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Critiques de Marie Benedict (190)
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La femme qui en savait trop

Un sujet particulièrement intéressant, abordé dans un style simple (qui peut paraitre plat, mais la traduction y joue sans doute un rôle).

Il va sans dire que l'histoire de cette femme mérite d'être connue et que ce livre offre en offre un réçit agréable à lire sans pour autant être de la grande littérature
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La femme qui en savait trop

Une biographie romancée de l’actrice Hedy Lamarr, vedette de cinéma dans les années 40. Elle est fille de juifs autrichiens. Un homme, séduit par sa beauté, la demande en mariage. Bien qu’elle ne l’aime pas, elle dit oui. Cet homme est un industriel qui est près de Mussolini et Hitler. Ça pourrait la sauver. Mais le mariage se solde par une séparation, et Hedy décide de fuir au États-Unis, après l’annexe de l’Autriche a l’Allemagne. Hedy n’est pas que belle et talentueuse, elle est dotée d’une extraordinaire intelligence. Elle la mettra a profit pour contrer, a sa façon, les plans des Allemands. Elle mettra au point quelque chose qui servira des années plus tard a inventer le téléphone cellulaire. Très beau portrait de femme, forte, ancrée dans son époque, et féministe. Le contexte est cruel, mais c’est bon de lire des histoires de vie de gens qui ont lutté contre l’inhumanité. Une très belle lecture.
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La femme qui en savait trop

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La femme qui en savait trop

Ce livre très romanesque, voire romancé ,aborde la vie d'une actrice dont l'intelligence s'est vouée à la recherche scientifique. Autodidacte (elle quitte l'école à 15 ans et aussi inattendu que cela puisse paraître), Hedy Lamarr est à l'origine d'un système de décodage d'ondes dont elle est a essayé de déposer (sans succès) le brevet en 1942 et dont l'application dérivée la plus proche de nous est le wi-fi. Cette partie de sa vie, la plus aventureuse, est en revanche le sujet principal de cet ouvrage qui parle d'une actrice oubliée et qui a été d'une réelle beauté. Un livre que j'ai trouvé passionnant.



réhabiliter.
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La femme qui en savait trop

Quel destin extraordinaire est narré dans ce livre. J'aurai aimé dire que du fait d'être une femme et de surcroît être très belle était avant des obstacles pour être prise au sérieux mais la vérité n'est pas là ( il y a encore des informaticiens qui me prennent pour une debile - et je ne suis pas un canon de beauté). J'ai adoré lire l'histoire de cette femme puissante, qui ne se laisse jamais abattre, traverse les années 30 et 40 avec force et résilience. J'ai découvert comment la seconde guerre mondiale à débuter en Autriche et la vie à Hollywood à ce moment là. Un moment de lecture très enrichissant et un destin hors du commun.
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La femme qui en savait trop

J'ai vu beaucoup cette biographie romancée passé sur insta et en lisant le résumé j'avais envie de découvrir le destin incroyable de cette star du cinéma des année quarante qui était connu et reconnu pour être d'une grande beauté. Marie Benedict nous raconte surtout qu'Hedy Lamarr en plus d'être belle était aussi une femme très intelligent et dotée d'une force de caractère sans égale. Grâce à son écriture fluide l'auteure rend hommage à une femme d'exception qui avec son courage et sa volonté a essayé de changer le cours de la guerre avec son invention. Un roman à découvrir.
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La femme qui en savait trop

Un destin digne des meilleurs scenarii de Hollywood que ce roman mettant en scène Hedwig Kiesler, épouse de Friedrich Mandl, devenue aux États-Unis  Hedy Lamarr, (1914-2000).

