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Critiques de Marie Benedict (191)
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La femme qui en savait trop

Si vous lisez ma critique alors s'il vous plait ayez une petite pensée pour la grande et belle actrice Hedy Lamarr qui avec un esprit formé par son père et en lisant des livres scientifiques à réussit à trouver le système de codage de vos portables et WiFi.

Cette jeune femme a vécu à la mauvaise époque et c'est grace à sa ténacité que elle a pu sauvé sa vie et après Paris Londres vive l'amérique et Hollywood ou elle a du se battre pour avoir sa place mais rien n'était fini car elle savait ce qui allait arriver et elle le craignait aussi avait elle mauvaise conscience d'avoir réussit à sauver sa vie et c'est pour cela que en travaillant à ce système de codage elle espérait que les alliés gagneraient très vite la guerre et éviteraient le pire à l'Europe et son peuple. Mais on la remise à sa place de femme très belle et elle a du s'y conformée tout en continuant ses expériences chez elle.
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La femme qui en savait trop

Si vous avez aimé "Mme Einstein", vous aimerez tout autant ce second roman de l'auteur

Biographie romancée de l'incroyable destin de l'actrice et inventrice juive Hedy kiesler qui devint Hedy Lamarr

Ecrit à la 1ère personne, on entre tout de suite dans la peau de cette femme hors du commun qui est à l'origine du Wi-Fi

Sa grande beauté lui a sauvé la vie et son brillant esprit a changé la nôtre
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La femme qui en savait trop

J’ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman ! J’ai dévoré ses 315 pages en un week-end, et même si j’ai quelques réserves, il a le mérite de mettre en lumière l’apport scientifique indéniable d’Hedy Lamarr dans le développement des technologies actuelles, et rien que pour ça il mérite d’être lu et reconnu !



Le roman se divise clairement en deux parties, et traite ainsi de deux périodes bien spécifiques de la vie d’Hedy Lamarr : son premier mariage avec un fabricant d’armes en pleine expansion de la politique nazie en Europe dans les années 1930, et sa contribution à l’effort de Guerre dans les années 1940.



Si vous cherchez une biographie complète et non romancée, passez votre chemin, ce n’est pas ce que vous trouverez dans ce roman. Car oui, ce livre est une biographie romancée, et il faut bien l’avoir en tête. Cela vous donnera probablement envie d’en connaitre davantage sur cette femme au destin exceptionnel, ce fut du moins mon cas. Mais je regrette effectivement le côté très romanesque de ce livre, qui contient certaines longueurs et répétitions du fait de l’aspect biographique, mais contient une certaine dose de mélodrame qui en fait parfois trop. Il est difficile de se situer entre la biographie et le roman à certains moments, et je l’ai parfois regretté…



Cependant, je ne peux nier le fait que le roman est totalement addictif. Non seulement la vie d’Hedy Lamarr a été exceptionnellement riche en rencontres et en bouleversements, mais la plume de l’autrice rend le livre difficile à lâcher. Avec du recul, la première partie (qui se concentre sur son premier mariage) est assez longue, et j’aurais préféré que son héritage scientifique soit un peu plus exploité. La transition entre les deux époques est assez floue, et ça rend le personnage difficile à cerner à certains moments. Néanmoins, comme je l’ai dit, rien que le fait de mettre en lumière l’apport scientifique indéniable d’Hedy Lamarr dans le développement des technologies actuelles, mérite sa lecture.



J’ai beaucoup apprécié en apprendre davantage sur cette célèbre actrice qu’était Hedy Lamarr, qui était loin de n’être qu’un joli minois, et qui est un peu tombée dans l’oubli aujourd’hui. Je suis ravie d’avoir découvert Marie Benedict, autrice qui s’évertue à proposer une oeuvre complète sur les femmes oubliées (comme les épouses d’Einstein ou de Churchill), et donc je compte bien lire les autres romans !
Lien : https://matoutepetiteculture..
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La femme qui en savait trop

Connaissez-vous Hedy Kiesler ? Ou alors Hedy Lamar, une actrice hollywoodienne ? Cette femme d’origine juive, connue pour son extraordinaire beauté, s’est mariée à Friedrcih Mandl, un riche marchand d’armes autrichien afin de se protéger et de protéger les siens. Cet homme possessif se rapproche d’Hitler et elle s’enfuit. A ces heures perdues, hors des plateaux de cinéma, elle va contribuer à l’effort de guerre en mettant au point un système de codage des transmissions.



