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Critiques de Marie Benedict (190)
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La femme qui en savait trop

Dans les années quarante et cinquante, Hedy Lamarr était une immense star du cinéma hollywoodien. La destinée surprenante de cette femme, considérée en son temps comme « la plus belle du monde », n’a pas manqué d’inspirer auteurs de biographie et réalisateurs de films documentaires biopic. Elle-même a d’ailleurs écrit son autobiographie, dans laquelle elle s’étend complaisamment sur les moments les plus sulfureux de sa vie. La femme qui en savait trop, de Marie Benedict, est une autobiographie fictive romancée, un roman qui se présente sous la forme d’une autobiographie.



Avant d’aborder le livre, tenons-nous-en aux faits certains et de notoriété publique. Hedwig Kiesler naît à Vienne en 1914 dans une famille juive aisée et cultivée. A l’adolescence, elle remporte un prix de beauté et se destine à la scène. En 1933, elle tourne nue dans un film érotique — qualifié de pornographique à l’époque —, puis rencontre le succès au théâtre dans le rôle de Sissi. Elle épouse un très riche industriel de l’armement, proche du gouvernement nationaliste autrichien et des fascistes italiens de Mussolini. En 1937, fuyant un mari décrit comme abusivement possessif, elle embarque pour les Etats-Unis, rejoint Hollywood, où sous le nom d’Hedy Lamarr s’engage une étincelante carrière d’actrice qui tourne avec les plus grands. Elle assumera une réputation sulfureuse de croqueuse d’hommes, se mariant et divorçant six fois, collectionnant les amants par dizaines, révélant sa bisexualité à une époque où cela ne pouvait que choquer. Avec l’âge viendra une longue déchéance physique et morale, atténuée par la reconnaissance tardive de ses talents d’inventrice.



Car Hedy Lamarr, autodidacte, était passionnée par les technologies modernes. En 1941, elle eut l’intuition d’un système indétectable de guidage des torpilles sous-marines par télécommunication, et elle le mit au point avec le pianiste et compositeur George Antheil. Malgré l’obtention d’un brevet en bonne et due forme, l’US Navy refusa de l’adopter pendant la Seconde Guerre mondiale. Nos technologies sans fil d’aujourd’hui, wifi, GPS, téléphone portable, fonctionnent sur le principe du saut de fréquence imaginé par l’actrice et son ami musicien.



Une fois qu’on sait tout cela, l’on peut s’interroger sur l’intérêt que présente une biographie supplémentaire de Hedy Lamarr. Marie Benedict, une avocate américaine qui, à ses heures perdues, écrit des romans historiques légers, avait-elle un éclairage nouveau à proposer aux lectrices et aux lecteurs de La femme qui en savait trop ? Il n’est alors pas inutile de savoir que le titre original de son livre est The only woman in the room.



Marie Benedict a choisi de mettre l’accent sur les épisodes les moins connus — parce qu’à première vue moins croustillants — de la vie d’Hedy Lamarr. Des épisodes sur lesquels témoignages et révélations manquent, l’autrice pouvant ainsi donner libre cours à son imagination.



En Autriche, Hedwig avait joué un rôle de faire-valoir décoratif auprès de son premier mari, marchand d’armes, lors de réunions politico-commerciales où des sujétions militaires techniques étaient abordées. Hedwig, la seule femme dans la salle, n’en avait pas perdu une miette. A Hollywood, soucieuse de participer à l’effort de guerre contre le Reich nazi et bouleversée par des annonces catastrophiques, Hedy fait appel à ses souvenirs et se lance dans la recherche-développement en télécommunications. Convoquée solennellement à une réunion à la Navy, Hedy est à nouveau la seule femme dans la salle, pour s’entendre signifier une fin de non-recevoir.



Marie Benedict a exercé sa profession d’avocate au sein de prestigieux cabinets américains. Il lui est probablement arrivé à plusieurs reprises d’être « la seule femme dans la salle ». Son livre lui donne l’occasion de rappeler que les femmes — et particulièrement les jolies femmes — n’ont été souvent reconnues que pour être belles et pour se taire.



La narration est enlevée, accessible, pas déplaisante, avec des passages tapageurs, d’autres larmoyants. Le style est… non, il n’y a pas de style, mais est-ce la faute de l’autrice ou de sa traductrice ? Ce qui sauve finalement le livre est le caractère très spectaculaire des événements vécus par Hedy Lamarr.


Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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Madame Einstein

Style plat, succession de banalités insipides pour décrire décors et personnages (y compris Mileva Marić et Albert Einstein), remplissage par des dialogues creux et des réflexions répétitives, notamment sur le fait que Mileva a eu plein d'idées et qu'Albert les a publiées sous son nom à lui uniquement. C'est une thèse à laquelle j'ai tendance à adhérer (et qui justifiait mon attirance pour ce livre), mais qui n'est pas argumentée ici, juste ânonnée ad nauseam.
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La femme qui en savait trop

En 1933, Fridrich Mandl possède Hirtenger Patronenfabrik, une usine qui produise des munitions et des armes à usage militaire ; un homme considéré comme le plus riche d’Autriche.



Il découvre au théâtre Hedy Kiesler, 19 ans, qui incarne l’impératrice Elisabeth (Sissi).



Après la dissolution du Parlement, l’Autriche se transforme en dictature.



Hedy Kiesler est très belle et juive. Son père espère le meilleur pour sa fille unique et espère qu’elle trouvera protection auprès de Fridrich au vu des évènements qui se dessinent.



Elle se marie avec Fridrich après sept semaines de liaison et y voit le vrai pouvoir. Elle découvre les arcanes de la politique et les mécanismes de la guerre.



Très vite Fridrich montre son vrai visage et interdit toute sortie à sa femme. Après plusieurs tentatives de fuite, Hedy réussit à se sauver pour la Grande-Bretagne puis les E-U sur le même paquebot que le représentant de la MGM où elle changer de nom pour Hedy Lamarr et décroche des films. Elle tourne, alors avec les plus grands acteurs.



Fridrich Mandl décroche le statut d’Aryen honoraire et fabrique des armes pour Hitler.



Hedy, non seulement, est la plus belle femme de son temps, mais aussi une femme intelligente. Avec George Antheil, compositeur du Ballet mécanique, elle contribue à l’effort de guerre et met au point un système de codage des transmissions révolutionnaires, utilisé de nos jours pour la téléphonie ou le wifi.



Un coup de cœur !

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La femme qui en savait trop



Hedy Lamarr est bien connue des cinéphiles. Actrice hollywoodienne à la beauté ravageuse, elle a marqué une époque, celle des années 1940, celle du « sois belle et tais-toi ».

Il se trouve que Hedy Lamarr avait aussi une tête bien pleine. Passionnée par les sciences, elle a mis au point un système de guidage de torpilles dont les signaux radio ne pouvaient être ni interceptés ni brouillés par l’ennemi. Son invention, brevetée, tombera aux oubliettes puis sera petit à petit intégrée dans les nouvelles technologies, notamment celles du GPS et du téléphone portable.

Ceci posé, je ne m’imaginais pas que cette biographie très, voire trop, romancée allait s’attarder aussi lourdement sur le premier mariage de Hedwig Kiesler, jeune actrice autrichienne ayant bénéficié d’une éducation haut de gamme. Du premier rendez-vous à la fuite, en passant par la couleur de ses robes et la description détaillée des différentes demeures de son époux marchands d’armes, proche de Mussolini, le lecteur n’échappe à aucun détail trivial qui, pour la plupart, n’ont pas grand intérêt.

J’ai trouvé ça assez ennuyeux et absolument pas pertinent.

En revanche, la parole est donnée à Hedy Lamarr et je reconnais que j’entendais une de ces voix rauques qui habitent les films en noir et blanc de l’âge d’or des studios d’Hollywood.

Le ton est donc une réussite. Pour le reste, je n’ai vraiment pas accroché à l’angle adopté par l’autrice.

Une déception

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La femme qui en savait trop

Toutes les guerrières ne portent pas l'uniforme



Hedy Lamarr, un nom qui a brillé sur les affiches de films Hollywoodien pendant 20 ans, mais qui m'était encore complètement inconnu jusqu'à tout récemment. Une femme au destin exceptionnel qui nous est conté dans cette biographie romancée.



Véritable héroïne de son histoire, Hedy nous est présentée sous son meilleur jour, le récit occulte les épisodes les plus honteux de sa vie. Dans un style simple, sans fioritures, qui le rend très accessible, l'autrice revient sur les moments les plus marquants de la vie d'Hedy, ceux qui ont forgé sa légende.