Lecture intéressante qui m’ a permis de rencontrer cette femme de grande beauté , qui sut , à temps , prendre son destin en main en fuyant son riche époux, s’exilant en Amérique et qui tourna sous la direction des plus grands réalisateurs de son temps . Elle collabora avec son ami le compositeur et pianiste George Antheil à la conception d’ un mécanisme reposant sur des sauts de fréquence. Par ce biais, les signaux radio transmis à une torpille par un navire ou un avion pouvaient changer constamment de fréquence devenant ainsi indétectable pour l’ennemi lors de la Seconde guerre mondiale. Mais las, une femme à la beauté fatale, ne pouvait, à l’époque, être une scientifique talentueuse, et encore moins concevoir un système qui aurait pu participer à écourter le conflit. Ce n’est que des décennies plus tard que son invention servira en partie au développement des téléphones portables.

A la place d’un roman j’aurais préféré une vraie biographie plus complète, moins sirupeuse . Il y a quelques documentaires, quelques articles de presse qui lui ont été consacrés, je n’ai pas trouvé de vraie biographie la concernant, le livre de Marie Benedict est d’autant plus intéressant.
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La femme qui en savait trop

L'autrice a imaginé le journal d'Hedy Lamarr, star des années 40, à la beauté et à l'intelligence remarquable, créatrice d'un système de guidage de missile pour aider les Alliés à gagner la guerre.

Fille de juifs autrichiens, ayant fui à la fois un mari toxique et l'Anschluss (annexion de l'Autriche par Hitler), pétrie de remords parce qu'elle savait et n'avait pas prévenu à temps ceux qui auraient pu contrer les funestes desseins des nazis, Hedwig Kiefer (de son nom de jeune fille) a décidé de se servir de ses atouts pour se racheter.

Femme caméléon, capable de jouer les adorables potiches en société, de s'isoler pour réfléchir et de travailler avec ardeur auprès de son frère de cœur, cette artiste m'a fascinée, même si j'ai parfois été choquée par sa froideur (due au manque d'amour maternel, comme si bien expliqué dans ce journal fictif).

Ce roman est en tout cas une réussite, aussi bien pour la compréhension de cette triste époque charnière que pour montrer que les femmes avaient (ont ?) encore beaucoup à faire pour être reconnues à leur juste valeur. La note de l'autrice à la fin complète le récit : Lamarr, par son invention, a permis la naissance du téléphone cellulaire, son travail a des répercussions jusqu'à aujourd'hui, plus que ses prestations cinématographiques, c'est ce qu'elle souhaitait (heureusement, elle aura connu une reconnaissance hélas fort tardive dans les années 90).
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La femme qui en savait trop

Hedy Kiesler alias Hedy Lamarr est un formidable sujet de biographie.

Après quelques ouvrages pour jeunes adultes et des romans historiques, disons-le, tous non mémorables, Marie Benedict s'est jetée sur ce sujet en or, choisissant de resserrer son récit sur la face cachée (plus si cachée que cela aujourd'hui) de cette sublime star hollywoodienne, celle de la géniale inventrice d'un procédé... trop compliqué pour que je le comprenne.

L'exilée rongée par la culpabilité d'avoir laissé les siens dans un pays (l'Autriche) devenu fou, l'épouse d'un fabricant d'armes acoquiné à Hitler et ses sbires, la femme fuyant un mari violent et jaloux, la starlette tenant tête au terrible Mayer, la star mystérieuse et inaccessible, Hedy Lamarr fut tout cela et c'est intéressant mais hélas... hélas malgré ce sujet en or, que la plume de Marie Benedict est plate ! C'est intéressant toutefois, grâce à Hedy, mais pas du tout transcendant.

Hedy Lamarr méritait mieux et je m'en vais aller à la recherche d'une meilleure bio la concernant.

