Margot et Jean Le Moal

Depuis plusieurs années, j’avais l’impression que les cosy mystery étaient une spécialité anglaise ou à la rigueur américaine et je ne trouvai pas de version française jouant dans la même cour. Et puis, je suis tombé sur Une enquête à Locmaria, premier épisode de la série Bretzel et beurre salé.

Le nom de la série, mis en avant sur la couverture du livre a attiré mon attention. Ces deux spécialités régionales préfiguraient un mélange des genres peu classique.

L’histoire raconte comment Cathie Wald, alsacienne, la cinquantaine et divorcée de fraîche date vient s’installer dans un petit village de la côte sud du Finistère, non loin de Quimper pour y ouvrir un restaurant de spécialités issues de sa région.

Ce faisant, elle se fait d’emblée plusieurs ennemis parmi les notables du coin qui avaient des vues sur la magnifique villa qu’elle réussie à se payer et sur le restaurant. Le village se divise entre pro et anti Cathie provoquant des situations assez cocasses qui n’ont pas été sans me rappeler le village de Callender dans la série des Imogène d’Exbrayat.

La mise en place des personnages est assez longue. Le côté Cosy est ultra dominant pendant plus du premier tiers du livre. Arrivent alors, enfin, si j’ose dire, les premiers morts. Les notables, ennemis de Cathie, sont victimes d’une soirée choucroute dans son restaurant. C’est très dangereux, la choucroute si on n’y fait pas attention ! Surtout pour des Bretons ! Cathie est évidemment suspectée et devant le manque de volonté de la gendarmerie, elle décide de se lancer elle même à la recherche du responsable.

La partie enquête policière de ce roman n’est pas d’une extraordinaire originalité et pour qui aura un bac+35 en Agatha Christie, la découverte du coupable se subodore assez rapidement. Toutefois, comme chez la reine du crime, ses motivations et son procédé seront dévoilées à la fin.

L’atout majeur du livre est la galerie de personnages proposés par le couple d’auteur Margot et Jean Le Moal. Cathie Wald et sa fortune énigmatique, Yann le journaliste amoureux, Erwan le cuisinier et toutes les amies et les ennemies de Cathie forment un joyeux petit microcosme totalement imaginaire, totalement exagéré, apportant sa dose d’humour et de clichés inhérent au genre et à la Bretagne.

Le style est plutôt vif et dynamique avec des chapitres courts (une soixantaine pour presque 380 pages en version poche) qui permettent une lecture rapide.

Comme dans les séries du même style, un certains nombre de questions sur la vie de l’héroïne restent sans réponses permettant un fil rouge avec les épisodes suivants, je suppose.

Au final, un petite livre sans prétention mais qui se lit avec un certain plaisir. Un côté Cosy breton beaucoup plus prononcé que le mystery, des personnages attachants, une enquête policière pas très original (sauf en ce qui concerne l’arme du crime, la choucroute !) mais qui tient la route tout de même. Je vais certainement me laissé tenter par une deuxième fournée de tartes flambées.

Deuxième épisode de la série Bretzel & beurre salée, deuxième pause fraîcheur dans le Finistère sud, sur les rives de l’Atlantique à quelques encablures de Concarneau. Le petit village de Locmaria où vient de de s’installer Cathie Wald est encore une fois la proie d’événements mystérieux.

Depuis que l’Alsacienne y a ouvert un restaurant de spécialités de sa région, les meurtres se multiplient et c’est quand même très suspect. Surtout si l’on est dans le camp de celles qui ne supportent pas l’étrangère et redoutent les effets que son charme pourraient avoir sur les hommes du village.

On sait avant tout le monde, dès le premier chapitre, qui est le mort, pourquoi et comment il l’est devenu, en lien avec un trafic de drogue qui cherche à s’implanter dans la région via de petits ports de pêche sympathiques. Mais le mort, évidemment, a la mauvaise idée de s’échouer sur la grève en contrebas de la propriété de Cathie. Alors la nouvelle venue est sans doute coupable ou pour le moins responsable ou alors des proches, son cuisinier avec son passé trouble, ou alors …

Mais pour les gendarmes, encore une fois, le coupable ne faisant aucun doute, la curieuse et déterminée alsacienne va entraîner sa troupe d’amies et ses propres enfants venues lui rendre visite, dans une enquête improbable. Parmi eux, Yann le journaliste amoureux mais gentiment éconduit, a encore une fois un rôle prépondérant.

Ce deuxième opus est dans le ligne directe du premier et ne se déroule d’ailleurs que quelques semaines plus tard. Le côté Cosy est toujours beaucoup plus prononcé que le mystery et si vous recherchez un polar emberlificoté, une intrigue à tiroirs ou un thriller échevelé, passez votre chemin. Ici, c’est une ambiance à la Exbrayat (la série Imogène) où les personnages priment sur tout le reste. Où tout est dans l’exagération gentille. Où l’humour est la sauce qui permet d’avaler ce plat qui sinon serait peu savoureux.

Les personnages sont pratiquement les mêmes que ceux du premier tome avec des nouveaux venus, la fille et le fils de Cathie, en premier lieux. La fille de Yann aussi. Un petit vent de fraîcheur qui renouvelle l’intérêt car les autres personnages, Cathie mis à part, manquent un peu de profondeur.

