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Critiques de Marie Caillet (157)
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L'héritage des Darcer, tome 1 : L'envol

Une quête, un Don et un trésor... Quoi de mieux pour vous plonger dans un bon roman.



L'héritage des Darcer est un trésor que tout le monde s'arrache mais personne ne sait où il se trouve. Madael, le dernier héritier d'une dynastie renversée, va laisser à sa descendance un sifflet et un Don afin qu'elle retrouve le trésor.

Mydria, alias My pour les intimes, est une jolie jeune fille issue de la lignée des Siartt et souhaite épouser le prince héritier du royaume. Mais un jour elle découvre ses véritables origines et se voit attribuer le Don d'aile, un Don si précieux qui vous métamorphose dès que vous le souhaitez. Elle va s'enfuir de chez ses parents adoptifs, se lancer dans une quête et se retrouver prisonnière d'une Guilde qui n'a pour but que de s'emparer du trésor.

Mais les jours passant, des liens se créent et une belle relation s'installe et peut-être un amour naissant...



L'auteure a une écriture simple et fluide qui nous emporte facilement dans son roman. Mais à mon goût c'était trop long à certains passages. Ca manquait de vie et d'attachement aux personnages.

Les différentes étapes de la quête étaient un peu trop longues et il ne se passait pas assez de choses à mon goût.

Je n'ai pas suivi sa logique sur la mort de certains membres de la guilde et notamment celle du chef.

Par contre j'ai bien aimé la relation chien-chat entre Mydria et Orest ça venait un peu pimenter l'histoire et heureusement sinon j'aurai laissé tomber le livre. On a envie que leur histoire évolue plus vite et elle prend beaucoup de temps ce qui n'a rien d'anormal car une relation naissante n'est jamais évidente et certaines barrières sont à faire tomber avant de pouvoir vivre pleinement un amour.

J'ai trouvé que les parents adoptifs de My étaient un peu laissés pour compte car ils ne reviennent pas forcément dans l'histoire alors qu'il s'agit censément d'une famille puissante.



Pour ma part il y a beaucoup de points négatifs à ce livre et je ne me suis pas forcément amusée en le lisant. Je ne sais pas si je vais continuer la trilogie donc je ne peux pas le recommander car je n'ai pas été transportée.

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Les rumeurs d'Issar, tome 1 : Le talisman p..

Le résumé et la couverture m'avaient intriguée, comme c'est souvent le cas, mais lorsque j'ai commencé ma lecture je ne savais plus vraiment de quoi parlait le roman... Ce qui n'est pas plus mal en un sens car je trouve que comme cela, de 1 : on évite de se spoiler, de 2 : on est dans un état d'esprit de surprise qui est assez grisant. Je ne sais pas si cela a beaucoup contribué au fait que j'ai passé un très bon moment, mais dans tous les cas, je suis ravie de cette lecture.



Les Rumeurs d'Issar nous entraîne donc dans un monde de fantaisie riche et original où la magie prédomine. On y trouve aussi une mythologie liée aux anges (pas ceux que l'on connait à travers les religions, je précise) qui est déjà très poussée et très bien exploitée. Un excellent socle pour un univers intriguant mais aussi dépaysant. En effet, le monde d'Issar qui rappelle un peu les mille et unes nuits autant par sa situation géographique, que de par son époque, m'a vraiment permise de voyager et de sortir des sentiers battus. Un dépaysement qui est plus que chouette selon moi.



Un autre point que j'ai apprécié, concerne les héros, ou plutôt les anti-héros. Pas de chevalier servant en armure, pas de perfection. Edjan est un "raté", du moins c'est l'image qu'il a de lui-même. Et c'est un frein gigantesque pour lui et Kez, son acolyte. En un sens, cela aurait pu être un peu enquiquinant à suivre, mais l'auteur parvient à nous mettre dans la peau de son jeune héros et tous ses défauts ne deviennent pas trop pesant ou disons-le clairement... chiant. Il évolue à son rythme, sans faire des éclats, ce qui le rend très touchant. Il a son petit caractère aussi, ce n'est pas non plus quelqu'un d'effacé. Shaëll est une voleuse professionnelle et elle est tout à fait à l'aise avec son activité criminelle. Intrigante, la jeune femme sort du lot, cela va s'en dire sans pour autant voler la vedette à Edjan. Les deux n'ont rien "d'admirable", ils ne sont pas là pour sauver le monde, ils veulent vivre leurs vies. Point. Et j'adhère, c'est plus "réaliste".



Le monde dans lequel on évolue a aussi ce côté vrai. Il est très ambigu, tout en nuances. Personne n'est blanc comme neige et encore moins les différents dirigeants que l'on rencontre. L'auteur soulève aussi des points qui font écho aux lecteurs : les différences, l'acceptation de soi, la corruption, la discrimination liée au pouvoir et à la richesse, l'égoïsme, un monde qui cherche à évoluer malgré les us et coutumes. Des points qui permettent un encrage et une immersion bien plus facile dans un univers pourtant imaginaire et magique.



Je parlais de nuances tout à l'heure. Un élément que l'on retrouve aussi dans les personnages. Ils sont très différents, avec un vécu qui les a façonné et que l'on peut comprendre. Nous sommes loin des stéréotypes. Il y a une recherche et un travail sur la psychologie de chacun qui fait plaisir à voir.



L'intrigue et l'histoire ont quelques longueurs, cependant. C'est le seul défaut que j'ai trouvé au roman. Et pour un premier tome, ce n'est franchement pas gênant non plus. Il faut poser l'univers. Je ne me suis pas ennuyée. Il faut dire que l'on suit trois personnages, ce qui rend le récit tout de suite plus dynamique. Trois points de vue qui nous aident à appréhender la globalité de l'histoire.



Quant à la fin, je ne me doutais vraiment pas de ce qui allait se passer, et c'est juste génial comme sensation, car assez rare pour moi. Je ne m'y attendais pas et tout en finissant bien ce premier tome, cela nous ouvre pas mal de possibilité. Je lirai donc la suite avec plaisir.

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Les rumeurs d'Issar, tome 3 : L'éveil des san..

Je me suis enfin décidée à lire le dernier des tomes des Rumeurs d'Issar, une trilogie qui n'a pas fait beaucoup parler d'elle mais qui mérite vraiment d'être lue. Avec son univers original et sa mythologie très intéressante mêlant religion et magie, nous sommes plongés dans un monde des mille et une nuits où l'action ne manque pas. L'auteur a aussi pris le temps de travailler son personnage principal et son évolution au fil des trois tomes est assez remarquable. Immersif et enchanteur à souhait.



