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Critiques de Marie Benedict (190)
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La femme qui en savait trop

Cette histoire fascinante rappelle la vie extraordinaire de Hedy Lamarr, mêlant beauté, talent d'actrice et contributions technologiques. La première partie peut sembler lente, mais elle pose le contexte nécessaire. Le dénouement, où son projet est injustement rejeté, est poignant. Marie Benedict nous rappelle l'importance de reconnaître les femmes pionnières. Merci pour cette belle histoire.
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La femme qui en savait trop

"La femme qui en savait trop" de Marie Benedict aux Éditions de Noyelles (Presses de la Cité).



Ce roman est basé sur la vie Hedy Lamarr, née Hedwige Kiesler en 1914 en Autriche.

Hedy a grandit en Autriche auprès de ses parents, juifs non pratiquants, férus d'arts et de sciences.

Elle devient actrice et a 19 ans, en 1933, sous l'impulsion de ses parents (et de leurs connaissances de la politique du moment), elle épouse un riche marchand d'armes, Fritz Mandl. Cet homme a comme partenaires commerciaux Mussolini, puis Hitler... Hedy va entendre, dans son rôle de potiche belle et idiote, de nombreuses conversations.

Son mariage est un emprisonnement, elle ne peut sortir seule de chez elle, doit être soumise à son mari qui décide de tout pour elle.

Un soir, elle réussit à s'enfuir et part pour Londres.

Là, elle rencontre, de façon non fortuite, Louis Mayer, l'un des patrons de la MGM. Elle va réussir à se faire embaucher et partir pour Hollywood où elle va devenir une vraie star du cinéma, travaillant avec Lana Turner, Clark Gable, James Stewart, entre autres...

Mais en même temps, elle s'inquiète pour son pays, pour les juifs dont elle a entendu parler de l'objectif des nazis, sans en parler a quiconque.

Elle va faire un rencontre décisive dans une soirée et ainsi trouver une idée pour aider à l'effort de guerre, non pas en tant qu'actrice, mais en tant que scientifique !

Aujourd'hui encore son invention sert tous les jours, pour le Wifi notamment.



J'ai beaucoup aimé ce livre. C'est un roman basé sur des faits réels, c'est sans doute cela qui m'a plu. Et cette femme.... elle était bien loin de la ravissante idiote que beaucoup pensaient...
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La femme qui en savait trop

Si vous avez aimé "Mme Einstein", vous aimerez tout autant ce second roman de l'auteur

Biographie romancée de l'incroyable destin de l'actrice et inventrice juive Hedy kiesler qui devint Hedy Lamarr

Ecrit à la 1ère personne, on entre tout de suite dans la peau de cette femme hors du commun qui est à l'origine du Wi-Fi

Sa grande beauté lui a sauvé la vie et son brillant esprit a changé la nôtre
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La femme qui en savait trop

Je viens de terminer la lecture de la biographie romancée de Hedy Kiesler, actrice connue sous le nom de Hedy Lamarr, et je ne comprends pas pourquoi cette grande dame, cette héroïne, cette inventrice de génie,  n'est pas plus connue. À quand un "biopic" ?

La jeune actrice viennoise Hedy Kiesler envoûte le richissime vendeur d'armes Fritz Mandl, ses parents la convainquent qu'un mariage avec cet homme influent les protégerait de l'antisémitisme croissant, de la progression rapide de la dictature fasciste.

Malheureusement, la belle histoire d'amour s'étiole et le vrai visage de Fritz n'est guère réjouissant.  Hedy subit violences et séquestration. Quand elle surprend une conversation lui apprenant que son mari se range du côté des nazis elle décide de fuir.

Hollywood sera son refuge, elle y reprendra sa carrière d'actrice, mais la culpabilité d'avoir quitté son pays la tenaillera. Pour agir contre le régime nazi elle mettra au point un système de codage des transmissions par saut de fréquence,  système toujours utilisé de nos jours pour le positionnement satellite, la téléphonie mobile ou encore la technique Wi-Fi. Rien que ça.

Élue plus belle femme du monde en son temps elle devra se battre pour ne pas toujours être considérée comme uniquement décorative, faire face au machisme omniprésent et savoir utiliser sa beauté pour servir ses objectifs de l'effort de guerre.