L’avantage indéniable de cette série sur ses nombreuses concurrentes, c’est un style très dynamique, avec des chapitres courts sur moins de 300 pages en format poche. Cela se lit donc très vite et nous procure donc un petit plaisir coupable et sans prétention.

En vérité, on a envie d’en savoir plus sur l’héroïne, son passé, l’origine de sa fortune et on suit l’intrigue policière avec plus de distance. Si le côté cosy est plus prégnant, c’est tant mieux, parce que l’intrigue policière si elle est intéressante dans le sens où elle permet l’interaction entre les personnages, n’est pas non plus d’une originalité folle.

Toujours est-il que j’y ai pris suffisamment de plaisir pour me procurer le troisième épisode et continuer de découvrir cette sympathique série.

Je n’avais jamais lu de cosy mystery jusqu’à ce jour. Me voilà ragaillardie avec ce savoureux Bretzel & beurre salé.



Une histoire bien sympathique d’une alsacienne divorcée de cinquante ans décidée à prendre un nouveau départ en Bretagne en ouvrant son restaurant de spécialités alsaciennes. Là-bas, Catherine fait face au nationalisme des habitants qui voient d’un mauvais œil l’arrivée de cette étrangère chez eux.

Quand le maire du village légèrement obsédé sexuel (oups) décède suite à un repas au Bretzel & beurre salé, Catherine voit sa petite entreprise péricliter.



Ce roman se lit comme on déguste une bonne galette bretonne. L’enquête est très sympa et surtout nous avons une bonne dose d’humour avec des personnages bien campés qui n’y vont pas par quatre chemins pour signifier à Catherine qu’elle n’est pas la bienvenue à Locmaria (ville fictive).

Je ne vous en dis par plus histoire de vous mettre l’eau à la bouche. Ah oui, une précision: ce roman est très gourmand (attention à votre ligne), il sent bon l’iode (de quoi vous donner envie d’une virée à la mer), il dynamite l’image de la femme seule (Catherine est multi tâche et n’a pas sa langue en poche).



Mon bémol et c’est tout à fait subjectif c’est qu’il faut jongler entre les différents personnages (je m’y perds vite), on perd parfois un peu Catherine alors que c’est le personnage central et le plus attachant.



En conclusion, Bretzel & beurre salé, c’est un cosy mystery à quatre mains pour plus d’idées, un mélange de yin et de yang, c’est frais, ça sent les vacances, ça fait voyager, ça tient en haleine. Et tout ça n’est pas pour me déplaire.

Je prends vraiment goût a cette petite série.

Je me suis bien sûre prise d'affection pour Cathie, et j'ai apprécié que les auteurs aient fait le choix d'intégrer ses enfants dans cet épisode.



L'écriture des auteurs est agréable.

Le scénario assez marrant tout en gardant le suspens .

J'ai apprécié le scénario qui colle assez avec la réalité.

Les personnages sont bien travaillés, agréables ou antipathiques a souhait.



Une lecture sympa, sans prise de tête, récréative.

Et très franchement j'ai hâte de lire le tome 3 parce que les auteurs sont très malins et pique notre curiosité.

"Vend magnifique propriété avec vue sur mer, prévoir quelques travaux... "



A Locmaria, un notable voulait l'acheter mais il en a proposé un prix dérisoire. Mal lui en a pris, il a été doublé par une étrangère. Pensez donc, une Alsacienne ! Laquelle n'a pas fini de faire parler d'elle, puisqu'elle a également acheté dans le bourg de Locmaria, un restaurant où elle veut faire de la cuisine alsacienne. Sacrilège !

Quand la flammekueche rencontre la galette bretonne ...

Tous les habitants de Locmaria ne voient pas cette installation d'un bon oeil, mais rien de grave, jusqu'à ce qu'un client du restaurant soit empoisonné...

Premier tome de ce qui s'annonce comme une série policière du genre cosy mystery, ce roman est bien sympathique. Les auteurs dévoilent juste ce qu'il faut , mais en garde "sous le coude" pour les tomes suivants. Cathie Wald a des zones d'ombres, comme l'origine de sa fortune, ou la mort d'une personne chère , Sabine, dont on ignore si c'est une amie , une soeur...Souvent dans ce style de littérature, l'enquête n'est qu'un prétexte, et n'offre pas vraiment de suspens. le charme de ce genre de romans, provient des détails, de l'ambiance. le petit village côtier breton et ses habitants hauts en couleur tiennent la route, même si certains sont un peu caricaturaux.

Il m'a cependant manqué quelques descriptions pour que j'ai un coup de coeur... Des descriptions, qui auraient ajouté un plus, du corps, à l'histoire , qui lui auraient donnée une identité...

Cathie refait faire sa maison, mais à part la mention d'un sauna, on n'a aucune précision sur les travaux effectués, de sorte qu'on visualise mal son cadre de vie. (Le lectorat de cosy mystery est essentiellement féminin, je dis ça , je dis rien...) A aucun moment, alors que Cathie a une propriété (donc un jardin), et qu'elle effectue des trajets à vélo, il n'est question de plantes croisées, d'arbustes, d'odeurs, de bruits de la nature, de ce petit vent frais que toute personne ayant séjourné dans le Finistère connaît bien...