Nous retrouvons donc Kez et Edjan après leur affrontement avec le Lion. La fin du second tome avait été un peu traumatisante mais laissait présager une suite pleine de rebondissements et d'actions. Et je n'ai pas été déçue. L'éveil des sans-signes donne cette impression de dernier espoir dans les agissements de nombreux personnages, nous faisant tanguer avec ses pics d'adrénaline et ses révélations. Il y a cette sensation d'urgence qui ne quitte pas nos héros. Le temps presse, les plans de la Maison sont malmenés, le Mouchard a son propre agenda, et le Palais est bien décidé à ne pas se faire malmener par des voleurs et des intrigants. C'est palpitant du début à la fin, avec au final très peu de temps morts, même si on a la chance de découvrir de nouveaux lieux toujours aussi sublimes. Le monde imaginé par Marie Caillet a quelque chose d’idyllique dans sa géographie. J'adorerai visiter les pays où Edjan va au fil de son dernier périple. Rien que pour cela les Rumeurs d'Issar valent d'être lues.



Même si l'intrigue politique est très présente, les multiples personnages que nous avons pu rencontrer jusqu'ici sont au coeur de L'éveil des sans-signes. Plus que les manœuvres servant les desseins des différents camps, pour moi les protagonistes portent l'histoire. Edjan et Kez déjà. Le Vierge a fait un sacré bout de chemin depuis le premier tome. De héros passables, l'ange et son gardien ont évolué pour devenir ce duo incontournable. Tout en restant fidèles à leurs valeurs, ils nous prouvent combien ils ont la carrure de leur destinée. Nous sommes bien entendu loin du "super-héros" mais cela me va très bien. Attachants et complices, je me suis sentie proche d'eux dès le départ, et je suis fière de voir ce qu'ils sont devenus. A leur rythme, sans feu d'artifice, sans faux-semblants.



Shaëll à contrario a continué à me hérisser le poil. Son égoïsme et son côté hargneux ont toujours laissé un faussé entre le personnage et moi. Et au fil de ce tome, j'ai eu la désagréable impression de ne pas le connaître réellement. Trop de faux-semblants, trop de "j'ai mon agenda à moi". Elle reste en un sens fidèle à ce qu'elle est, et aussi à son signe. Mais l'amertume autour de la Haute-Voleuse est quelque chose que j'ai du mal à digérer. Elle reste un personnage extrêmement intéressant par contre. Sa psychologie est l'opposé d'Edjan, mais on sent le travail qu'il y a eu derrière. Et je trouve qu'il est toujours plus difficile de rendre cohérent ce genre de protagoniste très ambivalent qu'un héros pure souche.



L'éveil des sans-signes nous permet également d'avoir une vue d'ensemble, plein de nuances. Ce que j'adore. Ce n'est plus seulement la Maison qui nous offre son point de vue mais aussi le Palais. En nous montrant plus d'Ange-gardien, en leur donnant plus de place, et surtout en les voyant échanger entre eux, notamment avec le Roi, c'est un autre univers que l'on perçoit. Difficile de réellement prendre un parti, d'autant plus que la Maison a parfois ce côté anarchiste qui peut faire grincer des dents. L'histoire autour du Lion en est la parfaite illustration. Bien qu'étant une machine à tuer, Jatiel et son ange Ezieb ont quelque chose de touchant dans leur déchirement et à travers leur existence même. C'est une partie du récit que j'ai vraiment apprécié même si elle était sous-jacente par rapport au reste.



Le seul point négatif que je pourrais soulever concerne les morts de plusieurs personnages. J'en compte cinq pour qui j'ai trouvé le traitement trop rapide. Je n'ai pas réellement compris leur mort dans le sens où elles se déroulent de façon trop expéditive sans que l'on saisisse vraiment ce qu'il se passe. C'est dommage car ce sont des événements marquants pour l'histoire et j'ai eu cette sensation de ne pas avoir tous les éléments en main.



Quant à la fin... J'avoue qu'à un moment de l'histoire, quand la grande révélation sur l'identité du Mouchard tombe, je ne savais plus où l'auteur voulait nous mener. Je n'ai pas été surprise, mais la trahison est difficile à avaler comme les événements qui en découlent. Encore une fois l'amertume demeure. Ce n'est pas la façon la plus agréable pour finir une saga, mais même si nos héros se retrouve entre guerre et paix, j'ai trouvé que cela allait parfaitement avec le cheminement d'Edjan et Kez. Il y a un équilibre, comme le symbolise le signe du Vierge. J'aurais aimé avoir plus de réponses sur le devenir de certains personnages, mais j'aime l'idée que les dés sont jetés et que maintenant chacun a les cartes en main pour décider de son avenir.



Une trilogie qui m'a fait voyager et que je ne peux que vous conseiller. Originale autant par l'univers que par sa mythologie, elle nous offre un héros à qui on peut s'identifier et qui évolue progressivement pour prendre son envol. Un travail sur la psychologie des personnages riche et intéressant, une intrigue pleine de nuances où les adversaires se battent pour leurs idéaux et un duo adorable et combatif.

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Kaléidoscope

Une jolie découverte pleine de poésie, d’espoir, de quête d’identité ! Je ne m’attendais pas à trouver tout ce petit florilège en ouvrant ce livre jeunesse/ado. Pourtant, le temps d’une journée, Naomi et son kaléidoscope magique qui ouvre des passages vers divers univers m’ont charmée. Certes, il me manque quelque chose pour être totalement conquise, mais ce fut une belle plongée onirique et métaphorique dans des mondes aussi magiques qu’énigmatiques…



Le début du roman est assez classique, puisque l’on parle d’intégration et de scolarité. En effet, suite à un divorce, la jeune Naomi et sa sœur Sandra vont suivre leur mère et leur beau-père Christophe à Dijon, dans une nouvelle maison. Nouveaux membres de la famille, nouveau foyer et surtout, nouveau collège ! L’auteure a bien su retranscrire cette ambiance stressante qui nous envahit lorsque l’on arrive dans un établissement scolaire où l’on ne connait personne, mais où il va falloir rapidement s’intégrer avant d’être catalogué et rejeté par les autres… Bien sûr, on n’échappe pas à certains stéréotypes comme Makoto l’intello sans amis plongé dans les livres, Marine la pipelette insolente et sa troupe de copines qui jouent les rebelles populaires, etc. Cela dit, même s’ils sonnaient « clichés », j’ai apprécié ces personnages secondaires. Lorsque l’on est jeune, on a tendance à vouloir rentrer dans un moule et à jouer ce rôle. Ainsi, je n’ai pas été dérangée par le rôle qu’on leur a attribué.