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La femme qui en savait trop

Son extraordinaire beauté lui a sauvé la vie. Son brillant esprit a changé la nôtre. Nous parlons là de l'extraordinaire Hedy Kiesler, séduisante actrice viennoise d'origine juive dans les années 1930. Pour se protéger de la montée du nazisme, Hedy Kiesler épouse Friedrich Mandl, un riche marchand d'armes proche de Mussolini. Lorsque son mari se rapproche de trop près du régime et d'Hitler, Hedy Kiesler fuit aux Etats-Unis où elle devient une superstar hollywoodienne sous le nom de Hedy Lamarr. Cependant, elle ne peut oublier ce qu'il se passe en Europe et va contribuer, grâce à son intelligence, à l'effort de guerre. Avec l'aide d'un musicien, elle conçoit un système de codage des transmissions révolutionnaire – technologie qui sera à l'origine, entre autres, du Wifi et de nos téléphones portables.

Un sujet passionnant qui méritait bien mieux que l'écriture sans relief de Marie Benedict. Férue d'histoire de destins exceptionnels j'attendais beaucoup de cette découverte mais je me suis lassée trop vite des pages insipides de ce roman. Je chercherai d'autres lecture sur ce personnage qui mérite certainement beaucoup mieux.
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La femme qui en savait trop

Hedy Kiesler née en Autriche de famille juive doit laisser sa carrière d'actrice de côté pour épouser Fréderich Mandl.

En 1933 la seconde guerre n'a pas commencé mais les prémices du conflit se font ressentir.

Au début de leur mariage Frederich est l'homme parfait, mais très vite il change et devient violent. Hedy ne supporte plus cette violence et le métier de marchand d'armes de son époux. Elle fera tout pour s'enfuir.

Et lorsqu'elle y arrive elle part pour l'Amérique, change de nom et devient une célèbre actrice.

Mais Hedy n'a pas oublié ses origines et son intelligence hors du commun va lui permettre de créer un codage qui pourrait mettre fin à la guerre. Mais c'est une femme.

Coup de cœur de 2021 tout simplement parce que je ne connaissais pas cette femme et que l'auteur a su avec délicatesse décrire sa vie. Je le conseille à tous ceux qui aiment l'histoire avec un grand H.

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La femme qui en savait trop

Alors que l'auteure détient un sujet en or, je suis restée sur ma faim. L'écriture est si plate, si prévisible que l'on pourrait associer ce roman à un roman de gare mal construit. Pour inventer un système de codage aussi sophistiqué, il a fallu qu'à un moment ou un autre l'actrice ait pu étudier des ouvrages scientifiques, il en est fait à peine allusion dans le livre qui parle en priorité de son rapport aux hommes. Le titre était plus prometteur. En fin de compte, c'est l'héroïne de l'histoire qui sauve le livre et comme ma curiosité a été piquée par cette femme qui a inventé ni plus ni moins le wifi, je vais également lire le livre de Maria Lopez pour avoir une idée plus précise.
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La femme qui en savait trop

Formidable lecture portée par un style clair, précis et élégant.

Le début du roman nous présente Hedy Kiesler, séduisante actrice viennoise d'origine juive, à qui tout réussi. Nous sommes au début des années 30, à l'aube de la seconde guerre mondiale et la situation de la jeune fille préoccupe ses parents. Du coup, ils poussent leur fille dans les bras de Fiedrich Mandl, un riche et puissant négociant en armes.

Mais ce mariage n'est pas du tout une réussite. Là où Hedi pensait pouvoir être libre de mouvement et de pensée, elle se voit battue, prisonnière et humiliée.

Très vite, elle décide de quitter l'Autriche pour fuir son mari et la guerre qui se profile.

Elle atteint Hollywood où sa carrière redécolle mais encore une fois elle n'est qu'une femme-objet, une beauté que l'on convoite.

J'ai beaucoup aimé l'écriture de ce roman car l'auteure nous donne à voir la détresse du personnage qui cherche à fuir l'image qu'elle renvoie. L'analyse est fine et émouvante. Elle est d'autant plus touchante que l'histoire est vraie.

L'évolution du personnage d'Hedy se fait en parallèle avec l'Histoire mondiale : l'extermination des juifs, les paquebots torpillés, l'attaque de Pearl Harbor, ...