Il est fait mention du jour qui s'attarde jusqu'à 23h, donc on est au printemps ou en été, et rien sur les explosions de couleurs des azalées , des rhododendrons ? Je veux de la bruyère à perte de vue, je veux me sentir en Bretagne si je lis un roman qui se passe en Bretagne....

Le pitch et le titre du roman laissait entendre une "opposition" Alsace /Bretagne, si j'ai senti l'Alsace avec ses plats appétissants, je n'ai pas trop senti le beurre salé et les embruns !

Donc, un premier tome sympathique mais pas un coup de coeur, on verra par la suite si ce duo d'auteurs (mariés dans la vraie vie ) arrive à injecter plus de piquant dans cette histoire qui a du potentiel.

Un roman assez sympathique.

Léger et agréable a lire.

Pour une habituée des polars purs et durs je ne vais pas dire que le suspens était insoutenable puisque que j'avais découvert l'assassin assez tôt, sans pour autant en deviner le pourquoi du comment.



Mais justement connaître le mobil reste une belle motivation pour poursuivre la lecture.



J'aime ces petits romans qui nous envoient loin des soucis du quotidien sans demander un grande réflexion pour autant.



Un moment agréable, de véritable détente.

Je vais même me hâter de lire la suite.

Autant j'avais eu quelques réserves qu'en au premier tome qui n'exploitait pas (selon moi) toutes les richesses de la région, tous les personnages etc..

Autant ce deuxième tome a exaucé tous mes souhaits ! Une pillule qui est passée nickel !

On retrouve Cathie, cinquantenaire dynamique , alsacienne, venant de s'établir dans la région du sud finistère ( Là où finit la terre...), quelque part entre Quimper et Concarneau, à Locmaria (petit village côtier imaginaire ). Son restaurant "Bretzel et beuurre salé" marche du feu de dieu, et elle profite à fond de sa splendide maison ,avec petite crique à ses pieds. "Profiter" est un bien grand mot, car elle y découvre le cadavre rejeté par la mer d'un jeune homme habillé luxueusement. Nous, on sait comment et pourquoi , il est arrivé là, mais pas Cathie, ni les gendarmes , ni Yann, le copain- journaliste qui aimerait plus si affinités.

Et Cathie va encore une fois se retrouver dans les emm... Un peu à cause de la jalousie de certains villlageois face à cette "étrangère", et un peu aussi à cause de son grand coeur et de son appétit pour les enquêtes. Cette fois-ci, elle mouillera tout le monde, ses copines, Yann, la fille de ce dernier, ses enfants... Et c'est tout le charme de cette série, en dehors des embruns , de l'air iodé , de la magnificience du Finistère , c'est le monde qui "grouille " autour de Cathie. Pour la première fois , ses enfants viennent lui rendre visite, et son fils fait un métier qui apporte beaucoup à l'histoire... Cinquantenaires et jeunes gens se mélangent en totale harmonie, les dialogues suivent, le vocabulaire "jeun"s" aussi, avec beaucoup de véracité.

Je me suis sentie chez moi...

L'histoire et le danger qui rôde fait que Yann et Cathie apprennent à se connaître (doucement...).

Et l'histoire policière est tout à fait crédible. Il faut savoir que les paisibles petits ports bretons sont autant de paradis pour les trafiquants de drogue ..

Entre deux baignades, quelques repas, des fous-rires, un chien, des grands enfants, des mafieux, des villageois qui ne sont pas ce qu'ils paraissent, l'emploi du temps de cette jolie cinquantenaire est plus que blindé.

Un cosy mystery bien ancré dans sa région (dans ses régions, devrais-je dire... Alsace et Bretagne) , dont les dernières lignes laissent entrevoitr un troisième tome réjouissant avec un invité surpriiise !, et le secret sur l'origine de la fortune de Cathie à demi dévoilé. (dans le sens où Cathie le raconte à un de ses amis ). Mais nous, pauvres lecteurs, , nous ne savons toujours rien, nous avons juste la réaction de l'ami... Arghhhhhh ! On peut juste supputer . ce que je n'ai pas manqué de faire , mais aucune piste ne se détache furieusement Re-Arghhhh ! ... Il faudra attendre le troisième tome.

"Bretzel & beurre salé" c'est le nom du restaurant de spécialités alsaciennes de Cathie, tout juste installée dans le petit bourg de Locmaria. C'est aussi une scène de crime : une des figures locales de ce sympathique village finistérien a été empoisonnée au cours d'une soirée choucroute.



L'héroïne, une alsacienne récemment installée en Bretagne, se retrouve au cœur de l'enquête. C'est un personnage sympathique, mais mystérieux. C'est même le personnage le plus mystérieux du roman puisque les autres protagonistes sont décrits au fil de l'intrigue.



Le roman se lit facilement grâce à des chapitres courts, où l'on passe d'un personnage à l'autre, et un style très vivant Par contre, j'ai trouvé que le texte manquait un peu de subtilité. Les personnages sont souvent caricaturaux, les clichés sur la Bretagne s'accumulent et certaines remarques sont limites (discrimination en tout genres : femmes, étrangers, etc).