La famille de Naomi est attachante… Cependant, j’aurais souhaité que certains membres soient un peu plus creusés ! Pour ne pas nuire à l’intrigue et au rythme, l’auteure a développé juste ce qu’il faut pour leur donner de la consistance ou pour expliquer leurs liens avec la narratrice. C’est un choix qui est compréhensible néanmoins, je n’aurais pas été contre quelques informations supplémentaires… En ce qui concerne Naomi, j’ai trouvé son évolution intéressante ! C’est une jeune adolescente de douze ans encore très naïve, timide, effacée et angoissée qui oscille entre le monde de l’enfance et celui des grands. Suite à du harcèlement dans son ancien collège, elle a très peur de se révéler aux autres. De ce fait, elle reste souvent en retrait, observant, jugeant et interprétant ce qui l’entoure. C’est une héroïne toute mignonne, touchante et crédible qui va progressivement apprendre à se connaître, s’adapter, à s’affirmer et à trouver sa place. Il est très intéressant de voir le chemin qu’elle va parcourir!



La magie est un élément arrivant vers la moitié du livre, grâce au kaléidoscope qui va être offert à Naomi. Cet objet m’a intriguée et j’ai adoré découvrir son fonctionnement. Je l’ai d’autant plus apprécié lorsque la narratrice a commencé à l’amener au collège… Le fantastique est bien dosé et apporte plein de douceur au récit. D’ailleurs, le dénouement est plutôt touchant, tendre et poétique ! Toutefois, il m’a également donné un sentiment d’inachevé ! Il me manquait des réponses. De plus, j’espérais que l’on approfondirait certains protagonistes et j’attendais à trouver certaines scènes au cours du scénario. De ce fait, j’ai été un peu frustrée. L’ouvrage reste cependant très agréable à lire et aborde des thèmes intéressants avec justesse (déménagement, harcèlement, différence, hypersensibilité, intégration, quête identitaire, famille recomposée, etc.). Il comblera certainement le lectorat adolescent, notamment ceux qui entrent progressivement dans l’adolescence et à qui la situation de Naomi fera écho…
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Les rumeurs d'Issar, tome 2 : Le jugement d..

Je ne lis pas très souvent de la littérature française, je l’avoue sans peine. Mais quand je tombe sur un ou une auteur qui a su me charmer, je mets un point d’honneur à suivre son parcours. Et c’est ce qu’il s’est passé avec Marie Caillet. Le premier tome des Rumeurs d’Issar avait été une découverte originale et passionnante, il était donc impossible de passer à côté du Jugement des sabliers.



L’univers d’Issar sort de l’ordinaire. Choisir un monde avec une ambiance arabique/africaine n’est pas vraiment monnaie courante surtout en fantaisie. C’était déjà un bon point avec le premier tome, et ici, Marie Caillet pousse encore plus loin les rouages de son monde. Nous continuons à l’explorer, à découvrir des contrées et aussi la genèse d’Issar. En plus d’être riche du point de vue sociétale, notamment en ce qui concerne la politique, la mythologie a quelque chose de réelle. J’entends par là qu’en plus de jouer avec les signes zodiacales, l’auteur a créé quelque chose de palpable. On y croit et c’est tout l’enjeu de la fantaisie.



J’aime aussi beaucoup le côté politique. Les rouages qu’il y a autour du pouvoir, les faux-semblants, les limites d’un système, les intrigues. On comprend de mieux en mieux le but de la Maison, même si pour moi, ce n’est pas non plus eux qui devraient gouverner ou avoir leur mot à dire. Je n’ai jamais été trop fan des révolutionnaires, car souvent, ils sont au fond exactement comme ceux qu’ils combattent. Mais ils peuvent être un tremplin, ce qui ne ferait pas de mal à toute cette société.



Concernant les personnages, et c’est là que pour moi, il y a une petite faiblesse. J’apprécie les personnages, mais je ne suis pas en « résonnance » avec eux. Ils sont soient sous-exploités comme Edjan et Kez, soit trop exploité comme Shaëll. Il y a aussi trop d’ambivalence, on ne sait pas sur quel pied danser avec eux. Et du point de vue de l’évolution, il n’y en a quasiment pas. Or si Shaëll a l’excuse d’être en mode vendetta, Edjan, lui… ne bouge pas d’un pouce, ou si peu. J’attendais tellement de notre héros, mais tellement ! Alors oui, on voit un peu qu’il commence à mieux maîtriser son pouvoir mais avec Kez rien ne bouge, et deux tomes à les voir comme cela… c’est de la torture. Shaëll m’a aussi agacé. Son côté tête brûlée fait qu’elle en devient suicidaire. A trop vouloir en faire une badass, c’est l’effet inverse qui se produit. Et c’est tellement dommage car ils ont du potentiel à revendre. Chanis est celle qui sort le plus son épingle du jeu.



Le jugement des sabliers est un très bon second tome cependant, et c’est assez rare pour le souligner. L’évolution de l’intrigue est bien menée et elle met en avant des détails qui ont toute leur importance. La fin est assez angoissante, mais on perd, pour moi, une grande partie de l’intérêt de cette scène (celle de l’arène) avec l’intervention d’un personnage plutôt qu’un autre. C’était pourtant le moment pour un des protagonistes de sortir de l’ombre. La suite s’annonce tout de même assez explosive, j’ai hâte.

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Kaléidoscope

Naomi déménage la coeur au ventre. Elle vient de vivre harcèlement et rejet dans son ancienne école et doit maintenant tenter de s'insérer dans un nouveau lycée mais aussi dans une nouvelle vie familiale avec un beau-père qu'elle connait peu.



La jeune fille a l'espoir de passer inaperçu et même de se faire des amis. Mais en parallèle, sa grand-mère lui confie sous le signe du secret, un kaléidoscope. Il lui ouvre la porte vers un monde qui semble merveilleux et bien plus sûr que le sien...



Un roman tout en nuances sur la difficulté d'habiter sa vie. A-t-on besoin d'échappatoire pour supporter la dureté des relations humaines ? Faut-il préférer sans abstraire ou au contraire affronter les contraintes de l'existence en communauté ?



L'adolescente va devoir décider ce qui fait sens dans sa vie. Et cela passe par un nouveau regard sur ce qui l'entoure, son environnement et tous les petits gestes de ceux qui l'entourent prudemment. Pour y arriver il lui faudra aussi quitter l'illusion d'un monde meilleur, ailleurs.



Un récit original qui intrigue par les choix parallèles qu'il ouvre et par son étonnant dénouement. Il laisse percevoir que la confiance s'acquiert avec le temps et se mérite. Il est aussi possible de voir dans le kaléidoscope, une métaphore de l'écriture.



A découvrir !
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Les rumeurs d'Issar, tome 1 : Le talisman p..