Hedy a une conscience aiguisée du rôle qu'elle doit jouer dans son aide pour la guerre. On la découvre intelligente, perspicace et avant-gardiste.

Le rôle de cette femme forte est admirable mais brisé par des stéréotypes et du machisme.

J'ai adoré connaitre l'histoire de cette femme que je ne connaissais pas portée par la brillante plume de Marie Benedict.

Merci Netgalley et Les Presses de la Cité pour cette découverte.
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La femme qui en savait trop



Hedy Lamarr est bien connue des cinéphiles. Actrice hollywoodienne à la beauté ravageuse, elle a marqué une époque, celle des années 1940, celle du « sois belle et tais-toi ».

Il se trouve que Hedy Lamarr avait aussi une tête bien pleine. Passionnée par les sciences, elle a mis au point un système de guidage de torpilles dont les signaux radio ne pouvaient être ni interceptés ni brouillés par l’ennemi. Son invention, brevetée, tombera aux oubliettes puis sera petit à petit intégrée dans les nouvelles technologies, notamment celles du GPS et du téléphone portable.

Ceci posé, je ne m’imaginais pas que cette biographie très, voire trop, romancée allait s’attarder aussi lourdement sur le premier mariage de Hedwig Kiesler, jeune actrice autrichienne ayant bénéficié d’une éducation haut de gamme. Du premier rendez-vous à la fuite, en passant par la couleur de ses robes et la description détaillée des différentes demeures de son époux marchands d’armes, proche de Mussolini, le lecteur n’échappe à aucun détail trivial qui, pour la plupart, n’ont pas grand intérêt.

J’ai trouvé ça assez ennuyeux et absolument pas pertinent.

En revanche, la parole est donnée à Hedy Lamarr et je reconnais que j’entendais une de ces voix rauques qui habitent les films en noir et blanc de l’âge d’or des studios d’Hollywood.

Le ton est donc une réussite. Pour le reste, je n’ai vraiment pas accroché à l’angle adopté par l’autrice.

Une déception

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La femme qui en savait trop

Encore une facette de la guerre méconnue. J'aime bien découvrir ce genre d'histoire. C'est difficile à imaginer de nos jours peut être à quel point le monde pouvait être aussi macho...même si...dans certains domaines ça n'a guère changé ! mais là pour le coup !! soit belle et tais toi était de mise !!

Se lit bien, je pensais que ça parlerait un peu plus du moment ou finalement elle arriverait à le mettre en pratique mais le livre aurait été trop gros !! et au final ça montre "le début" comment l'idée est venue...et son éducation bref un mélange de tant de fait qui font que..
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La femme qui en savait trop

Hedy Kiesler a toujours rêvé de devenir actrice.

Elle joue sur de petites scènes. Elle est viennoise et juive. Elle a un fan; mr Mandl qui vient la voir à chaque représentation. Dans cette période où les tensions sont fortes, en 1933. Ses parents vont voir monsieur Mandl comme leur sauveur. Sauf que très vite, il va se relever jaloux, possessif et il va fricoter avec Hitler.



S'en est trop pour Hedy qui va réussir à s'enfuir vers l´Amérique. Elle va y rencontrer Meyer, un grand cinéaste qui va en faire une star hollywoodienne. Elle n'a pas oublié son Europe natale et sa fille et decide, comme elle le peut elle va essayer d'aider. Avec l'aide d'un musicien et de son intelligence, elle va concevoir un système de codage.



J'ai beaucoup aimé le fait que c'était écrit à la première personne et que ce fut romancé.
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La femme qui en savait trop

Marie Benedict est une autrice que j'aime énormément car elle a le don de nous raconter des destins de femmes extraordnaires.



Ici, nous suivons Hedy Kiesler, future star hollywoodienne plus connus sous le nom de Hedy Lamar.



Mais avant les strass et les paillettes, Hedy grandit en Autriche, dans une famille juive. Non pratiquante, mais juive tout de même... Et cela à son importance lorsqu'on est à l'aube de la seconde guerre mondiale.