Cette magnifique femme pâtira de sa grande beauté,  soit belle et tais toi... À un autre moment, peut-être aurait-elle pu devenir une scientifique reconnue.

Je suis très admirative de son courage,  de son implication,  de son intelligence et vision presque sans borne, de la vie incroyable qu'elle a menée.

Superbe roman sur une femme inouïe.
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La femme qui en savait trop

J'ai bien aimé ce livre ainsi que son contexte historique de la seconde guerre mondiale. Il est appréciable d'avoir des points de vue différents sur cette période. Je ne connaissais pas du tout Hedy Lamarr. Cela m'a donné envie de voir au moins l'un de ses films. L'écriture de Marie Benedict est agréable et simple, les descriptions sont précises et intéressantes. Néanmoins, j'aurais aimé que la partie expliquant la créativité et l'inventivité de cette grande dame soit plus développée. Grâce à @fox_and_knit, j'ai découvert qu'elle avait écrit un autre livre, celui sur la femme d'Einstein, il vient donc de s'ajouter à ma pile à lire.
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La femme qui en savait trop

Hedy Kiesler est une jeune actrice autrichienne plutôt prometteuse. Agée d’à peine 18 ans, elle commence déjà à se faire une place dans le monde du théâtre. C’est lors de ses représentations qu’un homme tombe sous son charme.



Mais pas n’importe lequel. En cette année 1933, le pouvoir dirigeant est chancelant, et cet homme, Friedrich Mandl semble bien être celui par qui tout se décide. Vivement encouragée par ses parents, qui savent que le prétendant ne souffre aucun refus, elle entame une relation qui se termine rapidement par un mariage.



Pourtant, Hedy n’est pas certaine d’avoir fait le bon choix…



Vous le savez, dès que je lis qu’un roman est tiré de faits réels, je suis intéressée. Aussi, je ne pouvais faire autrement que de demander la lecture de celui-ci sur Netgalley!



C’est un livre que j’ai lu plutôt rapidement. Je me suis sentie attachée à Hedy Kiesler, qui nous décrit chapitre après chapitre les évolutions de sa vie, nous pointant du doigt où les désastres ont démarré.



Cette jeune femme courageuse n’a d’ailleurs eu de cesse, durant sa vie, de vouloir contrebalancer les décisions désastreuses de son mari en matière de politique et d’armement.



D’ailleurs, elle est aujourd’hui reconnue pour ce qu’elle est: Bien plus qu’un très beau visage, Hedy Lamarr, nom qu’elle prit lorsqu’elle arriva à Hollywood a contribué à créer un système que nous utilisons mondialement aujourd’hui. Et pourtant, cela ne s’est pas fait sans mal.



J’avais bien sûr déjà entendu son nom dans le monde du cinéma. Elle représentait pour moi un monstre sacré de par sa beauté sans pareille. Mais j’ai appris, en lisant ce livre, qu’elle était en réalité bien plus que cela, et qu’elle s’est battue très longtemps pour le faire admettre à la société. Un combat sans pareil.



J’ai trouvé ce livre vraiment très intéressant. La trame de l’histoire est bien construite, et nous ne sommes pas sur des énumérations de dates et de coupures de journaux. J’ai vraiment eu l’impression de vivre en temps réel la montée du nazisme, et toutes les horreurs que cela a engendré.



Je suis ravie d’avoir pu faire la découverte de cette femme, telle qu’elle était entièrement, et pas seulement parce qu’elle était belle.



Marie benedict m’avait déjà conquise avec son précédent roman, Madame Einstein. Il ne nous reste plus qu’à attendre son prochain roman.
Lien : https://au-fil-des-pages.be/
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La femme qui en savait trop

Il a quelque semaine encore, je ne connaissais pas Hedy Lamarr, son nom n'avait jamais croisé mon chemin. Mais grâce à ce livre, ma rencontre avec cette femme hors du commun me restera gravée en mémoire.



1933, Vienne. Presque tous les soirs sur les planches du Theater an der Wien, Hedy interprète l'impératrice Elisabeth de Bavière. Jusqu'au jour où un inconnu lui fera livrer sur scène un bouquet de roses à la fin du dernier acte. Hedy ne le sait pas encore mais à cet instant sa vie va changer.