En Résumé : Je me suis lancé dans la lecture de ce roman en espérant y trouver une lecture sympathique et divertissante entre deux romans plus complexe et plus denses et je dois bien admettre qu’il a parfaitement rempli son rôle. Marie Caillet nous offre ainsi une quête initiatique qui peut paraître classique, mais s’avère finalement solide et efficace. L’autrice évite de tomber dans les révélations ou les surprises faciles pour construire quelque-chose d’un peu plus complexe. Le gros point fort vient clairement de l’univers qu’elle nous propose, mélange d’un monde des « Mille et une Nuits » proposant djinns, tapis volants et autre avec une magie liée aux signes astrologiques. Les différents aspects, qu’il soit politique, lié à la magie ou autres ne manquent pas d’attrait et on se laisse ainsi facilement porter par cette toile des fond et les lieux que l’on visite. Concernant les personnages, même s’ils ne sont pas mauvais possédant une certaine densité et s’avérant un minimum entraînant, j’ai quand même eu du mal à complètement m’attacher à eux. Ils ont, je trouve, un côté un peu stéréotypés et figés qui a fait que je suis un peu resté en retrait. Je regretterai aussi une certaine simplicité dans des révélations ou des résolutions de situations ou bien une impression que parfois certains passages sont traités rapidement, mais rien de trop bloquant. La plume de Marie Caillet s’avère simple, fluide, entraînante et je lirai sûrement la suite.



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L'Héritage des Darcer, tome 3 : La relève

En Résumé : J'ai passé un bon moment de lecture avec le troisième roman qui vient clôturer ce cycle en nous offrant un dernier tome énergique, efficace et vraiment prenant et sans temps morts. L'intrigue offre énormément de rebondissements et de surprises même si parfois j'ai trouvé que certains aspects traités trop rapidement ou que l'auteur parfois offrait quelques facilités, mais rien de véritablement gênant. L'univers développé par l'auteur se révèle solide plein d'imagination et de surprises même si parfois certains aspects tombent un peu trop à pic pour aider nos héros. Les personnages sont toujours aussi intéressants à suivre, mais surtout continuent à se développer au fil des pages, à évoluer selon les situations rencontrées. Ils se révèlent humain avec leurs forces et leurs faiblesses. La plume de l'auteur est toujours aussi poétique et pleine de charme et de magie et ne manque pas de facilement emporter le lecteur. Un troisième tome captivant et qui clôture de façon efficace cette trilogie.



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L'Héritage des Darcer, tome 2 : Allégeance

En Résumé : J'ai passé un très bon moment de lecture avec le second tome de ce cycle que j'ai trouvé plus abouti, à mon gout, que le premier. L'histoire se révèle plus adulte, plus sombre et surtout plus nerveuse, on se retrouve happé du début à la fin sans véritablement savoir comment va se finir ce livre, même si parfois certains aspects sont résolus trop facilement. L'univers se révèle plus dense que le tome précédent, on en apprend plus, que ce soit sur les guildes, la culture, mais aussi la faune et la flore. On découvre aussi les chimères éléments important de l'intrigue, mais j'avoue que je les ai trouvées un peu trop invincible par moment. Les personnages ont évolués depuis le premier tome, on le ressent, principalement chez My, par contre la multiplication des personnages fait que parfois nos héros, surtout Orest, se révèlent un peu étouffés mais rien de bien grave. La plume de l'auteur est toujours aussi poétique et entrainante au fil des pages. Maintenant il ne me reste plus qu'à attendre la sortie du troisième tome.



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Kaléidoscope

Sur le rabat de la couverture de mon carnet d'écriture, j'ai collé un post-it reprenant une citation de ce bon vieux Dumbledore : « Les mots sont, à mon avis qui n'est pas si humble, notre plus inépuisable source de magie. ». Je l'ai en effet exprimé à plusieurs reprises sur ce blog, et je le redis aujourd'hui encore : à mes yeux, les auteurs sont de vrais magiciens. Ils transforment de simples mots en portails vers d'autres mondes, ils métamorphosent ces amas de lettres en véritables voyages au pays de l'imaginaire. Ils nous offrent des moments d'évasion, des moments de pur bonheur en compagnie de personnages que l'on a l'immense honneur de rencontrer et d'accompagner durant quelques centaines de pages. Mais avec Kaleidoscope, Marie Caillet m'a offert quelque chose de plus grand encore : elle m'a aidé à faire face à une vague de souvenirs pas forcément agréables, que je cadenassais profondément au fin fond de ma mémoire et qui continuaient pourtant à me hanter, à me faire mal. Ce livre n'a pas guéri toutes mes blessures, bien loin de là, mais pour la première fois depuis plus de dix ans, ces souvenirs se sont imposés à moi sans déclencher de crise de larmes ou de panique … Et rien que pour cela, je remercie Marie.



Le petit monde de Naomi, douze ans, n'est plus que chaos : non seulement ses parents ont divorcés, non seulement sa mère s'est trouvé un nouveau petit copain, mais voilà que ce dernier a décrété qu'il leur fallait prendre un nouveau départ et quitter la région parisienne pour la Bourgogne ! Et comme si cela ne suffisait pas, Diego, sa panthère en peluche, a disparu pendant le déménagement, et la rentrée scolaire a lieu dans quelques jours à peine ! Un véritable cauchemar pour la timide hypersensible qu'est la jeune fille ! Jour après jour, le monde semble perdre toutes ses couleurs pour ne former qu'un déprimant camaïeu de gris … Jusqu'à ce que sa grand-mère lui offre un très curieux Kaléidoscope lui permettant d'explorer des mondes mystérieux et colorés, peuplés de fées et d'animaux fabuleux. Désormais, Naomi sait comment s'évader de ce quotidien si effrayant … Mais est-ce une si bonne chose que de fuir ainsi la réalité ?



Avec ce roman, Marie Caillet quitte son genre de prédilection – la fantasy – pour nous offrir un contemporain saupoudré d'une petite pincée de fantastique … ou plutôt de poésie. Car le pouvoir du Kaléidoscope n'est finalement qu'un prétexte pour guider Naomi dans la plus terrifiante des quêtes initiatiques : grandir. Car tous les changements que vit la jeune fille – le divorce de ses parents, le déménagement, la rentrée dans un nouveau collège – ne sont finalement que la partie émergée du véritable bouleversement qui s'opère en elle : Naomi n'est plus tout à fait une enfant, mais pas encore une adolescente. Elle se trouve à l'effrayante frontière entre ces deux stades de la vie, et ne sait pas comment la franchir. Car Naomi se sait, se sent, différente de tous ses camarades de classe, qui semblent avancer dans la vie avec aisance tandis qu'elle-même est dévorée par l'angoisse, par ses émotions exacerbées qui menacent à tout instant de la submergée comme un tsunami. « J'ai l'impression que je ne sais pas faire comme les autres. Que j'existe à moitié », dit-elle. Au collège, pour éviter de revivre le même cauchemar que l'an passé, Naomi longe les murs, se fait la plus discrète possible, tente à tout prix d'éviter les faux pas et les impairs sociaux … Sans succès. Malgré tous ses efforts, les moqueries commencent à s'élever sur son passage, et personne ne veut d'elle dans son groupe d'amis …