Et puis le côté "cosy" de ce cosy mystery est trop marqué : si l'enquête conserve son suspense assez longtemps, il y a peu de tensions et le les coupables viennent même discuter de leurs motivations avec notre héroïne sans que celle-ci ne s'inquiète pour sa sécurité ou ne dénonce les meurtriers...

C'est une série que je suis uniquement parce qu'elle se passe en Bretagne, mais je la suis sans être très convaincue.

Pleins de choses me heurtent. Sympathique, pas très subtile et des caricatures sur pattes, en pagaille...



L'ex mari, alsacien , de Cathie est de passage à Locmaria (comme par hasard) , afin de finaliser un projet immobilier pour millionnaires , sur la base d'une abbaye en ruine , mais avec vue sur mer. Fidèle à sa réputation, il est infect et se voit bientôt accusé de meurtre par les gendarmes. Cathie , ne pouvant laisser le père de ses enfants dans les problèmes, décide d'enquêter avec toute sa clique. C'est à dire, Yann ( le journaliste) et trois copines de Locmaria, auquels se rajoutent un curé et un noble local.

Il sera question de Léonard de Vinci, ni plus ni moins...

On apprendra également l'origine de la fortune de Cathie et son petit secret.



Le problème de cette histoire , c' est qu'elle n'est pas vraisemblable, on n'y croit pas. Ce qui est la norme dans les romans policiers du style cosy mystery, sauf que dans Bretzel... ,il n'y a pas d'humour, et je ne trouve pas le personnage de Cathie particulièrement sympathique. (Une cinquantenaire qui se mêle de tout, résout tous les problèmes, est super canon pour son âge, tient un resto de main de maître )

.Le " secret" de Cathie est tellement n'importe quoi, tombe tellement à pic , que ça en est pitoyable ...



Pas fine, pas subtile, pas drôle : une série pas prise de tête , bretonne , mais ça ne suffit pas.

Je ne pense pas continuer...

Voici mon retour de lecture sur Une enquête à Locmaria, tome un de la série Bretzel et Beurre salé.

Bienvenue à Locmaria, paisible village du Finistère, avec son port, ses maisons de granit aux toits d'ardoise, son église du XVIe siècle et ses querelles de clocher.

C'est dans ce décor de carte postale que débarque Catherine Wald, pimpante Strasbourgeoise.

La cinquantaine, divorcée, elle a décidé de prendre un nouveau départ en Bretagne et d'ouvrir un restaurant de spécialités alsaciennes.

Son arrivée et son projet se retrouvent très vite au centre de toutes les discussions, et la majorité des habitants l'accueillent à bras ouverts même

si certains voient d'un mauvais œil son installation et semblent bien décidés à lui mettre des bâtons dans les roues.

Après une soirée choucroute, plusieurs notables du village accusent Catherine de leur avoir servi de la nourriture avariée et portent plainte pour empoisonnement.

Bien décidé à ne pas pas plier bagages et surtout, à ne pas se laisser intimider, Catherine est même prête à mettre la main à la pâte pour démasquer elle-même le coupable.

Une enquête à Locmaria se déroule dans un petit village imaginaire, en Bretagne, à proximité de Quimper.

Adorant cette région presque autant que ma Vendée natale, c'est avec plaisir que j'ai suivi les aventures de Catherine. La cinquantaine, cette étrangère (car venant d'Alsace) décide de créer un restaurant en hommage à sa région natale. Cela m'a fait sourire, mais après tout, on trouve bien des crêperies en Alsace alors pas des flammekueche en Bretagne :)

J'ai aimé découvrir son installation dans un petit village où certains habitants sont un peu plus obtus que d'autres, c'est très crédible. C'est parfois un peu caricatural dans la personnalité de certains personnage. Toutefois, il y a beaucoup d'humour et j'ai souri à de nombreuses reprises.

L'histoire est bien ficelée, il y a de nombreux rebondissements jusqu'aux dernières pages.

J'ai apprécié les personnages et j'ai passé un bon moment de lecture à Locmaria.

Si j'en ai l'occasion, je lirais la suite avec plaisir.

Ma note : quatre étoiles.

Quand on a tendance à foirer quelques lectures, il faut parfois lâcher du lest et aller vers une lecture de secours : un cosy mystery, qu’ils soient à la sauce anglaise ou française.



Lorsqu’on a lu quelques romans sombres, il est parfois salvateur de se dégoter une lecture légère qui fera du bien au moral, que l’on lira les doigts de pieds en éventail (même si ce n’est plus la saison) et qui relancera la machine.



Ce cosy crime était parfait pour ça et il a rempli sa mission avec brio : me détendre, me faire du bien au moral, sans mettre à mal mon cerveau fatigué.



Le pitch de départ est souvent le même : une nouvelle personne arrive dans un petit village, les locaux la regardent soit de travers, soit l’accueillent à bras ouverts et ensuite, les emmerdes arrivent en escadrille.