Un roman abordable pour son écriture et on plonge dans une partie de la vie de cette femme. Ce roman, écrit à la premier personne du singulier, se découpe en deux parties inégales : celle sur sa vie en Autriche (assez longue), celle aux Etats-Unis jusqu’à la création du système de codage. Je n’ai malheureusement pas accroché à ce récit. Mandl est un personnage exécrable et la position de la femme dans le cinéma hollywoodien n’est pas mieux. Je n’ai pas tout compris de ces recherches et j’aurais aimé connaître la fin de sa vie.



Je ressors de cette lecture très mitigée.
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La femme qui en savait trop

La biographie romancée d'Hedy Kiesler, plus connue sous le nom d'Hedy Lamarr, célèbre actrice Hollywoodienne des années 1930 à 1960. Quel parcours et quelle femme ! Après avoir tourné des scènes très torrides dans Extase, film de 1933 alors qu'elle n'a pas 19 ans, elle va épouser Friedrich Mandl, fabriquant d'armes juif autrichien et renoncer pour lui au cinéma. Le pouvoir, l'argent vont la fasciner pour très vite l'a lassé car son mari l'enferme dans un carcan d'épouse qui n'a rien à dire et sa jalousie l'a fera même vraiment enfermé. Exhibée aux diners où il va recevoir jusqu'à Mussolini et Hitler, Friedrich est fière de sa beauté et sa perspicacité, à condition qu'elle ne soit qu'à son service. Quant elle va comprendre qu'il est prêt à s'allier à Hitler pour sauver son empire, à devenir un Aryen Honoraire, elle va fuir aux US où elle aura la chance de plaire à Louis B. Mayer. Elle réussit à divorcer de Friedrich, un autre mariage, des rapports avec des hommes qui ne la satisfont pas parce qu'elle est tiraillée par le fait d'être sauvée d'affaire quant tant de ses compatriotes et juifs meurent dans cette guerre. Scientifique, ayant beaucoup écouté les invités reçus par Friedrich, elle va créer un systèmes de synchronisation des changements de fréquences radio des torpilles pour qu'elles soient indétectables. Mais hélas, le brevet déposé sera refusé parce que "il nous serait difficile de convaincre nos soldats et nos marins d'utiliser un système inventé par une femme". De quoi hurler... Elle va se consacrer à sa carrière et son brevet ressortira de l'ombre dans les années 90 parce que l'on s'en servira pour créer le wi fi. Une vie riche, inattendue pour une star de cinéma. Donc ce livre a le mérite énorme de la remettre en lumière sous une forme romancée, un peu trop pour moi par contre, d'où une note moins bonne que ce que cela aurait pu être. Et puis j'aurais bien aimé une postface qui aurait raconté, très brièvement la suite de sa vie que j'ai du aller voir sur wikipédia, ce que je trouve dommage.
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La femme qui en savait trop

Cette histoire fascinante rappelle la vie extraordinaire de Hedy Lamarr, mêlant beauté, talent d'actrice et contributions technologiques. La première partie peut sembler lente, mais elle pose le contexte nécessaire. Le dénouement, où son projet est injustement rejeté, est poignant. Marie Benedict nous rappelle l'importance de reconnaître les femmes pionnières. Merci pour cette belle histoire.
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La femme qui en savait trop

J’ai adoré l’histoire de cette femme que nous découvrons aussi bien super star hollywoodienne que inventrice de l’une des plus impactantes découvertes de notre monde actuel : le wifi.

La cohabitation des deux rôles : star d’Hollywood et inventrice scientifique peut surprendre et sembler paradoxale mais est bien réelle et donne tout l’intérêt à ce destin de femme complètement fou.

Une biographie romancée qui se lit facilement et nous fait entrer dans la vie de Hedy Lamarr, de 1933 a l’année 1942.

Beaucoup de courage, de clairvoyance, d’intelligence, d’ambition chez cette femme, au service d’une seule et unique cause : anéantir Hitler et ses envies dévastatrices malgré ses origines autrichiennes.

Elle est aussi cette femme dite « fatale », stéréotypée, cette femme objet que chaque homme convoite. Elle luttera toute sa vie contre ces stéréotypes et ce machisme ambiant.

Passionnant roman car histoire vraie et destin d’une femme incroyable malheureusement trop tardivement reconnue. Je recommande !
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La femme qui en savait trop

Je viens de terminer la lecture de la biographie romancée de Hedy Kiesler, actrice connue sous le nom de Hedy Lamarr, et je ne comprends pas pourquoi cette grande dame, cette héroïne, cette inventrice de génie,  n'est pas plus connue. À quand un "biopic" ?

