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Citations de Marie Caillet (44)


Elle avait lu quelque part que les fauves s'isolaient pour soigner leurs blessures
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Les gens qui se sentent près de mourir, dit-on, mettent tout en ordre avant le grand voyage
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Si un regard pouvait tuer, elle aurait été à cet instant raide morte, enfoncée dans vingt centimètres de terre fendillée
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Les yeux, dit-on, sont les miroirs de l'âme
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C'était la première fois qu'elle avait absolument besoin de lui. Et, pour la première fois, c'était lui qui prenait la fuite.
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Le regard d’Edjan se posa sur la silhouette de Kez, en contrebas. Ses ailes rayaient l’azur d’un grand trait brun. Il volait avec maladresse mais tenait le cap, fidèle à lui-même : entêté et entier. Sans son petit Ange, Edjan n’aurait pas survécu dix jours. Le garçon sentit une chaleur naître dans sa poitrine. Oui, ils avaient survécu. Ils étaient allés jusqu’au bout. Tous les trois.
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Le blanc aristocratique, le noir trouble du reste. Mais jamais ses parents, au cours des années qui l'avaient fait passer de l'enfance à l'état de jeune fille apprêtée, d'esprit vif et facile, si papillonnante déjà, ne lui avaient fait remarquer que le noir couleur trompeuse, pouvait accumuler une multitude de nuances et anéantir la vision du monde que son éducation, moitié persuasive, moitié contraignante, lui avait fait adopter.
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- Quelle forme ai-je prise à Liett ? Il y a des jours que je traîne le Don dans mon sillage, et sur lui, j'en sais toujours aussi peu; Répondez-moi : qui suis-je?
- Vous êtes süre de vouloir l'apprendre ? (...) Eh bien... Déjà, vous battez Madael de plate couture. Je tiens à préciser. Les dragons, les griffons - dépassé tout ça. Vous consiliez, Votre Altesse, toutes les qualités que vos vénérables ancêtres n'ont pas été fichus d'incarner. La plus jolie, la plus vulnérable et le plus ridicule de toutes les formes ailées...
Le sarcasme parut refluer su visage de l'assassin pour se transposer tout entier sur sa bouche, et du bout des lèvres Orest précisa :
- Un papillon.
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Un livre est comme un jardin que l'on porte dans sa poche.
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Après s'être sentie humaine et insecte à la fois, la jeune fille avait l'impression d'abriter en elle-même deux My très distinctes. La première était Mydria Siartt, une demoiselle pour laquelle elle avait une immense estime. Svelte, gracieuse, ambitieuse -promise, elle n'en doutait pas, à un avenir de petite princesse accomplie. L'autre My était la vraie princesse. Elle n'en avait que le titre. Dans la foulée, elle avait perdu sa famille, sa superbe, son castel et le beau nom de Siartt. Belle altesse, en effet !
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Et Orest, assassin certifié, homme sans coeur plus certifié encore, se retrouva à sangloter comme un enfant devant une toute jeune fille qui était, théoriquement, sa reine.
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- Survivre n’est pas une faute, Shaëll.
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Ses pieds volaient au secours de My de leur propre initiative. Lui-même, en son âme et conscience, ne savait plus bien où il était. Il avait simplement peur. Si My… si cette petite idiote était… A non ! Il l’avait traînée d’un bout à l‘autre d’Edrillon. Elle n’allait pas lui claquer dans les doigts maintenant !
- My ! beugla-t-il. Répondez, ventredieu !
Rien. Pour une fois, elle se taisait. C’était bien le moment…
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Une demi-seconde plus tard, Orest attaquait. Terrorisée, My vit sa large lame se ruer dans sa direction, et eut une réaction tout à fait stupide : au lieu de lever sa rapière pour se défendre, elle ne pensa qu’à la laisser choir pour s’enfuir à toutes jambes, poursuivie par son professeur. […] S’il vous plaît, réveillez le peu de combativité qui stagne en vous ! l’invectiva Orest, sans ironie, mais sans bienveillance non plus. Je vous apprends à vous battre, pas à courir !
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Orest demeura en retrait, sans s'agenouiller.
- Vous ne l'aimiez pas, dit My. Est-ce une raison pour ne pas lui rendre hommage ?
- Pourquoi, je devrais l'aimer après sa mort ?
- Vous êtes d'un cynisme !
- Je suis cohérent.
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Massive, pesante et timide comme aucun dragon ne l'avait été, la créature s'avança jusqu'à ce que tous puissent la voir. C'était un dragon en effet, un dragon des cavernes, dépourvu d'ailes, avec une colonne vertébrale sinueuse. La ressemblance s’arrêtait là. Il n'avait ni l'attitude, ni les écailles, ni les griffes de ces bêtes. En lieu et place, des dagues cassées ornaient ses pattes, et quant aux pattes... My parcourut du regard l'immense bête ; la vérité était là, inconcevable : toute la créature était faite de gemmes. Des blocs de quartz composaient son poitrail et ses flancs, comme une vraie cuirasse naturelle. Des pierres rouges ou vertes couvraient son corps, étincelant à la lueur du bocal et sa tête était couronnée de longs piquants faits d'un enchâssement de gemmes aussi noires que l'ébène
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Excusez-moi, dit Allian d'un ton sec, mais j'éprouve quelques difficultés à dormir sur mes deux oreilles quand je me prends des trombes d'eau en pleine figure.
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Orest s'impatientait - avec raison, elle devait l'admettre. Ce fut son intonation qu la décida. Elle d'élança en avant : fandant l'air, sa lame alla se planter droit dans le tronc... à droite du sac.
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Franchement, la maison est moche.
Ce n’est pas gentil de dire ça, alors que maman vient à peine de se garer devant, mais c’est vrai. Elle ressemble à un pâté : sa façade est couverte de pierres brunâtres et on dirait qu’elle dégouline, tant le jardin qui l’encercle est boueux. Le seul détail qui me plaît, c’est une fenêtre ronde au premier étage – un œil-de-bœuf, si je me souviens du bon terme. Je me demande ce qu’elle fait là : elle ne va pas du tout avec les autres.
— Et voilà, les filles ! lance maman.
Elle déboucle sa ceinture. Le déclic du mécanisme résonne dans l’habitacle.
— Tout le monde descend, ajoute-t-elle avec entrain. Je vais vous faire visiter. On retournera chercher les valises après !
Quand elle ouvre la porte, un courant d’air tiède s’engouffre dans la voiture, charriant l’odeur aigrelette et fade des feuilles mortes. Ni Sandra ni moi ne bougeons d’un pouce.
— Il y a quatre chambres à l’étage, poursuit maman en attrapant son sac à main. Vous aurez chacune la vôtre. Le grand luxe, non ?
Devant moi, ma sœur reste de marbre, mais je vois sa nuque se raidir. J’imagine sans peine son expression : mâchoires serrées au maximum, regard braqué sur le pare-brise. Elle n’a pas décroché deux mots depuis le début du voyage.
— Les filles ?
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Puis My perdit tout sens du concret. Survolant les eaux déchaînées d'une aile frénétique, elle monta, monta, droit vers le ciel, droit vers la vie, abandonnant les autres.
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