Bizarrement, comme dans le premier tome d’Agatha Raisin, une personne meurt après avoir mangé la choucroute de Cathie, la nouvelle (pour Agatha, c’était une quiche achetée). Les regards suspects se tournent donc vers Cathie Wald, la p’tite nouvelle dans ce village breton et les commentaires racistes fusent puisqu’elle est originaire d’Alsace.



Une fois de plus, les esprits de clocher sont de sortie, les ragots vont bon train, certaines personnes malveillantes en profitant pour en rajouter à la brouette de calomnies déversée sur cette pauvre Cathie.



Rien de neuf sous le soleil, tous les ingrédients du cosy crime sont réunis, ainsi que ceux qui font le fonds de commerce de bien des séries télés ou romans : tout commence mal et ensuite, tout fini bien, les méchants sont châtiés et les bons triomphes. Simpliste, non réaliste, mais pour le moral, c’est bon.



Hélas, les personnages n’échapperont pas à la dichotomie : le méchant vilain pas beau cumule toutes les horreurs possibles, à tel point qu’on aimerait qu’il clamse et qu’on offrirait volontiers une médaille à son assassin (ou à sa meurtrière, pas de sexisme). Ses sbires ne valent pas mieux, ils sont méchants, bêtes et n’ont rien pour relever un peu leur portrait.



De l’autre côté, les gentils sont gentils (où sont leurs défauts ?) et Cathie est bourrée de qualités, même si elle semble avoir des petits secrets, qui ne seront pas dévoilé dans ce premier tome. Mystère !



Quant au résumé qui annonce qu’elle se lancera elle-même sur la trace du coupable, sans l’aide du journaliste, elle serait toujours à se demander qui a empoisonné sa choucroute, alors que j’avais trouvé son identité bien avant tout le monde, y compris les gendarmes !



Ce n’était pas complexe, ce n’est pas du Agatha Christie et une fois éliminé l’impossible, ce qui restait, pas si improbable que ça, ne pouvait être que la vérité. Puis j’ai même pensé à une complexité que les auteurs auraient pu faire et j’ai embrayé là-dessus et c’était bingo (bien que moi, j’avais complexifié un peu plus).



Donc, ce charmant petit cosy crime était des plus reposant pour mon petit cerveau fatigué… Il sentait bon l’iode et les embruns de la mer, mais il a aussi manqué des descriptions de paysages qui m’auraient aidé à voyager plus facilement et donné un autre ancrage à ce roman se déroulant dans le Finistère.



Attention, cela ne veut pas dire que ce policier breton est merdique, loin de là ! Il est juste fait pour passer un moment de lecture tranquille et sympa, sans se prendre la tête, sans faire fumer ses méninges, par contre, il risque de vous donner envie de bouffer de la flammekueche et autre spécialités culinaires. Mauvais pour la ligne, donc ! Mais si bon pour l’estomac… À défaut de paysage, nous aurons la gastronomie.



Un cosy mystery qui ne mange pas de pain (mais de la flammekueche), qui ne révolutionnera pas le monde du polar, qui ne fera pas de l’ombre aux romans policiers d’Agatha Christie, ni aux détectives du Yorkshire, mais qui, dans l’ensemble, a rempli son rôle de m’aérer l’esprit, de me détendre, de me donner du plaisir de lecture, sans que mon moral soit en berne.



Bref, il a rempli le contrat, ce qui n’est déjà pas si mal vu que d’autres livres, qui me faisaient super envie et avec lesquels je pensais passer des moments forts de lecture, se sont avérés me donner envie de les refermer après un ennui mortel durant ma lecture.


Lien : https://thecanniballecteur.w..

Dans la catégorie des cosy crime, ce premier volet permet de faire la connaissance de ce nouveau restaurant et de sa gérante. Elle arrive dans ce village breton et y achète un domaine. Mais voilà, ce terrain était convoité par un autre qui vient à mourir. Pourquoi ? Accident ou par qui ? Notre héroïne devient la première suspecte. Les auteurs nous rappellent que chaque bout de France a ses histoires et ses peurs. L'écriture est agréable et l'intrigue gentille. C'est une lecture franchement détente. La narratrice sur la version audio, avec tous ces changements d'intonations, joue parfaitement son rôle, enfin non, ses rôles.

Ce n'est plus la Jungle, ici. C'est un univers plus feutré. Ce qui n'empêche pas les animosités, les jalousies et les coups bas. C'est un cosy mystery, certes, mais il y a quand même un mort...donc un coupable. La police enquête, mais aussi les journalistes et les habitants, surtout la toute nouvelle arrivée à Locmaria, Cathie Wald, une Strasbourgeoise cinquantenaire.

Un reposant moment de lecture, sans plus.

Si vous recherchez un cosy crime gourmand où vous serez tout de suite plongé dans une ambiance de village, je ne peux que vous conseiller de découvrir le premier tome de la série Bretzel et beurre salé !



En posant ses valises à Locmaria, une petite ville bretonne de bord de mer, Catherine Wald, une pétillante Alsacienne ne savait pas où elle mettait les pieds. Entre Histoires de famille, jalousie et commérages, la belle blonde fraîchement arrivée va être servie ! L'ouverture de son restaurant proposant des spécialités alsaciennes risque de faire jaser, surtout après la soirée choucroute que personne n'oubliera de sitôt 😅



Heureusement que Catherine va être épaulée par ses nouveaux amis face à ces multiples détracteurs !