La jeune actrice viennoise Hedy Kiesler envoûte le richissime vendeur d'armes Fritz Mandl, ses parents la convainquent qu'un mariage avec cet homme influent les protégerait de l'antisémitisme croissant, de la progression rapide de la dictature fasciste.

Malheureusement, la belle histoire d'amour s'étiole et le vrai visage de Fritz n'est guère réjouissant.  Hedy subit violences et séquestration. Quand elle surprend une conversation lui apprenant que son mari se range du côté des nazis elle décide de fuir.

Hollywood sera son refuge, elle y reprendra sa carrière d'actrice, mais la culpabilité d'avoir quitté son pays la tenaillera. Pour agir contre le régime nazi elle mettra au point un système de codage des transmissions par saut de fréquence,  système toujours utilisé de nos jours pour le positionnement satellite, la téléphonie mobile ou encore la technique Wi-Fi. Rien que ça.

Élue plus belle femme du monde en son temps elle devra se battre pour ne pas toujours être considérée comme uniquement décorative, faire face au machisme omniprésent et savoir utiliser sa beauté pour servir ses objectifs de l'effort de guerre.

Cette magnifique femme pâtira de sa grande beauté,  soit belle et tais toi... À un autre moment, peut-être aurait-elle pu devenir une scientifique reconnue.

Je suis très admirative de son courage,  de son implication,  de son intelligence et vision presque sans borne, de la vie incroyable qu'elle a menée.

Superbe roman sur une femme inouïe.
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La femme qui en savait trop

Un livre d'une affligeante stupidité comme il s'en écrit malheureusement de plus en plus.



Féminisme aidant, on découvre maintenant, actrice après actrice, que toutes n'étaient pas des bimbos hollywoodiennes à la cervelle creuse et on hésite pas à ré-écrire leur histoire.



Il faut déjà supporter l'idée offensante de s'emparer ainsi d'une véritable personne pour tenter maladroitement de reconstituer sa vie, ses paroles ou celles de ses proches.

Plusieurs documentaires ont heureusement été faits sur la vie d'Hedy Kiesler qui ont au moins l'avantage de ne pas trahir l'actrice.



Que sait-on au fond de l'influence de son père sur son mariage avec le marchand d'armes Mandl en échange de leur sécurité ? A-t-il prononcé ces paroles incitant sa fille à ce mariage ? Pures supputations ? Est-il dit que sa mère s'était convertie au catholicisme et était une chrétienne pratiquante ? Non, au contraire, on insiste sur ses origines juives. Son évasion est totalement rocambolesque et totalement inventée.

Dit-on qu'elle créa une société de production qui réalisa trois films ? Qu'elle n'a jamais adopté un enfant mais qu'elle le fit croire pour cacher le fruit d'une liaison adultérine. Enfant qu'elle n'hésita pas à abandonner à l'âge de 12 ans.

Et sa participation nue dans le film « Extase », Mandl la découvrit en projetant le film devant ses collaborateurs et non des italiens !

Le choix évident de mettre en avant deux périodes cruciales de la vie de la star fait en outre justement oublier qu'elle fut une star, le livre occulte presque totalement cet aspect de sa vie. Rien sur ses tournages, partenaires et grands succès au cinéma. Rien ou très peu sur ce qui la fit vivre durant tant d'années.

Mais on amplifie une découverte qui n'en fut pas une et qui n'entre d'ailleurs en rien dans la téléphonie moderne.

Bref, une biographie orientée et fausse en de nombreux points
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La femme qui en savait trop

J'ai bien aimé ce livre ainsi que son contexte historique de la seconde guerre mondiale. Il est appréciable d'avoir des points de vue différents sur cette période. Je ne connaissais pas du tout Hedy Lamarr. Cela m'a donné envie de voir au moins l'un de ses films. L'écriture de Marie Benedict est agréable et simple, les descriptions sont précises et intéressantes. Néanmoins, j'aurais aimé que la partie expliquant la créativité et l'inventivité de cette grande dame soit plus développée. Grâce à @fox_and_knit, j'ai découvert qu'elle avait écrit un autre livre, celui sur la femme d'Einstein, il vient donc de s'ajouter à ma pile à lire.
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La femme qui en savait trop

Hedy Kiesler est une jeune actrice autrichienne plutôt prometteuse. Agée d’à peine 18 ans, elle commence déjà à se faire une place dans le monde du théâtre. C’est lors de ses représentations qu’un homme tombe sous son charme.



