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Critiques de Marie-Claire Blais (40)
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Une saison dans la vie d'Emmanuel

De ce livre il ne me reste rien sinon un ennui qui ne m'a pas quitté de la première à la dernière page. A sa décharge c'est une lecture ancienne mais j'ai toujours en moi ce souvenir somme toute désagréable d'avoir eu un long chemin à faire, avec aux pieds des bottes qui me pesaient, marchant dans une glaise qui me collait au sol, me retournant parfois pour constater que je n'avais fait que quelques pas après de terribles efforts.

Ceci dans un décor lunaire, où seul le souffle du vent se fait entendre, baigné d'une lumière blafarde.

Un cauchemar comme vous pouvez en connaître, la nuit, après un repas du soir trop copieux en ragoûts et boudin de campagne.
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Une saison dans la vie d'Emmanuel



Emmanuel nait un matin d’hiver dans une famille nombreuse et pauvre du Québec.

Je n’ai pas relevé d’élément qui permette de dater le récit mais ça doit être fin XIXe ou début XXe.

Durant cet hiver, quelques changements vont intervenir dans cette famille mais rien d’exceptionnel si on considère comme banals le décès d’adolescents et la vie dépravée de certains moines.

Car l’objet du roman est, me semble-t-il, d’aborder les sujets de la maladie, de l’inceste et de la pédophilie dans un environnement pauvre, misérable.

Je dis, me semble-t-il, car j’ai trouvé le récit assez brouillon avec des passages narratifs et des extraits de journal intime, des allers-retours dans la chronologie mais sans repères, je me suis perdue plus d’une fois.

Bien qu’il soit court, ce roman a été difficile à lire car trop confus à mon goût.

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La belle bête

Lecture imposée dans un cours de français de la fin du secondaire, c’est avec curiosité, ne pouvant malheureusement me souvenir de ma réaction d’alors, que je me suis replongée dans cette ancienne édition à la couverture orangée que je possède de La Belle bête, dont le prix orne toujours le dos du livre (5,95$), un tout petit objet, plein de bruit et de fureur, le premier roman de Marie-Claire Blais, écrit alors qu’elle n’était âgée que de vingt ans, ce qui force l’admiration, tant on y trouve de la poésie et de la profondeur.  Eut-elle été aimée de sa mère que les choses auraient été bien différentes pour Isabelle-Marie;  mais voilà, la belle et vaniteuse Louise n’a d’yeux que pour son fils Patrice, dont la beauté n’a pourtant d’égale que son absence intérieure, ce qu’elle ne voit pas, et c’est la jalousie et la haine qui vont couver dans le cœur de cette jeune fille, décrite comme étant noire et laide.  Inspirée de La Belle et la bête – le nom d’Isabelle-Marie n’est-il pas un clin d’œil à Jeanne-Marie Leprince de Beaumont qui a réécrit le conte dans sa version la plus connue aujourd’hui ? -, l’auteure joue à la manière des contes et à sa manière avec la mythologie, pour une construction qui ne peut que finir dans le drame, celui que pave l’injustice.
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Une saison dans la vie d'Emmanuel

Je n'ai lu ce livre que parce que j'y ai été forcé à le faire dans mon cours de littérature québécoise. Sans cette obligation, je ne l'aurais jamais terminé. Non seulement l'histoire est sombre, mais l'écriture s'accorde avec l'histoire et son contexte.



Je sais que l'auteur y a décrit une réalité familiale du début du siècle et qui existe probablement encore mais ce ne serait pas un livre que je forcerais mes élèves à lire si je voulais les encourager à la littérature québécoise.



Heureusement que les auteurs contemporains sont plus intéressants.
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Une saison dans la vie d'Emmanuel

Le roman débute par la naissance d’Emmanuel, qui prend par moment le statut de narrateur sans aucunement laisser l’impression qu’il s’agit d’un nouveau-né, c’est quelque peu déstabilisant pour commencer. Rapidement, nous faisons la connaissance de différents membres de la famille qui occupent la pièce principale de la maison. On alterne les points de vue : de la grand-mère qui régente tout, à Jean le Maigre, jeune poète tuberculeux, en passant par le Septième, voyou patenté, et Héloïse, mystique d’un genre assez particulier. Autour d’eux naviguent de nombreux autres frères et sœurs, les parents, le curé etc. On suit leur destin sur une saison : la saison d’hiver au début de laquelle Emmanuel est né ; et c’est une saison riche en événements, mais qui ne déparent pas d’un quotidien austère de famille paysanne plus que modeste ni du destin miséreux qui l’attend.

