Citations de Marguerite Abouet (187)
- Bon ça suffit ! ton vaurien de fils a enceinté une fille !
- Quoi ? Mais comment il a fait ça ?
- C'est ce que je me suis demandé aussi
- Mais je peux tout vous expliquer en détail ...
- Tais-toi on n'en a pas besoin !
[...] à Yop City, il faut avoir peur de la bouche des gens.
— Il fait peur ! Avec une main il peut assommer un bœuf.
— Moussa, les fesses ont beau grossir, elles n'étouffent pas l'anus.
— Ah bon ? Yao, ça fait rire mais ça veut dire quoi ?
— Ton père a beau être gros et fort, il aura toujours un point faible.
— Et je vais le trouver où son point faible ?
— Ah mon ami... réfléchis un peu. Ne me laisse pas faire tout le travail.
— Je veux bien Yao, mais si je savais, là, je ne te demanderais rien.
— Bon... La prunelle de yeux de ton père c'est qui ?
— Euh, la Solibra... son argent... ma mère peut-être ?
— Non, non et non, Moussa
— Après, je ne vois plus, dêh!
— Ah bon ? Et toi alors ?
— Qui ça ? Moi, Moussa?
— Tu es bien le fils de ton père, non ?
— Oui, c'est ce que ma maman dit.
— Alors c'est toi la prunelle de yeux de ton père. Sache-le aujourd'hui.
— Mais alors pourquoi il me traite si mal ?
— Mais comment on peut frapper quelqu'un juste parce qu'il est content?! Ce pays-là est bizarre, dêh! Quand y musique ils sont fâchés, quand on est joyeux, on est frappés, ils ne font rien!
— On ne doit pas parler de la même chose...
— Et comment? Maman, tu ne vas pas laisser passer cette histoire?
— Aya, le chien de changera jamais sa manière de s'asseoir.
— Tu répètes après moi : A!
— Euh... A comme Aya.
— Ben voilà. Hervé. C'est bien. B!
— Euh... B... Mmm... Comme... BMW!
— Si tu veux... C!
— Mmm... C... Comme... Sylvie ma cousine!
— C'est pas vraiment ça, Hervé.
— Ah bon? C'est comme quoi alors?
La poule ne se lave pas et cependant son oeuf est blanc.
- Ah ! C'est les dernières news du secteur Aya. Et puis toi-même tu sais que Rita est une go* cube maggi : elle est dans toutes les sauces.
* go = fille
- Aussi compliquée que soit la vie, la mort n'est jamais une solution.
- Ma vie n'est pas compliquée, ce sont les autres qui me la compliquent. (pl. 3)
- Merci Bonaventure ! grâce à toi, ces funérailles sont très réussies.
- Oui il aurait été fier.
- Je ne crois pas : Il a vécu pauvre, il ne pouvait pas se soigner, et là il a les funérailles d'un ministre.
- J'aurais préféré lui donner cet argent pour ses soins
- Regarde-les Simone, des profiteurs de la mort !
- Ils sont sapés ! ils se croient dans les maquis.
....
- Simone, j'ai l'impression qu'ils laissent mourir les gens intentionnellement pour faire la fête. !
Qu'est ce qu'il ne faut pas entendre. Bon, Féli, voila: ton père veut te reprendre car il croit que la creme belleivoire t'as rendue riche.
- Bonjour Sangheta. Ca va ?
- Comment je peux aller ? Je suis maudite… Je peux pas avoir bébé. Bouhouuhouu…
« Et merde… Elle recommence ! Tu peux pas la laisser après ta question idiote. »
Comme le dit le proverbe : "quiconque ne veut pas manger ne veut pas non plus aller à la selle." En d'autres termes, mon fils récolte ce qu'il a semé.
- Isidorine, je ne suis pas l'homme qu'il te faut.
- Ce n'est que le début du commencement, tu n'as rien vu encore, je vais te créer des problèmes ...
- Pardon, Isidorine, pas de scandale, tout le monde peut se tromper.
- Pas dans affaire d'amour. Tu m'as fait perdre mon temps.
- Mais Albert, il se passe quoi ?
- Ton fils me chasse. Il ne veut plus de moi. Quelle honte ! Je me sens salie.
- Maman, j'ai agi avant de réfléchir, je suis désolé.
- Mais Albert, c'est pas comme ça qu'un homme bien doit se comporter.
- Maman, je ne l'aime pas. Isidorine, tu trouveras un homme à ta hauteur ... Adieu !
- Mais alors, Albert, pourquoi tout ce cirque ?
- Dieu te voit ô, toi Albert là ! C'est avec lui tu vas régler tes secrets.
- Viens Isidorine ! Je vais t'accompagner au car. Albert là ne mérite pas ta beauté.
- Mais Adjoua, je vais dire quoi à mes parents, hein ?
- Isidorine, dis-leur que de nos jours, là, avant d'épouser un homme, il faut savoir son horoscope.
-Eh mes amis! En parlant de femmes: c'est qui celles là-bas?
-Je ne sais pas. Mais elles viennent par ici.
-Mais... C'est vos femmes!!!
-WALAI !
-Mais Aicha, c'est quoi ce déguisement? Tu veux attraper quel chasseur?
-Drissa, c'est comme ça, les femmes s'habillent ici, non?
-Et après? Ce n'est pas une raison pour s'enlaidir.
-On ne veut plus se négliger, ici. On est stylées, maintenant.
Je vais gazer au "Ca va chauffer" avec Bintou tu veux venir?
La méconnaissance brise des vies... Lorsque l'on n'éduque plus sa jeunesse, elle devient une proie facile et manipulatrice à souhait par des cinglés de toute espèce.
Dites à vos supérieurs de construire des écoles !!
Dans la vie, chaque cul a son caleçon.
Eh, photo ! Attends, je vais mettre parfum.
- Moussa, toi aussi tu as trop peur de ton vieux !
- Mais c'est normal, Yao !
- Il fait peur ! avec une main il peut assommer un bœuf.
- Moussa, les fesses ont beau grossir, elles n'étouffent pas l'anus. (pl. 52)