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Citations de Marie Chartres (98)


Nous suivons un code de conduite qui tente d'empêcher l'orgueil, l'envie, la vanité, la paresse ou la malhonnêteté. Nous appelons ça l'ordnung. Le suivre, c'est générer la paix, l'amour, le contentement, l'égalité et l'unité. L'ordnung crée un désir de solidarité et de fraternité. C'est une grammaire de vie, ma grammaire, ma déclinaison.
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Je l'ai vue surprise par mon assurance. J'étais d'accord avec elle. Moi-même j'étais étonné. Ce n'est pas moi, ce point d'exclamation, mon Dieu! L'exclamation ne fait guère partie de ma syntaxe. D'ordinaire, je ferme mes phrases, je les conclus par un silence, par un modeste point. Et le reste de la communauté se comporte pareil. Pourquoi en faire plus? L'excès ne fait pas partie des amishs, on l'abhorre, on le jette au néant. Il est inutile donc il disparaît.
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Les mères sont des lieux où s'abriter. La mienne est un foyer.
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"Il y a des paroles qui sont comme des pansements lumineux."
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- Je ne comprends pas. Je ne comprends pas... Je ne comprends pas comment vous avez fait pour aller jusque-là. Avec ça. Avec cette chose ! Tu es fou, Moses ! Toi ! Toi, faire ça !
J'ai baissé les yeux, mais j'ai décidé que ce qu'il venait de dire était une phrase joyeuse et non un reproche.
Après, tout, il fallait parfois renverser le monde pour le comprendre.
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Au loi, devant, j'ai cru distinguer nos peines qui s'en allaient, vêtues de guirlandes bleutées : les ombres de nos âmes se sont enfuies dans un couchant d'alphabet - les mots avaient été dits -, et j'ai constaté que je me sentais bien.
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C'était tellement pénible, ces sentiments contradictoires. On avait juste envie de ne rien choisir, de vivre emmitouflé sous une couverture de laine pour l'éternité.
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Mal à l'aise, j'ai tenté une légère saillie drolatique qui n'en était pas une, en tout cas loin d'être adaptée à la situation et à mes émotions. Lorsque je vois du vide, je pense souvent que je dois le remplir à ras bord et j'utilise en général ce qui me vient sous la main : des stupidités.
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Nous étions tous les deux sur la troisième rue de Mobridge, les enseignes continuaient de clignoter, en peu de bleu, en peu de rouge électrique en plein dans les yeux. Certaines lettres des néons ne fonctionnaient pas, cela donnait eux magasins des airs inachevés et leur permettait d'inventer leur propre vocabulaire : «Sop» au lieu de Shop, «Bok» au lieu de Book, «Br» au lieu de Bar. Il s'en dégageait une certaine poésie, de tous ces mots heurtés, meurtris et qui continuaient de clignoter malgré tout dans la nuit. J'ai retenu la lumière électrique, le clignotement, la nuit absorbée. Être entouré par des lieux abîmés, incomplets, désertiques, parfois, ç'avait du bon. On se sentait comme eux : un peu désolé. Mais repéré dans la nuit.
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J'étais lié au hasard, à un souffle, à l'immensité de l'océan. J'étais en plein Pacifique ou en plein Atlantique, je m'en fichais, j'avançais, je dérivais et j'appréciais.

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J'étais presque certaine que les mots étaient enfermés dans de gros blocs de glace et que je n'aurais jamais la force de les briser ou de les pulvériser.
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J'ai pensé que dans la vie la lumière se vexe quand on ne la caresse pas, quand on ne la désire plus.
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Lorsque je lisais des articles sur le commandant Cousteau, j'avais la sensation que le papier claquait et frémissait entre mes mains, comme un petit feu furieux.
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Là où j'habitais, durant d'interminables semaines, c'était l'hiver polaire, le soleil ne se levait pas. Il n'y avait rien pour les couche-tôt, ni pour les couche-tard, la frontière entre la lumière et l'obscurité était comme gommée ou annulée. (...) C'était un monde où tout était différent, c'était un monde où tout se retenait.
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Le noir se cachait partout autour de nous.
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Tu ne peux pas survivre dans ce monde-ci. Tu ferais mieux de créer le tien.
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En marchant à l'aveuglette, je me suis retrouvée sur les bords de Tiksi, là où se dressaient des dizaines de baraques en tôles, prêtes à être dévorées par la mer et la glace. Ces baraques était habitées par des vieillards, des gens qui n'étaient plus, des gens qui n'avait plus rien mais qui s'accrochaient à leurs ordures en croyant peut-être qu'ils trouveraient une perle ou un diamant au fond de leur bric-à-brac.
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Iris était ce genre de personne qui ne soucie pas de son apparence. Une jeune fille qui mélange le boubou africain, le poncho péruvien et la chapka russe prend ou de l'avance sur la branchitude des trente prochaines années, ou et je pencherais plutôt de ce coté-ci de la balance, n'a aucune conscience que chaque individu possède un aspect physique et que parfois, eh bien, c'est important.
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Devant chez lui.
Devant le lycée.
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