J'ai rarement un livre aussi … juste. Ce que Naomi décrit, j'aurai pu l'écrire, et cela m'a bouleversée. C'est comme s'il n'y avait aucune barrière encore Naomi et moi, comme si nos deux identités s'étaient fondues en une seule : en lisant les (més)aventures de Naomi dans son nouvel établissement scolaire, je me suis revue, en cinquième, totalement effrayée à l'idée de remettre les pieds dans un collège après le désastre de l'année passée. Je me suis revue raser les murs, tenter de devenir invisible pour ne pas attirer l'attention, tenter, aussi, de m'intégrer à un groupe pour ne pas être toute seule – car être seule, au collège, signifie de facto être la cible privilégiée de moqueries, de rejet collectif. Quand on est hypersensible, quand on est anxieux, quand on est un peu différent, quand on est timide, le collège devient rapidement synonyme d'enfer quotidien. Et cela d'autant plus qu'on ne sait pas mettre les mots sur cette souffrance : on est mal dans notre peau, mais on n'arrive pas à l'exprimer. Petit à petit, nos émotions nous enferment dans une sorte de carapace … qui menace à tout instant de se fissurer et de laisser déferler d'honteux torrents de larmes refoulés. Tout cela, Marie Caillet l'exprime avec une justesse, une délicatesse et une puissance rares.



Et puis arrive le Kaléidoscope et ses mondes colorés. Véritable rayon de soleil dans ce quotidien pluvieux. Grâce à cet objet, si banal au premier abord, Naomi apprend à traquer le moindre éclat de couleur, de lumière, qui lui permettra d'ouvrir un passage vers cet autre monde, si enchanteur, qui lui permet de s'évader, de se ressourcer. de se retrouver elle-même. D'apprendre à devenir elle-même, libérée de la peur et de la peine qui l'assaillent dans la réalité. Ce livre, finalement, c'est une ode passionnée à l'imagination, à ses pouvoirs, à ses bienfaits. Car contrairement à ce qu'on dit souvent, se perdre dans des mondes imaginaires – par le biais du Kaléidoscope pour Naomi, ou de la lecture pour d'autres, par exemple – n'est pas forcément une mauvaise chose … Parfois, c'est l'imaginaire qui permet de se relever, d'avancer. Parce que l'imaginaire offre une arme pour affronter la dureté du monde, offre un refuge qui permet de reprendre des forces. Et aussi parce que l'imaginaire nous confère un pouvoir, qui donne confiance en soi. L'imaginaire n'est pas un piège ou un danger, mais bien au contraire un moyen de s'épanouir … D'autant plus que, parfois, croire en l'imaginaire est ce qui permet de faire de belles rencontres.



En bref, vous l'aurez bien compris, j'ai eu un vrai coup de coeur pour ce petit livre incroyablement émouvant, admirablement bien écrit, qui fait écho à ma propre histoire et apporte une vraie bouffée d'espoir. Avec beaucoup de finesse et de douceur, Marie Caillet évoque la solitude et la détresse d'une pré-adolescente perdue, qui ne sait pas où est sa place dans ce monde qui lui semble si effrayant, qui ne sait pas encore qui elle est. Elle évoque aussi la question du harcèlement scolaire, de la phobie scolaire, de la timidité et de l'hypersensibilité, avec une justesse extraordinaire. Elle parle également des grands bouleversements que peuvent connaitre beaucoup de jeunes : divorce des parents, déménagement … Et surtout, elle nous fait rêver, avec cette petite pincée de fantastique vraiment bien dosée, à la limite de la poésie onirique. Vraiment, je conseille ce livre aux petits comme aux plus grands, à tous ceux qui ont su garder leur âme d'enfant et à tous ceux qui entre progressivement dans l'adolescence.
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Les rumeurs d'Issar, tome 1 : Le talisman p..

J'avoue, je me suis aventuré dans ce bouquin à reculons. J'avais de gros a priori et au final une bonne surprise. Je préfère ça que l'inverse ou avoir eu raison.

Ce roman aurait mérité une chronique complète, j'avais même commencé à la rédiger quand je me suis rendu compte que je partais dans une redite de la trilogie Phitanie (Tiphaine Croville). Je me limiterai donc à l'essentiel.

La démarche globale est identique. Du récit initiatique, avec de la quête, de l'apprentissage, de la magie, des héros/héroïnes adolescents.

La différence, c'est qu'ici Caillet expose beaucoup de choses de son univers dès le départ, là où Croville dévoilait petit à petit. Les deux méthodes ont leurs avantages et leurs inconvénients, il n'existe pas de solution parfaite. D'un côté, on découvre le monde au fur et à mesure que les personnages le visitent, avec le risque que le lecteur reste sur sa faim dans un premier temps, faute d'éléments. De l'autre, un décor très fourni d'emblée, avec beaucoup de choses à se mettre sous la dent... au point de se sentir écrasé par la masse d'informations et de trouver que l'histoire met du temps à démarrer. Ici, on se situe dans le second cas, tu l'auras compris.

Comme dans Phitanie, j'ai été emballé par l'univers, où tu sens la construction, le souci du détail, la cohérence d'ensemble, la profondeur, l'imagination, l'inventivité. On ne se promène pas dans un décor de carton-pâte, il y a une dimension derrière.

Ce que j'attends d'un univers de fantasy – et donc d'un auteur de fantasy – c'est qu'il fasse preuve d'imagination. Pour un genre de l'imaginaire, rien d'extravagant dans cette attente. Comme dans Phitanie (bis), l'auteur s'est creusé le citron pour créer un monde qui ne soit pas une photocopie de l'existant (Terres du Milieu, Cimérie, Narnia...) ni un patchwork d'emprunts rapiécés à la ouanegaine. On croise des références à des éléments qu'on connaît (le zodiaque, par exemple), mais l'auteur va au-delà, se les réapproprie, intègre, réinvente, bricole... Elle démiurge (du verbe démiurger, que je viens d'inventer).

Comme dans Phitanie (ter), le décor n'est pas non plus interchangeable avec celui d'un autre roman de fantasy. L'histoire ne peut se passer que dans ce monde-ci, parce que l'intrigue et l'univers sont liés.

Je ne vais pas continuer les parenthèses en latin, relis la chronique concernée.

Après les deux bouquins n'ont rien de doublon l'un de l'autre. Si la démarche et les qualités sont les mêmes, ils te proposent chacun un univers différent, une histoire différente, une magie différente, liste non exhaustive.