Mais pas n’importe lequel. En cette année 1933, le pouvoir dirigeant est chancelant, et cet homme, Friedrich Mandl semble bien être celui par qui tout se décide. Vivement encouragée par ses parents, qui savent que le prétendant ne souffre aucun refus, elle entame une relation qui se termine rapidement par un mariage.



Pourtant, Hedy n’est pas certaine d’avoir fait le bon choix…



Vous le savez, dès que je lis qu’un roman est tiré de faits réels, je suis intéressée. Aussi, je ne pouvais faire autrement que de demander la lecture de celui-ci sur Netgalley!



C’est un livre que j’ai lu plutôt rapidement. Je me suis sentie attachée à Hedy Kiesler, qui nous décrit chapitre après chapitre les évolutions de sa vie, nous pointant du doigt où les désastres ont démarré.



Cette jeune femme courageuse n’a d’ailleurs eu de cesse, durant sa vie, de vouloir contrebalancer les décisions désastreuses de son mari en matière de politique et d’armement.



D’ailleurs, elle est aujourd’hui reconnue pour ce qu’elle est: Bien plus qu’un très beau visage, Hedy Lamarr, nom qu’elle prit lorsqu’elle arriva à Hollywood a contribué à créer un système que nous utilisons mondialement aujourd’hui. Et pourtant, cela ne s’est pas fait sans mal.



J’avais bien sûr déjà entendu son nom dans le monde du cinéma. Elle représentait pour moi un monstre sacré de par sa beauté sans pareille. Mais j’ai appris, en lisant ce livre, qu’elle était en réalité bien plus que cela, et qu’elle s’est battue très longtemps pour le faire admettre à la société. Un combat sans pareil.



J’ai trouvé ce livre vraiment très intéressant. La trame de l’histoire est bien construite, et nous ne sommes pas sur des énumérations de dates et de coupures de journaux. J’ai vraiment eu l’impression de vivre en temps réel la montée du nazisme, et toutes les horreurs que cela a engendré.



Je suis ravie d’avoir pu faire la découverte de cette femme, telle qu’elle était entièrement, et pas seulement parce qu’elle était belle.



Marie benedict m’avait déjà conquise avec son précédent roman, Madame Einstein. Il ne nous reste plus qu’à attendre son prochain roman.
Lien : https://au-fil-des-pages.be/
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La femme qui en savait trop

Il a quelque semaine encore, je ne connaissais pas Hedy Lamarr, son nom n'avait jamais croisé mon chemin. Mais grâce à ce livre, ma rencontre avec cette femme hors du commun me restera gravée en mémoire.



1933, Vienne. Presque tous les soirs sur les planches du Theater an der Wien, Hedy interprète l'impératrice Elisabeth de Bavière. Jusqu'au jour où un inconnu lui fera livrer sur scène un bouquet de roses à la fin du dernier acte. Hedy ne le sait pas encore mais à cet instant sa vie va changer.



Cet inconnu, Friedrich Mandl, riche marchant d'armes, va bouleverser son quotidien. Hedy aura des fréquentations politiques plus au moins convenable, elle entendra des conversations privées, mais ne devra servir qu'à être belle et se taire tandis qu'intérieurement son intelligence se décuplait.



L'histoire d'Hedy Lamarr commence ici et nous allons la suivre pendant des années durant lesquelles, ses connaissances intellectuelles, ses sentiments, ses réflexions, sa vie entière remplie d'épreuves moralement très dures à surmonter... vont nous mener à son invention.

Une invention due à la culpabilité.



Je ne vous en dis pas plus, mais c'est grâce à elle que nos transmissions téléphoniques et wifi existent. Hedy avait posé toutes les bases, tout inventé, le seul problème : elle était une femme.



Tout le monde devrait connaitre Hedy Lamarr.

C'est un coup de cœur, un 10/10, une pépite.
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La femme qui en savait trop

Connaissez-vous Hedy Lamarr ? Je n'en connaissais que le nom, que l'actrice, et pourtant, la belle Hedy était bien plus qu'un joli visage.



Grâce à cette biographie romancée, Marie Benedict redonne vie à Hedy Lamarr, ou plutôt Hedy Kiesler, la femme derrière l'actrice. Une femme intelligente, rusée, et déterminée, mais que peu ont su voir comme telle.