J'ai beaucoup aimé ce roman écrit à quatre mains assez nature qui s'adapte parfaitement au format audio. Même si au début j'ai eu un peu peur de m'y perdre à cause de tous les habitants de Locmaria rencontrés par Catherine, finalement Amélie Céline arrive par ses jeux de voix à créer des intonations différentes pour nous permettre de bien différencier les personnages. Concernant ces derniers, malgré quelques traces de chauvinisme et de forts caractères, on s'attache très facilement à l'ensemble des personnalités rencontrées d'un naturel très spontané.



Je tiens à remercier les Éditions Audiolib et Netgalley France pour cette découverte sortant du quotidien qui m'a donné l'impression de partir en vacances le temps de son écoute et dont j'attends la suite avec impatience 😀

Je suis tombée sur ce livre à la médiathèque.

Je ne connaissais pas cette nouvelle série cosy mystery.

Celle ci a pour cadre la Bretagne plus exactement à Locmaria.

On y retrouve Cathie une alsacienne qui y tient un restaurant depuis sa séparation avec son ex.

Mais voilà que celui débarque dans son petit paradis avec un projet immobilier controversé: il s agit de construire une résidence de milliardaires à la place des ruines d une abbaye bénédictine.

Un comité d opposition se crée mais bientôt le chef de file des opposants, un type au demeurant pas franchement sympa, est retrouvé assassiné sur le site de l abbaye. Et la dernière personne qui semble l avoir vu et justement l ex de Cathie.

Celle ci décide de l aider avec Yann un journaliste et ses copines ainsi qu un curé et un noble.

Je n ai pas eu le coup de coeur pour cette série. J ai trouvé que ca manquait d actions et qu il y avait de grosses invraisemblables comme le métier caché de Cathie. Je n ai pas réussi m attacher à elle mais peut être est ce dû au fait que je n ai pas lu les autres tomes.

J’ai tendance à penser qu’en matière de cosy mystery, rien ne vaut les séries anglaises, mais cela ne m’empêche pas parfois de lire des cosy francophones. Bretzel & beurre salé n’a pas le même charme des cosy mysteries britanniques mais côté savoureux, il se défend quand même pas mal comme le titre le laisse présager.



Locmaria est en ébullition : qui a acheté la plus belle demeure du village ? Les théories vont bon train pour le plus grand plaisir des lecteurs, les habitants ayant une imagination fertile qu’ils laissent aisément vagabonder. Heureusement, ou pas d’ailleurs, cette légitime interrogation va rapidement obtenir une réponse et susciter des réactions mitigées. Ainsi, si la plupart des habitants sont enclins à accueillir Cathie Wald, d’autres sont bien plus réticents, voire franchement hostiles. On pensera notamment à la bimbo du village qui n’apprécie pas qu’une autre femme empiète sur son territoire, ou l’ancien maire et magouilleur notoire qui n’a toujours pas digéré que le manoir qu’il convoitait lui soit passé sous le nez !



Avec une certaine mauvaise foi et une mauvaise foi certaine caractéristique de l’homme, il lance donc les hostilités jusqu’à ce qu’un événement ne vienne endeuiller le village, et placer la nouvelle arrivante dans une bien difficile situation. Après tout, un client est quand même décédé dans ce restaurant de spécialités alsaciennes qu’elle vient tout juste d’ouvrir contre vents et marées ! De là à la mettre sur le banc des accusés, il n’y a qu’un pas que certains seraient un peu trop prompts à faire. Il va donc falloir à l’Alsacienne faire toute la lumière sur cette affaire afin de s’innocenter.



L’enquête met du temps à démarrer, mais j’ai apprécié que les auteurs prennent le temps de poser le décor, nous plongeant avec beaucoup d’humour dans ce village breton, qui flirte avec les clichés. Mais on sent que c’est complètement assumé et que Margot Le Moal et Jean Le Moal en jouent avec beaucoup de facétie. En plus de cette ambiance iodée et beurre salé, j’ai adoré l’entraide qui se développe autour de Cathie et la manière dont un homme qui lui avait faux bond, la plaçant dans l’embarras, va ouvrir les yeux sur cette dernière, devenant son plus grand défenseur. Je vous rassure, aucune romance entre les deux, mais une belle relation qui m’a plu.



Cathie est une femme de caractère, que l’on sent meurtrie par un événement du passé, et qui suscite en nous différentes réactions : amusement, respect, et curiosité, l’origine de sa grande fortune laissant planer un certain mystère. Pour ma part, j’ai aimé qu’elle soit gentille et aimable, sans pour autant se laisser marcher sur les pieds, même s’il y aura quelques moments de mou, ce nouveau départ en Bretagne n’étant pas de tout repos. De manière générale, les personnages secondaires ne sont, quant à eux, pas approfondis outre mesure, et flirtent parfois avec la caricature, mais ils fonctionnent très bien, chacun jouant son rôle dans le drame et/ou son élucidation. Il y a, en outre, un côté très humain et réaliste dans les scènes qui se déroulent sous nos yeux, nous donnant l’impression de faire partie du village depuis toujours. Cela change du côté parfois un peu tiré par les cheveux des thrillers que je lis.