Si tu as aimé l'un, tu aimeras l'autre et vice-versa. De la bonne fantasy jeunesse bien construite, avec de l'imagination dedans.
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L'héritage des Darcer, tome 1 : L'envol

Malgré mes premières craintes devant une héroïne qui enchaîne les bourdes et une intrigue très classique, je me suis très vite laissée emporter par l'écriture de Marie Caillet, par ses personnages, notamment la relation entre My et Orest, mais aussi par la féérie qui se dégage de l'histoire. J'ai beaucoup apprécié que My ne détienne qu'un pouvoir insignifiant au premier abord. Et même si les épreuves qu'elle traversent sont surmontées parfois trop facilement, tout n'est pas si simple dans la quête de My, et la fin n'est pas le happy end auquel je m'attendais.



Un premier roman maîtrisé qui a réussi à me convaincre par ses qualités, malgré ma réticence du début.
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L'héritage des Darcer, tome 1 : L'envol

Mydria découvre l'année de ses 16 ans que sa vie n'est pas ce qu'elle imagine. Choyée au sein de la riche famille Siartt, elle apprend par un message qui lui arrive par delà les âges qu'elle est en fait l'ultime héritière de Madael, roi puissant d'une dynastie tombée dans l'oubli. Non seulement, son destin est de reprendre le trône déchu mais en plus, elle se découvre pourvue d'un Don qui devra l'aider à retrouver le trésor des Darcer. Espérant rencontrer son destin, la jeune Mydria quitte son foyer et très vite, tombe dans les mains de la guilde de Krud à laquelle appartient Orest, un tueur professionnel de 19 ans bien mystérieux...



Si le roman commence sur les chapeaux de roue, il s'essouffle malheureusement assez vite. Pourtant l'écriture de Marie Caillet est très mature pour une jeune fille d'à peine 18 ans au moment de l'écriture de ce premier volume, mais le déroulement du récit ne m'a pas emballée. Finalement, j'ai eu l'impression de lire un certain voyage initiatique et ce n'est pas le lecture que j'attendais. Aucun des personnages n'est parvenu à me toucher, l'intrigue ne m'a pas tenue en haleine et je n'ai pas été charmée par l'univers de l'auteure. La fin elle-même n'appelle pas chez moi le besoin de lire les prochains tomes. Une rencontre manquée donc...
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Les rumeurs d'Issar, tome 1 : Le talisman p..

Nous allons suivre deux destins particuliers dans les pages de ce roman. Deux Anges-Gardiens aux caractères bien différents et pourtant aux similitudes frappantes.



Dans les royaumes d’Issar, il existe une tradition.

Celle de se présenter à son 15e anniversaire à un événement annuel et important appelée : la Journée. Cet événement est à l'origine pour chaque adolescent de la découverte de son signe et de l'acquisition de son talisman. Parfois à l'occasion de cette journée un adolescent va vivre la chose de façon plus intense que d'autres. Car certains sont en possession d'un pouvoir immense, pouvoir qu'ils doivent partager avec un Ange s'ils veulent survivre. On les appelle alors les Gardiens. Cette équipe forme ainsi un Ange-Gardien. Ces élus sont choisis par la Magie pour partager ce pouvoir, ils sont ainsi liés à tout jamais et sont souvent amenés à de hautes distinctions.



Riajel est la Capitale d'Issar. C'est à la fois dans les bas-fonds et dans les couloirs du Palais que vont apparaître nos deux personnages principaux.



Chacun d'entre eux a reçu un Ange mais aucun ne l'a vécu de la même façon et avec le même élan.



Edjan a vécu sa Journée il y a un an. Mais contrairement à ce qu'il se passe d'habitude son Ange n'est pas apparu de suite et il a quitté le Palais au bout des 3 jours sans que sa vie n'en soit changée. Mais cela n'a pas duré car Kez est apparu peu après et depuis il est un Ange-Gardien anonyme et caché mais surtout aux pouvoirs limités et presque ridicules. Cela leur occasionne une relation conflictuelle et une inimitié qui ne devrait avoir lieu d’être.



Chanis, quant à elle, vient juste de vivre sa Journée et son Ange est apparu rapidement et très fortement au risque de la tuer sous sa puissance. La voici donc juchée dans le Panthéon des 12 signes alors qu'elle n'en ressent absolument pas de fierté ni même d'envie. Pour elle, il s'agit d'une erreur.



L'un comme l'autre rejettent l'idée même de posséder un Ange.



L'un comme l'autre ne se sentent pas capables de gérer ce pouvoir.



Le lecteur va ainsi être jeté dans ce récit en compagnie des interrogations et des doutes de nos deux jeunes héros mais aussi assez rapidement dans un complot.



Il existe un groupuscule qui voudrait renverser le gouvernement : la Maison. Ils se servent pour cela des Hauts-Voleurs, sorte de brigands établissant leurs méfaits à bord de tapis volant.



Shaell est notre troisième protagoniste et celle qui va me plaire le plus assez rapidement. Elle est une Haute-Voleuse de talent qui ne manque ni d'humour, ni de verve. Courageuse et intelligente elle poursuit les missions que l'on lui assigne sans trop se poser de questions. Pourtant elle n'est pas exempte d'honneur ni de principes. On sent cependant en elle une fêlure, une fragilité qui va petit à petit se laisser entrapercevoir derrière un masque d’ironie et de causticité.



Ces trois personnages si différents vont nous emporter sans le savoir vers un but commun qui va les voir s'affronter ou s'unir c'est à vous de le découvrir.



La plume de Marie Caillet est vraiment facile à lire et nous emporte assez docilement dans le pays d'Issar. Mais une fois que l'action se met en branle, elle nous agrippe et, tels les tapis volants brodés de la Rune Coup-de-Poing, nous secoue en tous sens pour nous éprouver.



Les personnages évoluent et font face à de nombreux désarrois ou situations complexes. Cela les rend plus attachants car leurs découvertes vont les pousser à se poser des questions auxquelles ils ne sont pas prêts. C’est ce qui fait que l’action devient plus tendue et le récit plus prenant.

Chanis et Edjan ne sont que des novices qui vont devoir faire leurs preuves rapidement dans un contexte de complot et de méfiance. Cela va les grandir et les modifier de façon profonde.



De plus le personnage du Mouchard ,à l’origine de nombreuses rumeurs, qui tels des pamphlets fustigent aussi bien les grands que les petits, est une véritable interrogation. Qui est-il ? Quel rôle joue-t-il dans ce récit ? Car chacune de ses Rumeurs marque Issar pour longtemps.



C’est donc une lecture que je suis ravie d’avoir effectuée grâce à Netgalley France et les éditions Hachette. J’ai hâte d’en découvrir la suite.
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Les rumeurs d'Issar, tome 1 : Le talisman p..

Ça fait un petit moment que j'ai commencé ce roman mais entre les travaux et le déménagement, j'ai mis du temps à le lire. Bon, il faut dire aussi que le début de l'histoire est difficile à comprendre, l'univers est assez complexe mais au fil des pages, on comprend les termes utilisés et on comprend mieux l'histoire.