Pour tous, elle était une beauté fatale. Son premier mari, Friedrich Mandl, connu comme le "marchand de mort" pour avoir fourni des armes à Mussolini, l'exhibait comme une poupée pour amadouer ses collaborateurs, ou les rendre jaloux. Foncièrement violent, elle réussit à lui échapper avant que la guerre n'éclate pour se réfugier aux États-Unis. Par chance (ou malchance), elle se fait repérer par la MGM qui en fera l'une des actrices les plus en vogue de son époque. Elle y gagnera argent et succès, mais jamais autre reconnaissance que sa beauté.



Pourtant, Hedy est intelligente, et rongée par la culpabilité d'avoir abandonné son pays à l'aube de la guerre, elle se met en tête de trouver un moyen de participer à l'effort de guerre. Elle trouvera la solution avec l'aide du compositeur George Antheil, en inventant un moyen de coder des transmissions par saut de fréquence, principe encore utilisé aujourd'hui pour le GPS, la téléphonie mobile ou le WiFi. Mais victime de sa beauté et de sa condition de femme, on ne lui reconnaîtra que bien plus tard ses talents d'inventrice.



C'est vraiment ce qui m'a le plus révolté dans cette histoire : qu'on ne puisse pas croire qu'une femme aussi jolie qu'elle puisse être également intelligente, qu'elle puisse être à l'origine d'une des inventions les plus importantes de notre siècle. Comme ci l'un n'allait pas avec l'autre.



Enfin, le seul bémol pour moi dans ce roman, c'est la narration à la première personne. J'ai mis pas mal de temps à m'habituer au style de l'autrice, à cette façon de prendre la parole à la place d'Hedy, comme ci c'était elle qui nous comptait l'histoire. Ça brouille la frontière entre réalité et fiction, et parfois on se demande ce qui est vrai et ce qui est romancé.



C'est donc un roman intéressant, qui a le mérite de rendre à Hedy Lamarr ce qu'il lui appartient, mais dont le style ne m'a malheureusement pas convaincu.
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La femme qui en savait trop

Qui a inventé le Wi-Fi ?

Mon 1er : première fois qu'un orgasme est simulé au grand écran

Mon 2ème : une couronne d'étoile que toutes les performeuses burlesque ont repris

Mon 3ème : vous n'en avez pas besoin, il s'agit bien évidemment de Hedy Lamarr.



Une jeune femme qui interprète Sissi l'impératrice au théâtre de Vienne, issue d'une famille juive, au caractère bien trempé. Avec comme toile de fond les années 30 jusqu'à 1942.

Hedy Kiesler épousera lors d'un mariage arrangé Fritz Mandl, riche vendeur d'armes, afin de protéger sa famille de la montée de l'antisémitisme. Raté. Mandl sera un haut dignitaire fasciste.

Elle trouvera refuge à Hollywood ou elle deviendra Lamarr avec la carrière qu'on lui connaît.

Dans un récit à la 1ère personne, comme s'il s'agissait d'une autobiographie, l'autrice se concentre sur la passion de cette femme pour les ouvrages scientifiques, le bricolage, les inventions.

Une seule idée en tête : en finir avec le III Reich.

Avec un ami compositeur, elle invente un système de fréquence pour contrer les torpilles. Brevet déposé, reconnu, mais refusé par l'armée. Que Lamarr se contente d'être belle et de faire une levée de fond !

J'ai bien aimé cette lecture. Mais je pense que c'est un peu trop romancé. J'aurai aimé en apprendre davantage.

Le plus étant vraiment l'accent sur le foisonnement d'idée et non sur le gossip de son nombre de conquêtes.

Il faudra attendre 1990 pour qu'elle reçoive le mérite de son invention.

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La femme qui en savait trop

Voilà un livre qui mériterait amplement d'être adapté au cinéma ! La vie d'Hedy Lamarr est largement aussi surprenante, émouvante, touchante et inattendue que le meilleur scénario.

Je ne savais rien de cette actrice, en dehors de quelques rôles dans des films en noir et blanc toujours agréables à regarder, je savais aussi qu'elle avait été désigné à son époque comme la plus belle femme du monde. Je savais aussi que Walt Disney s'était inspiré d'elle pour le visage de Blanche-Neige.

Mais ses origines autrichiennes, née dans une famille juive non pratiquante, son mariage avec un marchand d'armes proche de Mussolini puis d'Hitler, sa fuite vers les Etats-Unis, je n'en savais rien.

