
Ouvrait ma jeune âme avec sa vieille voix.
Lorsque j'écoutais, toute lasse et fâchée,
Toute buissonnière en un saule cachée,
Pour mon avenir ces thèmes d'autrefois.

Elle allait chantant d'une voix affaiblie,
Mêlant la pensée au lin qu'elle s'allongeait,
courbée au travail comme un pommier qui plie,
Oubliant son corps d'où l'âme se délie;
Moi, j'ai retenu tout ce qu'elle songeait:

-"Ne passez jamais devant l'humble chapelle
Sans y rafraîchir les rayons de vos yeux.
Pour vous éclairer c'est Dieu qui vous appelle;
Son nom dit le monde à l'enfant qui l'épelle.
Et c'est, sans mourir, une visite aux cieux . (...) (p.104-105)
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Les Séparés

N'écris pas. Je suis triste, et je voudrais m'éteindre.
Les beaux étés sans toi, c'est la nuit sans flambeau.
J'ai refermé mes bras qui ne peuvent t'atteindre,
Et frapper à mon cœur, c'est frapper au tombeau.
N'écris pas !

N'écris pas. N'apprenons qu'à mourir à nous-mêmes.
Ne demande qu'à Dieu...qu'à toi, si je t'aimais !
Au fond de ton absence écouter que tu m'aimes,
c'est entendre le ciel sans y monter jamais.
N'écris pas !

N'écris pas. Je te crains; j'ai peur de ma mémoire;
Elle a gardé ta voix qui m'appelle souvent.
Ne montre pas l'eau vive à qui ne peut la boire.
Une chère écriture est un portrait vivant.
N'écris pas !

N'écris pas ces doux mots que je n'ose plus lire :
il semble que ta voix les répand sur mon cœur;
Que je les vois brûler à travers ton sourire;
Il semble qu'un baiser les empreint sur mon cœur.
N'écris pas ! (. 24)
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Marceline Desbordes-Valmore
LE SECRET

Dans la foule, Olivier, ne viens plus me surprendre ;
Sois là, mais sans parler, tâche de me l'apprendre :
Ta voix a des accents qui me font tressaillir !
Ne montre pas l'amour que je ne puis te rendre,
D'autres yeux que les tiens me regardent rougir.

Se chercher, s'entrevoir, n'est-ce pas tout se dire ?
Ne me demande plus, par un triste sourire,
Le bouquet qu'en dansant je garde malgré moi :
Il pèse sur mon coeur quand mon coeur le désire,
Et l'on voit dans mes yeux qu'il fut cueilli pour toi.

Lorsque je m'enfuirai, tiens-toi sur mon passage ;
Notre heure pour demain, les fleurs de mon corsage,
Je te donnerai tout avant la fin du jour :
Mais puisqu'on n'aime pas lorsque l'on est bien sage,
Prends garde à mon secret, car j'ai beaucoup d'amour !
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Quand ma lampe est éteinte,et que pas une étoile
Ne scintille en hiver aux vitres des maisons,
Quand plus rien ne s'allume aux sombres horizons,
Et que la lune marche à travers un long voile,
Ô vierge!Ô ma lumière!En regardant les cieux,
Mon coeur qui croit en vous voit rayonner vos yeux.

Non!tout n'est pas malheur sur la terre flottante:
Agité sans repos par la mer inconstante,
Cet immense vaisseau,prêt à sombrer le soir,
Se relève à l'aurore élancé vers l'espoir.
Chaque âme y trouve un mât pour y poser son aile,
Avant de regagner sa patrie éternelle.

Et tous les passagers,l'un à l'autre inconnus,
Se regardent,disant:"D'où sommes-nous venus?"
Ils ne répondent pas.Pourtant sous leur paupière,
Tous portent le rayon de divine lumière;
Et tous ces hauts pensers m'éblouissent...j'ai peur;
Mais je me dis encor:"Non,tout n'est pas malheur!".

"veillée" Marceline DESBORDES-VALMORE
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L'absence,
Quand je me sens mourir du poids de ma pensée,
Quand sur moi tout mon sort assemble sa rigueur,
D'un courage inutile affranchie et lassée,
Je me sauve avec toi dans le fond de mon coeur!
Je ne sais;mais je crois qu'à tes regrets rendue,
Dans ces seuls entretiens tu m'as bien entendue.
Tu ne dis pas:"ce soir!"Tu ne dis pas:"demain!"
Non!mais tu dis:"toujours!" en pleurant sur ma main...
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Marceline Desbordes-Valmore
L'IMPOSSIBLE

Qui me rendra ces jours où la vie a des ailes
Et vole, vole ainsi que l'alouette aux cieux,
Lorsque tant de clarté passe devant ses yeux,
Qu'elle tombe éblouie au fond des fleurs, de celles
Qui parfument son nid, son âme, son sommeil,
Et lustrent son plumage ardé par le soleil !