À travers des chapitres aux ellipses savamment dosées, l'autrice brosse le portrait d'une femme qui ne laissera ni les hommes, ni la société, ni le contexte historique et encore moins le fascisme lui dicter sa conduite. Son aura magnétique, sa vive intelligence et sa détermination sans failles révèle une femme prête à relever tous les défis. Un modèle de féminité assumée qui prend vie au fil des pages.



Sujet central de l'ouvrage, Hedy est de toutes les pages, de toutes les scènes. Sa psychologie est parfaitement décrite par l'autrice, on comprend les raisons qui la poussent à agir ainsi, ses états d'âme, son désarroi face à la cruauté de la guerre. Sa volonté d'apporter sa pierre à l'édifice à l'effort de guerre avec cette invention révolutionnaire qui finira par changer nos vies.



Ce récit offre une entrée en matière idéale pour qui voudrait partir à la découverte de l'une des figures les plus fascinantes du cinéma. Une mise en bouche que je vais m'empresser de compléter avec son autobiographie afin d'avoir un aperçu complet de la vie de cette grande dame.


Lien : https://culturevsnews.com/
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La femme qui en savait trop

Son extraordinaire beauté lui a sauvé la vie. Son brillant esprit a changé la nôtre. Nous parlons là de l'extraordinaire Hedy Kiesler, séduisante actrice viennoise d'origine juive dans les années 1930. Pour se protéger de la montée du nazisme, Hedy Kiesler épouse Friedrich Mandl, un riche marchand d'armes proche de Mussolini. Lorsque son mari se rapproche de trop près du régime et d'Hitler, Hedy Kiesler fuit aux Etats-Unis où elle devient une superstar hollywoodienne sous le nom de Hedy Lamarr. Cependant, elle ne peut oublier ce qu'il se passe en Europe et va contribuer, grâce à son intelligence, à l'effort de guerre. Avec l'aide d'un musicien, elle conçoit un système de codage des transmissions révolutionnaire – technologie qui sera à l'origine, entre autres, du Wifi et de nos téléphones portables.

Un sujet passionnant qui méritait bien mieux que l'écriture sans relief de Marie Benedict. Férue d'histoire de destins exceptionnels j'attendais beaucoup de cette découverte mais je me suis lassée trop vite des pages insipides de ce roman. Je chercherai d'autres lecture sur ce personnage qui mérite certainement beaucoup mieux.
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Madame Einstein

Comme l'indique l'autrice dans sa note en fin de livre " nul ne connaît la contribution précise de Mileva aux théories de 1905 attribuées à Albert,bien que personne ne conteste qu'elle ait été au moins pour lui un soutien affectif et intellectuel important". Son éventuelle contribution est donc très controversée.



Sachant pourtant que ce livre est une biographie romancée, cette lecture m'a mise en colère en imaginant ce que Mileva a dû endurer,ses sacrifices, ses frustrations. Le livre égratigne fortement l'image sympathique qu'on a d'Albert Einstein! On ne peut s'empêcher de penser à toutes les femmes ayant subi ou subissant l'effet Mathilda.

L'histoire est passionnante mais j'ai très peu accroché avec l'écriture de l'autrice,que j'ai trouvé un peu plate.
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La femme qui en savait trop

Qui connait Hedy Lamarr ? Je ne connaissais pas cette femme héroïque et oubliée - comme c'était le lot des femmes intelligentes jusqu'il y n'y a pas si longtemps. La belle et intelligente Hedy revit, à la première personne, sous la plume alerte de Marie Benedict qui nous avait déjà livré une magnifique Madame Einstein. Nous sommes à Vienne en 1933.

D'abord femme de théâtre dans sa jeunesse, Hedy est mariée rapidement à un puissant marchand d'armes autrichien, Friedrich Mandl (pour protéger ses origines juives) qui se révèle être un tyran envers son épouse, Il n'hésite pas à fournir des armes à Mussolini et à Hitler. Elle fuit en Amérique où elle commence une carrière fructueuse d'actrice. Elle contribue à l'effort de guerre. Elle invente un système de codage des transmissions dont les Américains ne voudront pas la renvoyant vers ses rôles de femmes fatales. Ce système classé secret défense en son temps a été utilisé bien plus tard dans le développement la téléphonie mobile et le WiFi. La chaine ARTE a diffusé un documentaire sur cette belle femme. Le commentaire dit que Walt Disney s'est inspiré de sa beauté pour créer le personnage de Blanche Neige.

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The Personal Librarian

Ce n'est pas du tout le genre de thème de lecture vers lequel je me dirige habituellement mais, après avoir lu l'extrait et, surtout, après qu'il ait réussi à susciter des questions chez moi, je me suis dit que je voulais lire la suite.