Comme de plus en plus souvent dans les romans policiers, j’avais deviné le retournement de situation, mais sans que je ne réussisse à me l’expliquer. Une sorte d’intuition qui aura fait défaut à Cathie… Et puis, il y avait quand même des choses que je n’avais pas devinées et un degré de perfidie que je n’avais pas mesuré. Je peux ainsi vous dire qu’il y a un personnage qui m’a révulsée, et un autre que j’ai particulièrement détesté et pour lequel, malgré les événements, j’ai eu des difficultés à ressentir la moindre once d’empathie. Après tout, la mort n’absout pas des péchés et difficile de ne pas penser que « qui sème le vent récolte la tempête »… surtout en Bretagne !



En ce qui concerne cette version audio, elle est, comme toujours avec la maison d’édition qui apporte un grand soin à ses parutions, agréable à écouter. La comédienne possède un timbre de voix qu’elle module agréablement en fonction des événements et des personnages, soulignant avec pas mal d’humour certains de leurs défauts. J’ai néanmoins écouté le roman en lecture avancée (x2), le tempo par défaut étant trop lent pour moi. Un rythme d’écoute qui m’a permis de me plonger sans réserve dans cette histoire qui vaut, du moins pour moi, bien plus pour le cadre et les relations humaines qu’il met en avant que pour l’enquête.



En conclusion, si vous avez envie d’un cosy mystery français, ou plutôt breton, qui oscille entre amusement, amitié, jalousie, gourmandises bretonnes et alsaciennes, enquête, révélations et bassesse humaine, Une enquête à Locmaria de Margot Le Moal et Jean Le Moal devrait vous plaire. Pour ma part, je compte bien poursuivre cette série prometteuse même pour les lecteurs qui, comme moi, sont plutôt adeptes des cosy mystery britanniques. Une alternative sympathique pour changer de cadre tout en conservant l’aspect enquête non sanglante dans un environnement agréable, qui donne l’impression de faire soi-même partie du paysage. C’est aussi ce sentiment de proximité que je recherche avec le genre et que les auteurs réussissent pleinement à créer avec cette plongée dans un village aux côtés de ses habitants, certains plus aimables que d’autres, et de leurs secrets !
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Cathie Wald n’est pas seulement une étrangère venue s’installer dans le village, elle a acquis la belle demeure de la pointe de Kerbrat au nez et à la barbe d’un notable local qui la briguait. Voilà deux bonnes raisons de lui déclarer une guerre qui comme toutes divisera acteurs et spectateurs et ajoutera aux querelles de clocher d’un Locmaria, fictif celui-là, en pays de Cornouaille.



La flammekueche vient faire concurrence à la galette au sarrazin avec l’arrivée de cette continentale décidée à ouvrir un restaurant. Les rancœurs y verront un théâtre tout désigné pour faire plier celle qui a osé s’implanter de la manière la plus convaincante, avec ses moyens financiers. Un client parmi les plus en vue du village trouvera la mort par empoisonnement lors d’une soirée choucroute.



Les enquêteurs les plus perspicaces ne seront pas les officiels bien connus. Ce qui paraît-il est une caractéristique de ce sous-genre du polar que je découvre : le cosy crime. Dont on nous dit dans la célèbre encyclopédie en ligne que « le sexe et la violence se produisent hors scène, le détective est un détective amateur, et le crime et la détection ont lieu dans une petite communauté socialement intime. »



Ouvrage qui fait du bien pour distraire son lecteur. Une lecture légère qui le fait se prendre d’empathie pour le héros d’autant plus facilement qu’il ne se fait pas trop de souci quant à son sort à l’épilogue. Lecture détente pour la torpeur de l’été, quand on veut faire une pause dans la morosité ambiante qu’entretiennent avec opiniâtreté nos médias désormais omniprésents dans notre vie.



C’est crédible et respire l’authentique régional. Il paraît qu’il y aura une suite. C’est comme ça que naissent les séries. Après le succès d’un coup d’essai.

Cathy, une riche Alsacienne divorcée décide de refaire sa vie en Bretagne. Elle achète le domaine d’un ancien duc et une pizzeria qu’elle compte transformer en restaurant alsacien. Un riche paysan convoitait aussi le domaine, mais il n’a pas voulu le payer au prix demandé. Avant même d’arriver à Locmaria, Cathy a déjà au moins un ennemi. Une partie des villageois l’accueille chaleureusement alors que d’autres la détestent d’emblée. L’épicière voit en elle une rivale car elle est réputée comme la pin up du coin. Le restaurant alsacien connaît un grand succès jusqu’à ce que l’ancien maire, notable corrompu, usurier et obsédé sexuel se fasse empoisonner lors d’une soirée choucroute. Notre restauratrice devient détective avec l’aide d’un journaliste du village.