Pensant la protéger face à la menace allemande, ses parents la marient à un très riche et influent armementier: Fritz Mandl.

Mais Fritz se révèle être un homme froid, violent, et opportuniste. D'ailleurs, celui-ci n'hésitera pas à se rallier à Hitler lorsqu'il comprendra la puissance d'Hitler.



Durant son mariage, Hedy n'a plus le droit de monter sur les planches. Elle n'a d'ailleurs plus aucun droit puisque même les visites à ses parents doit d'abord être quémandé à son époux.

La vie d'Hedy se résume à des dîners d'affaires, des bals... ou son mari ne lui demande rien d'autre que d'être belle.

Au cours des ces inombrables soirées, Hedy va être la témoin de l'Histoire qui est en marche, et par sa capacité de mémoratisation hors du commun, elle va acquérir des tas de connaissances.



Après un énième accès de violence de son mari, elle s'enfuit, et parvient à gagner les Etats-Unis, ou elle obtient le divorce et devient une véritable star du cinéma!



Toute cette partie était absolument passionante! Je le suis gliséee dans la peau d'Hedy avec une facilité déconcertante , c'était exquis!



Vient ensuite la partie ou Hedy, rongée par la culpabilité d'avoir fui l'Europe dans son heure la plus sombre, alors qu'elle avait des informations qui auraient pu changer le cours de l'Histoire si elle les avait révélées, décide de créér un système qui permettrait aux torpilles dêtre guidées à distance, et avec un signal imbrouillable. Et vous savez quoi? Elle y arrive!



Cette partie là est assez incroyable quand on y pense. Comment cette jeune femme a-t-elle réussi cet exploit?

J'ai regretté que l'autrice ne s'attarde pas plus sur cette partie. On aurait envie d'en savoir tellement plus!

De même, j'ai trouvé dommage que le lien entre ces deux facettes de la vie d'Hedy ne soit pas mieux mis en évidence. Car on a beau savoir qu'il s'agit d'une histoire vraie, on a du mal comment et à quel moment, Hedy a pu développer les connaissances nécessaires à une telle découverte.



Une très bonne lecture malgré cela, qui donne envie d'en savoir plus!
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La femme qui en savait trop

J'ai vraiment apprécié ma lecture sauf qu'en faisant des recherches sur Internet, je me suis aperçue que ce roman ne traitait que d'une partie de la vie d'Edwig Lamarr. J'aurai apprécié que ce roman raconte sa vie en entier et pas juste une partie de sa biographie, certes la plus importante mais déçue sur ce point quand on sait que l'écriture et la manière dont son histoire est écrite est sublime tout en finesse et en élégance. Ce n'est donc pas un coup de cœur car il m'a laissé un goût d'inachevé mais il a le mérite de m'avoir fait découvrir le destin méconnu d'une femme restée dans l'ombre.



17 mai 1933, Vienne.



Hedwig Kiesler est une actrice qui essaie de redorer son image en interprétant avec succès le rôle de Sissi l'Impératrice. L'envoi de roses rares à chacune de ses représentations par Friedrich Mandl l'intrigue tout comme sa réputation et le fait qu'il détienne le sort de l'Autrice entre ses mains.



Même ses parents ne peuvent rien face à cet homme qui sait user de son pouvoir pour avoir ce qu'il désire.



Hedwig est sous le charme par cet homme qui semble la comprendre comme personne.



D'origine juive, elle accepte d'épouser Friedrich, son père y voyant l'occasion de les mettre tous à l'abri.



Leur mariage sonne la fin de sa vie de femme libre. Comme Sissi, Hedwig a tout sacrifié pour sa sécurité et celle de ses proches. Sa carrière, ses amis et doit endurer les changements d'humeur de son mari.



Un rôle à jouer, le pire, celui d'une femme soumise dont la seule mission est "Sois belle et tait-toi".