Evidemment, je savais encore moins qu'elle était passionnée de sciences et qu'elle avait souhaité participer à la lutte contre les nazis en créant un nouveau système de guidage des torpilles. Quand on sait que le système qu'elle a inventé est utilisé de nos jours notamment pour la téléphonie mobile et le wifi, il est étonnant et regrettable que son rôle en dehors des écrans de cinéma ne soit pas davantage connu.

Merci à Marie Benedict d'avoir voulu mettre en lumière celle qui ne voulait pas être reconnue seulement pour son image.



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La femme qui en savait trop

Qui connait Hedy Lamarr ? Je ne connaissais pas cette femme héroïque et oubliée - comme c'était le lot des femmes intelligentes jusqu'il y n'y a pas si longtemps. La belle et intelligente Hedy revit, à la première personne, sous la plume alerte de Marie Benedict qui nous avait déjà livré une magnifique Madame Einstein. Nous sommes à Vienne en 1933.

D'abord femme de théâtre dans sa jeunesse, Hedy est mariée rapidement à un puissant marchand d'armes autrichien, Friedrich Mandl (pour protéger ses origines juives) qui se révèle être un tyran envers son épouse, Il n'hésite pas à fournir des armes à Mussolini et à Hitler. Elle fuit en Amérique où elle commence une carrière fructueuse d'actrice. Elle contribue à l'effort de guerre. Elle invente un système de codage des transmissions dont les Américains ne voudront pas la renvoyant vers ses rôles de femmes fatales. Ce système classé secret défense en son temps a été utilisé bien plus tard dans le développement la téléphonie mobile et le WiFi. La chaine ARTE a diffusé un documentaire sur cette belle femme. Le commentaire dit que Walt Disney s'est inspiré de sa beauté pour créer le personnage de Blanche Neige.

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La femme qui en savait trop



Hedy Lamarr : "actrice et inventrice" , c’est ce qui est gravé sur sa tombe au cimetière central de Vienne en Autriche. Une combinaison rarissime, à n’en point douter. Une super star d’Hollywood et en même temps la conceptrice d’une finesse scientifique dont nous bénéficions encore aujourd'hui en utilisant le wifi dans nos téléphones et ordinateurs. Et comme si les dieux avaient oublié de gâter cette dame à sa naissance, elle passait comme la plus belle femme au firmament cinématographique de son temps.



Malencontreusement, la biographie par Marie Benedict est rédigée à la première personne du singulier, comme une autobiographie romancée et couvre la période de mai 1933 à septembre 1942.

Personnellement, j’aurais préféré une biographie du type classique avec notes de bas de pages, mais l’auteure a fait de son mieux pour saisir les années cruciales de cette "Wonder Woman".



Née Hedwig Kiesler le 9 novembre 1914 dans une famille aisée viennoise de Juifs non pratriquants, Hedy a manifesté très jeune son goût pour le théâtre et l’interprétation. Adolescente, elle a aussi commis la bêtise de figurer dans un film pornographique au titre bien révélateur "Extase". C’est toutefois son rôle de l’impératrice autrichienne Élisabeth, Sissi, au théâtre qui lui a assuré un premier succès et un premier mari.



Impressionnée par la forte personnalité de Friedrich Mandl (1900-1977), propriétaire et gérant d’usines d’armement et l’homme le plus riche de son pays, Hedy consent à l’épouser en 1933, à l’âge de 19 ans, pensant mettre ainsi sa famille et elle-même à l’abri des persécutions antisémites.



Lorsque son mari est promu "aryen honoraire" par Hitler en personne et oeuvre en faveur du rattachement de l’Autriche à l’Allemagne, Hedy décide de fuir, en septembre 1937, à Londres et ensuite aux États-Unis.



Au moment de l’Anschluss, notre jeune femme s’entretient avec l’influent boss du plus grand studio d’Hollywood, Louis B. Mayer de la MGM, sur sa carrière cinématographique et est rebaptisée par lui Hedy Lamarr, d’après une actrice de films muets, Barbara La Marr, morte d’une overdose à 29 ans en 1926.



Son premier film "Casbah" sort déjà en 1938 et est suivie d’une longue série jusqu’en 1958, avec des titres comme "La Dame des tropiques", "Tortilla Flat" basé sur le roman de John Steinbeck, "Angoisse" de Jacques Tourneur, etc.