Ce cosy mystery m’a fait penser au premier tome des aventures d’Agatha Raisin où il était aussi question de nourriture empoisonnée. C’est surtout une lecture détente qui ne va pas révolutionner la littérature policière, l’intrigue ne donne pas dans la subtilité mais elle m’a permis de passer un bon moment. Je l’ai écouté en version audio et j’ai beaucoup aimé la prestation très convaincante d‘Amélie Céline qui fait très fort pour donner vie aux nombreux personnages du roman, avec des tons de voix et des accents différents. Par contre ce que j’ai détesté dans cet audio-livre, c’est qu’il n’est pas enregistré dans le bon ordre. J’avais déjà rencontré ce problème dans La flotte fantôme. L’enregistrement commence au chapitre 50, soit au dernier quart, par l’enquête sur la mort du notable pourri. On connaît déjà la fin de l’histoire au moment où on découvre le premier chapitre. Déjà que c’est un polar très soft, il ne reste vraiment plus aucun suspens. Je ne sais pas si ce problème ne concerne que la version NG, mais c’est vraiment ennuyant pour un roman policier.



Les personnages sont très caricaturaux, avec des méchants très méchants et des gentils bien angéliques. Il y a de nombreux clichés sur la Bretagne et l’Alsace, Cathy étant une blonde plantureuse avec des nattes, on chante Frieda um papa lors de la soirée choucroute etc. L’enquête relève aussi plus du Club des Cinq que du roman noir avec une héroïne qui n’hésite pas à interroger le tueur mais n’aurait pas l’idée de le dénoncer à des gendarmes franchement peu efficaces et bien trop bavards, ça ne fait pas très réaliste. Malgré les clichés, ce village a l’esprit de clocher acéré m’a bien amusée. Cathy a quelques secrets qui seront sans doute dévoilés plus tard dans la série.



Ce petit polar breton est très sympa et remplit parfaitement sa mission de lecture détente. Merci à Netgalley et Audiolib pour ce moment de lecture agréable.



#UneenquêteàLocmaria #NetGalleyFrance !
Lien : https://patpolar48361071.wor..

Le premier tome ne m'avait pas enthousiasmée et j'ai commencé le deuxième avec une certaine réserve ; et c'est vrai que je n'ai pas trop aimé la suite des aventures de Cathie Wald, alsacienne installée en Bretagne.



Nous faisons ici la connaissances de ses enfants, mais sinon, le mystère qui enveloppe l'héroïne reste entier. Ca ne serait pas un problème si ce n'était pas fait de manière très artificiel : à la fin du roman, Cathie raconte son secret à Yann, son complice dans ses aventures, mais le lecteur n'a le droit qu'à des points de suspension .



Le roman, avec ses chapitres courts et un style vivant (même si le langage est parfois trop familier à mon goût), se lit vite. Toutefois, certains passages, en particulier au début du livre, donnent un peu l’impression que les auteurs font du remplissage, avec des descriptions inutiles ou des dialogues à rallonge qui n'apportent rien à l'intrigue, sinon un peu de pittoresque peut-être. Comme dans le premier tome, le trait est souvent grossi, donnant une image caricaturale des personnages, y compris de l’héroïne (notamment avec son dressing qui surpasse la Galerie des Glaces...).



J'ai aussi eu du mal avec cette histoire de mafieux marseillais qui cherche à étendre son réseau de trafic de drogue en Bretagne... Et pourtant je sais que le trafic de drogue est une réalité en Bretagne comme ailleurs (les titres dans les journaux témoignent assez souvent d'arrestations, etc), mais ici tout est présenté de façon si caricaturale que je n'ai pas réussi à croire à ce qui existe réellement...



Enfin bref, Bretzel et Beurre Salé, ce n'est pas pour moi...

Le dernier soir de ma semaine de vacances alsacienne, je me suis retrouvée dans une crêperie bretonne, qui ne proposait pas de crêpe au munster. C'est donc tout naturellement que j'ai été attirée par le dernier volume de Bretzel & Beurre salé quand j'ai cherché un livre pour mon voyage de retour. Chance, les deux premiers volumes étaient également disponibles et j'ai donc embarqué avec les trois livres pour mon voyage en char à voile (ou presque) pour rentrer chez moi. Depuis l'arrivée du TGV à Strasbourg, fini le train direct entre Bruxelles, Strasbourg, Sélestat ou Colmar : il faut passer par Paris - soit un détour de près de 400 km pour gagner une poignée de minutes - sans parler du prix... qui avoisine celui d'un vol en jet privé. Bref, train au milieu des vignes jusqu'à Strasbourg puis bus jusqu'à Bruxelles, en passant par l'Allemagne et le Luxembourg. De quoi savourer Une enquête à Locmaria, faire connaissance avec Catherine Wald, une quinquagénaire strasbourgeoise venant s'installer dans un petit village breton pour ouvrir un restaurant de spécialités alsaciennes, flammekücke et choucroute en tête. Evidemment, tout le monde ne voit pas cette arrivée d'un bon oeil. Mais Catherine sait également s'attirer les sympathies. Lors d'une soirée choucroute, une tablée de notables se sent mal et l'ancien maire décède peu après. S'agit-il d'un produit avarié ou d'un acte malveillant ? La gendarmerie locale est bientôt aidée par la police judiciaire. Comme le restaurant est fermé, Cathie décide de mener sa propre enquête.