Cet inconnu, Friedrich Mandl, riche marchant d'armes, va bouleverser son quotidien. Hedy aura des fréquentations politiques plus au moins convenable, elle entendra des conversations privées, mais ne devra servir qu'à être belle et se taire tandis qu'intérieurement son intelligence se décuplait.



L'histoire d'Hedy Lamarr commence ici et nous allons la suivre pendant des années durant lesquelles, ses connaissances intellectuelles, ses sentiments, ses réflexions, sa vie entière remplie d'épreuves moralement très dures à surmonter... vont nous mener à son invention.

Une invention due à la culpabilité.



Je ne vous en dis pas plus, mais c'est grâce à elle que nos transmissions téléphoniques et wifi existent. Hedy avait posé toutes les bases, tout inventé, le seul problème : elle était une femme.



Tout le monde devrait connaitre Hedy Lamarr.

C'est un coup de cœur, un 10/10, une pépite.
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La femme qui en savait trop

Connaissez-vous Hedy Lamarr ? Je n'en connaissais que le nom, que l'actrice, et pourtant, la belle Hedy était bien plus qu'un joli visage.



Grâce à cette biographie romancée, Marie Benedict redonne vie à Hedy Lamarr, ou plutôt Hedy Kiesler, la femme derrière l'actrice. Une femme intelligente, rusée, et déterminée, mais que peu ont su voir comme telle.



Pour tous, elle était une beauté fatale. Son premier mari, Friedrich Mandl, connu comme le "marchand de mort" pour avoir fourni des armes à Mussolini, l'exhibait comme une poupée pour amadouer ses collaborateurs, ou les rendre jaloux. Foncièrement violent, elle réussit à lui échapper avant que la guerre n'éclate pour se réfugier aux États-Unis. Par chance (ou malchance), elle se fait repérer par la MGM qui en fera l'une des actrices les plus en vogue de son époque. Elle y gagnera argent et succès, mais jamais autre reconnaissance que sa beauté.



Pourtant, Hedy est intelligente, et rongée par la culpabilité d'avoir abandonné son pays à l'aube de la guerre, elle se met en tête de trouver un moyen de participer à l'effort de guerre. Elle trouvera la solution avec l'aide du compositeur George Antheil, en inventant un moyen de coder des transmissions par saut de fréquence, principe encore utilisé aujourd'hui pour le GPS, la téléphonie mobile ou le WiFi. Mais victime de sa beauté et de sa condition de femme, on ne lui reconnaîtra que bien plus tard ses talents d'inventrice.



C'est vraiment ce qui m'a le plus révolté dans cette histoire : qu'on ne puisse pas croire qu'une femme aussi jolie qu'elle puisse être également intelligente, qu'elle puisse être à l'origine d'une des inventions les plus importantes de notre siècle. Comme ci l'un n'allait pas avec l'autre.



Enfin, le seul bémol pour moi dans ce roman, c'est la narration à la première personne. J'ai mis pas mal de temps à m'habituer au style de l'autrice, à cette façon de prendre la parole à la place d'Hedy, comme ci c'était elle qui nous comptait l'histoire. Ça brouille la frontière entre réalité et fiction, et parfois on se demande ce qui est vrai et ce qui est romancé.



C'est donc un roman intéressant, qui a le mérite de rendre à Hedy Lamarr ce qu'il lui appartient, mais dont le style ne m'a malheureusement pas convaincu.
Lien : https://mangeonsleslivres.bl..
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La femme qui en savait trop

J’ai adoré l’histoire de cette femme que nous découvrons aussi bien super star hollywoodienne que inventrice de l’une des plus impactantes découvertes de notre monde actuel : le wifi.

La cohabitation des deux rôles : star d’Hollywood et inventrice scientifique peut surprendre et sembler paradoxale mais est bien réelle et donne tout l’intérêt à ce destin de femme complètement fou.

Une biographie romancée qui se lit facilement et nous fait entrer dans la vie de Hedy Lamarr, de 1933 a l’année 1942.

Beaucoup de courage, de clairvoyance, d’intelligence, d’ambition chez cette femme, au service d’une seule et unique cause : anéantir Hitler et ses envies dévastatrices malgré ses origines autrichiennes.