Pour le contexte, j'ai un père à la peau très foncée et une mère blanche. Je suis donc métisse et j'ai la peau mate. J'ai une petite soeur qui a le même père noir que moi mais qui est blanche et blonde. Je vous laisse donc imaginer à quel point les gens qui jugent les autres sur leur couleur de peau est d'une absurdité sans fond pour moi. Mon expérience personnelle a beaucoup influencé mon expérience de lecture... et c'est probablement là mon drame.



Donc l'histoire de Belle da Costa Greene était intéressante parce que c'est bien sa couleur de peau qui conditionne sa vie. Une couleur de peau qui lui vient en plus d'une tragédie familiale qui est tue mais qu'on imagine très bien. Et j'ai trouvé ça d'autant plus intéressant qu'on ne sait pas toujours quoi faire des métisses, même aujourd'hui : ils sont blancs ? ils sont noirs ? On ne nous laisse pas toujours être juste métisses ; il y a une forme d'injonction à choisir si on veut être un "métisse blanc" ou un "métisse noir". Sauf que, contrairement à cette époque, on n'a pas besoin de l'écrire sur nos papiers d'identité... Bref.



Je pense que j'aurais aimé une histoire sur la famille de Belle, plus qu'une histoire sur elle seule. Je me suis trouvée à tourner en rond entre l'art (auquel je ne suis pas profondément sensible) et sa couleur de peau qui est rappelée toutes les quatre pages. Bien sûr, j'ai compris l'omniprésence de ce trait physique, mais il était répété en plus de descriptions qui me paraissaient sans fin, sans jamais rien apporter de plus. J'ai sauté des lignes, sorry.



Il est évident que c'était une femme importante et remarquable, par rapport à son métier et sa position sociale. Son arc narratif est plutôt dynamique, mais il y a un point sur lequel elle est très statique (un point important) : ses origines ethniques. Là-dessus, entre le début et la fin, à part ... Je sais pas... Peut-être que je n'ai pas su m'immerger suffisamment dans l'époque et ses enjeux... Ou je n'ai pas réussi à comprendre ce qui se passait à l'intérieur d'elle-même. Oui, elle lutte toute sa vie, mais elle ne lutte que dans sa tête, . Donc, pour moi, il y a le choix du confort et il n'est pas hyper assumé en plus, je trouve. Ca sert à rien de se poser tout le temps les mêmes questions, si c'est pour rester les fesses entre deux chaises. Peut-être que j'attendais un peu trop de cette lecture compte tenu du sujet.



Sinon, une belle écriture des 2 auteures. Lecture en VO sans réelle complication.



Pour celles et ceux que ça intéresse :

Scènes explicites : 0,5 piment sur 5

Langage pouvant être considéré comme grossier : 0 flamme sur 5
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La femme qui en savait trop

Alors que l'auteure détient un sujet en or, je suis restée sur ma faim. L'écriture est si plate, si prévisible que l'on pourrait associer ce roman à un roman de gare mal construit. Pour inventer un système de codage aussi sophistiqué, il a fallu qu'à un moment ou un autre l'actrice ait pu étudier des ouvrages scientifiques, il en est fait à peine allusion dans le livre qui parle en priorité de son rapport aux hommes. Le titre était plus prometteur. En fin de compte, c'est l'héroïne de l'histoire qui sauve le livre et comme ma curiosité a été piquée par cette femme qui a inventé ni plus ni moins le wifi, je vais également lire le livre de Maria Lopez pour avoir une idée plus précise.
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La femme qui en savait trop

Hedy Lamarr… la plus belle femme du monde… et la plus incroyable aussi.

Dans cette biographie romancée, Marie Benedict revient sur la vie avant Hollywood de Hedy Kiesler, jeune actrice viennoise, principalement connue pour son rôle très dénudée (et sexuelle) pour l’époque dans ‘Extase » (bon film au demeurant).

Issue d’une famille juive non pratiquant, habitant la Vienne des années 20/30, Hedy est belle, très belle… et particulièrement curieuse de tout. Une famille normale, avec un père aimable, une mère plus distante et des hommes à ses pieds.

Toute jeune, elle séduit, aime, ne se cache pas et a de nombreuses liaisons. Elle se propulse sur la scène du Théâtre de Vienne afin d’effacer son rôle sulfureux.