Au fur et à mesure se dessinent le passé des uns et des autres, leur caractère, leurs goûts, leurs désirs, les violences subies, le tout dans un mode narratif atypique qui ne plaira pas à tout le monde.

Pas inintéressant mais pas impérissable.
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Soifs

voici voilà voualou ...15 pages et c'est déjà trop pour moi !

une écriture en continu , des virgules mais ni points virgules ni points et encore moins de paragraphes !! cela m'apprendra à ne lire que la 4ème de couverture sans ouvrir le livre et lire la première page :bien fait pour moi!
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La belle bête

Marie-Claire Blais (1939-2021), une des plus grandes autrices québécoises, a consacré sa vie à son art. Elle a publié une trentaine de romans, sans compter le théâtre et la poésie, de ses 20 ans à ses derniers jours. Je ne l’avais pourtant jamais lue, découragée à la vue des pages remplies de mots, sans alinéas et souvent sans points, des livres que j’avais ouverts au hasard. Et puis, je suis tombée sur son premier roman. Le texte était court, aéré et parsemé de dialogues. Il me faisait moins peur du coup.



La Belle Bête, écrit par une toute jeune femme, est une fable cruelle, très poétique, aussi sombre que magnifique. Le roman, très peu descriptif et au cadre spatio-temporel flou, se concentre sur les relations perverses entre une mère et ses deux enfants, adolescents puis jeunes adultes. Le garçon, d’une beauté éblouissante, mais « idiot ». C’est lui la Belle Bête. La fille, d’une laideur repoussante, qui elle a toute sa tête. Ce personnage anéanti par le rejet maternel m’a rappelé le monstre de Frankenstein qui choisit la vengeance et la destruction, faute d'amour. Cette famille continuera à hanter mon esprit encore longtemps.

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Tête blanche

Après avoir lu le premier roman de Marie-Claire Blais, La Belle Bête, j'ai eu envie de rester plus longtemps dans son univers, merveilleux et cruel. Tête Blanche est son deuxième roman. Les cheveux clairs du protagoniste lui ont valu ce surnom. Très jeune, il se retrouve en pension et il se forge une carapace de mauvais garçon.



Le court roman se compose de six parties, dont trois parties épistolaires dans lesquelles nous lisons les échanges de Tête Blanche avec sa mère (l'enfance), avec son amoureuse (l'adolescence), puis avec le directeur du pensionnat (le début de la vie adulte). Le parcours de ce jeune homme et son simple besoin d'amour, si difficile à combler, m’ont beaucoup touchée.



Je poursuis, éblouie, ma découverte de Marie-Claire Blais. J'ai lu également ses romans Le jour est noir (1962) et L'Insoumise (1966) qui reprennent des thèmes similaires, notamment celui de l'enfance sacrifiée. Ces textes de jeunesse de l'autrice québécoise sont tous servis par une plume magnifique, poétique, très sensible et plus ou moins métaphorique selon le titre.

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Une saison dans la vie d'Emmanuel

Il est vrai que ce n'est pas le roman le plus enthousiasmant. Il ennuie parfois et il y a beaucoup de laideur, mais néanmoins je l'ai quand même apprécié, mais je ne sais pas tout à fait pourquoi. Je crois que cela tient au fait qu'il montre un tableau troublant, pathétique et en même temps assez banal, mais méticuleux. La musique est infernale, mais juste. L'agencement est sordide, mais réaliste.
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Petites cendres ou la capture

C’est la fin de la nuit où tout peut arriver, et où tout arrive. Un policier blanc (qui n’a pas de nom), la main sur son revolver arraisonne un homme noir ivre et provocant (Grégoire). Un travesti (Petites Cendres) tente de calmer les deux protagonistes. Le suspens s’allonge jusqu’à la fin : le policier va-t-il capturer/tuer Grégoire ?

L’originalité de Marie-Claire est d’insuffler ses inquiétudes dans le mouvement perpétuel de la mer. Les combats actuels les plus importants sont ici dévidés au rythme des vagues qui servent de liaison aux sous-récits. L’eau lave les offenses, sans fin.