Elle est aussi cette femme dite « fatale », stéréotypée, cette femme objet que chaque homme convoite. Elle luttera toute sa vie contre ces stéréotypes et ce machisme ambiant.

Passionnant roman car histoire vraie et destin d’une femme incroyable malheureusement trop tardivement reconnue. Je recommande !
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Le dernier voyage de l'empereur

Les grands explorateurs européens ont-ils réellement découvert les premiers la cartographie de la planète ? Quelle carte l'explorateur Vasco de Gama utilisa-t-il ?



Lorsque Richard Tobias, un homme politique influent et mécène, confie à Mara Coyne, spécialisée dans la restitution d'oeuvres d'art, la mission de retrouver une carte volée, les certitudes sont à deux doigts d'exploser. Cette carte, une oeuvre unique, est une carte du monde dessinée au XVè siècle. Dessinée par des chinois. L'histoire des péripéties de cette carte nous est narrée par le récit simultané de trois périodes de son histoire. Le XVè siècle chinois d'abord, lorsque l'Empereur Yongle, confie à l'amiral Zheng le soin de mener une expédition de découverte du globe. L'amiral entraîne dans son équipage le jeune eunuque Zhi, qui fait ses premiers pas dans la cartographie mais semble déjà très doué, qui sera en charge de dessiner la carte. Sauf qu'à la mort de l'empereur, quatre ans plus tard, son successeur ordonne la destruction de ces navires et du matériel. Suivant des instructions fort risquées, Zhi bravera les interdits et parviendra à confier la carte à un marchand portugais chargé d'emmener cette carte en Europe.



Nous retrouvons cette carte qui sera utilisée par le navigateur Vasco de Gama. Enfin, nous suivrons l'enquête de Mara qui se déroule à notre époque et l'entraînera sur la route de la soie, en Italie, au Portugal, entre voleurs de cartes et collectionneurs un peu véreux. Plus qu'une traque d'objets de collection, cette carte se retrouve à la confluence de fortes ambitions politiques de nations (la Chine, le Portugal...) qui lutte pour la sauvegarde de leur prestige passé et la conquête, parfois la reconquête, d'une certaine gloire.



C'est là un roman d'aventures historiques assez trépidant qui se lit bien.

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Madame Einstein

J’ai découvert ce titre grâce au club des lecteurs de ma bibliothèque : Bountynette nous l’a présenté en nous expliquant qu’Albert Einstein avait épousé une femme aussi intelligente que lui, voire davantage dans certaines matières comme les mathématiques… Mais qu’étrangement, on n’avait pas entendu parler d’elle. Or, c’est tout à fait vrai ! Hélas, le physicien théoricien a véritablement fait de l’ombre à sa compagne. Pire : il s’est comporté comme un goujat ou un escroc en s’attribuant son travail à plusieurs reprises !… Je savais que derrière ce grand esprit se dissimulait une personne aux agissements douteux (ne serait-ce qu’entretenir une relation avec sa cousine…) cependant, je ne l’imaginais pas aussi égocentrique, cruel, lunatique, égoïste, volage et peu conventionnel ! Ce fut une véritable douche froide.



Dans ce contexte historique où le « sexe faible » n’a pas sa place dans les carrières scientifiques et doit généralement être contraint de devenir femme au foyer, j’ai fait la rencontre de Mileva Maric. J’ai été véritablement touchée par cette physicienne serbe brillante, travailleuse, déterminée et rêveuse qui, malgré les déceptions infligées par celui qu’elle aime, n’a cessé de garder la tête haute. Elle a reçu toute mon admiration, d’abord en tant que Femme, mais également en tant que Mère. Ce qu’elle a traversé est bouleversant ! À plusieurs reprises, elle a su encaisser des propos difficiles, des actes d’une trahison sans nom et des passages difficiles. À sa place, j’ignore si j’aurais été capable d’aller aussi loin par amour… Surtout après autant de désillusions ! Rien que le passage avec Lieserl m’a remué les tripes ! Je n’aurais jamais pardonné…



