voilà un roman qui nous entraîne au plus profond de nous même et nous pousse à nous demander où se trouve "notre salle du Roi des montagnes"...Quel sens donne-t-on à notre existence, qu'elle est la part de réalité de la vie...?
A travers l'histoire de Simon, cet enfant qui "a le sentiment que quelque chose ne tourne pas rond dans sa vie", on remonte le fleuve de l'enfance qui nous mène vers l'être que nous serons.
L'auteur nous emmène sur son île et nous décrit les grands espaces entourés des montagnes qui protègent ses forêts et ses lacs, ses légendes aussi.
Ce livre est un hymne à la vie mais aussi à la famille, notamment à l'amour parental.
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Le plaisir de lire ... pas si évident ! Tout y est dans ce roman : l'histoire passionnante, l'écriture souple, l'empathie avec les personnages. Trois portraits de femmes, à travers les générations qui nous font découvrir la vie sociale dans les campagnes et à la ville, finalement, en Suède. Très nordique et dépaysant.
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Katarina est une jeune femme libre dans sa vie, libre dans ses relations avec les hommes.
Durant sa dernière relation, Katarina tombe enceinte et décide de garder l'enfant. Lorsqu'elle annonce la nouvelle au père de l'enfant, ce dernier rentre dans une colère noire. Il frappe violemment Katarina et prend la fuite.
Suite à cet événement, la jeune femme se réfugie chez sa mère. Les 2 femmes vont apprendre à se découvrir et à s'apprivoiser. Beaucoup de secrets, de non-dits vont refaire surface.
C'est aussi à ce moment-là que Katarina se rappelle du comportement violent que son père avait envers sa mère quand elle était petite.
Mon avis
J'ai trouvé ce roman très fort.
Les sujets abordés y sont extrêmement importants: la violence conjugale, les relations familiales...
La relation entre Katarina et sa mère évolue au fil du roman.
Le personnage de Katarina est touchant, attachant mais aussi fragile.
Il s'agit d' un très beau roman, d'une belle découverte !
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Direction la Suède pour un voyage à travers le temps. Ce roman s’étend sur trois générations d’une même famille, Hanna, Johanna et Anna. A l’heure où sa mère, hospitalisée, perd la mémoire, Anna ressent le besoin urgent de creuser son passé, en quête de sens pour comprendre le présent et sa propre vie, mais également pour renouer avec cette mère distante. A travers les recherches d’Anna, Marianne Fredriksson nous plonge dans une lecture poignante de la vie de ces femmes, où l’on découvre les campagnes du nord de la Suède à l’aube du 20ème siècle puis la ville du siècle passé. Le lecteur se fait témoin de la vie des protagonistes, de leur évolution au rythme de leur quotidien ponctué de tragédie, au fil des changements sociaux et technologiques que connaîtra le pays.
Ce roman intimiste dépeint avec justesse et force les portraits les destins de ces trois femmes, entremêlant passé, présent et futur. Bien que le roman soit axé sur l’évolution de la condition féminine, le récit offre au lecteur une chronique sociale, politique et économique véritablement complète de la Suède et de ses frontières à l’époque du 19ème et 20ème siècles.
Enfin, au-delà de cet aspect, l’autrice nous propose une réflexion sur les thèmes de la transmission et de l’héritage des mots, des racines, du besoin de comprendre son passé pour mieux appréhender le présent.
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Première découverte pour moi de cette autrice suédoise dont j'ai un autre roman dans ma PAL.
Trouvé dans une boite à livres, Inge et Mira m'a attirée, tant par sa couverture dont j'adore le côté vintage, que par son résumé qui promettait de me sortir de mes habitudes de lecture.
Inge est suédoise ; Mira est chilienne, réfugiée politique en Suède suite à la prise de pouvoir du général Pinochet.