J’étais encore un gosse lorsque j’ai pu l’admirer pour la première fois sur l’écran dans "Sanson et Dalila" avec Victor Mature. Mais, honnêtement je ne m’en souviens pas très bien.



Passons maintenant de l’actrice à l’inventrice.

Furieuse contre Hitler, Hedy cherchait un moyen pour se venger et après le torpillage par un sous-marin nazi du paquebot "City of Benares", dans lequel moururent 77 enfants réfugiés européens, le 18 septembre 1940, elle s’y est mise sérieusement.



En collaboration avec le compositeur George Antheil (1900-1959) elle a réussi à mettre au point un mécanisme qui permettait à un émetteur et un récepteur radio de sauter simultanément d’une fréquence à une autre. Ce procédé qu’elle estimait vital pour l’effort de guerre américain contre les sous-marins nazis, fut officiellement introduit et approuvé par le Conseil national des inventeurs et recommandé à la marine des États-Unis, en décembre 1940, mais celle-ci a bêtement refusé de l’adapter pendant la guerre. Ce n’est que dans les années 1950 que les bateaux furent équipés de l’invention Lamarr.



C’est justement cette aberration de la part de la marine à ne pas se fier à une invention brevetée par une belle femme, parce qu’elle était belle et aurait mieux fait de "vendre des bons de la Défense", qui ont mis Hedy Lamarr et, des décennies plus tard, Marie Benedict en colère et incité la dernière à rédiger le livre sous rubrique.



Hedy Lamarr s’est marié 6 fois, a adopté, en 1939 un enfant réfugié, James et a eu avec John Loder une fille, Denise en 1945, et un fils Anthony en 1947.

Elle a vécu les dernières années de sa vie retirée du monde et est décédée d’une crise cardiaque le 19 janvier 2000, à l’âge de 85 ans.



Comme figure sur la couverture de l’édition poche 10-18 : "Son extraordinaire beauté lui a sauvé la vie, son brillant esprit a changé la nôtre."

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La femme qui en savait trop

Hedy Lamarr… la plus belle femme du monde… et la plus incroyable aussi.

Dans cette biographie romancée, Marie Benedict revient sur la vie avant Hollywood de Hedy Kiesler, jeune actrice viennoise, principalement connue pour son rôle très dénudée (et sexuelle) pour l’époque dans ‘Extase » (bon film au demeurant).

Issue d’une famille juive non pratiquant, habitant la Vienne des années 20/30, Hedy est belle, très belle… et particulièrement curieuse de tout. Une famille normale, avec un père aimable, une mère plus distante et des hommes à ses pieds.

Toute jeune, elle séduit, aime, ne se cache pas et a de nombreuses liaisons. Elle se propulse sur la scène du Théâtre de Vienne afin d’effacer son rôle sulfureux.

Là, lors de la première, un admirateur lui fait une cour assidue, des brassées de roses, partout de sa loge à chez ses parents, l’alerte.

Lui, c’est Friedrich Mandl, homme d’affaires sulfureux aussi, principalement pour ses ventes d’armes, ses relations politiques extrêmes et ses amis peu recommandables parfois.

Elle l’épouse, pour une double raison (que je vous laisse deviner) et devient la parfait épouse, tout en étant un cerveau qui absorbe tout, malversations et discours fascistes compris.

Hedy est Madame Mandl mais n’a pas la vie qu’elle imaginait. Son mari est jaloux, brutal, intriguant, inquiétant…

Pendant des années, elle va subir pour protéger les siens, mais, après quelques tentatives, va rallier Hollywood…

Là, commence la vie à double face de Hedy… la Kiesler, brillante jeune femme avec des idées scientifiques, et la Lamarr, le sex-symbol, la fille libérée, la multi-divorcée, la maman poule, et la femme fatale.

A l’occasion d’une rencontre avec un brillant compositeur, George, son cerveau s’accorde avec lui et ensemble, ils vont former un duo d’inventeurs brillants, notamment pour brouiller les ondes lors d’un lancement de tortilles qu’ils créent pour l’effort de guerre.

La Navy ne prendra pas en compte cette innovation révolutionnaire car Hedy est une femme, en sus d’être l’actrice…

George et Elle ne seront reconnus qu’aux débuts des années 90 pour cette invention et n’auront rien gagné, ayant omis de renouveler leur brevet (à quoi bon puisque personne n’en veut !)….