Dans cette biographie, Marie Benedict brosse un portrait peu flatteur, mais ô combien réaliste d’Einstein, ce génie révolutionnaire qui a eu un comportement plus que discutable avec ses proches et plus particulièrement avec sa « Madame Einstein » ! Certes, le contenu est romancé toutefois, l’Histoire est avérée et respectée dans ses grandes lignes… En tant que Femme, j’ai été scandalisée et furieuse face au comportement qu’il a eu vis-à-vis de son épouse. Certes, dans le contexte historique, il était légitime qu’une Femme veille aux besoins de son mari, mais cela n’en demeure pas moins révoltant… Ainsi, « Madame Einstein » fut une lecture intéressante qui ne laisse pas insensible. On notera néanmoins quelques petits défauts : certains passages scientifiques peuvent paraître indigestes ou trop complexes (pour ma part, j’ai lu en diagonale certaines explications scientifiques). Cela dit, cela n’a pas entravé mon ressenti général, puisque j’ai été ravie de découvrir ce personnage malheureusement méconnu qui mérite d’être mis en lumière, non seulement pour son travail, mais aussi pour ses valeurs humaines. Je recommande cet ouvrage à ceux qui cherchent un roman documenté et fluide, s’inspirant de faits réels et mettant en avant une féministe de son époque…
Lien : https://lespagesquitournent...
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Madame Einstein

Je suis enfin arrivée au bout de ce livre.



Et là, mon sentiment est un peu contradictoire. J'ai beaucoup aimé ce que ça racontait, l'histoire de cette femme qui s'impose dans une université où elles sont si rares à cette époque là. C'est l'histoire d'un femme particulièrement douée. C'est l'histoire d'un combat pour être à cette place.



Mais en même temps je me suis formidablement ennuyée ! je ne sais pas pourquoi, j'ai trouvé le temps affreusement long dans cette lecture, et il me tardait d'arriver au bout.



Et quand enfin, le roman s'arrête c'est là que je voudrais qu'il continue. Parce qu'en voulant rendre hommage à la première Madame Einstein par cette biographie romancée, et en arrêtant son histoire à son divorce, c'est un peu comme dire qu'elle n'a pas exister au delà de ce mariage. Et je trouve que ça discrédite totalement la théorie qui est développée à l'extrême dans ce livre, qui dit que Albert Einstein n'est pas l'auteur de la théorie sur la relativité.

Voilà, je l'ai fini, je vais pouvoir passer à la suite.
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Madame Einstein

l'histoire d'une femme hors norme à une époque où il était compliqué de faire des études, voyager, être libre de ses choix racontée par une autre femme.

Peu de nouveaux éléments si on est intéressé voir passionné par Einstein (l'auteure le dit elle-même elle ne connaissait pas ce pan de la vie d'Albert Einstein) ce qui n'enlève rien au parcours de la future Mme Einstein ; ce roman permet de redécouvrir la femme, la muse voire plus qu'était Dollie pour Johnny à savoir Mileva pour Albert .
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Madame Einstein

J'ai un tout autre regard sur Albert Einstein et beaucoup plus dur que celui que j'avais en lisant "le cas Éduard Einstein" de Laurent Seksik. Dans ce dernier, j'avais relevé son désarroi et son incapacité à s'occuper de son fils Éduard mais j'y avais vu aussi son côté son côté humain, son combat contre le racisme, pour l'égalité. Ici, c'est principalement son égocentrisme exacerbé que je retiens.

"Tu es un génie dans bien des domaines mais pas en ce qui concerne le cœur humain." Madame Einstein, Mileva Maric, est très brillante et a, à bien des égards, contribué au succès de Albert Einstein, son mari.

Sous de faux prétexte,il ne lui a jamais reconnu publiquement une place.

Les articles qu'ils ont écrit ensemble ne portent jamais leur deux noms, seul celui d'Albert Einstein est mentionné.

Prétention ? oui, jalousie ? sans doute !

Albert va progressivement considérer sa femme non plus comme une grande scientifique mais comme une simple femme se devant d'être au foyer et pourtant leur couple s'est construit sur de tout autres projets.

Mileva est, contrairement à Albert, d'une grande de loyauté, elle se fait violence mais préserve l'image de son mari.

Ainsi face à Marie Curie qui lui fait savoir que son mari a toujours appuyé sa carrière et s'est battu pour que son nom figure aussi sur les articles et liste des personnes sélectionnés en 1903 pour le prix Nobel, elle esquive ce qui s'est passé avec Albert.