Lire plus sur http://anne.vacquant.free.fr/av/index.php/2021/11/19/marie-claire-blais-petites-cendres-ou-la-capture/
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Le Festin au crépuscule

La vérité habite tout ce qui est dit, pensé ou imaginé dans ce roman qui laisse entrevoir, comme les désirs de bonheur simple d'Angel au bout de 287 pages, une grande finale humaniste à Soifs.
Lien : http://rss.lapresse.ca/c/336..
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Aux Jardins des Acacias

L'expérience de lecture de cette fresque est, au bout du compte, ce qui se rapproche le plus de cette saisie de la complexité du monde par l'écrivain, non seulement de manière formelle, mais aussi humaine. Peu d'écrivains y parviennent.
Lien : http://rss.lapresse.ca/c/336..
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La belle bête

Je n'ai malheureusement pas aimé ce classique québécois, qui m'a paru trop tordu et trop macabre. De plus, le fait de ne pas savoir trop trop on était à quelle époque et où cela se passait m'agaçait trop, tout comme dans «L'avalée des avalés». En fait, «La Belle Bête m'a beaucoup fait penser à «L'avalée des avalés». Simplement, ce roman-ci était beaucoup plus court, ce qui, heureusement, allégeait un peu le tout.

Les avis semblent partagés sur ce roman. Si vous aimez, de façon générale, les romans noirs et sans aucune légereté, vous aimerez sans doute celui-ci.


Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
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La belle bête



J'avais environ 15-16 ans. je ne lisais que des BD. Puis, après la lecture de ce roman obligatoire à l'école, il y a eu coup de coeur et un déclic énorme qui n'a jamais cessé: une passion de la lecture. J'avais alors commencé à fréquenter la bibliothèque et lu, au complet (je n'en reviens pas encore aujourd'hui) le Seigneur des anneaux. On était en 1986....bien loin du films qui l'a popularisé.



Si tu m'entend Marie-Claire B., merci, merci mille fois!
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Manuscrits de Pauline Archange

C'est une trilogie réunie en un seul livre. Ça raconte l'enfance et l'adolescence d'une jeune fille incomprise qui grandit dans le milieu ouvrier du Québec des années 40. Elle aspire à une vie libre et intellectuelle, mais elle est enchaînée à sa réalité par le joug de la religion catholique, l'ignorance de son entourage, les inégalités sociales et les exigences de la vie quotidienne.



C'est un portrait touchant d'une certaine époque, qui m'a rappelé les histoires racontées par certaines personnes âgées de mon entourage. J'ai beaucoup aimé le personnage de Pauline Archange. Par contre, j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs. L'histoire se termine sur une note un peu plus positive, mais la fin m'a tout de même laissée sur ma faim.
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Montréal noir

Heure de pointe - Patrick Senécal

Hugues est dans le trafic. Dans son véhicule, plusieurs cellulaires et autres gadgets, car il présente les bulletins d'informations sur la circulation pour une station radio, quatre fois par heure. Il reçoit un appel troublant qui le lancera dans une poursuite contre la montre… ou contre son prochain bulletin.



Xuan, une solitude - Marie-Claire Blais

Après la mort de ses parents, Xuan se retrouve dans un quartier de Montréal où, la nuit tombée, on peut trouver des prostituées. Elle en fait d'ailleurs partie. Elle nous livre ses pensées, sa solitude, ses inquiétudes, je dirais même son désespoir.



Blanc comme neige - François Barcelo

Le narrateur et Pascal sont amants. du moins l'ont-ils été… jusqu'à ce que Pascal gagne le gros lot. Six millions de dollar! Mais ces millions, ils auraient dû être séparés à part égale. Quelle injustice! Et voilà que Pascal fait une chute mortelle dans des circonstances pouvant être mal interprétées. Que seriez-vous prêt à faire pour avoir votre part du gâteau?



La petite âme - André Truand

Une soirée dans un bar, un inconnu charmant, la promesse d'un emploi de rêve… et voilà comment une jeune fille de 17 ans se retrouve morte. Mais, à bien y penser, pas tout à fait morte puisque son âme est encore là, à errer entre son ancienne vie et son état de cadavre.



Un petit service - Chrystine Brouillet

Gaétan Brochu est mort asphyxié par son BBQ pendant une tempête. le médecin légiste doute de la thèse de l'accident, car il connaît Bob, le chauffeur de taxi qui a retrouvé Brochu. C'est un homme bien bon et généreux, ce Bob… Et pourquoi Brochu aurait-il demandé un taxi alors qu'il possédait une voiture?



Le chant des pierres - Gilles Pellerin

Fortier prend des détours douteux pour faire venir dans son antre, Saint-Germain, ce pseudo-presque archéologue, afin de lui faire découvrir sa collection pour le moins insolite.