Par hasard, elles vont se rencontrer au détour des allées d'une jardinerie. De ces premiers échanges va naître une amitié riche, dans laquelle chacune se racontera à l'autre, de plus en plus intimement, faisant ressurgir toutes les blessures du passé qu'elles avaient tout fait pour oublier.
J'ai beaucoup aimé le sujet de ce roman. J'en savais très peu sur les années noires de la dictature militaire de Pinochet, et tous ces passages m'ont glacé le sang. Bien entendu il s'agit d'une histoire romancée, mais le fond historique est malheureusement bien réel.
Je ne l'aurais pas cru mais Inge aussi cachait un passé difficile, qui encore une fois m'a bouleversée. Rien n'est facile à encaisser dans ce roman.
Et le problème pour moi, qui est sans doute volontaire pourtant, pour faire contrepoids au drame de ces vies brisées, c'est le style. Froid, clinique… j'avais l'impression que l'autrice n'autorisait pas ses personnages à exorciser leurs démons, à pleurer ou hurler un bon coup pour ensuite se reconstruire. J'avais l'impression qu'elle me retenait dans mes émotions, ne m'autorisait pas à compatir, à souffrir pour ses personnages, à pleurer pour eux. Non seulement elle m'a mise à distance, mais je ressentais même une distance entre ses personnages, j'avais du mal à croire à une amitié que les gestes révélaient, mais que les dialogues annihilaient.
Une lecture mitigée donc, avec un fond qui m'a passionnée, mais un style qui pour moi nuit à l'histoire.
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Passionnante saga familiale qui retrace une histoire des femmes sur 3 générations des années 1880 à nos jours. Cela se passe en Suède mais c’est universel.
Près de Göteborg, en Suède, années 1880 : Hanna vit dans la ferme de Bröten avec ses parents, ses 3 frères et sa sœur. La vie est dure, tous travaillent. Hanna est placée à 12 ans chez des fermiers plus riches à la ferme de Lyckam. Rickard le fils de famille la viole et la voici enceinte et traitée comme une traînée par tous. Un fils naît Ragnar. Elle l’élève tout en étant exploitée par la famille de Rickard.
C’est grâce à son mariage avec John Brotman qu’elle échappe à cet enfer. Avec lui, elle mène une vie de labeur pour exploiter le moulin qu’ensemble ils remettent en état. Hannah ne rumine pas, elle croit en un dieu méchant et accepte les épreuves de sa vie. Elle ne connaît que le labeur.
1902, Johanna naît de l’union de Hannah et John, son père l’adore car elle lui rappelle une enfant d’un précédent mariage qu’il a perdu. Il l’emmène partout sur son dos, lui consacre beaucoup de temps, lui apprend à aimer la nature. Il meurt. Sa mère la place chez des bourgeois qui l’exploite, la traite comme un objet. Elle se révolte contre ces conditions, elle rencontre un ouvrier militant socialiste et l’épouse. Elle étudie.
C’est Anna qui naît de l’union de ses deux derniers et qui est la narratrice principale. Le roman est ponctué par les visites d’Anna à sa mère hospitalisée qui a perdu la mémoire et à son père seul dans sa maison un peu dépressif qui aimerait avoir davantage sa fille près de lui.
Anna est romancière, torturée. Elle veut écrire une histoire de sa famille. Elle cherche à comprendre la vie de sa mère. Sa vie de couple est compliquée, les non-dits et les jugements minent les relations de deux êtres qui pourtant s’aiment.
On a aussi en arrière plan l’histoire du royaume de Suède, des conflits avec la Norvège.
Très bien.