Plus les jours passent, plus Albert acquiert de la notoriété et plus Mileva s'efface pour ne devenir que l'ombre de son mari.

C'est une biographie romancée, mais Marie Bénédicte s'est beaucoup documentée pour être au plus proche de la réalité.

C'est un livre passionnant, révoltant et qui fait amplement relativiser (c'est un comble !) les mérites et la grandeur de Monsieur Einstein.
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Madame Einstein

Si Albert Einstein fut incontestablement homme de génie, il n’en fut pas pour autant homme de parole….Et si derrière un homme qui réussit, il se dit qu’il y a toujours une femme : Mileva Maric, elle, l’apprit bien assez tôt, et surtout à ses dépens….

Mais lorsqu’elle croise la route en 1896 d’un étudiant à la dégaine aussi hirsute que sa chevelure, fraichement intégré comme elle à l’Institut Polytechnique de Zurich, Mileva ne sait pas encore que cette rencontre sonnera le glas de la brillante carrière de physicienne qui s’ouvrait à elle.

Elle, la jeune femme atypique : brillante, boiteuse, serbe d’origine dans une Europe hostile aux petites Communautés de l’Est mais surtout seule femme dans sa classe, dans une élite intellectuelle qui n’accorde que peu de place et de crédibilité et dans une société où la place d’une femme était à la maison.

Etudier ou aimer… s’émanciper ou renoncer….briller ou s’effacer…accepter ou se révolter…

Une vie de femme et une carrière scientifique sacrifiée sur l’autel de la réussite d’un homme égoïste qui n’hésitait pas à s’accorder l’entière paternité des publications rédigées par sa femme, pour combler un orgueil sans limite.

Quand on sait que ce roman est l’histoire vraie de celle qui fut Madame Einstein, il est vrai que l’image de génie de Monsieur s’en trouve grandement écorchée quand on referme ce livre…

Une lecture très instructive sur une facette méconnue de la personnalité d’Albert Einstein et surtout sur la vie d’une femme brillante qui méritait d’être (re)connue, elle qui avait pour modèle une certaine Marie Curie…

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Madame Einstein

J’ai dévoré ce roman, une fois commencé, je ne suis plus parvenue à le lâcher.



Comme beaucoup, je me suis souvent interrogée sur la part qu'avait prise Mileva MARIC (Madame EINSTEIN) dans l’élaboration de la théorie sur la relativité restreinte.



Je ne dirai pas que ce livre prétend apporter une quelconque preuve, mais il s’agit d’une "théorie" de l’autrice, une théorie qui semble plausible.



Le vrai, le faux.... Albert et Mileva ont emporté leur secret dans leur tombe.



La version romancée de Marie BENEDICT n’en demeure pas moins intéressante et à au moins l’intérêt d’être un hommage à cette femme intelligente, qui aura beaucoup sacrifié pour ne pas faire d’ombre à son illustre compagnon de polytechnique à Zurich, puis époux quelques années plus tard.



A celles et ceux qui auront apprécié ce roman, et qui comme moi sont fascinés par Mileva Maric, je recommande également Le cas Eduard Einstein de Laurent SEKSIK où l’on en apprend un peu plus sur elle, sur son courage et son autre sacrifice, non plus en qualité d’épouse, ou de femme de sciences, mais de mère.
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Madame Einstein

Dans ce roman, nous allons suivre Mileva une jeune femme Serbe venue étudier la physique à l’université de Zurich. Lors de ses études, elle va devoir faire face aux préjugés de part son handicap mais également de part le fait qu’elle soit une femme dans un monde d’hommes. Seul un camarade semble être sympathique. Albert Einstein. Suite à de nombreux débats et discussions sur la physique, ils finissent par tomber amoureux et se marier. Mais la physique et la vie de couple n’est pas toujours compatible.



Dans ce roman, nous allons suivre la vie de Mileva. Cette femme m’a énormément touchée. Et bien que ce livre soit romancé, l’auteur se base sur des faits réels pour avancer son récit.

Lors de cette lecture, nous faisons face aux difficultés d’être une femme à cette époque. Et je trouve que Mileva et son amie Hélène vont faire face avec beaucoup de force et d’intelligence aux remarques archaïques des hommes.