Ça fait un an que Edjan a reçu son Talisman et qu'il est devenu un Ange-Gardien et au lieu de se présenter au Palais, il a décidé de rester anonyme. Lui et son Ange - Kez, réparent les tapis abîmés. Edjan s'ennuie de sa vie et il va faire la rencontre de Shaëll qui va la bouleverser complètement.



J'ai eu du mal au début du roman. Au fil des pages, je comprenais de mieux en mieux l'univers et j'ai été prise par l'histoire.

Shaëll est une Haute Voleuse, elle est contre le pouvoir du Palais et lui met des bâtons dans les roues. Elle va arriver dans le magasin d'Edjan et Kez par hasard et elle va de suite comprendre qu'ils sont Ange-Gardien. Celle-ci, va les amener à mener une enquête.



L'intrigue de l'histoire est géniale, on mène l'enquête avec Edjan, Kez et Shaëll. Petit à petit on a des indices, mais personnellement, je n'ai pas trouvé quoi que ce soit. L'auteure a su garder ses révélations jusqu’au bout.

Le style de l'auteure est fluide, l'histoire se lit rapidement. Mais il faut quand même être concentré pour lire ce roman (en tout cas, c'était mon cas). Selon les romans, je peux lire avec un bruit de fond (le chéri qui regard la télé ou jeu à un jeu vidéo) mais avec ce roman, il fallait que ça soit le calme.



Edjan évolue au fil des pages. Au début du roman, il se lamente mais petit à petit il va découvrir la magie avec son Talisman et il va changer. Sa relation aussi va changer avec Kez. Shaëll va pimenter leur vie et leur apprendre pas mal de choses.

Entre les chapitres, on a des Rumeurs. J'ai hâte de lire la suite pour découvrir qui est le "Mouchard".



En conclusion, un premier tome intéressant. J'aime beaucoup l'univers de l'auteure et j'ai hâte de découvrir la suite. La magie accompagnée des différents signes astrologiques est passionnante. Les personnages sont touchants et l'intrigue est prenante. Un bon roman de Fantasy !
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Les rumeurs d'Issar, tome 1 : Le talisman p..

Lorsque j'ai vu la couverture de ce livre, elle m'a de suite attirée et fortement intriguée. Je n'ai même pas lu le résumé, parce que je voulais la surprise totale. Et lors de salon du livre de Paris et de notre visite dans les locaux de Hachette, nous avons eu la surprise d'avoir les ENC de ce premier tome en cadeau. Et je dois dire que j'ai passé un très bon moment de lecture, et il me tarde de lire la suite !





Dans les royaumes d'Issar, la magie habite tous les hommes. Parfois, elle n'en choisit qu'un. Celui qui est choisi est alors envoyé au château pour recevoir son talisman, avec le signe du zodiaque qui lui est désigné. Edjan, seize ans, est l'un de ces élus. Mais son animal, en plus d'être loin d'être redoutable est minuscule, et leur entente n'est pas au beau fixe. Mais un jour, la rencontre avec Shaëll, voleuse intrépide, va changer le cours de leur vie. Elle a découvert le pouvoir d'Edjan, et veut travailler avec lui et son animal. Mais que leur réserve exactement cette nouvelle vie ?





Dès le prologue, j'ai su que j'allais aimer cette histoire. J'ai, en quelques lignes à peine, plongé dans cet univers atypique et très peu utilisé. Bien que l'action ne démarre pas immédiatement, j'ai adoré découvrir cet univers. L'auteure prend le temps de poser ses bases, de nous expliquer ce qu'elle va nous offrir. Cela nous permet ainsi de nous immerger plus facilement.





J'ai beaucoup aimé Edjan et son ami animal, Kez. Clairement, ils ne s'entendent pas, alors que normalement cela devrait être le contraire. Et c'est ça que j'ai trouvé original et bien mené. Bien que leur lien soit fort et incassable, ils ne s'entendent sur aucun point. Leur amitié est entre chiens et chats. Ils trouvent toujours la pique qui va énerver l'autre. On se doute bien qu'au fur du roman, ils vont devoir apprendre à travailler ensemble, mais j'ai aimé que l'auteure ne perde pas de vue ce qu'elle avait décidé de créer : cette amitié difficile à assumer. Même arrivé à la fin du premier tome, on ne sait pas vraiment comment celle-ci va évoluer par la suite. L'auteure n'a pas pris de facilité, et c'est cela que j'ai aimé.





Ensuite, nous avons Shaëll, un peu plus âgée qu'Edjan. J'ai tout de suite accroché à son caractère de cochon. C'est une jeune fille qui a été obligée de prendre ses responsabilités assez vite, et pour cela, elle a dû forger son caractère. Elle n'est pas facile à approcher ni à comprendre. Edjan et Kez vont l'apprendre à leurs dépends. Mais j'ai vraiment aimé qui elle était. Elle reste elle-même tout du long, et son côté agaçant devient vite attendrissant. Elle est très indépendante, et avoir auprès d'elle deux personnes qui ne connaissent rien au monde où ils vivent, lui fait passer des moments assez cocasses. Mais leur relation va s'améliorer de jour en jour, avec quelques moments de doutes et d'énervement.





Concernant l'intrigue, je dois avouer que j'ai été assez bluffée. L'univers que nous offre l'auteure est très bien mené, intriguant et rempli de retournements de situations. J'ai particulièrement adoré l'idée des Rumeurs. Je ne vous en dirais pas trop, mais le mystère autour de la personne qui les crée est entier, et personnellement, je suis très curieuse de découvrir qui se cache derrière !





Outre ces Rumeurs très bien trouvées, notre petit trio va devoir faire face à une enquête autant mystérieuse que périlleuse. Une fois sur place, ils vont vite comprendre que rien ne sera facile, qu'ils vont devoir faire montre de discrétion, mais aussi d'intelligence. Edjan est particulièrement doué pour cela. Même s'il arrive dans un univers inconnu pour lui, il va essayer de dénicher des indices, avec toute l'innocence qui le caractérise. Quant à Shaëll, elle, elle est plus dans l'action pure et dure. Elle n'hésite pas à aller de l'avant, quitte à se mettre dans des situations improbables.