Mais tous ses sacrifices serviront-ils à quelque chose quand son mari est également derrière les actes d'antisémitismes perpétrés contre les juifs autrichiens ?



Hedwig qui a renié jusqu'à ses origines et sa propre religion va-t-elle reprendre sa vie en main et lutter contre son propre bourreau ? Saura-t-elle faire face à son mari ?



Un roman saisissant qui décrit avec justesse l'histoire de l'Autriche face à la montée du nazisme (sort des Juifs, exil, attaque de Pearl Harbor...). Le sort des femmes d'hommes importants soumises à leurs maris et ne servant que d'objets décoratifs qu'on met en avant dans les soirées est finement mis en avant dévoilant l'envers du décor des mariages aux apparences parfaites.



La vie d'une jeune femme prise entre deux feux, celui de protéger ses proches et celui d'être libre !



De l'Autriche à Hollywood, le destin d'une actrice en quête de reconnaissance et de gloire avec un revers de la médaille.



Hedwig ou Hedy Lamarr a joué beaucoup de rôles mais sous l'apparence superficielle de l'actrice, se cachait une ginventrice de génie qui aurait pu aider à la fin de la guerre si le fait d'être une femme n'ait empêché son invention de changer le cours de l'histoire.



Dans un monde gouverné par les hommes, Hedy Lamarr va tenter de se faire une place dans le milieu du cinéma hollywoodien si machisme et égoïste soit-il !



Après avoir endossée bien des masques, on lui refuse celui d'inventrice pour aider le pays qui l'a accueilli à contribuer à l'effort de guerre. Toute sa vie, Edwig a été soumise au sexisme, aux préjugés, à l'antisémitisme envers les Juifs, jugée uniquement sur son physique et non pour son extraordinaire intelligence.



Un roman inspiré de la vie d'Edwig Kiesler qui montre que derrière les apparences peuvent se cacher une intelligence des plus brillantes, capable de changer le cours de l'histoire... à condition de laisser une chance de montrer qu'elle n'est pas qu'une ingénue.
Lien : https://leboudoirdulivre.wor..
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La femme qui en savait trop

Dans les années quarante et cinquante, Hedy Lamarr était une immense star du cinéma hollywoodien. La destinée surprenante de cette femme, considérée en son temps comme « la plus belle du monde », n’a pas manqué d’inspirer auteurs de biographie et réalisateurs de films documentaires biopic. Elle-même a d’ailleurs écrit son autobiographie, dans laquelle elle s’étend complaisamment sur les moments les plus sulfureux de sa vie. La femme qui en savait trop, de Marie Benedict, est une autobiographie fictive romancée, un roman qui se présente sous la forme d’une autobiographie.



Avant d’aborder le livre, tenons-nous-en aux faits certains et de notoriété publique. Hedwig Kiesler naît à Vienne en 1914 dans une famille juive aisée et cultivée. A l’adolescence, elle remporte un prix de beauté et se destine à la scène. En 1933, elle tourne nue dans un film érotique — qualifié de pornographique à l’époque —, puis rencontre le succès au théâtre dans le rôle de Sissi. Elle épouse un très riche industriel de l’armement, proche du gouvernement nationaliste autrichien et des fascistes italiens de Mussolini. En 1937, fuyant un mari décrit comme abusivement possessif, elle embarque pour les Etats-Unis, rejoint Hollywood, où sous le nom d’Hedy Lamarr s’engage une étincelante carrière d’actrice qui tourne avec les plus grands. Elle assumera une réputation sulfureuse de croqueuse d’hommes, se mariant et divorçant six fois, collectionnant les amants par dizaines, révélant sa bisexualité à une époque où cela ne pouvait que choquer. Avec l’âge viendra une longue déchéance physique et morale, atténuée par la reconnaissance tardive de ses talents d’inventrice.