Ce roman parle donc de la condition des femmes, mais également des juifs et des « étrangers » venus de l’Est aux yeux des européens.

On y découvre Albert Einstein, le génie à la renommé mondiale d’une autre manière. On l’adore pour le détester ensuite.

Les protagonistes sont très forts de caractère. C’est un roman, rempli de science, d’amour, de force mais également de résilience. Cette lecture est extrêmement enrichissante malgré des petits défauts de traduction !

Je vous recommande cette lecture que j’ai trouvée très enrichissante !
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Madame Einstein

Livre qui définitivement ne pourra pas vous laisser insensible. D'une part car il s'agit d'Albert Einstein et d'autre part, je dirais même, et surtout, parce qu'il met en lumière Mileva Maric, sa première femme.

Grâce à son auteure, Marie Benedict, nous découvrons la vie d'une femme brillante dans les années 30, qui, alors qu'elle a pu entrer à l'université, qu'elle a su assumer un handicap physique important, aurait pu avoir une vie lui permettant de vivre sa passion, les mathématiques. Mais par amour d'abord, puis pour ses enfants ensuite et au prix de sacrifices et douleurs immenses, elle va choisir de se sacrifier pour son mari, le développement de la carrière d'Albert et surtout, l'acceptation du développement d'un ego démesuré.

Impossible de ne pas penser à Marie Curie et au couple Pierre et Marie Curie.

Impossible de ne pas reconnaître une fois encore que derrière chaque grand homme se cache une femme.

Impossible de ne souffrir et de ne pas crier à l'injustice pour la place que la société à cette époque réservait aux femmes.

Impossible de ne pas se rappeler que très très souvent, chez les grandes personnalités adulées, se cache souvent une part d'ombre bien sombre (Steeve Jobs est un exemple parmi d'autres)

Quel est exactement le vrai le faux?

L'auteure est assez claire sur le sujet! mais ce n'est pas pour autant qu'il sera possible après cette lecture, de garder la même opinion sur un savant que le monde entier a reconnu et continue de reconnaître pour sa théorie sur la relativité.

Enfin, s'il fallait encore une bonne raison pour ne pas passer à côté de ce livre, parlons du style : il est fluide, travaillé, nous tient en haleine. Chaque page appelle la suivante!

Alors à lire et surtout, à regarder le près le prochain roman annoncé pour octobre.
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Madame Einstein

Un très bon livre c est parti



Comme en ce moment je suis dans ma période Einstein je me suis dit que j allais faire un petit marathon de livre parlant de lui et je suis tombée sur celui ci. Il m a intriguée car sa femme n apparaissait pas beaucoup dans les autres livres et films sur sa vie. Je me suis donc lancée dans sa découverte



J avoue avoir été assez stupéfaite par l étendue de l œuvre de mileva Einstein qui a contribué à tout les travaux de son mari et à même selon le livre eu la première la théorie de la relativité. Le physicien dépeint n est pas le même que celui auquel on m a toujours habituée, bien plus sombre et cruel que sa notoriété.



Évidemment l histoire est nuancée et comporte deux trois arrangements mais l essentiel est véridique ce qui fait chuter mon estime d Einstein bien bas ^^.



On ne peut pas nier son implication dans ses découvertes mais la présence de sa femme en tant que coauteure est primordiale vu l importance de sa contribution.



C est donc un très bon livre que je conseille et qui m a fait me remettre en question.



A bientôt















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Madame Einstein







Une biographie sur la première femme d'Einstein avec un mélange de réalité et fiction.



Mileva était une femme intelligente qui avait franchi les portes de l'institut polytechnique de Zurich. Elle a sacrifié ses ambitions pour laisser la place à Albert Einstein .

Sa vie n'a pas été facile auprès de cet homme qui pensait plus à sa petite personne qu'à sa fille malade et mourante.

On y apprend que tous les deux ont travaillé sur des recherches scientifiques et que lui seul en a partagé la gloire. Il était hors de question que le nom de son épouse apparaisse auprès du sien.

Un être égoïste qui en a fait beaucoup subir à sa femme.

L'image de Mr Einstein se ternit un peu si tout cela est vrai...

Bonne lecture



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