Là, lors de la première, un admirateur lui fait une cour assidue, des brassées de roses, partout de sa loge à chez ses parents, l’alerte.

Lui, c’est Friedrich Mandl, homme d’affaires sulfureux aussi, principalement pour ses ventes d’armes, ses relations politiques extrêmes et ses amis peu recommandables parfois.

Elle l’épouse, pour une double raison (que je vous laisse deviner) et devient la parfait épouse, tout en étant un cerveau qui absorbe tout, malversations et discours fascistes compris.

Hedy est Madame Mandl mais n’a pas la vie qu’elle imaginait. Son mari est jaloux, brutal, intriguant, inquiétant…

Pendant des années, elle va subir pour protéger les siens, mais, après quelques tentatives, va rallier Hollywood…

Là, commence la vie à double face de Hedy… la Kiesler, brillante jeune femme avec des idées scientifiques, et la Lamarr, le sex-symbol, la fille libérée, la multi-divorcée, la maman poule, et la femme fatale.

A l’occasion d’une rencontre avec un brillant compositeur, George, son cerveau s’accorde avec lui et ensemble, ils vont former un duo d’inventeurs brillants, notamment pour brouiller les ondes lors d’un lancement de tortilles qu’ils créent pour l’effort de guerre.

La Navy ne prendra pas en compte cette innovation révolutionnaire car Hedy est une femme, en sus d’être l’actrice…

George et Elle ne seront reconnus qu’aux débuts des années 90 pour cette invention et n’auront rien gagné, ayant omis de renouveler leur brevet (à quoi bon puisque personne n’en veut !)….

Je connaissais cette histoire car, en cours d’Histoire du Cinéma, notre prof, au début des années 90, donc, nous avait lu un article américain sur le sujet. Déjà fan de la belle autrichienne (américaine d’adoption), j’avais été fascinée… Elle était belle, talentueuse, drôle, libre, indépendante et brillante…

Bref, une femme… Hedy Lamarr…et quelle femme !



Ps : pour ceux qui ne connaissent pas l’engin et qui veulent voir ce que cela aurait pu donner si elle avait renouvelé son brevet, allez voir l’excellent série Timeless (Netflix) où l’Histoire (grâce à une machine à voyager dans le temps) est remanié par des malfrats qu’un groupe de militaire tente d’empêcher (et rectifier)… L’épisode Hollywood, dans la saison 2, présente Miss Lamarr… et la chute de l’épisode est excellente !
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Madame Einstein

BOF ! Déçue. C'est un biopic comme les aiment les américains. Ecrit à la première personne, donc rempli de dialogues et situations inventées. En gros, c'est elle qui a tout découvert, et Albert l'a exploitée.

Je vais chercher une biographie plus sérieuse.

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Madame Einstein

Je ne connaissais que l’illustre Einstein mais découvrir sa première épouse à travers ce livre m’a vivement intéressé. Mileva, lui aurait été d'une grande aide pendant ses jeunes années, lorsque le physicien publiait ses premiers articles.



Ce livre, sûrement romancé , nous montre une physicienne à une époque où les femmes n’étudiaient pratiquement pas et un homme ingrat peu reconnaissant de la part jouée par une épouse sans cesse humiliée. Il n’en sort pas grandi…



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La femme qui en savait trop

L'autrice a imaginé le journal d'Hedy Lamarr, star des années 40, à la beauté et à l'intelligence remarquable, créatrice d'un système de guidage de missile pour aider les Alliés à gagner la guerre.

Fille de juifs autrichiens, ayant fui à la fois un mari toxique et l'Anschluss (annexion de l'Autriche par Hitler), pétrie de remords parce qu'elle savait et n'avait pas prévenu à temps ceux qui auraient pu contrer les funestes desseins des nazis, Hedwig Kiefer (de son nom de jeune fille) a décidé de se servir de ses atouts pour se racheter.

Femme caméléon, capable de jouer les adorables potiches en société, de s'isoler pour réfléchir et de travailler avec ardeur auprès de son frère de cœur, cette artiste m'a fascinée, même si j'ai parfois été choquée par sa froideur (due au manque d'amour maternel, comme si bien expliqué dans ce journal fictif).

Ce roman est en tout cas une réussite, aussi bien pour la compréhension de cette triste époque charnière que pour montrer que les femmes avaient (ont ?) encore beaucoup à faire pour être reconnues à leur juste valeur. La note de l'autrice à la fin complète le récit : Lamarr, par son invention, a permis la naissance du téléphone cellulaire, son travail a des répercussions jusqu'à aujourd'hui, plus que ses prestations cinématographiques, c'est ce qu'elle souhaitait (heureusement, elle aura connu une reconnaissance hélas fort tardive dans les années 90).
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La femme qui en savait trop

Une lecture passionnante.