Ciel ! un de ces fils d'or pour ourdir ma journée,
Un débris de ce prisme aux brillantes couleurs !
Au fond de ces beaux jours et de ces belles fleurs,
Un rêve ! où je sois libre, enfant, à peine née,

Quand l'amour de ma mère était mon avenir,
Quand on ne mourait pas encor dans ma famille,
Quand tout vivait pour moi, vaine petite fille !
Quand vivre était le ciel, ou s'en ressouvenir,

Quand j'aimais sans savoir ce que j'aimais, quand l'âme
Me palpitait heureuse, et de quoi ? Je ne sais ;
Quand toute la nature était parfum et flamme,
Quand mes deux bras s'ouvraient devant ces jours... passés.
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Marceline Desbordes-Valmore
Dès qu'on l'a vu, son absence est affreuse ;
Dès qu'il revient, on tremble nuit et jour ;
Souvent enfin la mort est dans l'amour ;
Et cependant... oui, l'amour rend heureuse !

Extrait du poème L'AMOUR
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Vous ne rejetez pas la fleur qui n'est plus belle,
Ce crime de la terre au ciel est pardonné.
Vous ne maudirez pas votre enfant infidèle,
Non d'avoir rien vendu, mais d'avoir tout donné.
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Dès qu'on l'a vu, son absence est affreuse;
Dès qu'il revient, on tremble nuit et jour;
Souvent enfin la mort est dans l'amour;
Et cependant ... oui, l'amour rend heureuse!
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Je ne sais plus d'où naissait ma colère;
Il a parlé ... ses torts sont disparus;
Ses yeux priaient, sa bouche voulait plaire:
Où fuyais-tu, ma timide colère?
Je ne sais plus.

Je ne veux plus regarder ce que j'aime;
Dès qu'il sourit, tous mes pleurs sont perdus;
En vain, par force ou par douceur suprême,
L'amour et lui veulent encor que j'aime;
Je ne veux plus.

Je ne sais plus le fuir en son absence,
Tous mes serments alors sont superflus.
Sans me trahir, j'ai bravé sa présence;
Mais sans mourir supporter son absence,
Je ne sais plus!
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AVEU D'UNE FEMME
Savez-vous pourquoi, madame,
Je refusais de vous voir ?
J’aime ! et je sens qu’une femme
Des femmes craint le pouvoir.
Le vôtre est tout dans vos charmes,
Qu’il faut, par force, adorer.
L’inquiétude a des larmes :
Je ne voulais pas pleurer.

Quelque part que je me trouve,
Mon seul ami va venir ;
Je vis de ce qu’il éprouve,
J’en fais tout mon avenir !
Se souvient-on d’humbles flammes,
Quand on voit vos yeux brûler ?
Ils font trembler bien des âmes :
Je ne voulais pas trembler.

Dans cette foule asservie
Dont vous respirez l’encens,
Où j’aurais senti ma vie
S’en aller à vos accents,
Celui qui me rend peureuse,
Moins tendre, sans repentir,
M’eût dit : « N’es-tu plus heureuse ? »
Je ne voulais pas mentir.

Sous l’éclat de vos conquêtes,
Si votre cœur s’est donné,
Triste et fier au sein des fêtes,
N’a-t-il jamais frissonné ?
La plus tendre, ou la plus belle,
Aiment-elles sans souffrir ?
On meurt pour un infidèle :
Je ne voulais pas mourir.
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Reprends de ce bouquet les trompeuses couleurs,
Ces lettres qui font mon supplice,
Ce portrait qui fut ton complice ;
Il te ressemble, il rit, tout baigné de mes pleurs.