Mais ce qui est encore meilleur avec ce premier tome qui donne le ton, ce sont les retournements de situations. Surtout la fin, à vrai dire. Si on pense avoir toutes les réponses à nos questions, l'auteure arrive à tout retourner pour nous offrir une fin palpitante et addictive. Je me suis surprise à ne plus pouvoir lâcher le roman, voulant avoir le fin mot de l'histoire... que je n'ai pas eu ! Et si d'habitude cela me frustre, ici, ça m'a encore plus donné envie d'avoir la suite sous la main ! La fin est surprenante comme j'aime !​



​En résumé, voilà un premier tome qui a su me conquérir et me faire voyager. Les idées de l'auteure sont très bien abordées, cohérentes et recherchées. Les personnages sont attachants à différents degrés, et surtout, ont leur propre caractères. L'intrigue tient en haleine jusqu'à la fin, et nous offre d'ailleurs une fin très prenante, qui donne envie de se jeter sur la suite !





* Je remercie Myriam et Hachette pour leur confiance ! *





SORTIE LE 24 MAI 2017 !
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Les rumeurs d'Issar, tome 1 : Le talisman p..

Si vous aimez les djinns, les tapis volants, les talismans et la magie, Le talisman perdu est le bouquin qu'il vous faut!



Dans ce premier tome, nous ferons la connaissance de plusieurs personnages hauts en couleur. Celui qui retiendra particulièrement notre attention sera Edjan. Depuis déjà un an que celui-ci a reçu son talisman et son Ange, Kez, par la même occasion. Il n'avait pas du tout prévu cela et disons que sa relation avec Kez n'est pas au beau fixe. Alors qu'ils auraient dû être au Palais au service du roi, ceux-ci ont réussi à lui cacher leurs existences. Ils étaient anonymes jusqu'au jour où Shaëlla fait son apparition dans leur boutique de tapis volants. Cette Haute-Voleuse qui vient tout juste de voler les talismans du Palais, et par le fait même, d'empêcher les jeunes gens de recevoir leur magie!



Peu de temps plus tard, la Maison communiquera avec Shaëlla et elle se verra confier la mission d'aller enquêter sur la disparition du Lion à Galène. Cette organisation qui tente par tous les moyens de détruire le Palais. Et qui d'autres que Edjan et Kez pourraient bien l'aider à retrouver ce Lion? Pour aider Shaëlla, ils devront parvenir à former une vraie équipe et c'est qu'elle essayera de leur faire comprendre : "Ensemble, vous formez le Vierge, c'est-à-dire que vous avez la capacité de pousser votre magie au-delà des limites communes. Seulement, pour cela, vous devez coopérer!"



Mais la situation se compliquera grandement lorsque Edjan rencontrera Chanis...



Pendant ce temps au Palais, le roi Mebahian aimerait bien savoir ce qui se passe avec le Lion qui a disparu. Il ne voit d'autres solutions que d'envoyer Chanis, la toute nouvelle Ange-Gardien afin qu'elle enquête sur cette mystérieuse disparition. Elle a un atout dans sa poche, du moins c'est ce que le roi croit, car elle vient tout juste de recevoir son talisman et par le fait même sa magie et son Ange. En principe, le peuple aurait dû savoir qu'un nouvel Ange-Gardien venait de voir le jour, mais le roi préfère qu'elle garde l'anonymat.



La situation étant déjà immensément complexe, elle le devient encore plus lorsque Chanis rencontrera Edjan...



Déjà la magie, les djinns et les tapis-volants m'ont fait de l'œil, mais plus j'avançais dans l'intrigue et plus je savourais cet univers très singulier que Marie Caillet a su créer avec cette nouvelle saga. Et j'en redemande encore! J'ai particulièrement apprécié suivre l'évolution de la relation entre Edjan et Kez, mais aussi de voir le courage et la détermination d'Edjan. Et que dire de Shaëlla? Elle est déterminée, imprévisible et a une force de caractère incroyable, mais Edjan réussit à briser sa carapace et nous pourrons voir un peu de sa vulnérabilité.



La plume de l'auteure est fantastique. Il y a du rythme malgré la mise en place de son univers et de ses personnages. Tout est concis, précis et nous permet de nous laisser submerger par la magie. Les pages défilent à une vitesse incroyable sans que l'on puisse s'en rendre compte et déjà, voilà qu'apparaît la fin... trop vite, trop courte! J'attends le deuxième tome avec impatience!






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L'héritage des Darcer, tome 1 : L'envol

Un livre dont il serait difficile pour moins de rendre justice en bien comme en mal.



Un des premiers points est de l'avoir lu sans savoir que c'était une trilogie. Par ailleurs d'une certaine manière même ainsi le livre pourrait se suffire à lui même.

L'inconvénient qu'il y aurait eu à en rester là aurait été une fin très frustrante.

L'avantage est que ainsi elle aurait été originale. Or la suite de la trilogie est devenue à mon sens de plus en plus convenue.



De ce premier tome il me reste surtout le souvenir d'une écriture relativement fluide, d'une intrigue sympathique avec une histoire d'amour tellement prévisible que je recommande l'achat de lunette à toute personne ne l'ayant pas vue venir, et surtout de ma mère m’appelant au moment ou "le garde leva son épée" (sous-entendu menace imminente pour une héroïne désarmée) pour passer l'aspirateur.



Sinon plusieurs passage me reviennent par une originalité qui m'a bien plu, dont celle du château dans les bois. .



La fin en un sens arrive très vite, peut-être un peu trop. ce qui fait que comparativement le milieu du livre est nettement supérieur à la fin.



Bref une lecture jeunesse qui reste sympathique quoique non dénuée de défaut rétrospectivement.
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L'héritage des Darcer, tome 1 : L'envol

En Résumé : Finalement je suis bien content d'avoir passé outre mes préjugés sur ce livre car, même si tout n'est pas parfait, j'ai passé un bon moment avec ce livre. La quête se révèle sur le fond certes classique, et un peu jeunesse, mais elle est très bien maîtrisée par l'auteur et amener de façon poétique et haletante. Les personnages principaux ne manquent pas de complexité et de profondeurs malgré un départ difficile avec My, dommage par contre que les personnages secondaire soient si peu travaillés. Le style de l'auteur est vraiment simple, touchant et captivant et la conclusion m'a agréablement surpris. Je lirai la suite avec plaisir.





Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
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L'héritage des Darcer, tome 1 : L'envol

Le style de l'auteur est vraiment plein de fraîcheur. On sent que c'est dû au jeune âge de celle-ci. Son style est simple, assez poétique lors des descriptions qui ne sont aucunement lourdes et c'est un bonheur de tourner petit à petit les pages du roman.

Concernant l'histoire je l'ai trouvé originale, bien pensée. On suit une quête vraiment intéressante et surtout c'est un véritable voyage qui s'offre à nous. On est captivé par la recherche du trésor, et on espère sincèrement que My va le retrouver. La magie est présente certes, mais pas abusive. On a le droit à une métamorphose de l'héroïne en Papillon quand elle le souhaite , et son pouvoir sera un véritable apprentissage.

Bref j'ai trouvé ce livre très bien écrit et l'histoire très intéressante mais j'ai trouvé la fin abrupte.
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