Je connaissais cette histoire car, en cours d’Histoire du Cinéma, notre prof, au début des années 90, donc, nous avait lu un article américain sur le sujet. Déjà fan de la belle autrichienne (américaine d’adoption), j’avais été fascinée… Elle était belle, talentueuse, drôle, libre, indépendante et brillante…

Bref, une femme… Hedy Lamarr…et quelle femme !



Ps : pour ceux qui ne connaissent pas l’engin et qui veulent voir ce que cela aurait pu donner si elle avait renouvelé son brevet, allez voir l’excellent série Timeless (Netflix) où l’Histoire (grâce à une machine à voyager dans le temps) est remanié par des malfrats qu’un groupe de militaire tente d’empêcher (et rectifier)… L’épisode Hollywood, dans la saison 2, présente Miss Lamarr… et la chute de l’épisode est excellente !
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La femme qui en savait trop

Ah… lorsque j'ai vu ce livre et sa couverture, j'ai pensé immédiatement, irrémédiablement et avec nostalgie à ma mère qui m'avait tant parlé de cette fabuleuse, sulfureuse, Hedy Lamarr, pulpeuse et amoureuse.

J'ai donc pris ce livre sur un coup de coeur et un hommage personnel à ma mère, la rêveuse.

Patatras…

Oui on l'aura compris, Hedy Lamarr a tourné dans un film des années 30, Extase, où elle apparaît quasiment nue. Bon, et ?

Le roman qui nous promet de nous révéler que Hedy Lamarr était autre que cette star du porno (en quelque sorte), insiste tellement sur cette image que cela en devient nauséabond.

Oui certes, elle a fait ce film. Oui elle a été « exploitée » pour son image érotisée. Et ?

Madame Benedict écrit un roman, pas une chronique dans un journal people. Et pourtant, c'est tout ce que j'ai ressenti.

Exemple : les cent premières pages, soit un tiers, sont consacrées aux relations mondaines de Mme Lamarr autour de la sortie de ce film Extase, et à la propre réflexion – imaginée par l'écrivain – de Mme Lamarr sur ce qu'elle a fait… elle en frissonne encore.

Page 47 : « buvons aux sept semaines qui viennent de s'écouler. Elles ont été les plus heureuses de ma vie. Nous trinquâmes, et j'avalai une gorgée de Veuve Clicquot en songeant au temps passé depuis notre rencontre. »

Page 49 : « Tout en savourant le champagne… »

Et je continue…parce que je vous épargne le avant, le pendant et le après, ce sont des dîners, avec son amant, et autres… donc en tant que lecteur et étant lu le résumé fameux, on attend, on attend, on boit sa tisane, son thé, et rien… rebelote sur Extase, sur ce magnifique corps dénudé en proie à la tentation des mâles riches bien sûr…. Bref c'est indigent, c'est inintéressant, c'est insupportable, et je commence à les voir ces espèces d'écrivains, souvent angloaméricains, qui se mêlent d'histoire, de sexe, de violence liée au sexe, de guerre, le tout dans une béchamel qui me fait maintenant vomir. Ca fait vendre.

On y met un peu de guerre, un peu d'espionnage, un peu de service pour la patrie et hop....

J'ai mis quelques extraits, mais c'est tellement mal écrit. Mal, non, c'est écrit, c'est correct. Pas une faute. Mais c'est d'une platitude. D'une banalité. D'une pauvreté tant sur le plan lexical que sur le plan émotionnel.

Conclusion, ma pauvre Hedy Lamarr, ce n'est pas par ce livre que tu revivras.

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La femme qui en savait trop

Une lecture passionnante.

Dans cette biographie romancée, avec un récit écrit à la première personne, Marie Benedict raconte l'histoire d'Hedwig Kiesler, plus connue sous le nom d'Hedy Lamarr, actrice hollywoodienne, entre 1933 et 1942.

Je dois avouer que je ne connaissais pas du tout cette histoire et je crois d'ailleurs n'avoir vu aucun film d'Hedy Lamarr, même si je connaissais son visage.

La partie sur l'invention du système de guidage est incroyable et j'aurais aimé en savoir davantage.

Un très beau portrait de femme qui permet de remettre en lumière le rôle qu'elle a joué dans une avancée scientifique majeure.

J'aime beaucoup la plume de l'autrice (que j'ai découvert avec Madame Einstein) et j'espère qu'elle continuera à travers ses romans à faire découvrir ces héroïnes quelque peu oubliées de l'Histoire et leurs contributions à notre vie moderne et ainsi leur rendre hommage.
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