Je te rends ce trésor funeste,
Ce froid témoin de mon affreux ennui :
Ton souvenir brûlant, que je déteste,
Sera bientôt froid comme lui.
Oh ! reprends tout ! Si ma main tremble encore,
C’est que j’ai cru te voir sous ces traits que j’abhorre.
Oui, j’ai cru rencontrer le regard d’un trompeur ;
Ce fantôme a troublé mon courage timide.
Ciel ! on peut donc mourir à l’aspect d’un perfide,
Si son ombre fait tant de peur !
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Mère ! faut-il donner quand le pauvre est bien laid ?
Qu’il ne fait pas sa barbe et qu’elle est toute noire,
Et qu’il ne dit pas s’il vous plaît !
Faut-il donner ?
— Enfant ! tu n’as pas de mémoire :
Le pauvre qui demande est l’envoyé de Dieu ;
Qu’importe s’il a fait sa barbe et sa parure ;
Il est beau du malheur écrit sur sa figure,
C’est là son passeport trop lisible en tout lieu !
— Mais s’il est malhonnête ?
— Il ne l’est pas s’il pleure ;
Si son regard te dit : J’ai faim !
Veux-tu qu’il se prosterne en te tendant la main ?
C’est l’envoyé de Dieu, je l’ai dit tout à l’heure ;
Que ses lambeaux sacrés ne te fassent pas peur ;
Il vient sonder ton âme avec son infortune :
Le mépris pour le pauvre est la seule laideur
Qui m’épouvante et m’importune.
Dieu sur toi lui donne un pouvoir
Bien au-dessus de la parole !
Le jour où l’enfant le console,
Par une colombe qui vole,
Dieu le sait bien avant le soir !
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Marceline Desbordes-Valmore
LES DEUX AMITIÉS

Il est deux Amitiés comme il est deux Amours.
L'une ressemble à l'imprudence ;
Faite pour l'âge heureux dont elle a l'ignorance,
C'est une enfant qui rit toujours.
Bruyante, naïve, légère,
Elle éclate en transports joyeux.
Aux préjugés du monde indocile, étrangère,
Elle confond les rangs et folâtre avec eux.
L'instinct du coeur est sa science,
Et son guide est la confiance.
L'enfance ne sait point haïr ;
Elle ignore qu'on peut trahir.
Si l'ennui dans ses yeux (on l'éprouve à tout âge)
Fait rouler quelques pleurs,
L'Amitié les arrête, et couvre ce nuage
D'un nuage de fleurs.
On la voit s'élancer près de l'enfant qu'elle aime,
Caresser la douleur sans la comprendre encor,
Lui jeter des bouquets moins riants qu'elle-même,
L'obliger à la fuite et reprendre l'essor.
C'est elle, ô ma première amie !
Dont la chaîne s'étend pour nous unir toujours.
Elle embellit par toi l'aurore de ma vie,
Elle en doit embellir encor les derniers jours.
Oh ! que son empire est aimable !
Qu'il répand un charme ineffable
Sur la jeunesse et l'avenir,
Ce doux reflet du souvenir !
Ce rêve pur de notre enfance
En a prolongé l'innocence ;
L'Amour, le temps, l'absence, le malheur,
Semblent le respecter dans le fond de mon coeur.
Il traverse avec nous la saison des orages,
Comme un rayon du ciel qui nous guide et nous luit :
C'est, ma chère, un jour sans nuages
Qui prépare une douce nuit.

L'autre Amitié, plus grave, plus austère,
Se donne avec lenteur, choisit avec mystère ;
Elle observe en silence et craint de s'avancer ;
Elle écarte les fleurs, de peur de s'y blesser.
Choisissant la raison pour conseil et pour guide,
Elle voit par ses yeux et marche sur ses pas :
Son abord est craintif, son regard est timide ;
Elle attend, et ne prévient pas.
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Le Nid solitaire


Va, mon âme, au-dessus de la foule qui passe,
Ainsi qu’un libre oiseau te baigner dans l’espace.
Va voir ! et ne reviens qu’après avoir touché
Le rêve... mon beau rêve à la terre caché.

Moi, je veux du silence, il y va de ma vie ;
Et je m’enferme où rien, plus rien ne m’a suivie ;
Et de son nid étroit d’où nul sanglot ne sort,
J’entends courir le siècle à côté de mon sort.

Le siècle qui s’enfuit grondant devant nos portes,
Entraînant dans son cours, comme des algues mortes,
Les noms ensanglantés, les vœux, les vains serments,
Les bouquets purs, noués de noms doux et charmants.

Va, mon âme, au-dessus de la foule qui passe,
Ainsi qu’un libre oiseau te baigner dans l’espace.
Va voir ! et ne reviens qu’après avoir touché
Le rêve... mon beau rêve à la terre caché !
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