Dans cette biographie romancée, avec un récit écrit à la première personne, Marie Benedict raconte l'histoire d'Hedwig Kiesler, plus connue sous le nom d'Hedy Lamarr, actrice hollywoodienne, entre 1933 et 1942.

Je dois avouer que je ne connaissais pas du tout cette histoire et je crois d'ailleurs n'avoir vu aucun film d'Hedy Lamarr, même si je connaissais son visage.

La partie sur l'invention du système de guidage est incroyable et j'aurais aimé en savoir davantage.

Un très beau portrait de femme qui permet de remettre en lumière le rôle qu'elle a joué dans une avancée scientifique majeure.

J'aime beaucoup la plume de l'autrice (que j'ai découvert avec Madame Einstein) et j'espère qu'elle continuera à travers ses romans à faire découvrir ces héroïnes quelque peu oubliées de l'Histoire et leurs contributions à notre vie moderne et ainsi leur rendre hommage.
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La femme qui en savait trop

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The Mystery of Mrs. Christie

Je serai sans doute passé à côté de The Mystery of Mrs. Christie sans mon club de lecture. Une couverture romantique, un titre quelconque et pourtant c’est un roman que j’ai beaucoup aimé.



Au centre du roman, la célèbre Agatha Christie, que nous suivons sur deux époques en parallèle. Elle nous raconte sa rencontre avec son époux, son mariage et sa vie de couple d’un coté tandis qu’entre deux se glissent des chapitres qui relate sa disparition survenue en 1926. Son mari est alors au centre du récit. On comprend très vite que leur relation n’est plus ce qu’elle était.



Cette disparition est réelle pourtant presque 100 ans après, on ne connait toujours pas ce qui se cache derrière cela. L’auteure imagine donc un scénario plausible. Et c’est vraiment très réussi parce que j’ai été tenue en haleine du début à la fin.

Agatha Christie est un personnage très intéressant et j’ai adoré découvrir un peu plus sur sa vie personnelle. Elle est attachante et ce roman m’a donné envie de lire ou de relire certains de ses romans.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Madame Einstein

Une femme admirable, intelligente et douée qui tombe amoureuse d'un "savant fou"... Cette biographie romancée de la première femme d'Albert Einstein nous permet de découvrir que derrière un grand homme se cache souvent une grande femme...Bel hommage fait à cette femme un peu trop facilement oubliée et dénigrée dans le milieu scientifique. On découvre également une autre facette de M.Einstein en privé qui n'était pas un génie sur tous les plans... Personne n'est parfait n'est ce pas ?

L'auteur m'avait déjà séduite avec l'histoire de Belle Green( à lire absolument !) et a récidivé avec ce portrait d'un couple hors du commun.



En partageant un peu de leur histoire et de leur intimité nous faisons plus ample connaissance avec cet homme mythique.A vous de vous faire votre opinion...

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La femme qui en savait trop

J'ai bien aimé ce livre ainsi que son contexte historique de la seconde guerre mondiale. Il est appréciable d'avoir des points de vue différents sur cette période. Je ne connaissais pas du tout Hedy Lamarr. Cela m'a donné envie de voir au moins l'un de ses films. L'écriture de Marie Benedict est agréable et simple, les descriptions sont précises et intéressantes. Néanmoins, j'aurais aimé que la partie expliquant la créativité et l'inventivité de cette grande dame soit plus développée. Grâce à @fox_and_knit, j'ai découvert qu'elle avait écrit un autre livre, celui sur la femme d'Einstein, il vient donc de s'ajouter à ma pile à lire.
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La femme qui en savait trop

J'ai vu beaucoup cette biographie romancée passé sur insta et en lisant le résumé j'avais envie de découvrir le destin incroyable de cette star du cinéma des année quarante qui était connu et reconnu pour être d'une grande beauté. Marie Benedict nous raconte surtout qu'Hedy Lamarr en plus d'être belle était aussi une femme très intelligent et dotée d'une force de caractère sans égale. Grâce à son écriture fluide l'auteure rend hommage à une femme d'exception qui avec son courage et sa volonté a essayé de changer le cours de la guerre avec son invention. Un roman à découvrir.
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