Citations de Marguerite Abouet (187)
L’obscurité a sans doute reculé dans nos villes et dans nombre de nos contrées mais hélas, pas encore l’obscurantisme avec tous ses ravages.
Ignace, on a pissé dans ton crâne ou quoi ?
Moussa, ton père ne te hait pas, il te comprend mal, c'est tout.
— Mais dis-moi chéri, ta mère elle n'a pas un chez-elle ?
— Si... mais elle a une grave maladie...
... Elle aime commander toute le monde.
— Ah bon, mais c'est quelle maladie ça ?
— Les médecins n'ont pas encore trouvé le nom. Mais je préfère te prévenir: ce ne sera pas facile, hein, ma chérie.
— Mon pauvre, donc tu souffres alors?
— Oui, il faut toujours faire ce qu'elle dit, sinon ça peut s'aggraver.
— Koro, réfléchis un peu. Il ne peut pas aimer une fille comme ça, elle ne ressemble à rien!
— Hyacinthe, ta bouche, là, ne sait pas porter caleçon, non?
" Tantie, je cherche médicament pour enlever grossesse " p.54
-Eh, luttage de bus, là tous les jours c'est dur deh!
-Eh tantie c'est là ou on voit que la galanterie s'arrete à la porte des bus?
-On souffre ma fille. Et puis quand tu arrives à ton travail, là, tu sens la transpiration
-Tantie, si au moins c'etait la tienne, mais c'est celle de ton voisin.
-C'est vrai deh!
Et puis toi-même tu sais que Rita est une go cube Maggi : elle est dans toutes les sauces.
- Ma mère vivante, aucune femme ne restera avec moi, Ignace. Mais merci quand même.
- Voyons, on est tous aimés par nos mères, mais elles ne dirigent pas nos vies, Gervais. Ramène-là au village, sa vie n'est pas ici [dans ton appartement].
- Je ne peux pas.
- Mais elle empoisonne ta vie et ne pense même pas à ta descendance.
(p. 80)
- Mais monsieur, y a quoi ? Pourquoi vous me serrez, comme ça ?
- Toi là tu es dans le bus et tu te plains qu'on te serre ?
- Oui et surtout dis à ton troisième bras qui est entre tes cuisses d'arrêter de toucher mes fesses. (p. 34)
-Son vilain crâne on dirait coco pourri. Il est deux heures, il dort encore.Grégoire! Grégoire! Tu confonds la jour avec la nuit ou quoi?
-Hein? Maman ! Je médite !
-Sur quoi? Ton prochain départ de chez moi?
-Eh, maman. Chez toi c'est chez moi.
-Va dire ça à tout l'argent que tu as gaspillé à l'hôtel ivoire sans moi.
-Maman, c'était pour faire du business.
_ En plus, je risque d'être déshérité.
_ Mais non. Ton vieux aussi a dû faire des bêtises. Il peut comprendre, non ?
_ Mon père a enceinté que ma mère, mais tu as raison. Je vais leur parler, mais avant donne-moi encore une autre bière.
_ Tu es sûr ?
_ Oui kêh. Pourquoi ?
_ Parce que t'es déjà dye, mon gars.
_ Salut Yao ! Je vais affronter mon destin.
_ À cette vitesse-là, c'est plutôt Dieu que tu vas affronter.
Lorsqu'on porte une barbe, on doit se comporter en adulte.
Il suffit d'une rencontre pour changer le cours d'une vie.
Bienvenue parmi les humains !
L'Afrique comme on n'a pas l'habitude de la voir !
Aussi pressée que soit la mouche, elle attend que l'excrément soit sorti
Elle est belle comme le soleil de dix-huit heures. (p.288)
- Je vous demande de vous occuper personnellement de cette affaire, qui, bien sûr, ne doit pas s'ébruiter, vous imaginez le scandale ?