Un cadavre à la fois - André Marois

Un employé à la morgue qui s'ennuie, un propriétaire de pompes funèbres et un taxidermiste. Ajoutez à ça une quantité de corps non réclamés dont un est appelé à devenir chasseur-cueilleur.



Certaines nouvelles méritaient un 4* et d'autres seulement un 2* d'où ma note de 3*

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Petites cendres ou la capture

Une nuit dans une île des Caraïbes. Le vieux Grégoire, un homme noir, invective un policier blanc. Il lui lance à la face tous les crimes des Blancs contre les Noirs depuis l'esclavage jusqu'aux "bavures" policières. Petites Cendres, un travesti métis qui voit que le policier a sorti une arme, s'interpose pour protéger Grégoire. Marie-Claire Blais nous donne à lire les pensées de ces trois personnages, représentatifs de leurs communautés. Grégoire est la voix des souffrances des Noirs aux Etats-Unis et le policier celle du déni des Blancs. Petits Cendres quant à lui représente la communauté LGBTQI. Le parallèle est fait entre les violences que subissent les personnes noires ou queer: on brûle des églises où viennent prier les Noirs ou des cabarets qui présentent des spectacles de travestis, on retrouve dans un fossé le cadavre d'une avocate noire ou d'une femme trans.



Pendant que cette scène de l'altercation est comme figée dans l'espace la nuit s'écoule et de nombreux autres personnages illustrent les malheurs des temps présents. Mark, un étudiant obèse, est moqué par d'autres jeunes et harcelé par un groupuscule néonazi. Lucie, une fillette de 9 ans, sert de garde-malade à son père, un vétéran grièvement blessé en Afghanistan. Love, une étudiante, fille de réfugiés vietnamiens, est violée par deux garçons qui étaient ses amis d'enfance. Alberto, migrant guatémaltèque sans papiers, est arraché à son mari pour être renvoyé dans son pays. Il y en a d'autres encore.



Les sujets abordés sont noirs, certains faits choquants et pourtant j'apprécie grandement ma lecture. J'aime d'abord que l'autrice prenne toujours le parti des faibles et des discriminés dont de nombreux personnages LGBTQI.



Je trouve ensuite des lueurs d'espoir. Il y a un policier à cheval qui est comme une figure de saint, il me semble, et qui traite avec compassion un SDF. Il y a l'idée que la famille, celle du sang ou celle qu'on se crée dans sa communauté, peut être un refuge. Ainsi Philli, jeune femme trans, et Lou, jeune homme trans, forment un couple adolescent, s'interrogent sur leur transition et s'épaulent.



Enfin il y a la langue, déroutante au début mais qui m'a finalement conquise. La ponctuation se limite aux virgules et points d'interrogation, les points sont rarissimes. Du coup les pensées des différents personnages se juxtaposent dans des télescopages souvent déconcertants mais aussi parfois très bien trouvés. Pas d'alinéa, de paragraphe ou de chapitre, l'aspect est dense et chaque fois que je reprenais mon livre après l'avoir posé il me fallait chercher un peu où je m'étais arrêtée, ce qui invite à lire sans trop de pauses. Et en effet, la lecture suivie m'a permis d'entrer dans le texte et de me laisser emporter par lui.



Sur la forme comme sur le fond c'est de la grande littérature.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Parcours d'un écrivain

Très intéressant. Un vrai plaisir, cette lecture des « carnets », de Marie-Claire Blais. Même si elle les a rédigés en 1992, ils portent principalement sur l’année 1963 alors qu’elle était en résidence à Cambridge, dans le Massachusetts.

J’y ai retrouvé l’atmosphère des années 60 et j’ai reconnu les plages et les maisons en bardeaux des environs de Provincetown où elle a séjourné souvent chez ses amis.

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Une saison dans la vie d'Emmanuel

Une famille prise dans la pauvreté et dans les malheurs. Emmanuel est en fait le nouveau né de la famille (élément qu'on apprend dès les premières pages). On suit quelques uns de ses frère et soeur dans cette première saison de la vie d'Emmanuel. Pas un roman joyeux, mais qui se lit bien puisqu'il y a une belle écriture. J'ai bien aimé, sans être un coup de coeur. Je lirais d'autres livres de cette autrice par curiosité.
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Un coeur habité de mille voix

Le dernier roman de l'écrivaine québécoise, disparue en 2021, vient de paraître. Le romancier Grégory Le Floch a été bouleversé par ce testament littéraire.
Lien : https://www.nouvelobs.com/cr..
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