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la 4ème de couverture du roman "Inge et Mira" a su [me faire de l'oeil] décrire les thèmes du livre et pour 1 euro, je me suis offert un bon moment de lecture.
il est question d'amitié féminine, des épreuves de la vie, celles auxquelles on peut s'attendre, et celles qui sont si terribles qu'on est contente, eh bien... de ne pas s'être trouvée chilienne sous la dictature de Pinochet par exemple?, du plaisir de jardiner, des longues journées en Suède, du regard des douaniers sur un Señor Narvaes qui présente un passeport suédois et fait de fréquents voyages en Europe de l'Est (il est conducteur de car), etc etc...
l'amitié et les épreuves peuvent combiner des situations douloureuses mais finalement bénéfiques.
rencontrer "l'Autre" ne peut que nous faire avancer.
des lapalissades, sans doute, mais si on gratte, on s'aperçoit que ça fait du bien de s'en "re-souvenir".
pas de larmoiement inutile, Mira est une battante et Inge ma foi...
paru aux éditions Ramsay, ce livre n'est peut-être pas LE chef-d'oeuvre mais un livre qui continue de vivre après la dernière page tournée.
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C'est avec beaucoup de déception que je referme ce livre. Je ne suis pas du tout rentrée dans l'histoire. Dommage.
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Trois générations de femmes : Hannah la grand-mère, Johanna la fille, Anna la petite fille. Trois destinées au coeur de la Suède...
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Un beau roman sur les interrogations d'un enfant avec à l'horizon la seconde guerre mondiale . Simon devra vivre avec sa nouvelle identité, et se découvrira un ami.
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lu en anglais Hanna's daughters
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"j' ai froid à tes mains". C'est le dicton cité à la fin du livre , et qui évoque le partage des sentiments, des souffrances, des évènements de la vie au sein d'une mêm famille. On rencontre des gens ouverts à la discussion, malgré la violence de ce qu'ils vivent. C'est une histoire qui n'a rien d'extraordinaire, mais c'est traité avec beaucoup de délicatesse, et de réalisme.
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J’ai relu avec plaisir cette saga familiale qui s’étale sur trois générations de femmes, une saga pleine de vie et de chaleur, de douceur, aussi.
Mais il me restait aussi le souvenir d’une certaine nostalgie, quelque chose de profondément triste, qui s’intensifie à chaque génération. Hanna souffre de sa condition en un silence résigné et en s’interdisant toute émotion. En revanche, Johanna puis sa fille Anna me semblent amères et j’ai l’impression qu’elles réalisent qu’elles ne font pas mieux que leur mère, malgré l’évolution sociale qui aurait dû leur rendre la vie plus facile, plus belle.
Leur ancrage dans la famille paraît fragile en raison de nombreux non-dits, zones d’ombres etc. Elles semblent incapables de compassion et ne savent ni donner ni recevoir de consolation dans la tristesse. Aussi, au fil du temps, il se dégage comme un sentiment de grande solitude malgré le lien familial…
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Ce livre est une chronique, comme son titre l'indique, d'une lignée féminine sur 3 générations, dans la Suède rurale depuis la fin du 19ème siècle jusqu'à une époque contemporaine qu'on imagine dans les années 1990.
La forme m'a parfois un peu gênée, la narratrice Anna écrivant alternativement à la 1ère personne et à la 3ème personne pour parler d'elle-même, de sa mère Johanna ou de sa grand-mère Hannah ... mais on s'y retrouve quand même !
Le récit est prenant et vivant, les descriptions de la nature et de la société rurale et citadine de l'époque sont très réalistes. On s'attache à cette famille dure et tenace. J'ai néanmoins préféré les parties s'attachant aux générations précédentes aux chapitres plus contemporains sur la narratrice et sa descendance.
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Deux femmes se rencontrent et une amitié profonde se construit. Cela fait resurgir pour l'une comme pour l'autre un lord passé
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Deux femmes de culture totalement différentes l’une suédoise, l’autre chilienne, vont devenir amies. D’abord méfiantes, elle vont Peu à peu elles vont se raconter leurs vie, leurs déboires. J’ai moyennement aimé ce livre. Trop de petite histoire, de personnages dans un livre qui est pourtant cours. J’aurai préféré que l’on reste dans l’histoire des 2 amies et pas qu’on aille si loin dans d’autres histoires…
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