Car Hedy Lamarr, autodidacte, était passionnée par les technologies modernes. En 1941, elle eut l’intuition d’un système indétectable de guidage des torpilles sous-marines par télécommunication, et elle le mit au point avec le pianiste et compositeur George Antheil. Malgré l’obtention d’un brevet en bonne et due forme, l’US Navy refusa de l’adopter pendant la Seconde Guerre mondiale. Nos technologies sans fil d’aujourd’hui, wifi, GPS, téléphone portable, fonctionnent sur le principe du saut de fréquence imaginé par l’actrice et son ami musicien.



Une fois qu’on sait tout cela, l’on peut s’interroger sur l’intérêt que présente une biographie supplémentaire de Hedy Lamarr. Marie Benedict, une avocate américaine qui, à ses heures perdues, écrit des romans historiques légers, avait-elle un éclairage nouveau à proposer aux lectrices et aux lecteurs de La femme qui en savait trop ? Il n’est alors pas inutile de savoir que le titre original de son livre est The only woman in the room.



Marie Benedict a choisi de mettre l’accent sur les épisodes les moins connus — parce qu’à première vue moins croustillants — de la vie d’Hedy Lamarr. Des épisodes sur lesquels témoignages et révélations manquent, l’autrice pouvant ainsi donner libre cours à son imagination.



En Autriche, Hedwig avait joué un rôle de faire-valoir décoratif auprès de son premier mari, marchand d’armes, lors de réunions politico-commerciales où des sujétions militaires techniques étaient abordées. Hedwig, la seule femme dans la salle, n’en avait pas perdu une miette. A Hollywood, soucieuse de participer à l’effort de guerre contre le Reich nazi et bouleversée par des annonces catastrophiques, Hedy fait appel à ses souvenirs et se lance dans la recherche-développement en télécommunications. Convoquée solennellement à une réunion à la Navy, Hedy est à nouveau la seule femme dans la salle, pour s’entendre signifier une fin de non-recevoir.



Marie Benedict a exercé sa profession d’avocate au sein de prestigieux cabinets américains. Il lui est probablement arrivé à plusieurs reprises d’être « la seule femme dans la salle ». Son livre lui donne l’occasion de rappeler que les femmes — et particulièrement les jolies femmes — n’ont été souvent reconnues que pour être belles et pour se taire.



La narration est enlevée, accessible, pas déplaisante, avec des passages tapageurs, d’autres larmoyants. Le style est… non, il n’y a pas de style, mais est-ce la faute de l’autrice ou de sa traductrice ? Ce qui sauve finalement le livre est le caractère très spectaculaire des événements vécus par Hedy Lamarr.


Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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La femme qui en savait trop

Bonjour à tous ! Je viens vous parler aujourd'hui d'une biographie romancée sur la vie ô combien intéressante, d'Hedy Kiesler... Plus connue sous le nom d'Hedy Lamarr !



Un beau visage, mais aussi une grande intelligence, dont l'invention me permet aujourd'hui de vous faire partager cette chronique.



On suit la vie d'Hedy à partir de sa rencontre en 1933 avec son futur mari, le marchand d'armes autrichien Friedrich Mandl. Ce mariage, sensé la protéger de la menace allemande, va se révéler être une prison. Piégée avec un homme possessif et opportuniste, Hedy ne pourra compter que sur elle-même pour devenir, des années plus tard, une très grande actrice hollywoodienne et une scientifique de talent. ❤️



Je commence par le seul point négatif : pour moi, le texte est un peu trop court. J'aurais voulu passer plus de temps avec le personnage, surtout pendant sa vie aux États-Unis ! 🎬



Cependant, j'ai passé un très bon moment en lisant ce roman bien écrit, et j'ai beaucoup appris sur la vie de cette personne si intelligente, qui s'est fait un devoir de changer le cours de la guerre, autant qu'il lui était possible.

Courage, determination, caractère... J'ai désormais envie d'en savoir plus, et je vais de ce pas chercher un documentaire sur miss Lamarr !
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